Saison 2024/2025
Racing Club de Strasbourg

Les actionnaires du Racing

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Flux RSS 7545 messages · 588.553 lectures · Premier message par superdou · Dernier message par clutch

  • Et surtout il commence à avoir les pétoches!! Aucune offre à J-2 du rdv à la DNCG!!
  • Comment ça, sa liste de l'autre jour c'était du flan ? Personne n'est sérieusement prêt à lui filer de la thune pour acheter son déficit ?

    Sans blague. Elle a bon dos la théorie du chaos. Théorie du charlot, ouai... :o)
  • c est quoi un droit de préemption !?? :-/
  • La théorie du chaos=zéro offre

    En plus, il veut vendre sa société Carousel... celà doit aller vraiment mal pour ses affaires :))
  • En résumé, ça voudrait dire : "appelez moi au plus vite, je vends le club au plus offrant sans faire la fine bouche".
  • Si le droit de préemption a été signé par Jafar et étant donné qu'il est président de la SASP et de camisole finance, peut il réellement balayer d'un revers de main l'accord signé avec les alsaciens ?
  • Ca serait de la folie pure d'acheter Camisole Finance (très bonne expression) car Dieu seul sait où cette entreprise a trempé !!
    L'acheteur risquerait de s'acheter des problèmes en plus, venant de Suisse, de Russie ou de pays africains :|s

    Et qu'est devenu FC Football Limited ?
  • Moi, je reste quand même dubitatif sur un point. A quel moment exactement Carousel Finance SA est-elle devenue la propriétaire de la SASP ?

    Car pour moi, c'était Alain Fontenla qui avait revendu 10% des parts à cette société, mais c'est à Jafar Hilali que le reste avait été vendu.
    Or, si Jafar Hilali a donné ses parts à Carousel Finance SA après que les droits de préemption aient été signés, il s'agit d'un acte complètement illégal, car justement, la préemption aurait du s'appliquer.
  • mediasoc a écrit, le 2011-06-07 19:20:13 :
    Ca serait de la folie pure d'acheter Camisole Finance (très bonne expression) car Dieu seul sait où cette entreprise a trempé !!
    L'acheteur risquerait de s'acheter des problèmes en plus, venant de Suisse, de Russie ou de pays africains :|s


    C'est exactement ce que je me suis dit, si acheteurs il y a ils feraient bien de regarder de près cette entreprise, les cadavre qu'il doit y avoir dans les placards :|s
  • Je continue de croire qu'il s'agit d'argent pas très propre tout ça...
  • Tout ceci est bien confu.Je croyais que la situation est la suivante :
    Le FC Football Ltd détient la majorité d'EuroRacing, et est une filiale de Carousel...
    Donc effectivement si Jafar vend Carousel et non le FC Football Ltd, il peut contourner le droit de préemption...
  • Tout ça, c'est du flan. Carousel finances (quel cirque !), FC football Ltd, ce ne sont que des coquilles vides destinées à embrouiller les pistes. Cela ne tiendra jamais au tribunal, le ficelles sont trop grosses et la mauvaise foi évidente.
    La revente du Racing, même par le biais des sociétés qui en possèdent des parts (et qui apparemment ne possèdent que cela) est soumise au droit de préemption. Quoi qu'en dise J. Hilali qui n'est plus à une imprécision prêt dans ses déclarations.
    Il va abandonner le statut pro et par là-même porter un coup qui peut être fatal au club. inutile de se retrancher derrière le manque de repreneurs motivés. Aux conditions de J. Hilali, ce serait de la folie pure. Son dernier chantage ne doit pas être récompensé. C'est bien lui qui porte l'entière responsabilité de la situation du club et il n'est que justice qu'il en soit pour ses frais.
    De toute façon, telle qu'elle est engagée, la saison 2011-2012 ne permettrait pas au Racing de remonter en L2, et forcément, le statut pro lui serait retiré par la ligue en fin de saison.
    Les repreneurs potentiels s'il y en a de motivés n'ont qu'un choix. Attendre que le fruit tombe, ramasser les miettes et essayer de reconstruire patiemment. Il faudra du temps, du courage et beaucoup de soutien de la part de la municipalité et du noyau de supporter qui finira fatalement par s'étioler. Mais il faudra aussi de la part du repreneur de l'argent et de la lucidité. Il devra s'entourer de gens compétents et désintéressés, capables de s'occuper d'un club tombé dans l'anonymat amateur pour en refaire à terme le club phare d'une région, ce qu'il n'aurait jamais du cessé d'être. Dans ce domaine les échecs sont plus fréquents que les succès, pourtant, la survie du Racing en dépend.
  • J'ai eu une idée, que j'ai trouvé sur ce site et entendu sur des radios. Pour bloquer un site il faut l'inonder de messages. Voici le lien pour inonder caroussel :

    (...)

