strasbourg





Alien prédateur

01/10/2007 00:01
862 lectures
En mai dernier, j'en avais déjà aperçu un spécimen. Sans doute le produit d'une première expérience, le début de la colonisation...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/20.05.2007-001...

Ce matin, j'en ai retrouvé d'autres. Manifestement, l'espèce évolue et se développe, morphologiquement et territorialement...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.09.2007-002...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.09.2007-003...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.09.2007-004...

Le hasard d'un verre m'a fait tomber nez à nez ce soir avec un autre de ces aliens, dans un endroit familier... Peut-être y a-t-il un nid au sous-sol...

Pas trouille ?

18/08/2007 17:56
1.075 lectures
Si trouille, pôtit rond et grandes rondes...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/18.08.2007-027...

"J'allume ma télé
Je vois un p'tit gars bien sapé
Il me dit qu'ça craint
Que dehors faut pas y'aller
Que si je veux me sentir bien
Et puis pour ma sécurité
Alors je dois rester chez moi
Aujourd'hui j'ai pas le choix
Je me dit qu'il fait froid
Qu'il a peut-être raison
Il a l'air tellement sérieux sous ses allures de pauvre con..."

Jarte d'un des deux (rives)

17/08/2007 00:01
535 lectures
Il paraît que tout est éphémère... même les jardins tiens !
De toute façon, quand l'éphémère ride, ce n'est pas sain, on a trop traîné...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/15.08.2007-007...

Donc le Jardin des deux rives, c'est plutôt sympa en ce moment
Allez, pour la peine, y a même le site du Garten

"Plus qu'un simple lien fonctionnel entre deux rives, le jardin offre à la passerelle la capacité de s'inscrire en harmonie avec le paysage. Elle propose un lien organique avec le Rhin, lequel se voit célébré comme un pôle naturel d'un espace de rencontre, de promenade et d'agrément. Déjà dans son imprévisibilité saisonnière, le fleuve constitue à lui seul un extraordinaire spectacle permanent. La passerelle Mimram n'est pas une passerelle parmi d'autres. Elle est unique parce qu'imaginée spécifiquement pour ce lieu."

Jet le d'eau fin

16/08/2007 23:35
356 lectures
Flic, flac... plouf

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/15.08.2007-033...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/15.08.2007-038...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/15.08.2007-043...

"Puisque les dauphins sont des rois
Tout seul le silence s'impose
Puisqu'il revient à qui de droit
De tenter les métamorphoses
Puisque les révolutions
Se font maintenant à la maison
Et que lorsque le monde implose
Ce n'est qu'une nouvelle émission, émission..."


Coup bas libre ?

24/05/2007 00:01
1.306 lectures
La baie des cochons strasbourgeois ? En tout cas, débarquement sur nos murs de quelques fidèles...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/05.04.2007-003...

Cuba no ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/20.05.2007-017...

"Que je devienne un jour un vieux singe ridé
Que le ciel de Cuba se brise comme verre
Je sais que l'on peut vivre ici pour une idée
Mais ceci est une autre affaire

Cuba, Cuba, Cuba sí
Cuba, Cuba sí
Cuba, Cuba, Cuba sí
Cuba, Cuba... sí"

Bilbo quai ?

22/05/2007 00:01
489 lectures
Non, Beblo, Fritz Beblo...

L'école Saint-Thomas a été dessinée par l'architecte Fritz BEBLO et construite entre 1905 et 1907.

"Dans son projet de l'école Saint Thomas (1905), située le long de l'Ill, Beblo inscrit le bâtiment dans son environnement historique en dessinant la façade donnant sur l'eau comme celle d'un palais et en présentant de nombreuses similitudes avec le Château des Rohan. Il emprunte à l'architecture de la Renaissance alsacienne les formes pour les pignons à volutes et les tourelles placées aux extrémités de la façade. Les volumétries du gymnase et de la conciergerie, qui réemploie un ancien oriel de la Renaissance, sont traitées de façon à assurer une transition harmonieuse avec les maisons environnantes." (

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/19.05.2007-001...

Et l'ensemble de l'article sur l'architecture scolaire et l'histoire de la construction des écoles à Strasbourg...




Course, Forrest, course !

13/05/2007 13:25
1.451 lectures
Courses de Strasbourg du 13 mai 2007...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/13.05.2007-002...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/13.05.2007-011...

"Vos chaussures doivent être confortables, j'aimerais avoir des chaussures comme les vôtres ! Maman disait toujours qu'on peut savoir beaucoup de choses sur les gens simplement en regardant leurs chaussures ; où ils vont, d'où ils viennent. J'ai eu des milliers de chaussures... Je crois qu'en réfléchissant très fort je pourrais me souvenir de ma première paire de chaussures.."


Dream her

17/02/2007 00:01
657 lectures
Nan mais franchement, une enseigne comme ça avec un nom et un slogan comme ça à deux pas de chez moi, ils auraient voulu le faire exprès qu'ils n'auraient pas réussi, si ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06--2--c...

"On vous souhaite tout le bonheur du monde
Et que quelqu'un vous tende la main
Que votre chemin évite les bombes
Qu'il mène vers de calmes jardins.

On vous souhaite tout le bonheur du monde
Pour aujourd'hui comme pour demain
Que votre soleil éclaircisse l'ombre
Qu'il brille d'amour au quotidien.

Puisque l'avenir vous appartient
Puisqu'on n'contrôle pas votre destin
Que votre envol est pour demain
Comme tout c'qu'on a à vous offrir
Ne saurait toujours vous suffir
Dans cette liberté à venir
Puisque on sera pas toujours là
Comme on le fut aux premiers pas.

{Refrain}

Toute une vie s'offre devant vous
Tant de rêves a vivre jusqu'au bout
Surement plein de joie au rendez-vous
Libre de faire vos propres choix
De choisir qu'elle sera votre voie
Et où celle-ci vous emmenera
J'espère juste que vous prendrez le temps
De profiter de chaque instant.

{Refrain}

Ché pas quel monde on vous laissera
On fait d'notre mieux, seulement parfois,
J'ose espérer que c'la suffira
Pas à sauver votre insoucience
Mais à apaiser notre conscience
Aurais-je le droit de vous faire confiance...

{Refrain}" (source)

Petit clin d'oeil pour chris, entres autres...

Snow bord

05/02/2007 00:01
527 lectures
Y paraît que plus on a de toits, plus on a de neige...
Boah...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/p1040865-c734b.jpg

"Marilou repose sous la neige
Et je me dis et je me redis
De tous ces dessins d'enfant que n'ai-je
Pu préserver la fraîcheur de l'inédit

De ma Lou en bandes dessinées je
Parcourais les bulles arrondies
Lorsque je me vis exclu de ses jeux
Erotiques j'en fis une maladie

Marilou se sentait pris au piège
Tous droits d'reproduction interdits
Moi naïf j'pensais que me protégeaient
Les droits du copyright opéra mundi

Oh ma Lou il fallait que j'abrège
Ton existence c'est ainsi
Que Marilou s'endort sous la neige
Carbonique de l'extincteur d'incendie" (source)

Serge Gainsbourg, Marilou sous la neige

Roman photos

31/01/2007 00:01
1.344 lectures
Gothique, pas roman...

