Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

[Euro 2012] Il était une fois..

Chargement...

Flux RSS 15 messages · 1.314 lectures · Premier message par rcsforever · Dernier message par rcsforever

  • Un topic pour se souvenir des belles histoires de l'Euro à commencer par ce duel entre français et anglais en 2004 quelques jours avant leurs retrouvailles..

    (France - Angleterre 2-1) Zidane douche les Anglais !

    http://fr.uefa.com/MultimediaFiles/Photo/competitions/Comp_Matche...



    Longtemps, ils ont buté. Et puis Zidane, et Henry, ont inversé le score au cours d'une fin de match incroyable.

    "Cette rencontre se jouera sur des détails", avait prévenu Desailly. Il avait vu juste. Longtemps, le but initial de Lampard a glacé les espoirs tricolores. Tout compte fait, le véritable héros de cette soirée est sans doute... Fabien Barthez, auteur d'un arrêt décisif sur le penalty de Beckham. Les Anglais ont longtemps cru museler Henry et Trezeguet. Au final, le piège du réalisme qu'ils avaient imaginé s'est retourné contre eux !

    Autour de 19h00 (HEC), l'entrée des Bleus (tous de rouge vêtus !), puis des Blancs (en bleu !), faisaient monter la pression. Avec les trois quarts du stade da Luz aux couleurs de l'Union Jack, comme prévu, l'équipe de France savait à quoi s'attendre. Une demi-heure plus tôt, Barthez avait longuement été ovationné. Aux hymnes officiels, le « God save the Queen » donnait la chair de poule.

    Au moment du toss, les deux joueurs du Real Madrid CF s'embrassaient. Ils se retouvaient sur le même flanc gauche quelques minutes plus tard. Massés à gauche de la tribune officielle, les supporters tricolores scandaient des “Zizou, Zizou”.

    Rooney répondait rapidement à une frappe de Vieira. On croyait cette rencontre bloquée par l'enjeu, il n'en était rien. Un coup franc magnifiquement botté de la gauche par Zizou ne trouvait pas la tête de David Trezeguet. Relayé par Makelele, le N° 10 s'essayait des vingt mètres. Sans succès.

    Dans la foulée, la tête décroisée de Trezeguet, sur un service impeccable de Vieira de la droite, passait au-dessus. Décrochant dans l'axe, Zidane prenait régulièrement appui sur Makelele ou Trezeguet et la relation Pires-Gallas trouvait sa pleine mesure sur la bande droite. Seul Henry, très statique, ne parvenait à lâcher le frein à main.

    Voyant que les leurs peinaient, les fans de l'équipe de Sa Majesté reprenaient en coeur des "Eng-land, Eng-land". La caisse de résonance de l'enceinte du Benfica Lisbonne se chargeait de les propager. Du coup, les Blancs s'enhardissaient et Scholes tentait une belle frappe aux trente mètres.

    Car c'est bien le milieu de Manchester United FC qui était le patron de sa formation. C'est bien simple, pas une seule offensive et, plus largement, une phase de jeu dangereuse dans laquelle le milieu gauche anglais n'était pas impliqué !

    Avec Silvestre au marquage et sur une petite merveille de coup franc adressé de la droite, comme seul Beckham sait les travailler, Frank Lampard s'élevait et déposait la balle dans la lucarne droite de Barthez, cloué au sol. Sans profondeur, Henry, peu avant le « break », en était réduit à un retourné acrobatique.

    L'attaquant des Gunners prenait ses responsabilités après la pause en décrochant pour trouver autant de profondeur que de ballons. D'une demi-volée, une première fois. Suivie de deux incursions dans le boulevard gauche.

    Positionnée très bas mais avec ses fusées Rooney et Owen qu'ils mettaient de temps à autres sur orbite, les Bleus s'exposaient. Ils avaient toutefois le mérite d'appuyer, à tel point que Vieira campait même sur l'aile droite ! Avec ce même Vieira aux manettes, les Bleus se lançaient définitivement à l'abordage.

    Évidemment, à force, cela devait arriver. Sur un contre supersonique, Rooney déposait littéralement Thuram et contraignait Silvestre à le faucher dans la surface. Sur le penalty, Barthez s'étendait sur sa droite et détournait le tir de Beckham... avec une marrée blanche dans son dos !

    Quelle que soit l'option choisie, les deux tours de contrôle britanniques, Sol Campbell et Ledley King, lentes et imposantes, faisaient mieux que veiller.

    Makelele voyait sa tentative contrée par King. Au bout d'une minute de temps additionnel, Zizou renversait la tendance d'un coup franc légèrement excentré qui clouait James. Henry se retournait les bras levés vers le virage anglais qui l'avait joyeusement raillé jusque-là.