    Vous en pensez quoi?



    Edit de modération : que l'incitation à ce genre d'actions n'a sans doute pas sa place sur un forum public.
  • bonne idée
    ca prend un peux de temps mais ça va bien les emmerder

    qu'est ce que j'aimerais le croiser dans la rue ce Jafar XXXXXXXXX
    il nargue tout le monde et sabote notre club

    et l'on ne peut que regarder faire


    Message édité
  • et personne ne rachetera parcque personne ne veut traiter avec ce fou.....

    mais svp les riches alsaciens bougez vous au lieu de regarder le navire couler
  • Du grand n'importe quoi!
    Dans ton lien, il faut utiliser une fenêtre de saisie, alors que figure une adresse mail en clair, beaucoup plus facile pour envoyer des mails.

    Tu peux t'amuser à programmer un code, dans Excel p.ex., pour envoyer x mails a cette adresse. C'est amusant, mais....


    tu risques des blèmes avec ton FAI qui aura constaté que tu as envoyé un nombre trop important de mails en une journée. Selon les FAI tu peux être limités à un certain nombre de mails mensuels. Vu le nombre de mails à une même adresse, ton FAI va probablement te chercher des noises pour spamming.

    Sachant de plus que Carousel est désormais une coquille vide, ce n'est pas ça qui embêtera beaucoup les Londoniens.
  • kneckess a écrit, le 2011-06-08 10:19:53 :


    qu'est ce que j'aimerais le croiser dans la rue ce Jafar XXXXXXXXXX
    il nargue tout le monde et sabote notre club



    En Alsace ou ailleurs, un jour il croisera la route d'un amoureux du RCS
    et alors "allo maman bobo" XXXXXXXX
    T'inquiète, on oubliera jamais.. ;)


    Message édité
  • redaction a écrit, le 2011-06-07 18:14:05 :
    Ce message est une brève publiée par rachmaninov.
    Jafar Hilali confirme vouloir vendre le club via la cession de Carousel Finance SA, afin de contourner le droit de préemption des actionnaires minoritaires. Il n'a reçu aucune offre ferme pour l'instant.
    Source: Site officiel


    Il n'a pas un avocat Hilali pour lui dire qu'il y a de fortes chances que cette pratique soit illégale, sinon ce serait trop simple de contourner n'importe quel droit de préemption. Si j'avais que ça à foutre j'irai rapidement faire une petite recherche.

    Il est vraiment aux abois, c'est seul truc qui fasse plaisir dans cette descente aux enfers.
  • Les candidats fuient

    http://www.lalsace.fr/fr/images/ACF2FC18-8D9C-45C0-BF18-305CBD5AA...
    Jafar Hilali ne veut plus mettre la main à la poche pour le Racing. Ça tombe mal, les potentiels acheteurs non plus. Photo d'archives D. Gutekunst

    En informant la DNCG de l'abandon du statut pro, Jafar Hilali met la pression sur des acheteurs potentiels qui, bizarrement, prennent tous leurs jambes à leur cou.

    Depuis hier matin, les choses sont claires : soit le Racing disparaît de la carte du football professionnel ce midi - et sans doute de la carte du football tout court dans quelques semaines -, soit un candidat acquéreur négocie un rachat à la va-vite juste avant cet horaire butoir. Mais une chose est sûre : dans la grande partie de poker menteur qu'il a entamée depuis un an et demi, Jafar Hilali a perdu la main. On ne peut indéfiniment bluffer sans cartes maîtresses dans son jeu. Car arrive toujours le moment où un adversaire paie pour voir.