"La construction débute par le choeur et le transept Nord dans un style roman. Mais en 1225, une équipe venant de Chartres révolutionne la construction par l'apport du style gothique."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.01.2007--3-...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.01.2007--1-...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.01.2007-bad...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.01.2007--2-...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.01.2007--4-...

Puisqu'il paraît que tout est question de regard et d'angle de vue...

ESCApade...

29/01/2007 00:01
357 lectures
La fuite, le long des berges blanches et lumineuses, après la pénombre studieuse du bureau...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/p1040940-6c2ab.jpg

"1923
Naissance d'Est Capitalisation (Esca), A l'initiative d'un groupe de personnalités locales, Esca est créée afin de donner aux Alsaciens un outil d'épargne qui leur permette de se constituer un capital dans un cadre financier privilégié.

1924
Dès 1924, la Société alsacienne se développe progressivement dans les autres régions françaises. Le système de capitalisation de l'entre-deux-guerres permet aux épargnants de Esca de bénéficier de taux d'intérêts plus attractifs que ceux habituellement proposés.

1933
Malgré un contexte économique de crise, Esca, forte de sa réussite, débute la construction de son siège social à Strasbourg, Cet édifice prestigieux situé au bord de l'Ill sera terminé en 1936." (source)

Le mystère de ce grand bâtiment imposant se lève donc...

Toit, toit, mon toit

26/01/2007 00:01
524 lectures
« Un compromis fait un bon parapluie, mais un mauvais toit »

[NDLA : ceci n'est pas une publicité pour les tentes Quechua, pourtant très à la mode dans nos villes]

Chaque marche éloigne des gens, chaque bourrasque de vent aère la tête et bientôt ne reste plus qu'un tapis de toits blancs, avec en toile de fond les immeubles de l'Esplanade, les grues du nouvel hôpital ou encore plus loin les Vosges enneigées...

« I'm the king of the world », qu'il disait...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/p1040904-11895.jpg

"La cathédrale Notre-Dame de Strasbourg (allemand: "Liebfrauenmünster zu Straßburg") est une cathédrale catholique romaine construite à Strasbourg, en France. Elle est représentative de l'architecture gothique. Avec ses 142 mètres, après avoir été l'édifice le plus haut du monde pendant plusieurs siècles, elle est actuellement la deuxième plus haute de France après celle de Rouen (151 m). 330 marches séparent le sol de la cathédrale de sa terrasse. Elle est reconnaissable par sa seule tour et son clocher surmonté de sa flèche.

« Prodige du gigantesque et du délicat » selon Victor Hugo, la splendeur de la cathédrale est visible de très loin dans la plaine alsacienne et peut être aperçue d'aussi loin que les Vosges ou que de la Forêt Noire." (source)

Paul, pote ?

22/01/2007 00:01
1.434 lectures
Non, l'autre, de Tarse, le converti qui aurait joué un tel rôle dans le développement du christianisme que certains théologiens le considèreraient comme le véritable fondateur. C'est pas moi qui le dit, hein, c'est « Wiki »...

Bref, la promenade du soir nous conduit non loin de la dernière fois. On laisse le maire Dietrich pour retrouver l'église Saint-Paul, trônant derrière le pont d'Auvergne. L'arrière, masqué, donne sur la place du Général Eisenhower (mais si, devant l'ambassade américaine, près du pont Kennedy)...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/07.12.2005-008...

"1892-1897 : construction de l'église pendant l'annexion allemande, dans le vaste plan d'urbanisme de la ville allemande, comme église protestante de garnison. Le site est spécialement choisi pour offrir une perspective en point de fuite sur la rivière l'Ill depuis la vieille ville, et une perspective conjointe avec la flèche de la cathédrale depuis la place Brant, centre des nouveaux quartiers allemands. L'architecte est Louis Muller. Le parti-pris est le style néo-gothique avec une façade harmonique à deux flèches élancées de 76 mètres de hauteur. Le plan est basilical mais sur une croix grecque, la nef est donc raccourcie pour répondre aux exigences du culte protestant et permettre l'aménagement de 2000 places « audibles ». L'intérieur est aménagé de tribunes qui divisent en deux les nefs latérales.
De nombreuses portes sur tout le pourtour de l'édifice devaient permettre l'accès des soldats, selon leurs grades, pour gagner les places qui leur étaient attribuées. Deux loges en tribunes, de part et d'autre du choeur, étaient réservées, à gauche à l'Empereur d'Allemagne (si d'aventure il était présent) et à droite au représentant de l'Empire (l'équivalent du préfet).
En 1919, l'édifice, abandonné par la garnison, est cédé à l'église réformée qui y établit sa deuxième paroisse strasbourgeoise." (source)

Le maire ou l'amer ?

19/01/2007 00:01
1.015 lectures
Ce soir c'est le grand soir...

Le lieu réputé méconnu du jour file de la Gallia le long des berges de l'Ill : le quai du Maire Dietrich. Prenant le relais du quai des Pécheurs pour le passer au quai Rouget de Lisle, villégiature de nombreux consulats, il suit l'eau côté CROUS et Palais U. De l'autre côté débute à l'église Saint-Paul le long quai Mullenheim, coupé par le pont Kennedy...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/strasbourg-225...

"Le baron de Dietrich est maire de Strasbourg de 1790 à 1792. C'est un ami de La Fayette et la courbe de leurs deux carrières est identique. C'est à son domicile, au cours d'un dîner en l'honneur des officiers de la garnison de Strasbourg qu'il demande à Rouget de l'Isle d'écrire le Chant de l'armée du Rhin, future Marseillaise. Selon certaines sources, il l'aurait chantée lui-même, accompagné au piano par sa femme, car il était fort bon musicien.

Sommé de comparaître devant la barre de la Convention qui lui reproche de soutenir les Prêtres réfractaires et surtout d'avoir protesté contre les journées insurrectionnelles du 20 juin et du 10 août 1792, Philippe Frédéric de Dietrich se réfugie d'abord à Bâle, puis se constitue prisonnier. Les Jacobins l'envoient devant le tribunal de Besançon qui l'acquitte le 7 mars 1793. On l'expédie alors à Paris, car Maximilien de Robespierre le considère comme un "homme dangereux", "un des plus grands conspirateurs de la République". Faisant pression sur le Tribunal, il déclare devant les Jacobins : "La justice nationale exige qu'il soit puni, et l'intérêt du peuple demande qu'il le soit promptement". En conséquence le Tribunal révolutionnaire le condamne à mort. Il fut guillotiné le 29 décembre 1793 ." (source)

"Attention ça va couper"

Moule, hein

18/01/2007 00:01
895 lectures
Pas de chance, cette fois c'est l'incompétence qui est à l'ordre du jour, certains ayant le chic pour brasser de l'air et ne rien faire...
Donc pour éviter de médire encore sur les gens, on continue notre petit tour d'horizon des lieux archi-connus anonymes : une vue du quai des Moulins, de la Place Benjamin Zix vers le Pont Saint-Martin, au niveau de la petite écluse de la Petite France. La parfaite carte postale du Vieux Strasbourg romantique, que tout le monde connaît. De vue. De nom peut-être moins...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.12.05-012-8...