    Sur l'action suivante, la dernière, Henry, lancé... par Gerard, était descendu par le portier anglais dans la surface. Zizou inscrivait, plein de sang froid, son vingt-cinquième but personnel. Tous les « Frenchies » d'Angleterre levaient un poing rageur à l'attention de leurs habituels supporters de club pour... leur rendre la monnaie de leur pièce ! Comme un seul homme, ils se dirigeaient alors vers le carré bleu du stade da Luz pour saluer, en gladiateurs, les leurs. Wiltord face à l'Italie quatre ans plus tôt a décidément lancé la mode et fait des émules !

    (UEFA.com)
  • Mon grand souvenir, c'est ça:

    Impossible d'afficher la vidéo YouTube EW1O90I9jr8 via l'API [Client error: `GET https://www.youtube.com/oembed?url=https://www.youtube.com/watch?v=EW1O90I9jr8&format=json` resulted in a `404 Not Found` response:
    Not Found
    ]



    Autant, le but de Wiltord m'a fait bondir de ma chaise et exulter, après tous les espoirs déjà perdus, autant celui de Trezeguet, pour sa beauté et le fait que c'était le but en or, a faillit me faire chialer. J'en ai encore limite les larmes aux yeux en voyant le résumé. David... :x

    Sinon, sur les commentaires du but italien, sur le coup, on a l'impression d'entendre "but d'il-vecchio" :D
  • La nostalgie puissance 10 000 ! Zidane... :-s
  • Tigana qui s'arrache et centre pour Platini à la dernière minute de la prolongation de la demi-finale de l'Euro 84 :x :x
  • Prends ca:

    Impossible d'afficher la vidéo YouTube eb2Bi1c_3L4 via l'API [Client error: `GET https://www.youtube.com/oembed?url=https://www.youtube.com/watch?v=eb2Bi1c_3L4&format=json` resulted in a `404 Not Found` response:
    Not Found
    ]



    Sinon le Danemark 92 c'était aussi de l'onanisme... =P~

    [/spoiler]
  • Certainement l'un des plus grands exploits de l'histoire du football:

    1992 : Le coup de l'invité surprise

    Le Danemark n'a eu que deux semaines pour se préparer en remplacement de la Yougoslavie, il a pourtant gagné.

    http://fr.uefa.com/MultimediaFiles/Photo/competitions/EURO/49/00/...

    Juin 1992 n'était pas vraiment le période pour retaper sa cuisine quand on était international danois. Sorti de la compétition en éliminatoires, le Denmark a été repêché à la dernière minute pour remplacer la Yougoslavie en guerre. C'est ainsi que les Danois sont devenus champions d'Europe en Suède.

    "Je devais poser une nouvelle cuisine chez moi mais nous avons été appelés pour aller jouer en Suède." Sans détour le sélectionneur danois Richard Møller-Nielsen racontait, peu après le triomphe, comment l'aventure avait commencé. "Maintenant, la cuisine est terminé. Nous avons dû faire appel à un décorateur." Le Danemark avait alors deux semaines pour préparer sa phase finale.

    De plus, le meneur de jeu star Michael Laudrup était absent. Il n'était donc guère surprenant que le premier match soit un nul 0-0 contre l'Angleterre et que le deuxième soit une défaite 1-0 devant la Suède de Tomas Brolin et Martin Dahlin. La France entraînée par Michel Platini allait faire la première les frais de cet invité surprise en s'inclinant 2-1 dans le Groupe 1. Le Danemark se qualifiait pour les demi-finales avec la Suède.

    La géopolitique avait influé sur le Groupe 1. Elle se faisait aussi sentir dans le Groupe 2. L'Allemagne arrivait pour la première fois avec un équipe réunifiée et l'URSS s'appelait désormais Communauté des Etats indépendants (CEI). Le Groupe était remporté par les Pays-Bas, détenteurs du titre. Un jeune prodige du nom de Dennis Bergkamp faisait la différence contre la CEI et marquait encore lors de la victoire 3-1 contre l'Allemagne, qui prenait la deuxième place du groupe.

    Bergkamp levait encore les bras en demi-finale, mais Henrik Larsen le faisait une fois de plus que lui en faveur du Danemark L'égalisation signée Frank Rijkaard en fin de match signifiait la prolongation puis les tirs au but. Un exercice dans lequel Peter Schmeichel stoppait la tentative de Marco van Basten, le héros de 1988. La "Danish Dynamite" était amorcée pour la finale.

    Les joueurs de Møller-Nielsen affrontaient alors l'Allemagne de Berti Vogts à Göteborg, après que Karlheinz Riedle eut fait pleurer le pays organisateur (3-2). John Jensen marquait le premier but de la finale après 18 minutes. Kim Vilfort mettait un point final à cette histoire extraordinaire en seconde période alors que Schmeichel se montrait une nouvelle fois providentiel.