    En ce début juin, l'adversaire se nomme DNCG et l'heure des comptes a sonné pour un Hilali qui ne veut plus remettre au pot et n'en a sans doute plus les moyens. Sinon, pourquoi aurait-il bradé la clause Kevin Gameiro pour 1 million à Lorient alors que la revente de l'attaquant de l'équipe de France aurait pu rapporter au RCS 2,7 millions (montant estimé) dans quelques jours ou semaines ?

    Calisesi : « Il veut 6,6 millions »

    « Jafar Hilali a non seulement bradé cette clause, mais aussi laissé partir Régis Gurtner sans indemnité alors qu'il restait au gardien du Racing un an de contrat. Il a également refusé de prolonger un Billy Ketkeophomphone ou les jeunes du centre de formation qui peuvent désormais s'engager gratuitement n'importe où », dénonce l'actionnaire minoritaire Dominique Pignatelli. « Ce sont de graves fautes de gestion. La réalité économique le rattrape. Le dépôt de bilan est proche. Je ne vois pas un investisseur lui faire un chèque sans savoir ce qu'il y a derrière. Le club va probablement se retrouver dans les mains d'un administrateur judiciaire qui évaluera les projets de reprise. »

    Même J. Hilali doit admettre que « ce n'est pas très bien parti. Le club risque une rétrogradation en CFA. » D'autant plus que la DNCG fédérale a la réputation d'avoir la dent plus dure que sa soeur de la Ligue.

    Candidat à la reprise, le Nancéien Jean-Claude Calisesi tient un discours proche de celui de Pignatelli. « Signer une vente en moins de 24 h est impossible, même si Hilali a un peu assoupli sa position. Il veut récupérer les 6,5 millions qu'il a injectés, reprendre sa mise, mais il doit comprendre qu'il ne peut pas partir tel Attila laissant derrière lui une terre brûlée. Le Racing est un bateau coulé. Nous avons peut-être des solutions pour le remettre à flot, mais pas dans l'immédiat. Personne de sensé ne signera à Hilali un chèque à la va-vite sur un capot de voiture. D'ailleurs, qu'a-t-il à vendre, sinon le dépôt de bilan ? On n'a pas de visibilité. Quand, entre nous, nous discutons du dossier durant une heure, nous finissons toujours par revenir à la case départ. »

    De Bontin tacle et se retire

    De son côté, le trio Jérôme de Bontin – Eric Gousset – José Cobos a jeté l'éponge. L'ancien président de Monaco quitte l'aire de jeu non sans tacler sévèrement Hilali à hauteur du genou : « Je regrette de ne pas pouvoir donner suite à ce jour au projet de reprise du club. L'opacité du vendeur, son caractère litigieux et son incapacité à produire un prix de vente ont rendu notre analyse compliquée. La fourchette entre un euro symbolique et les dix millions annoncés n'a pas facilité nos travaux. Nous ne fermons cependant pas la porte à d'autres échanges futurs si la situation devait évoluer. »

    Le propriétaire londonien ayant lui-même annoncé que son engagement n'ira pas au-delà du 30 juin, cette situation est forcément appelée à évoluer. Mais sûrement pas dans le bon sens pour le Racing.
  • Tous veulent voir


    http://www.lalsace.fr/fr/images/1BE375F2-A7FF-4CAA-9F67-C57118773...
    Henri Ancel, revenu sur le devant de la scène après des mois de silence, estime d'une logique absolue que les minoritaires veuillent en savoir plus. Archives Jean-Marc Loos


    L'association support RCS et les actionnaires minoritaires du club professionnel attendent que lumière soit faite sur les discussions menées par Jafar Hilali pour revendre le club à un groupe européen représenté par l'ex-président Jacky Kientz.