"Quartier célèbre et cher aux Strasbourgeois, la Petite France est une vraie Venise du Nord avec ses canaux et ses ruelles étroites au charme certain. Datant du XVIe siècle, ce quartier doit son nom à l'hôpital qui y fut installé pour les soldats de François Ier atteints du " Mal français " soit la petite vérole (que nous, Français, appelions le " mal de Naples "). Ce fut un quartier de tanneurs, meuniers et pêcheurs dont les noms des rues portent encore les traces d'où par exemple la rue des Moulins ou celle du Fossé-des-tanneurs" (source)

Au quai ?

17/01/2007 00:01
595 lectures
Sans doute moins connu que celui des Orfèvres, Orsay, Branly, ou ceux des bords de Seine, nous aussi notre quai réputé... Oui bon, même les Strasbourgeois ne le connaissent souvent pas : le quai Lezay Marlesia, qui va du pont de l'Opéra au lycée Pontonnier...

Ze plan vachement utile de Strasbourg...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/19.10.2005-023...

"Né le 9 août 1769 à Moutonne (Jura) d'une ancienne famille noble d'extraction espagnole (son père est marquis), liée d'amitié avec les Beauharnais, le nouveau préfet fit ses études successivement à l'école du couvent de Belley, au «Collegium Carolinum» de Brunswick puis, sous l'émigration, à l'Université de Goettingen. Alors qu'il vivait caché à Forges-les-Eaux en Normandie sous la Terreur, Lezay y rencontra son épouse, la jolie et spirituelle veuve Françoise de Briqueville, de vieille noblesse normande. La chasse aux émigrés sous le Directoire l'obligea à s'expatrier en Suisse et ce n'est que le 27 mai 1801, après avoir été rayé de la liste des émigrés, qu'il put revenir en France. En avril 1802 le Premier Consul lui confia une mission diplomatique en Hongrie et le 14 mai 1803 il le nomma ministre de France à Salzbourg. Parfait bilingue, (il avait été étudiant à l'Université de Goettingen, près de Hanovre), Adrien de Lezay-Marnésia était chargé depuis le 15 mai 1806 de l'administration du nouveau département rhénan Rhin-et-Moselle, où il eut l'occasion d'apprécier Calmelet, et d'où il est muté à Strasbourg. Comme préfet du Bas-Rhin, il réussit à faire réaliser un travail de terrain à des sous-préfets paperassiers, il s'appuya sur des notables locaux, il fit la chasse à la corruption, fit protéger les houblonnières, introduisit la culture du tabac en Alsace, fit reconstruire des routes et installer des bancs tous les 500 m sur les routes. Il s'oposa courageusement aux "colonnes mobiles" qui donnaient la chasse aux jeunes gens réfractaires à la mobilisation obligatoire. Grand ami du pasteur Oberlin du Ban-de-la-Roche, il ouvrit des soupes populaires et réduisit la mendicité, et créa des classes et des écoles, notamment le lycée impérial Fustel de Coulanges à Strasbourg, et la première école normale. Il était obsédé par l'objectif de rendre les alsaciens bilingues, comme il l'était lui-même à la perfection." (source)

Le bâti ment

05/01/2007 00:01
390 lectures
Ou pas...

Certains bâtiments font partie de notre quotidien. Familiers, ils deviennent pourtant mystérieux quand on s'arrête un beau jour pour les regarder et découvrir qu'on ne sait rien d'eux finalement. Comme pour les gens...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/06.08.05-004-5...

"An old man, turned 98
He won the lottery, and died the next day
It's a black fly in your chardonnay
It's a death row pardon, two minutes too late
And isn't it ironic?
Don't you think?

It's like rain, on your wedding day
It's a free ride, when you've already paid
It's the good advice, that you just didn't take
And who would've thought? It figures

Mr. Play-It-Safe, was afraid to fly
He packed his suitcase, and kissed his kids goodbye
He waited his whole damn life, to take that flight
And as the plane crashed down he thought, "Well isn't this nice?"
And isn't it ironic?
Don't you think?

It's like rain, on your wedding day
It's a free ride, when you've already paid
It's the good advice, that you just didn't take
And who would've thought? It figures

Well life has a funny way of sneaking up on you
When you think everything's okay and everything's going right
And life has a funny way of helping you out
When you think everything's gone wrong and everything blows up in your face

A traffic jam, when you're already late
A "No smoking" sign, on your cigarette break
It's like ten thousand spoons, when all you need is a knife
It's meeting the man of my dreams, and then meeting his beautiful wife
And isn't it ironic?
Don't you think?
A little too ironic?
Yeah I really do think

It's like rain, on your wedding day
It's a free ride, when you've already paid
It's the good advice, that you just didn't take
And who would've thought?
It figures

Life has a funny way of sneaking up on you
And life has a funny, funny way, of helping you out
Helping you out" (source)

Alanis Morissette, Ironic

A boules, l'épine

06/12/2006 00:01
2.437 lectures
Et non pas... Non rien, épargnons les amis de la poésie...

https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.11.2006-013-ae1da.jpg

"[...] Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire... Oh ! Dieu !... bien des choses en somme...
En variant le ton, -par exemple, tenez :
Agressif : "Moi, monsieur, si j'avais un tel nez,
Il faudrait sur-le-champ que je me l'amputasse !"
Amical : "Mais il doit tremper dans votre tasse :
Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap !"
Descriptif : "C'est un roc !... c'est un pic !... c'est un cap !
Que dis-je, c'est un cap ?... C'est une péninsule !"
Curieux : "De quoi sert cette oblongue capsule ?
D'écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ?"
Gracieux : "Aimez-vous à ce point les oiseaux
Que paternellement vous vous préoccupâtes
De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ?"
Truculent : "Ça, monsieur, lorsque vous pétunez,
La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
Sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée ?"
Prévenant : "Gardez-vous, votre tête entraînée
Par ce poids, de tomber en avant sur le sol !"
Tendre : "Faites-lui faire un petit parasol
De peur que sa couleur au soleil ne se fane !"
Pédant : "L'animal seul, monsieur, qu'Aristophane
Appelle Hippocampelephantocamélos
Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d'os !"
Cavalier : "Quoi, l'ami, ce croc est à la mode ?
Pour pendre son chapeau, c'est vraiment très commode !"
Emphatique : "Aucun vent ne peut, nez magistral,
T'enrhumer tout entier, excepté le mistral !"
Dramatique : "C'est la Mer Rouge quand il saigne !"
Admiratif : "Pour un parfumeur, quelle enseigne !"
Lyrique : "Est-ce une conque, êtes-vous un triton ?"
Naïf : "Ce monument, quand le visite-t-on ?"
Respectueux : "Souffrez, monsieur, qu'on vous salue,
C'est là ce qui s'appelle avoir pignon sur rue !"
Campagnard : "Hé, ardé ! C'est-y un nez ? Nanain !
C'est queuqu'navet géant ou ben queuqu'melon nain !"
Militaire : "Pointez contre cavalerie !"
Pratique : "Voulez-vous le mettre en loterie ?
Assurément, monsieur, ce sera le gros lot !"
Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :
"Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître
A détruit l'harmonie ! Il en rougit, le traître !" (source)

Cyrano de Bergerac, acte 1 scène 4

ça traîne haut

30/11/2006 00:01
1.580 lectures
Tellement haut que du traineau on n'en voit plus le haut...
Lumineuse et si brumeuse...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.11.2006-049...