    (UEFA.com)
  • matteo a écrit, le 2012-06-07 08:37:26 :
    Tigana qui s'arrache et centre pour Platini à la dernière minute de la prolongation de la demi-finale de l'Euro 84 :x :x


    Un moment d'autant plus fort pour le football français qu'il faisait suite au (drame) de Séville et que la bande à Hidalgo était menée au score lors de ces prolongations.
    C'était également la première fois que la France se qualifiait en finale d'une grande compétition et le début d'une série noire pour le Portugal qui allait également s'incliner en 1/2 de l'Euro 2000 et de la Coupe du monde 2006.
    Inutile de préciser le nom de l'adversaire..
  • Et le but de Van Basten à la dernière minute contre l'Allemagne en demi-finale 88 =P~ =P~ =P~
  • Dernière minute?
    Ce but est assez mythique comme ça, ce n'est pas la peine d'en rajouter :).
  • Euh... 88ème :-B

    (Je ne parle pas de la volée extraordinaire en finale contre Dassaev, mais bien du but en demi-finale qui élimine les Allemandes chez eux)
  • 88ème, donc pas dernière :-B :D

    Non oui, je suis allé un peu vite effectivement... je croyais que tu évoquais le but en finale :).
  • Top 15 : Curiosités de l'Euro



    Tien ce topic me fait penser à l'article hier lu sur Sofoot.com


    1- Vlastimil Bubník
    Attaquant de la Tchécoslovaquie demi-finaliste de l'Euro 1960, Vlastimil Bubník a disputé les Jeux Olympiques la même année en tant que membre de l'équipe de hockey sur glace. Il avait alors 29 ans.

    2- Une naturalisation express
    Au moment d'affronter la Hongrie en quart de finale de l'Euro 1964, la France flippe. Les dirigeants hexagonaux demandent en urgence une faveur à la FIFA : que Néstor Combín, meilleur joueur du championnat de France, mais né en Argentine, soit naturalisé. Combín, 24 ans, obtient à temps la nationalité et sera même contraint de s'acquitter de ses obligations militaires. Rien n'y fera, même avec son renfort offensif, la France s'inclinera à l'aller et au retour face aux Magyars (3-1, 2-1).

    3- Promenade
    Une promenade dans un parc de Madrid. Voilà le programme proposé par l'entraîneur de la Roja, José Villalonga, dans les heures précédant la finale de l'Euro 64 entre l'Espagne et l'URSS. « Dans le parc, le mister a utilisé le sable du sol comme tableau, conte Jesús Pereda, premier buteur de la finale. Nous étions les pierres, et les Soviétiques étaient des branches de pin. Bien entendu, il nous a dit que les pierres étaient plus dures que les brindilles, raison pour laquelle nous devions gagner. » Villalonga, un as de la métaphore.

    4- Dracula
    En 1968, un match pour la troisième place oppose l'URSS à l'Angleterre. L'occasion, pour le public italien qui attend la finale entre les siens et la Yougoslavie, de se défouler. Le stade olympique prend fait et cause pour l'URSS, et se paie la tête du milieu défensif anglais, Nobby Stiles. Pour son crâne dégarni et sa dentition déficiente, qui fait de ses canines ses premières dents apparentes, Stiles se fait surnommer Dracula ou Nosferatu. Au choix.

    5- Un arbitre entré dans l'Histoire
    En 1966, le Suisse Gottfried Dienst valide le but fantôme qui a fait de l'Angleterre une championne du monde à domicile. Deux ans plus tard, une autre finale lui échoit, celle de l'Euro, entre l'Italie et la Yougoslavie. Fidèle à sa ligne de conduite, l'homme en noir aide les locaux à obtenir le nul (0-0). Comme le règlement l'exige alors, la finale sera rejouée. Le lendemain de la première finale, L'Équipe titre : « Les Italiens font match nul service inclus. » En Allemand, Dienst signifie service. À domicile ...

    6- 2000 spectateurs
    L'Euro a mis du temps à passionner les foules. En 1972, ils étaient moins de 2 000 spectateurs à parsemer le stade d'Anderlecht pour assister à la demi-finale entre l'URSS et la Hongrie.

    7- Morts au combat
    En 1974, états grec et turc font de l'île de Chypre un terrain de bataille. Ce conflit occasionne le report de la rencontre éliminatoire entre Chypre et l'Angleterre. Quand elle se déroule finalement, la sélection méditerranéenne est privée de deux joueurs, morts au combat. L'Angleterre l'emporte 5-0.