    On l'oublierait presque, mais il manque pour l'instant au Racing l'essentiel pour pouvoir redémarrer en 2011-2012, à quelque niveau que ce soit : le numéro d'affiliation à la FFF que détient l'association support RCS foot et qu'elle n'a toujours pas délivré, puisque Jafar Hilali n'a pas signé la proposition de nouvelle convention qu'elle lui a soumise. Si le Londonien n'a pas vendu le club avant le 30 juin, elle ne le lui donnera sans doute pas. Son conseil d'administration étudiera cette épineuse question ce mardi, avant qu'une assemblée générale n'en fasse de même le lundi 27 juin, à deux jours de la reprise - théorique - de l'entraînement. « Nous allons faire dès mardi en CA le point sur l'orientation de notre action », indique son président Patrick Spielmann. « Nous devons voir si nous sommes tous sur la même longueur d'ondes. L'attribution du numéro d'affiliation sera ensuite débattue en AG. Mais quoi qu'il arrive, en concertation avec la municipalité, nous allons agir auprès des instances nationales. »

    Depuis jeudi, l'association, que Hilali n'a eu de cesse d'attaquer depuis trois mois, a commencé à se rebiffer. Dans une notification officielle, elle a demandé au président de la SASP « des comptes sur sa gestion et sa volonté d'abandonner le statut pro. » Une initiative qui pourrait avoir en partie entraîné la marche arrière du propriétaire londonien sur ce dernier point. « En se déclarant publiquement prêt au dépôt de bilan, Hilali avait ouvert la porte à des poursuites judiciaires », analyse un proche du dossier, « Son revirement de samedi et les discussions avec Jacky Kientz(1)alors qu'il a envoyé promener Frédéric Sitterlé n'est destiné qu'à couvrir sa responsabilité pénale. »

    À peine l'a-t-il fait d'ailleurs qu'il a repris sa croisade contre ceux qu'il considère comme ses ennemis. Dans sa cible désormais, les actionnaires minoritaires qui possèdent un droit de préemption sur la vente du club. Un droit concédé par Jafar Hilali à la municipalité en contrepartie du rachat des bâtiments du centre de formation par celle-ci.

    Représentant des minoritaires, Henri Ancel confirme que ces derniers ont l'intention de l'exercer, mais ne feront pas d'obstruction si les conditions d'une cession sont réunies. Pour lui, pas question de lever ce droit sans connaître tous les tenants et aboutissants de l'offre portée par Jacky Kientz. « Jafar Hilali demande aux minoritaires de lever le droit de préemption sans dire qui est l'investisseur et quel est le montant de son offre. Frédéric Sitterlé, lui, n'a rien caché de sa proposition(2). Alors, pourquoi tant de mystère ? Ce n'est qu'après communication du nom de l'investisseur et du contenu de son offre que le délai légal de 21 jours pour l'exercice du droit de préemption démarrera. Avant cela, il n'y a même pas lieu de débattre. Si cette offre est claire et à même de relancer durablement le club, les minoritaires ne mettront pas 21 jours à se positionner, pour ne pas mettre en péril la survie du club. Le droit de préemption leur a été accordé pour éviter, précisément, que le club ne se retrouve dans la même situation qu'en 2009 quand Hilali a racheté le club sans que personne n'ait aucune visibilité. Ce dernier veut rejeter la responsabilité sur les minoritaires. Mais le premier responsable de la mort du club, si mort il y a, ce sera lui. »

    (1) L'ancien président (1990 à 1992) négocie au nom d'un mystérieux groupe européen, « implanté en Allemagne, mais pas seulement. »

    (2) L'investisseur haut-rhinois a proposé 1,6 million pour le rachat, puis deux bonus de 1 million chacun en cas de remontées en L2 sous deux ans et en L1 dans les quatre ans.


    L'Alsace
  • Cela ne m'étonnerait pas que Jafarschloch fasse traîner les choses jusqu'au 30 juin, fidèle à sa stratégie du chaos et de joueur de poker.
  • S'il attribue à son fils Sébastien et à son groupe la paternité de l'offre transmise vendredi matin à Jafar Hilali pour racheter le RCS, Bernard Graeff n'en est pas moins l'homme qui se cache derrière l'ex-président Jacky Kientz. Il assure que son objectif est de sauver le club de la faillite, mais ne veut pas entrer en guerre contre les minoritaires alsaciens.