"Il est venu le temps des cathédraaaaaaaaaaales
Le monde est entré
Dans un nouveau millénaire
L'homme a voulu monter vers les étoooooooooiles
Écrire son histoire
Dans le verre ou dans la pierre..."

L'arche de Noël

27/11/2006 00:01
799 lectures
Ayé, c'est parti pour un mois...
A sentir les odeurs, humer les vapeurs de vin chaud dès que la porte s'ouvre, slalomer entre les touristes, se frayer un chemin au milieu de la foule, guetter les décorations ou viser les illuminations... La tendance à la peluche se confirme, les petites bêtes se multiplient au fil des ans, bientôt on pourra faire un véritable zoo...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.11.2006-041...

"Ce soir c'est le Déluge,
Le dernier, le plus beau.
C'est la vraie fin du Monde
On a fait un bateau.
On a pris des vermines
Un peu malgré nous,
Il ne sauve rien,
Celui qui ne sauve pas tout...

Noé, Noé, Noé...

On a pris des lentilles,
On a pris des bijoux.
On aimait ce qui brille
La nuit et qui rend fou.
On a pris l'éléphant
Et ses deux dernières dents,
Dernier éléphant
Premier million de cure dents.

Noé, Noé, Noé...
Pourquoi t'es pas sur le bateau ?
Noé, Noé,
Pourquoi t'as troué la voile
Et le drapeau ?

On a pris les castors,
On a pris les oiseaux...
Et toutes les fourrures
Pour nous faire des manteaux.
On s'est dit: les poissons
Ils resteront dans l'eau.
Comment mettre une baleine
Tout au fond d'un bateau ?

Noé, Noé, Noé...

On a pris des gazelles
Et même des manchots,
Un couple d'hirondelles
Des putois, des blaireaux.
Comme il faisait froid
Tout au fond du bateau,
On a pris des menteurs
Pour dire qu'il fait chaud...

Noé, Noé, Noé...
Pourqoi t'es pas sur le bateau ?
Noé, Noé,
Pourquoi t'as troué la voile
Et le drapeau ?

Comme on avait compris
Qu'on aurait pas de journaux,
On a pris des mannequins
Pas trop maigres et très beaux,
Des tonnes de maquillage
De dentelles, de maillots
Pour faire face à la plage
Quand il referait beau...

Noé, Noé, Noé...

On a pris des punaises
Pour les posters de Dieu,
Ces rêves de camionneur
Qui nous pincent le coeur.
Ce soir, c'est le Déluge,
Le dernier, le plus beau.
C'est la vraie fin du Monde.
On a fait un bateau...

Noé, Noé, Noé...
Pourquoi t'es pas sur le bateau ?
Noé, Noé,
Pourquoi t'as troué la voile
Et le drapeau ?" (source)

Julien Clerc, Noé

Starbourg...

25/11/2006 01:03
815 lectures
Le temps d'un mois, la ville des rues devient celle de la lumière et des étoiles filantes...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.11.2006-012...

"Sous la lumière en plein
et dans l'ombre en silence
si tu cherches un abri
Inaccessible
Dis toi qu'il n'est pas loin et qu'on y brille

A ton étoile

Petite soeur de mes nuits
ça m'a manqué tout ça
quand tu sauvais la face
à bien d'autre que moi
sache que je n'oublie rien mais qu'on efface

A ton étoile

Toujours à l'horizon
Des soleils qui s'inclinent
comme on a pas le choix il nous reste le coeur
tu peux cracher même rire, et tu le dois

A ton étoile

A Marcos
A la joie
A la beauté des rêves
A la mélancolie
A l'espoir qui nous tient
A la santé du feu
Et de la flamme
A ton étoile" (source)

Noir Désir, A ton étoile

Et la lumière feu...

10/11/2006 00:01
845 lectures
C'est d'ailleurs immortalisé sur l'impression qu'il tient en main...

"Que la lumière soif... Et la lumière but"...

"Genèse, 1
1 Au commencement Dieu créa les cieux et la terre. 2 Et la terre était désolation et vide, et il y avait des ténèbres sur la face de l'abîme. Et l'Esprit de Dieu planait sur la face des eaux.
3 Et Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. 4 "Et Dieu vit la lumière, qu'elle était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres." 5 "Et Dieu appela la lumière Jour; et les ténèbres, il les appela Nuit. Et il y eut soir, et il y eut matin: - premier jour." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.11.2006-042...

"You see the face on the TV screen
coming at you every Sunday
see that face on the billboard
that man is me

On the cover of the magazine
there's no question why I'm smiling
you buy a piece of paradise
you buy a piece of me

I'll get you everything you wanted
I'll get you everything you need
don't need to believe in hereafter
just believe in me

Cos Jesus he knows me
and he knows I'm right
I've been talking to Jesus all my life
oh yes he knows me
and he knows I'm right
and he's been telling me
everything is alright

I believe in the family
with my ever loving wife beside me
but she don't know about my girlfriend
or the man I met last night

Do you believe in God
cos that's what I'm selling
and if you wanna get to heaven
I'll see you right

You won't even have to leave your house
or get outta your chair
you don't even have to touch that dial
cos I'm everywhere

And Jesus he knows me
and he knows I'm right
I've been talking to Jesus all my life
oh yes he knows me
and he knows I'm right
well he's been telling me
everything's gonna be alright

Won't find me practising what I'm preaching
won't find me making no sacrifice
but I can get you a pocketful of miracles
if you promise to be good, try to be nice
God will take good care of you
just do as I say, don't do as I do

I'm counting my blessings,
I've found true happiness
cos I'm getting richer, day by day
you can find me in the phone book,
just call my toll free number
you can do it anyway you want
just do it right away

There'll be no doubt in your mind
you'll believe everything I'm saying
if you wanna get closer to him
get on your knees and start paying

Cos Jesus he knows me
and he knows I'm right
I've been talking to Jesus all my life
oh yes he knows me
and he knows I'm right
well he's been telling me
everything's gonna be alright, alright

Jesus he knows me
Jesus he knows me, you know..." (source)

Genesis, Jesus he knows me

Rossée matinale

15/10/2006 11:12
416 lectures
"Quelques gouttes de rosée sur une toile d'araignée, et voilà une rivière de diamants" (Jules Renard)

Même le matin, les gens éprouvent le besoin de s'engueuler dans la rue...

Strasbourg s'éveille doucement. Les premiers touristes débarquent déjà... La place Gutenberg se réveille avec ses tentes de la dégustation de vin... La Petite France respire encore la tranquillité avant le déversement des chasseurs de clichés... La place de la Gare continue ses travaux... L'avenue des Vosges n'est pas encore noyée dans le flux des voitures... La place de la République sommeille dans son coin, un peu à l'écart... La place Broglie ne fête pas encore la science... La rue des Hallebardes se prépare aux passants du dimanche...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/26.08.2006-079...

