Il y a donc toujours un mais...
« Les obstacles ne sont que ce qu'il faut surmonter », paraît-il...
Non aux matchs ? Oui aux matchs ! Et au reste...
"aujourd'hui je sens la bonne humeur
courir dans mon sang toucher mon coeur
je serai ta balle mon joueur de football
quand il f'ra beau temps c'est décidé
sur un stade j'apprendrai à dribler
je serai ton goal mon joueur de football
shot shoot shoot shoot dans l'ballon d'foot
mets leur un péno à ces idiots
vas-y marque des buts
un toutes les minutes
elle avait raison la boulangère
quand on aime un champion il faut lui plaire
je serai ta balle mon joueur de football
j'ai vu des garçons mais rassure toi
je n'ai pas de pulsions pour ces gars là
de toi je suis folle mon joueur de football
shot shoot shoot shoot dans l'ballon d'foot
mets leur un péno à ces idiots
vas-y marque des buts
un toutes les minutes
mon p'tit nom à moi c'est Mauricette
ton p'tit nom à toi c'est Roberto
on ira au bal mon joueur de football
quand tous les ballons seront épuisés
je me pos'rai là juste à tes pieds
je serai ta balle mon joueur de football
pour que tu me frôles mon joueur de football
shot shoot shoot shoot dans l'ballon d'foot
mets leur un péno à ces idiots
vas-y marque des buts
un toutes les minutes" (source)
Que valent les promesses ? On peut être là pour l'autre, mais l'autre le veut-il vraiment ?
"If you wait for me then I'll come for you
Although I've traveled far
I always hold a place for you in my heart
If you think of me If you miss me once in awhile
Then I'll return to you
I'll return and fill that space in your heart
Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
If you dream of me like I dream of you
In a place that's warm and dark
In a place where I can feel the beating of your heart
Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
I've longed for you and I have desired
To see your face your smile
To be with you wherever you are
Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
I've longed for you and I have desired
To see your face, your smile
To be with you wherever you are
Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
Please say you'll be waiting
Together again
It would feel so good to be
In your arms
Where all my journeys end
If you can make a promise If it's one that you can keep, I vow to come for you
If you wait for me and say you'll hold
A place for me in your heart." (source)
"Je suis pendu à votre cou dans les plus beaux de mes rêves mais je ne me réveille jamais près de vous et j'en crève" (Cali)
"Hold on to me love
you know I can't stay long
all I wanted to say was I love you and I'm not afraid, Oh!
can you hear me?
can you feel me in your arms?
Holding my last breath
safe inside myself
are all my thoughts of you
sweet raptured light it ends here tonight
I'll miss the winter
a world of fragile things
look for me in the white forest
hiding in a hollow tree(come find me)
I know you hear me
I can taste it in your tears
Holding my last breath
safe inside myself
are all my thoughts of you
sweet raptured light it ends here tonight
Closing your eyes to disappear
you pray your dreams will leave you here
but still you wake and know the truth
no one's there
Say goodnight
don't be afraid
calling me calling me as you fade to black
(Say goodnight...)
Holding my last breath
(don't be afraid...)
safe inside myself
(calling me calling me as you fade to black)
are all my thoughts of you
(sweet raptured light) it ends here tonight
Holding my last breath...
safe inside myself...
are all my thoughts of you...
sweet raptured light it ends here tonight...
"Il avait les oeilz plus grands que le ventre et la teste plus grosse que tout le reste du corps, avecques amples, larges et horrificques machouëres bien édentelées, tant au dessus comme au dessouls... " Tel est, selon François Rabelais, le portrait du Graouilly, le dragon de Metz, qui hanta longtemps les ruines de l'amphithéâtre romain, avant que Saint Clément, venu christianiser la cité, ne lui ordonne de quitter les lieux à l'instant ! Clément lia le Graouilly avec son étole, et le conduisit bien sagement sur les rives de la Seille toute proche. Le dragon et tous les serpents de sa suite plongèrent dans la rivière, pour disparaître à tout jamais... (source)
"Tous les mecs se déchainent
Devant la Télé
St Etienne, Bourg La Reine
Tous des enculés !
Dans les gradins c'est l'enfer !
Ecoutez les supporters :
Football, football, football
Allez allez allez !
Courrez ! Courrez ! Courrez !
Allez, allez, allez !
Tapez ! dans le ballon
Tapez ! sur le voisin
Football football football
Football football football
Larchuma football club
Football football football
Football! larchuma football club
Santa Maradona priez pour moi (2x)
Le loto, le Calcio, Détrousseurs du Populo !
La coupe du Monde est terminée
Maradona n'était plus là
Pour protéger les Italiens !
Larchuma football club
Santa Maradona priez pour moi
L'aillier gauche va centrer
La Défense est débordée
L'avant centre est apparu
Le guardien est battu !!
Penalty ! non ! si !
Match nul !
Match pourri !
Santa Maradona priez pour Moi !
Football football football
Football football football
Larchuma football club !
Santa Maradona priez pour Moi !
Football football football
Football! larchuma football club !
Berlusconi, Bez et Tapie ont bien compris
Paolo Rossi ! L'heure est aux choux gras...
...et aux bourreaux des Tibias
On aimerait bien... pouvoir continuer à jouer. Mais là, c'est game over... Fair plaie, oui...
Bref, on n'a pas perdu, mais on n'a pas gagné et on ne s'est pas qualifié. Sinon... Des dossiers à craquer, des mecs qui se tapent, des jeunes futurs chômeurs, des Iraniens, des pyromanes, l'actu quoi !