    Il a tenu à cette mise au point préalable. « L'auteur de la proposition faite à Jafar Hilali vendredi matin pour racheter le Racing est mon fils Sébastien et son groupe. De la même façon, c'est son argent qu'il avait investi à l'époque où il était entré dans l'actionnariat du club lorsqu'Egon Gindorf était président (1). Bien sûr, mon fils, qui a 36 ans et sa propre société, vient naturellement discuter avec moi et me demander des conseils. Nous échangeons. Je viens du milieu du foot. J'ai été joueur professionnel (Ndlr : à l'AS Strasbourg et Ajaccio) et je connais un peu ce dont je parle. »

    Joint hier en fin d'après-midi, Bernard Graeff ne s'est pas dérobé. Il n'a pas cherché à nier, ni à jouer les cachottiers, même s'il a tenu à spécifier qu'il n'était pour rien dans la proposition financière faite au propriétaire. Au détour des phrases, le naturel est cependant revenu au galop. Le « on » ou le « nous » a souvent remplacé le « il » censé évoquer son fils. « Aujourd'hui, le club est dans une impasse. Jafar Hilali avait annoncé qu'il abandonnerait le statut pro. Vendredi, Sébastien a fait une offre que J. Hilali - que ni mon fils ni moi ne connaissons - a refusée. Il nous a adressé une contre-proposition que Sébastien n'a pas acceptée. En particulier à cause de la levée de boucliers qu'a déclenchée notre offre. Jacky Kientz étant la seule personne que Hilali acceptait d'entendre, nous sommes passés par lui pour négocier. Notre idée, c'est de sauver le club. Et, donc, dans un premier temps, le statut pro. C'est un premier pas. »

    La levée de boucliers évoquée par Bernard Graeff doit beaucoup à la charge lourde de Hilali contre les actionnaires minoritaires, titulaires d'un droit de préemption. Un droit, faut-il le rappeler, que la mairie avait exigé du propriétaire londonien en échange du rachat des bâtiments du centre de formation par la Ville de Strasbourg. Ce week-end, dans un mail aussi diplomatique que d'habitude, Jafar Hilali a tenté de forcer la main aux minoritaires (Robert Lohr, Dominique Pignatelli et Egon Gindorf) en leur demandant de renoncer à ce droit de préemption. Hier, ces derniers ont tenu à remettre les choses en perspective, dans un courrier retour adressé à l'homme de la City. Ils lui demandent de leur communiquer sous 24 heures le nom de l'acheteur potentiel, ainsi que le montant et les modalités de la cession envisagée. Faute de quoi – suggèrent-ils – ils ne pourront évidemment pas se positionner.
    « Je ne me battrai pas pour racheter »

    Assurant vouer le plus grand respect aux minoritaires ( « Egon Gindorf que je connais depuis 1970, dont j'ai été le salarié et qui habite à 5 minutes de chez moi sur la Côte d'Azur, Robert Lohr, que je ne connais pas, et Dominique Pignatelli qui a eu le courage d'injecter les deniers de son entreprise dans le club »), Bernard Graeff doit bien reconnaître qu'avec cette attaque frontale contre eux, « Jafar Hilali a mis la charrue avant les boeufs. » Et d'ajouter que lui-même n'exclut évidemment pas une discussion avec les minoritaires. « Je ne conçois pas non plus d'arriver au club sans un rapprochement avec la mairie. Je constate juste que pour l'instant, les conditions ne sont pas réunies pour travailler sereinement. Graeff and Co n'ont pas d'intérêt particulier à reprendre le club. Je ne peux juste pas me résoudre à ce que le Racing joue en CFA ou CFA 2. Même si nous ne rachetons pas, je serai le plus heureux si demain, le club remonte en Ligue 2, puis en Ligue 1. Nous ne faisons pas de fixation pour racheter le Racing. Je ne me battrai pas pour ça. »

    Sur le contenu de l'offre formulée par son fils, B. Graeff n'entend pas entrer dans le détail. Mais il consent tout de même « qu'elle se rapproche de celle de Frédéric Sitterlé (2) à quelques centaines de milliers d'euros près. D'ailleurs, au regard de la situation, l'offre de Sitterlé me paraît foncièrement honnête et acceptable. Je ne comprends pas que Jafar Hilali la rejette. »

    Il n'est pas le seul.

    (1) Actionnaire minoritaire à 31 %, il a quitté le Racing en septembre 2004 pour un désaccord sur la politique sportive menée par le directeur général de l'époque, Marc Keller, soutenu par Gindorf et les autres actionnaires.