"Encore un matin
Un matin pour rien
Une argile au creux de mes mains
Encore un matin
Sans raison ni fin
Si rien ne trace son chemin

Matin pour donner ou bien matin pour prendre
Pour oublier ou pour apprendre
Matin pour aimer, maudire ou mépriser
Laisser tomber ou résister

Encore un matin
Qui cherche et qui doute
Matin perdu cherche une route
Encore un matin
Du pire ou du mieux
A éteindre ou mettre le feu

Un matin, ça ne sert à rien
Un matin
Sans un coup de main
Ce matin
C'est le mien, c'est le tien
Un matin de rien
Pour en faire
Un rêve plus loin

Encore un matin
Ou juge ou coupable
Ou bien victime ou bien capable
Encore un matin, ami, ennemi
Entre la raison et l'envie
Matin pour agir ou attendre la chance
Ou bousculer les évidences
Matin innocence, matin intelligence
C'est toi qui décide du sens

Un matin, ça ne sert à rien
Un matin
Sans un coup de main
Ce matin
C'est le mien, c'est le tien
Un matin de rien
Pour en faire
Un rêve plus loin" (source)

Jean-Jacques Goldman, Encore un matin

Gare debout

22/09/2006 16:15
824 lectures
"La place du train dans le réseau des transports collectifs sera confortée dans les années à venir. La gare de Strasbourg va, en effet, bénéficier d'un profond réaménagement. Ce programme répond à trois enjeux majeurs : préparer l'arrivée du TGV en juillet 2007 et du tram-train en 2009, organiser la gare comme une plate-forme d'échanges entre le train, le tram, le tram-train, le vélo et le bus, améliorer les accès et l'aspect paysager de la gare. [...]

Le bâtiment, datant de 1881, sera réhabilité et la façade historique agrandie d'une spectaculaire verrière couvrant une surface de 2 000 m2. Elle abritera les voyageurs sortant du bus, du tram, du tram-train, des taxis et des voitures. L'ouverture d'un 3ème passage sous-terrain favorisera les déplacements depuis les quais." (source)

rt_c&menus=menu3#" target="_blank" class="st-target-blank">Photos officielles et site des travaux

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/22.09.2006-ed4...

"J'crois que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare,
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard.

Les trains démarrent souvent au moment où l'on s'y attend le moins,
Et l'histoire d'amour t'emporte sous l'oeil impuissant des témoins,
Les témoins c'est tes potes qui te disent au revoir sur le quai,
Ils regardent le train s'éloigner avec un sourire inquiet,
Toi aussi tu leur fais signe et tu imagines leurs commentaires,
Certains pensent que tu te plantes et que t'as pas les pieds sur terre,
Chacun y va de son pronostic sur la durée du voyage,
Pour la plupart le train va derailler dès le premier orage.

Le grand amour change forcément ton comportement,
Dès le premier jour faut bien choisir ton compartiment,
Siège couloir ou contre la vitre il faut trouver la bonne place,
Tu choisis quoi une love story de première ou d'seconde classe.

Dans les premiers kilomètres tu n'as d'yeux que pour son visage,
Tu calcules pas derrière la fenêtre le défilé des paysages,
Tu te sens vivant tu te sens léger tu ne vois pas passer l'heure,
T'es tellement bien que t'as presque envie d'embrasser le controleur.

Mais la magie ne dure qu'un temps et ton histoire bât de l'aile,
Toi tu te dis que tu n'y est pour rien et que c'est sa faute à elle,
Le ronronement du train te saoule et chaque virage t'écoeure,
Faut que tu te lèves que tu marches tu vas te dégourdir le coeur.

Et le train ralentit et c'est déjà la fin de ton histoire,
En plus t'es comme un con tes potes sont restés à l'autre gare,
Tu dis au revoir à celle que tu appelleras désormais ton ex,
Dans son agenda sur ton nom elle va passer un coup de tipex.

C'est vrai que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare,
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard.

Pour beaucoup la vie se résume à essayer de monter dans le train,
A connaitre ce qu'est l'amour et se découvrir plein d'entrain,
Pour beaucoup l'objectif est d'arriver à la bonne heure,
Pour réussir son voyage et avoir accès au bonheur.

Il est facile de prendre un train encore faut il prendre le bon,
Moi je suis monté dans deux trois rames mais c'était pas le bon vagon,
Car les trains sont crapricieux et certains sont innaccessibles,
Et je ne crois pas tout le temps qu'avec la SNCF c'est possible.

Il y a ceux pour qui les trains sont toujours en grèves,
Et leurs histoires d'amour n'existent que dans leurs rêves,
Et y'a ceux qui foncent dans le premier train sans faire attention,
Mais forcément ils descendront dessus à la prochaine station,
Y'a celles qui flippent de s'engager parce qu'elles sont trop émotives,
Pour elles c'est trop risqué de s'accrocher à la locomotive,
Et y'a les aventuriers qu'enchainent voyages sur voyages,
Dès qu'une histoire est terminée ils attaquent une autre page.

Moi après mon seul vrai voyage j'ai souffert pendant des mois,
On s'est quitté d'un commun accord mais elle était plus d'accord que moi,
Depuis je traine sur les quais je regarde les trains au départ,
Y'a des portes qui s'ouvrent mais dans une gare je me sens à part.

Il parait que les voyages en train finissent mal en général,
Si pour toi c'est le cas accroche toi et garde le moral,
Car une chose est certaine y'aura toujours un terminus,
Maintenant tu es prévenu la prochaine fois tu prendras le bus." (source)

Grand Corps Malade, Les voyages en train

Racing, c'est ris rose

09/08/2006 07:29
437 lectures
Racing, le Derrick du foot. Des rictus, oui...

Pour les fans de sensations fortes

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-020-2...

"Ce mortel ennui
Qui me vient
Quand je suis avec toi
Ce mortel ennui
Qui me tient
Et me suis pas à pas
Le jour où j'aurai assez d'estomac
Et de toi
Pour te laisser choir
Ce jour-là, oh oui ce jour là, je crois
Oui je crois
Que
Je
Pourrai voir
Ce mortel ennui
Se tailler
À l'anglaise loin de moi

Bien sûr il n'est rien besoin de dire
À l'horizontale
Mais on ne trouve plus rien à se dire
À la verticale
Alors pour tuer le temps
Entre l'amour et l'amour
J'prends l'journal et mon stylo
Et je remplis
Et les a et les o

Il faudra bien que j'me décide un jour
Mon amour
À me faire la malle
Mais j'ai peur qu'tu n'ailles dans la salle de bains
Tendre la main
Vers
Le
Gardénal
Comme je n'veux pas d'ennui
Avec ma
Conscience et ton père
Je m'laisse faire !" (source)

Serge Gainsbourg, Ce mortel ennui

Raging Club de Strasbourg

08/08/2006 00:14
1.187 lectures
Ou la rage de vain creux ?

« Quelle rage a-t-on d'apprendre ce qu'on craint toujours de savoir ! » (Beaumarchais)
Le Racing, c'est comme les gens...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.07.2006-030...

"...Sweet honey sugar
Où en est l'art Edgart ? Je n'l'ai pas vu depuis longtemps
Je n'ai pas l'temps, le temps, le temps
D'attraper la rage...

Et les filles à l'âme romantique et ensorcelée
Les lèvres refermées sur les pages de leurs cahiers

Ah pouvoir partir et mourir avec
El Desdichado
Et oublier les mots des salons gris..." (Noir Désir, La rage)

Le hâle barbe

07/08/2006 00:05
739 lectures
Fin du quotidien canicule ? Mais un peu de soleil au mois d'août ça ne fait quand même pas de mal...
Où l'on voit que l'expression « il pleut, il tombe des hallebardes » est fort à propos...

Toute cette eau méritant une bonne vieille blague Carambar de derrières les fagots dont le verdict n'est pas laid :
« Dans quel pays ne bronze-t-on pas du nez ? »

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.09.05-025-e...