    8- Prolongations
    En 1976, l'Euro prend son temps. L'intégralité des quatre matches de la phase finale accouchera de prolongations.




    9- L'Allemagne s'en sort toujours
    Lors des éliminatoires de l'Euro 1984, l'Irlande du Nord fait sensation en dominant par deux fois la RFA. Mais, comme de coutume, la Mannschaft s'en sort malgré tout, et se qualifie à la différence de buts.

    10- Remuntada
    En 1983, l'Espagne se trouve devant une mission impossible, tout du moins difficile : l'emporter par onze buts d'écart face à Malte pour se qualifier pour l'Euro, et passer ainsi devant la Hollande à la différence de buts. Tout commence très mal pour la Roja quand Señor ne profite pas d'un pénalty sifflé dès la deuxième minute. À la mi-temps, l'Espagne est bien devant, mais encore loin du compte (3-1). Il reste neuf buts à marquer... Ce sera chose faite dès la 84e minute, via Señor, qui efface ainsi son pénalty manqué. En Espagne, ce match appartient à la mémoire collective, rayon football. Et en Hollande, ils en disent quoi ?




    11- Bombe
    Le 28 octobre 1987, la Hollande atomise Chypre (8-0). Le résultat du match n'est toutefois pas validé. À la troisième minute, une bombe avait explosé sur la pelouse et blessé au visage le gardien visiteur. Le match est alors interrompu, mais reprend cinquante minutes plus tard. L'UEFA décide ensuite de reprogrammer la rencontre. Le 9 décembre, les Pays-Bas l'emportent de manière étriquée : 4-0.

    12- Communauté des États indépendants
    Chacun connaît l'histoire de l'expulsion de la Yougoslavie, remplacée par le Danemark, en 1992. Mais on oublie souvent que la dissolution de l'URSS, fin 1991, n'avait pas été loin de provoquer le repêchage de l'Italie. C'est finalement sous la dénomination de la CEI que les ex-Soviétiques disputeront l'Euro.

    13- Manchester > France
    C'est à Manchester que la France fut éliminée en demi-finale de l'Euro 96. Éric Cantona, idole d'une moitié de la ville, n'avait pas été retenu par Aimé Jacquet.

    14- L'heure du Liechtenstein
    2007 fut une grande année pour le redoutable Liechtenstein. En mars, la sélection de la principauté l'emporte sur la Lettonie (1-0) et, en octobre, elle écrase l'Islande (3-0). Intégré aux éliminatoires pour l'Euro et la Coupe du monde depuis 1994, le Liechtenstein n'avait, jusqu'alors, remporté qu'un unique match officiel.

    15- Opération coup de poing
    En 2007, la Suède frise le ridicule au Danemark. Après avoir mené 3-0, Kallström et consorts se font reprendre par leurs hôtes dans le dernier quart d'heure. L'adrénaline au summum, Christian Poulsen adresse alors un coup de poing dans le ventre de Markus Rosenberg. L'arbitre l'expulse légitimement, mais la décision n'est pas du goût d'un spectateur qui vient agresser l'homme en noir sur la pelouse. Le match ne reprendra pas. L'UEFA donnera la victoire à la Suède : 3-0.
    Par Marcelo Assaf, avec Thomas Goubin
  • Si on devait voter pour le plus beau but de l'histoire de l'Euro,à n'en pas douter celui de Marco van Basten qui avait permis aux Pays-Bas (qui pour rappel ont échoué trois fois en finale de la Coupe du monde) d'inscrire une ligne à leur palmarès en 88 aurait clairement ses chances:

    Impossible d'afficher la vidéo YouTube Tu4LX74PKUI via l'API [Client error: `GET https://www.youtube.com/oembed?url=https://www.youtube.com/watch?v=Tu4LX74PKUI&format=json` resulted in a `404 Not Found` response:
    Not Found
    ]

  • Une autre rencontre inoubliable avec le premier trophée pour le football français en 84 suite à une victoire en finale face à l'Espagne d'un certain Arconada qui lors de cette soirée entra à sa manière.. dans la légende:

    http://letemps.blogs.com/photos/uncategorized/2008/06/16/arconada...

    Impossible d'afficher la vidéo YouTube RUO8Ws7NW0w via l'API [Client error: `GET https://www.youtube.com/oembed?url=https://www.youtube.com/watch?v=RUO8Ws7NW0w&format=json` resulted in a `404 Not Found` response:
    Not Found
    ]

  • Et L'Espagne entra dans la légende en devenant la première équipe européenne à conserver son titre...

    http://i.eurosport.fr/2012/07/01/858571.jpg
Il faut être inscrit et connecté pour ajouter un commentaire. Déjà inscrit ? Connectez-vous ! Sinon, inscrivez-vous.
Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch

Mode fenêtre Archives