    (2) 1,6 million pour le rachat, plus 1 million en cas de remontée en L 2 dans les deux ans et un autre pour un retour en L 1 sous quatre années.

    le 15/06/2011 à 00:00 par Stéphane Godin




    Et pam pastèque dans la foulée :


    Au Racing, les choses évoluent tellement vite qu'une information de début de soirée devient caduque peu avant les 12 coups de minuit. C'est précisément ce qui s'est passé hier, à une heure trop tardive pour que certains de nos lecteurs bénéficient de la nouvelle : Bernard Graeff, qui déclarait déjà en fin d'après-midi ne pas vouloir se battre pour racheter le Racing, a, selon nos sources, retiré son offre. L'homme d'affaires se serait entretenu très tard avec Frédéric Sitterlé et l'affaire du faux mail adressé à Jafar Hilali par un soi-disant homme de confiance de l'entrepreneur de Blodelsheim (voir ci-contre) et re-routé sciemment par le propriétaire londonien à Sébastien Graeff pour faire monter les enchères aurait convaincu les deux hommes d'accorder leurs violons.

    Ce matin, J. Hilali se retrouve, pour avoir joué avec le feu, sans numéro d'affiliation, ni aucun candidat au rachat, après qu'il a rejeté la proposition de F. Sitterlé. La réunion d'aujourd'hui à Paris entre les instances du foot d'une part, la mairie de Strasbourg et l'association de l'autre, n'en revêt que plus d'importance.

    le 15/06/2011 à 00:00
  • J'adore cette histoire de mail, vivement les détails.
    Jafar qui monte une combine minable pour faire monter les enchères... Quel personnage médiocre !
  • kibitz a écrit, le 2011-06-15 00:09:27 :
    S'il attribue à son fils Sébastien et à son groupe la paternité de l’offre transmise vendredi matin à Jafar Hilali pour racheter le RCS, Bernard Graeff n’en est pas moins l’homme qui se cache derrière l’ex-président Jacky Kientz. Il assure que son objectif est de sauver le club de la faillite, mais ne veut pas entrer en guerre contre les minoritaires alsaciens.

    Il a tenu à cette mise au point préalable. « L’auteur de la proposition faite à Jafar Hilali vendredi matin pour racheter le Racing est mon fils Sébastien et son groupe. De la même façon, c’est son argent qu’il avait investi à l’époque où il était entré dans l’actionnariat du club lorsqu’Egon Gindorf était président (1). Bien sûr, mon fils, qui a 36 ans et sa propre société, vient naturellement discuter avec moi et me demander des conseils. Nous échangeons. Je viens du milieu du foot. J’ai été joueur professionnel (Ndlr : à l’AS Strasbourg et Ajaccio) et je connais un peu ce dont je parle. »

    Joint hier en fin d’après-midi, Bernard Graeff ne s’est pas dérobé. Il n’a pas cherché à nier, ni à jouer les cachottiers, même s’il a tenu à spécifier qu’il n’était pour rien dans la proposition financière faite au propriétaire. Au détour des phrases, le naturel est cependant revenu au galop. Le « on » ou le « nous » a souvent remplacé le « il » censé évoquer son fils. « Aujourd’hui, le club est dans une impasse. Jafar Hilali avait annoncé qu’il abandonnerait le statut pro. Vendredi, Sébastien a fait une offre que J. Hilali - que ni mon fils ni moi ne connaissons - a refusée. Il nous a adressé une contre-proposition que Sébastien n’a pas acceptée. En particulier à cause de la levée de boucliers qu’a déclenchée notre offre. Jacky Kientz étant la seule personne que Hilali acceptait d’entendre, nous sommes passés par lui pour négocier. Notre idée, c’est de sauver le club. Et, donc, dans un premier temps, le statut pro. C’est un premier pas. »

    La levée de boucliers évoquée par Bernard Graeff doit beaucoup à la charge lourde de Hilali contre les actionnaires minoritaires, titulaires d’un droit de préemption. Un droit, faut-il le rappeler, que la mairie avait exigé du propriétaire londonien en échange du rachat des bâtiments du centre de formation par la Ville de Strasbourg. Ce week-end, dans un mail aussi diplomatique que d’habitude, Jafar Hilali a tenté de forcer la main aux minoritaires (Robert Lohr, Dominique Pignatelli et Egon Gindorf) en leur demandant de renoncer à ce droit de préemption. Hier, ces derniers ont tenu à remettre les choses en perspective, dans un courrier retour adressé à l’homme de la City. Ils lui demandent de leur communiquer sous 24 heures le nom de l’acheteur potentiel, ainsi que le montant et les modalités de la cession envisagée. Faute de quoi – suggèrent-ils – ils ne pourront évidemment pas se positionner.
    « Je ne me battrai pas pour racheter »