"Une raya de bambins livre aux flammes leurs landaux
Une ribambelle de nains foutent le feu dans l'métro
Une armée de gamins qui brûle les magasins
Trois millions de lycéens carbonisent leurs bouquins
Une concierge allumée fout le feu au quartier
Le président fêlé enflamme l'Elysée
Trois secrétaires en chaleur calcinent leur directeur
Une tribu de bonnes soeurs incendie l'Sacré-Coeur !
Laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï...
Un trio d'grands brûlés fait exploser l'hosto
Et 5000 chimpanzés dynamitent le zoo
Des rastas éclatés, c'est chaud dans le ghetto
Les feux dans la cité brûlent pour Géronimo
Des soldats cannibales rôtissent leur général
300 patrons qui craquent font sauter la baraque
Et un vieux bonze chinois se pétrole le minois
Le froid tue la fillette qui n'a plus d'allumettes
Laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï...
Les hooligans des stades préparent les jerrycans
Les jeunes chômeurs s'la donnent aux cocktails molotov
Des Iraniens enflamment le corps de l'oncle Sam
Des squatters s'tapent un boeuf autour d'un grand feu d'keufs
Un gang de pyromanes se croit au paradis
Les pompiers en ont marre c'est la grève aujourd'hui
Il y a le feu partout c'est la fête des fous
Il y a le feu partout viv' le feu viv' les fous!"
Laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï...
Un gang de pyromanes se croit au paradis
Les pompiers en ont marre c'est la grève aujourd'hui
Il y a le feu partout c'est la fête des fous
Il y a le feu partout viv' le feu viv' les fous!"
Bérurier Noir, Vive le feu
Sinon, pour la première fois depuis une bonne dizaine d'années, je me suis acheté une merguez au stade. A 4 euros les quatre petites saucisses dans un bout de pain, je sais pourquoi j'avais attendu aussi longtemps. En plus je n'étais même pas ivre, je n'ai aucune excuse...
"[...] Notre première motivation a surtout été de faire partager à tous cette formidable aventure humaine que sont les Ultra Boys 90, en rappelant les origines, les débuts chaotiques dans le virage, l'apparition de la mentalité ultra, les crises, les joies, les peines, ou comment un groupe parti de rien est devenu l'incontestable leader des gradins de la Meinau. C'est pour que chacun puisse aussi se rappeler que nous n'avons pas toujours été aussi nombreux, aussi bien organisés, ni aussi bien compris. Bien sûr, l'autre leçon à tirer est que rien n'est jamais acquis, beaucoup sont conscients de tout ce qu'il reste à faire, ne serait-ce que pour faire tourner le groupe au quotidien. Chacun en tirera donc ce qu'il veut au gré des souvenirs qu'il pourra y puiser, en se rappelant de tel match, tel déplacement ou tel tifo."
Ultra Boys 90, 1990-2005
"T'as grandi près des docks
Et dès ton plus jeune âge
L'alcool et le pub rock
Cotoyaient le chômage
Debout sur la tribune
Tu clames les chants de guerre
Comme tu n'as pas une thune
Tu oublies la misère
Tout l'espoir de la ville
Repose sur ce ballon
Qui va taper dans le mille
Comme une révolution
Journalistes et médias
Disent n'importe quoi
Hooligan ou Ultra
Ils ne te connaissent pas
Les caméras se braquent
Car sur le front des stades
T'es passé à l'attaque
Comme tous tes camarades
Debout dans le virage
Il n'y a plus de chômage
Il n'y a que des supporters
Qui chantent et qui sont fiers !
Danger : ce qui menace la sûreté, l'existence d'une personne ou d'une chose. Le danger, c'est donc de rester à étouffer, ou de se dégager ? Sortir la tête de l'eau ne devrait pas pouvoir constituer un risque donc... Et pourtant...
Nous marchons dans l'obscurité. Le frottement de la roue, les pneus sur la neige, le bruit de mon souffle dans la nuit froide... Nous marchons, encore... Certains parlent, d'autres sont silencieux, tendus... Nous marchons, toujours...
Ils courent... La foule les acclame... Tout le monde s'enlace... La trajectoire du petit ballon vient de faire basculer la soirée... Les méprisés redeviennent adulés... Le feu est en nous, nous sommes invincibles...
"Je m'étais abonné, et rapidement, au fil des matchs, mon attention avait commencé à se déplacer du spectacle du terrain à celui des tribunes. Car c'en est un ! On a tendance à opposer les joueurs, acteurs, et les supporters, spectateurs, mais il est indéniable que souvent ces derniers se mettent en scène, captent l'attention et inversent les rôles. Je ne sais à combien de personnes elle fait cet effet, mais la tribune des supporters, le Kop, avait peu à peu totalement monopolisé mon attention. J'aimais le foot, mais cet intérêt pour les vedettes en short se battant pour récupérer le ballon avait été supplanté par cette foule électrisante et l'ambiance qu'elle générait. Une relation passionnelle était en train de naître, sirène terriblement séduisante dont les appels étaient irrésistibles. Je m'étais donc naturellement jeté à l'eau, allant me noyer parmi cette masse grondante et rugissante, tantôt de plaisir et de dépit. La première fois fut éprouvante, perdu dans la tempête de cris et de chants, petit anonyme calme au milieu de centaines d'inconnus à première vue hystériques..."
Eh oui, cette saison on bande drôle aussi... Fucking irony... Alors, heureux ?
Un peu d'avance dans la publication aujourd'hui, histoire d'anticiper. On boira pour se consoler, ou pour enrager, mais quel que soit le résultat, il nous laissera un goût amer. Ironie d'une passion...
Photo souvenir d'une époque où on ne rasait plus les murs...
Si les à-côtés ne vont pas, et le Racing non plus, il nous reste quoi bordel ?