"On voudrait savoir éviter
La pluie
Entre les gouttes se glisser
Deux, trois nuages et l'on
Court à l'abri
On n'aime pas trop se mouiller

On se dit qu'ailleurs
Sous d'autres latitudes
Le soleil est brûlant
Même en plein hiver
On rêve d'Orient,
De cap au sud
De sable et de mer

Et l'on attend sous des portes
Cochères
Ou transi sous un parapluie
On met des chapeaux, des gants,
Des impers
On se cache, on se rétrécit

Faudrait pas s'éloigner,
Rester dans son coin
Une averse et l'on risque
D'être surpris
Pas de jolie vie,
De joli chemin
Si l'on craint la pluie

On prie le ciel
Et les grenouilles
Et l'hirondelle
Que le temps tourne
Comme tourne la chance
Dieu que tout baigne
Quand il y a du soleil
Mais voilà,
Le mauvais temps ça
Recommence

Mais
Dans les vies sèches
L'eau se venge aussi:
Y a des ouragans,
Des moussons,
Des déserts.
Autant apprendre
A marcher
Sous la pluie
Le visage
Offert" (source)

Jean-Jacques Goldman, La pluie


Démission des missions

26/07/2006 00:33
310 lectures
Robert a dit :

« Démission : 1. Acte par lequel on se démet d'une fonction, d'une charge, d'une dignité ; rupture par le salarié de son contrat de travail. 2. Acte par lequel on renonce à qqch ; attitude de fuite devant les difficultés.

A moi le 1, à toi le 2...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-017...

"Qu'est-ce qui nous tente ?
Qu'est-ce qui nous donne ces envies?
Qu'est-ce qui nous enchante,
qu'est-ce qui nous réveille la nuit?
Souvent souvent c'est les certitudes,
de temps en temps c'est la solitude
Très peu pour moi les habitudes
sinon J'vais passer pour un con
Qu'est-ce qu'on en pense?
Qu'est-ce qu'on se marre tous les deux
Qu'est-ce qu'on supporte?
Qu'est-ce qui pourrait bien nous rendre heureux?
Un souffle autour du cou,
un repas-ciné pour deux
Franchir le rubicond voire mieux
Sinon j'vais passer pour un...
Dans un sens partir vaut mieux
que de souffrir de négligence
On pourrait s'ouvrir dans tous les sens
Ça n'aurait plus d'importance
Qu'est-ce qui nous tente ?
Qu'est-ce qui nous donne ces envies ?
Qu'est-ce qui m'arrive ?
Qu'est-ce que je fais encore ici ?
J'ai bien plus d'habitudes
qu'on avait de certitudes
Et plus encore de solitude
que l'on avait pris d'altitude
Dans un sens partir vaut mieux
que de souffrir de négligence
On pourrait... dans tous les sens
Ça n'aurait plus d'importance
Faut pas se laisser gagner
par l'euphorie de croire
que l'on est un homme important." (source)

Louise Attaque, Qu'est-ce qui nous tente

Chaud effroi

25/07/2006 00:04
670 lectures
« La nuit, l'ennui nuit »

Finalement, vu la chaleur, la meilleure des choses c'est encore de sortir la nuit... si on ne la craint pas... et qu'on peut éviter les mauvaises rencontres...
A la chasse... Je capture, j'emprisonne...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/21.07.2006-052...


Feu d'artifesses, 2

18/07/2006 00:10
353 lectures
"La langue est l'organe essentiel du goût. Mais en outre, elle joue un rôle important dans le léchage de cul de ses supérieurs"
Eh ben, c'es pas gagné...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/14.07.2006-103...

"Ti-Cul est pas allé
À ses cours du matin
Parce qu'en quecq'part y sait
Que ça lui sert à rien

Y'a préféré scèner
Au salon étudiant
Plutôt que de s'faire c.hier
D'vant un prof emmerdant

Y fait sans ambition
Un DEC en sciences humaines
Un peu à reculons
Sans trop s'donner la peine

Y voulait être comédien
Mais ses parents lui ont dit
Que c'était pas un bon ch'min
Pour être heureux dans la vie...

Facque y'é là pis y niaise
Fout rien dans ses études
Pour lui c'est d'la foutaise
D'la criss de platitude

La seule chose qui l'allume
C'est son équipe d'impro
Ou les pétards qu'y s'fume
Quand y fait d'la radio

Mais sa moman espère
Qu'y devienne avocat
Qu'il fasse un bon salaire
Un peu comme son popa

Mais Ti-Cul est pas un c.on
'Sait ben que pour être heureux
Faut vivre pour ses convictions
Et non pour celles de ses vieux

Pourquoi chercher un sens
À toutes leurs conneries ?
Ti-Cul va tenter ta chance
Et fais ton ch'min dans la vie
Parce qu'au fond le vrai plaisir
C'est p't'être juste de pas savoir
Comment qu'a va finir
Ta p'tite histoire

Et y'a son grand frère
Un genre d'insignifiant
Vendeur de cellulaires
Qui pense rien qu'à l'argent

Qui lui dit : " C'est d'valeur
T'auras jamais d'ouvrage
Parce que dev'nir acteur
C'est pelleter des nuages "

Sa vie est toute tracée
Y s'pose jamais de questions
Et à l'entendre parler
C'toujours lui qui a raison

Sauf que Ti-Cul s'en balance
Il sait que les gens bornés
Veulent masquer leur impuissance
En essayant d't'écraser

Pourquoi chercher un sens
À toutes leurs conneries ?
Ti-Cul va tenter ta chance
Et fais ton ch'min dans la vie
Parce qu'au fond le vrai plaisir
C'est p't'être juste de pas savoir
Comment qu'a va finir
Ta p'tite histoire

Une chance y'a sa copine
Une fille qui est super fine
Qui au moins le comprend
Et sait qu'y a du talent

Elle lui dit d's'accrocher
Et d'continuer à croire
Qu'y s'ra p't'être accepté
Dans un conservatoire

Et qu'ya toujours l'option
Même si c't'en attendant
D'faire d'la figuration
Dans des téléromans

Parc'que pour vivre sa passion
Et pas regretter plus tard
Y faut ben comme de raison
Que tu commences en quecqu'part

C'est pour ça que demain
Y va tout abandonner
Et au diable les crétins
Qui veulent pas l'encourager
Parce qu'y sait qu'le vrai plaisir
Au fond c'est de pas savoir
Comment qu'a va finir
Sa p'tite histoire

Garder son esprit libre
Trouver un peu d'équilibre
Pour le reste y s'en fout ben
Ti-Cul a hâte d'êt' demain..." (source)

Les Cowboys Fringants, Ti-cul



Défilé mignon

Robert a dit :
1. Défiler : 1. Défaire, détacher [...] 3. Disposer (des troupes, un ouvage) de manière à soustraire à la vue, au feu ennemi. Se défiler : s'esquiver ou se récuser au moment critique.
2. Défiler : 1. Marcher en file. Passer en colonne devant un chef militaire. Passer solennellement l'un derrière l'autre, lors d'une démonstration, d'une manifestation. 2. Se succéder sans interruption.

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/13.07.2006-007...

