Je suis le petit frère du blogueur qui tenait cette maison, je le remplace, car comme vous l'avez appris hier, il est décédé pour avoir mangé trop d'huiles.
Je vais faire en sorte que vous ne voyez trop de différences d'avec l'ancien tenancier ou que si vous en voyez ce n'est que le fait d'une agréable amélioration générale.
Sur un nouveau site, insolent à souhait, , un contrevenant tente d'élucider un des problèmes du manque d'explication des sifflets de la Marsaillaise par une partie du public visiteur. Ces questions ont été battues, rebattues et rerebattues dans les fora, il ne manquait donc qu'un peu d'insolence, la voici
L'ancien secrétaire d'Etat aux affaires sociales du Président Pompidou ayant réussi le coup du chapeau en remportant à trois reprises les élections présidentielles a décidé de s'enfuir avec la caisse bien au chaud dans son Japon d'accueil, il ne reste plus que quelques scénaristes spenglériens pour narrer ce qui reste de la camelote qu'on a refourgué aux suisses.
De retour, après l'accumulation de RTT, des arrêts maladie, un scénariste spenglérien, un chef de la photographie qui a fait ses gammes dans des séries X, Z et XZ, de la bonne musique téléchargée mais easylistening et des financeurs charcutiers et charcuteurs, se retrouvent pour vous narrer les derniers jours de la France, tout bonnement.
Toujours là, un scénariste spenglérien, un chef de la photographie qui a fait ses gammes dans des séries X, Z et XZ, de la bonne musique téléchargée mais easylistening et des financeurs charcutiers et charcuteurs, cette fois-ci, dans votre gobelet de la fontaine à eau une dose de pessimisme réaliste pour bétabloquer l'euphorie ambiante née de la victoire d'une équipe de football.
Un scénariste spenglérien, un chef de la photographie qui a fait ses gammes dans des séries X, Z et XZ, de la bonne musique téléchargée mais easylistening et des financeurs charcutiers et charcuteurs, ce sont les atours de notre nouvelle sitcom tragique qui compte rivaliser d'audience avec la coupe du monde de football.
Mercredi dernier, un adolescent de dix-sept ans, Joe Van Holsbeeck, a été poignardé de cinq coups de couteau en pleine gare central de Bruxelles à 16h30. Il est mort parce qu'on voulait son Mp3.
L'émotion est extrême en Belgique.
Si les classes se sont déversées dans les rues, ces dernières semaines, c'est probablement parce que les figures de l'autorité ont incité ces révoltes du doigt levé, facilitant l'hystérie et la petite-jouissance de l'impunité. Il suffit de faire une petite visite dans une salle des professeurs, pour constater l'ambiance pré-communiste qui y règne, le ressentiment qui fait fleur, la hargne idéologique et qui rendent d'actualité quelques pages des démons de Dostoïevski.
Je vous relaie un communiqué du parti de l'in-nocence, dont je partage le sentiment général.
"Le parti de l'In-nocence exprime les sentiments d'horreur que lui inspirent les morts atroces et presque simultanées du jeune commerçant juif Ilan Halimi, à Bagneux, après plusieurs semaines de sévices, et du jeune gendarme Raphaël Clin, dans la partie française de l'île de Saint-Martin, au milieu des cris de réjouissance des témoins, heureux de son agonie à cause de sa double qualité de blanc et de gendarme. Avec ces épisodes monstrueux, c'est un nouveau seuil qui est franchi dans la violence sadique de sociétés que l'antiracisme dogmatique et obnubilant a bâti ou encouragé de toutes ses forces, et dont l'aboutissement, ainsi qu'il était prévisible, est le racisme véritable, dans sa forme la plus insoutenable."
Je crains qu'il devienne possible d'établir un calendrier macabre des violences et atrocités, contraire à la civilisation et à la douceur supposée du Progrès.
Sur ce, je me demande si nous sommes effectivement dans une société plus violente ou que nous tolérons moins, plus sensibles, des épisodes qui ont dû toujours exister? Pouvons-nous nous résigner à des territoires perdus ou devons-nous lutter pour la pacification de notre société? J'espère sans y être aspirer par de nouveaux incidents nationaux ou personnels, me pencher calmement sur l'idée que m'a soumis une connaissance sur "l'israëlisation de la société".