    Assurant vouer le plus grand respect aux minoritaires ( « Egon Gindorf que je connais depuis 1970, dont j’ai été le salarié et qui habite à 5 minutes de chez moi sur la Côte d’Azur, Robert Lohr, que je ne connais pas, et Dominique Pignatelli qui a eu le courage d’injecter les deniers de son entreprise dans le club »), Bernard Graeff doit bien reconnaître qu’avec cette attaque frontale contre eux, « Jafar Hilali a mis la charrue avant les bœufs. » Et d’ajouter que lui-même n’exclut évidemment pas une discussion avec les minoritaires. « Je ne conçois pas non plus d’arriver au club sans un rapprochement avec la mairie. Je constate juste que pour l’instant, les conditions ne sont pas réunies pour travailler sereinement. Graeff and Co n’ont pas d’intérêt particulier à reprendre le club. Je ne peux juste pas me résoudre à ce que le Racing joue en CFA ou CFA 2. Même si nous ne rachetons pas, je serai le plus heureux si demain, le club remonte en Ligue 2, puis en Ligue 1. Nous ne faisons pas de fixation pour racheter le Racing. Je ne me battrai pas pour ça. »

    Sur le contenu de l’offre formulée par son fils, B. Graeff n’entend pas entrer dans le détail. Mais il consent tout de même « qu’elle se rapproche de celle de Frédéric Sitterlé (2) à quelques centaines de milliers d’euros près. D’ailleurs, au regard de la situation, l’offre de Sitterlé me paraît foncièrement honnête et acceptable. Je ne comprends pas que Jafar Hilali la rejette. »

    Il n’est pas le seul.

    (1) Actionnaire minoritaire à 31 %, il a quitté le Racing en septembre 2004 pour un désaccord sur la politique sportive menée par le directeur général de l’époque, Marc Keller, soutenu par Gindorf et les autres actionnaires.

    (2) 1,6 million pour le rachat, plus 1 million en cas de remontée en L 2 dans les deux ans et un autre pour un retour en L 1 sous quatre années.

    le 15/06/2011 à 00:00 par Stéphane Godin




    Et pam pastèque dans la foulée :


    Au Racing, les choses évoluent tellement vite qu’une information de début de soirée devient caduque peu avant les 12 coups de minuit. C’est précisément ce qui s’est passé hier, à une heure trop tardive pour que certains de nos lecteurs bénéficient de la nouvelle : Bernard Graeff, qui déclarait déjà en fin d’après-midi ne pas vouloir se battre pour racheter le Racing, a, selon nos sources, retiré son offre. L’homme d’affaires se serait entretenu très tard avec Frédéric Sitterlé et l’affaire du faux mail adressé à Jafar Hilali par un soi-disant homme de confiance de l’entrepreneur de Blodelsheim (voir ci-contre) et re-routé sciemment par le propriétaire londonien à Sébastien Graeff pour faire monter les enchères aurait convaincu les deux hommes d’accorder leurs violons.

    Ce matin, J. Hilali se retrouve, pour avoir joué avec le feu, sans numéro d’affiliation, ni aucun candidat au rachat, après qu’il a rejeté la proposition de F. Sitterlé. La réunion d’aujourd’hui à Paris entre les instances du foot d’une part, la mairie de Strasbourg et l’association de l’autre, n’en revêt que plus d’importance.

    le 15/06/2011 à 00:00



    j'ai rien compris :-/ #-o
  • yessssssssssssssssssssss, on va lui reprendre le club pour zéro € à cet enfoiré, il a enfin perdu !! Ca sent sa fin au Racing et le début des ennuis judiciares pour son matricule! Trop Bon caaaaaaaaaaaaaaaaaaa
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  • takl mais ça on a l'habitude
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