"La prise de la Bastille

En ces premiers mois de la Révolution française, une grande agitation règne à Paris. Au printemps 1789, les Etats Généraux ont refusé de se dissoudre et se sont transformés en Assemblée nationale constituante. En juillet, le roi Louis XVI fait venir de nouvelles troupes et renvoie Necker, ministre populaire. Le matin du 14 juillet, le peuple de Paris prend des armes aux Invalides puis se dirige vers une vieille forteresse royale, la Bastille. Après une fusillade sanglante, il s'empare et délivre les quelques prisonniers qui y étaient enfermés.

La prise de la Bastille est une première victoire du peuple de Paris contre un symbole de l'Ancien Régime. L'édifice est d'ailleurs intégralement démoli dans les mois qui suivent.

La "fête de la Fédération", Le 14 juillet 1790, célèbre en grande pompe le premier anniversaire de l'insurrection. A Paris au Champ de Mars, une messe est dite par Talleyrand sur l'autel de la patrie.

La fête nationale

Par la suite, la commémoration du 14 juillet 1789 est abandonnée, jusqu'à ce que la IIIème République, notamment Gambetta, cherche à célébrer les fondements du régime. Sur proposition du député de la Seine, Benjamin Raspail, la loi du 6 juillet 1880 fait du 14 juillet la fête nationale de la République.

L'accent est mis, dès le début, sur le caractère patriotique et militaire de la manifestation, afin de témoigner du redressement de la France après la défaite de 1870. Toutes les communes sont concernées. La fête débute par une retraite aux flambeaux le 13 au soir. Le lendemain, les cloches des églises ou les salves annoncent le défilé, suivi d'un déjeuner, de spectacles et de jeux. Les bals et feux d'artifice terminent la journée.

Après l'austérité de la guerre de 1914-1918, Le 14 juillet 1919 est une grande célébration de la victoire. Dans le même esprit, Le 14 juillet 1945 est précédé par trois jours de réjouissances civiques.

Le 14 juillet aujourd'hui

Le 14 juillet connaît toujours un grand succès. A Paris, le traditionnel défilé militaire sur les Champs-Elysées fait l'objet d'une préparation minutieuse. Partout se déroulent bals, illuminations ou feux d'artifice.

Les présidents de la Vème République ont apporté quelques modifications au déroulement de la journée. Pour renouer avec la tradition du Paris révolutionnaire, le Président Giscard d'Estaing a fait défiler les troupes entre la place de la Bastille et la place de la République.

Sous la présidence de François Mitterrand, Le 14 juillet 1989 a été un moment fort de la célébration du bicentenaire de la Révolution française. De nombreux chefs d'Etat étrangers ont pu assister notamment à "la Marseillaise", spectacle de Jean-Paul Goude.

En 1994, des soldats allemands de l'Eurocorps participent au défilé sur les Champs-Elysées en signe de réconciliation.

Depuis l'élection du Président Chirac, de nombreux jeunes venus de la France entière, et des militaires sont invités à la réception qui est donnée dans le parc du Palais de l'Elysée après le défilé. " (source)

12 juillet 1998 bis ?

12/07/2006 07:24
707 lectures
A quelques heures et quelques coups de tête près...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.07.2006-048...

Faute de gloire, reste l'histoire...

"1930 :

Alors qu'elle ouvre les hostilités face au Mexique, la France inscrit par l'intermédiaire de Lucien Laurent le premier but de l'histoire de la Coupe du monde de Football. Nous sommes alors à la 19ème minute et trois autres buts suivront. Finissant sur un score de 4 à 1, la France, qui est un des seuls pays européens à ne pas avoir dédaigné cette coupe, peut croire en ses chances. Mais ce sera en fait sa seule victoire du tournoi. Finalement le seul français qui inscrit son nom dans l'histoire pour longtemps est Jules Rimet, instigateur de cet événement devenu un des plus populaire au monde.

[....]

Lors de la finale de la première Coupe du monde de football à Montevideo, l'Uruguay bat l'Argentine par 4 buts à 2. La France terminera à la troisième place. L'équipe de l'Uruguay, qui joue à domicile, remporte tous ses matchs. L'Italie en 1938 puis le Brésil en 1970 et 2002 remporteront aussi la Coupe du monde sans perdre un seul match" (source)


Allons enfants de la partie...

Ironie du sort, c'est toujours quand on (re)commence à vous promettre quelque chose qu'on vous l'enlève aussitôt...
Fin du rêve, on se réveille... Pas de quoi s'envoyer en l'air ou découcher, finalement...
Tant pis, gardons la tête haute, merci pour les bons moments et la leçon, et retour au train-train du quotidien...

Robert a dit :
"Finale : dernière épreuve qui, après les éliminatoires et parfois le repêchage, désigne le vainqueur".
Game over, donc...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.07.2006-052...

"Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi tout bas
Tu es à six heures de moi
Je suis à des années de toi
C'est ça être là-bas.

La différence
C'est ce silence
Parfois au fond de moi.
Tu vis toujours au bord de l'eau
Quelquefois dans les journaux
Je te vois sur des photos.
Et moi loin de toi
Je vis dans une boite à musique
Electrique et fantastique
Je vis en "chimérique".

La différence,
C'est ce silence
Parfois au fond de moi.
Tu n'es pas toujours la plus belle
Et je te reste infidèle
Mais qui peut dire l'avenir
De nos souvenirs
Oui, j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
L'amour c'est fait de ça.

Il était une fois
Toi et moi
N'oublie jamais ça
Toi et moi !

Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi là-bas.
Oui j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
Je pense à toi tout bas..." (source)

Michel Polnareff, Lettre à France

Aux larmes citoyens !

Reste à voir quel goût elles auront, celles-là...

"Aux premiers jours de la Révolution française, les trois couleurs sont d'abord réunies sous la forme d'une cocarde. En juillet 1789, peu avant la prise de la Bastille, une grande agitation règne à Paris. Une milice se constitue ; elle porte un signe distinctif, une cocarde bicolore composée des antiques couleurs de Paris, le bleu et le rouge. Le 17 juillet, Louis XVI se rend à Paris pour reconnaître la nouvelle Garde Nationale. Il arbore la cocarde bleue et rouge à laquelle il semble que Lafayette, commandant de la Garde, ait ajouté le blanc royal.

La loi du 27 pluviôse an II (15 février 1794) fait du drapeau tricolore le pavillon national, en précisant, sur les recommandations du peintre David, que le bleu devait être attaché à la hampe.

Le XIXème siècle voit s'affronter le blanc des royalistes légitimistes et les trois couleurs héritées de la Révolution. Le drapeau blanc est remis à l'honneur sous la Restauration mais Louis-Philippe reprend le drapeau tricolore et le fait surmonter du coq gaulois.

Lors de la Révolution de 1848, si le drapeau tricolore est adopté par le gouvernement provisoire, c'est le drapeau rouge qui est brandi par le peuple sur les barricades en signe de révolte.

Sous la IIIème République, un consensus s'établit progressivement autour des trois couleurs. A partir de 1880, la remise des drapeaux aux armées lors de la fête du 14 juillet est un grand moment d'exaltation du sentiment patriotique.

Si le comte de Chambord, prétendant au trône de France, n'a jamais accepté le drapeau tricolore, les royalistes ont fini par s'y rallier pendant la Première Guerre Mondiale." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/05.07.2006-017...

"Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!

Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons

Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!

Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.

Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.

Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes
À regret s'armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!

Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!" (source)

La Marseillaise

Pétale douce

04/07/2006 00:43
623 lectures
Oder pédale tousse ? Yo, là en tout cas on dirait que c'est pied à terre et fin de l'étape, sans vainqueur... Et la boucle n'aura pas été bouclée...

Robert a dit :
Boucler : 1. attacher, serrer au moyen d'une boucle. Ex : boucler sa ceinture 2. Fermer. Ex : il est l'heure de boucler le magasin – La boucler : se taire 3. Mettre une boucle à (une jument) 4. Donner la forme d'une boucle à. Ex : boucler ses cheveux 5. Cerner par des troupes. Ex : boucler un quartier.

"La chance c'est comme le Tour de France: on l'attend longtemps et puis ça passe vite. Alors quand le moment vient, il faut sauter la barrière..." (Amélie Poulain)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/01.07.2006-039...

"Depuis longtemps, les journalistes ont suggéré à Henri DESGRANGE de faire porter par le leader du Tour de France un maillot distinctif. Finalement, Henri DESGRANGE accepte. Il choisit tout naturellement le jaune, comme la couleur du papier sur lequel est imprimé "L'Auto". Et ce jour-là, à Grenoble, Eugène CHRISTOPHE enfile cette "Toison d'Or". Plus tard, le Belge Philippe THYS, triple vainqueur du Tour de France, racontera qu'en 1913 Henri DESGRANGE lui avait déjà proposé de revêtir un maillot jaune. Mais, faute de preuves et de témoins, cette anecdote restera une légende." (source)

A qui le Tour ?

03/07/2006 06:50
355 lectures
"Mobilité et stabilité ne sont pas antinomiques : un cycliste n'est stable sur sa bicyclette qu'en avançant" (Jacques Chirac)

Ah le Tour de France. Des mois qu'on l'attendait à Strasbourg, avec le décompte journalier place Kléber pour nous le rappeler au cas où...
Le Tour de France, c'est une ville métamorphosée, des véhicules publicitaires à gogo, des lancers de Cochonou, Haribo et autres produits marketing, des cyclistes bigarrés dans tous les sens, et pourtant pas une âme pour réparer mon vélo. Salauds ! Bref, on sent une certaine effervescence, même si le jour j le lieu de départ du prologue est finalement beaucoup plus accessible que prévu. L'ambiance est plutôt bon enfant, style fête foraine, à peine dérangée par le speaker qui hurle d'improbables noms de coureurs et leur classement. Bon après le reste c'est des mecs sur des vélos qui passent un à un en trombe devant nous, il faut sans doute aimer ça : alors que le précédent vient à peine de passer, on pense déjà au suivant. Au suivant...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/01.07.2006-026...

"Aussi surnommé la « Grande Boucle », le Tour de France fut créé en 1903 par Henri Desgrange, fondateur de L'Auto (ancêtre du quotidien sportif L'Équipe), sur une idée du journaliste Géo Lefèvre (1877-1961). L'objectif était de concurrencer les courses Paris-Brest-Paris (sponsorisée par Le Petit Journal) et Bordeaux-Paris (parrainée par Le Vélo). La rivalité entre les deux titres sportifs L'Auto et Le Vélo atteint en cette année 1903 son paroxysme. Le quotidien de Desgrange, L'Auto-Vélo est même contraint de changer son titre (qui devient L'Auto) le 16 janvier 1903, par décision de justice. Une lutte à mort s'engage dès lors entre ces deux titres. Dès le 19 janvier 1903, L'Auto annonce à la une la création d'une nouvelle épreuve : Le Tour de France. Desgrange annonce fièrement qu'il s'agit de « la plus grande course cycliste du monde entier ». Avec la fondation du Tour, L'Auto prend un ascendant décisif sur son concurrent créé en 1892. Le Vélo devient Le Journal de l'Automobile fin 1904, puis disparaît.

Le concept de Tour de France n'est pas nouveau, même en 1903. On mentionne ainsi l'expression Tour de France à propos des voyages en provinces de Catherine de Médicis en 1564. Citons également le voyage de trois années à travers le pays mettant fin à l'apprentissage des artisans : les compagnons (Tour de France du compagnonnage) et le Tour de France de deux enfants, dans lequel des générations de Français ont appris à lire. Côté sportif, le Tour de France cycliste n'est pas le premier créé. Il existe en effet depuis 1899 un Tour de France automobile. L'idée d'un Tour de France cycliste date de 1893 quand le quotidien parisien Le Journal émet l'idée de parrainer une telle épreuve, qui n'eut finalement jamais lieu.

Soixante coureurs participent au premier Tour de France. Il débute le 5 juillet 1903 à 15 heures et 16 minutes devant le café Le Réveil Matin à Montgeron, dans la banlieue sud de Paris. Ce premier Tour comprend seulement six étapes reliant Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Nantes. Maurice Garin, grand favori avant le départ, remporte logiquement cette première édition.

Les 54 premières arrivées finales eurent lieu au Parc des Princes, stade contrôlé par L'Auto puis par L'Équipe. Henri Desgrange en fut le directeur dès 1897. À l'occasion des Tours 1903 et 1904 l'arrivée fut jugée à Ville-d'Avray car le préfet de la Seine avait interdit les arrivées de courses sur route au Parc. En revanche, la remise des prix s'effectua bien au Parc après un tour d'honneur des coureurs du Tour sur la piste du stade de la Porte d'Auteuil." (source)

Impasse, l'autre pas

25/06/2006 09:13
906 lectures
"Et il s'assit parce qu'il avait peur.

Il dit encore:

- Tu sais... ma fleur... j'en suis responsable ! Et elle est tellement faible ! Et elle est tellement naïve. Elle a quatre épines de rien du tout pour la protéger contre le monde...

Moi je m'assis parce que je ne pouvais plus me tenir debout. Il dit:

- Voilà... C'est tout...

Il hésita encore un peu, puis il se releva. Il fit un pas. Moi je ne pouvais pas bouger.

Il n'y eut rien qu'un éclair jaune près de sa cheville. Il demeura un instant immobile. Il ne cria pas. Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ça ne fit même pas de bruit, à cause du sable." (source)

Le petit prince (chapitre 26)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/08.08.05-009-5...

"Mon corps me tient tête, me fait souvent l'affront,
De tourner les talons de partir à l'aveuglette.
Ce soir il se prête au rythme cadencé
Des villes en fête sous les néons bleutés,
Aux nuées, veloutées...

Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Insomnie envoûtante
Dans la chaleur des nuits de pleine lune

Sous le regard des chiens qui dorment à moitié,
Les femmes se font vamps, les hommes se font loups,
Chacun sa chacune, chacun son rendez-vous,
A l'heure où l'on ose révéler sa face cachée
Aux beautés indomptées...

Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Insomnie envoûtante
Dans la chaleur des nuits de pleine lune

Dans la chaleur, dans la chaleur
Des nuits de pleine lune

Loin de là ma tête s'effraye de l'orage,
Y va de ses leçons et me tient en otage,
Mais mon corps obstiné entre dans le dédale,
Dans la danse tribale s'abandonne et se dévoile,
Tant que durent les étoiles...

Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Insomnie envoûtante
Dans la chaleur des nuits de pleine lune" (source)

Pauline Croze, Dans la chaleur des nuits de pleine lune
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