Luzenac AP
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racing2009 -
Et si on leur prêtait la Meinau. Au moins on aurait de la L2
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A priori ils devraient s'en tirer, mais si ça ne devaient pas être le cas, ça n'arrangerai pas du tout nos affaires pour un éventuel repêchage en National...
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Ca ne changerait rien pour nous, sauf que Sochaux serait repêché en L1 (logiquement)
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Pourquoi SOCHAUX ?
Ce serait surtout le 18 éme de L2 qui serait repéché... -
Autant pour moi, je ne suis pas encore bien réveillé. Bien sûr que ce serait Châteauroux, mais ça ne changerait rien pour nous, sauf si Châteauroux était concerné par une relégation administrative...
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racing2009 a écrit, le 2014-06-05 23:47:40 : Luzenac, montée en L2 refusée !
Et oui, ils ont de bons joueurs mais un stade pourri, au Racing, c'est exactement l'inverse. -
On pourrait fusionner, ça donnerait le RCS Alsace Ariège : le RCSAA. On jouera en alternance ici et là-bas et on pourra enfin dire : "on est Luzenac". :D
Plus sérieusement au-delà des soucis budgétaires potentiels, il y a visiblement un souci de base : il faut jouer dans le même département que celui de son siège social. Et s'il y a un souci de stade, il faut que des travaux soient en cours sur son stade (à Luzenac j'imagine, pas à Foix). (source les différents médias qui parlent de Luzenac depuis hier) -
Enfin d'après l'Equipe, c'est uniquement que la DNCG n'a pas encore reçu le rapport de la LFP concernant le stade Ernest-Wallon.
Luzenac, montée refusée !
Deuxième de National, Luzenac s'est vu refuser la montée en Ligue 2 par la DNCG ce jeudi. Le club ariégois, qui a prévu de disputer ses matches à domicile à Toulouse, va cependant faire appel de cette décision auprès du gendarme financier du foot français. C'est justement la question de l'enceinte qui accueillera le LAP qui pose souci à la DNCG, qui n'a pas reçu à temps le rapport de la LFP concernant le stade Ernest-Wallon.
Le président reste «confiant»
«L'accord a été conclu le 30 mai, la commission des stades de la LFP n'a visité Ernest-Wallon que mercredi, on s'attendait un peu à ce que la DNCG n'ait pas encore le rapport, et ne puisse en tenir compte en étudiant notre budget», a expliqué le président de Luzenac, Jérôme Ducros, qui assure être «confiant» et «espère pouvoir être entendu en appel dans un délai de quinze jours pour apporter les informations complémentaires nécessaires».
Avec AFP
Source : lequipe.fr -
Les joueurs vont protester
Les joueurs du Luzenac AP ont décidé de réagir suite à la décision de la DNCG d'interdire leur club de joueur en Ligue 2 la saison prochaine. Pour faire connaitre leur situation ces derniers s'entraîneront ce vendredi 4 juillet à 17h au stadium de Toulouse devant l'écran géant ou le quart de finale France-Allemagne sera diffusé. A la suite de celui-ci le capitaine Nicolas Dieuze (35 ans) tiendra une conférence de presse.
Source : http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Les-joueurs-vont-protester/479849 -
Je suis quand même curieux de connaître la raison de cette interdiction de monter, sachant que le club est plutôt sain financièrement.
Si c'est pour une question de stade, Toulouse est peut-être jugé trop loin de Luzenac, mais dans ce cas, la situation serait la même pour Thonon Gaillard. -
Cette éventuelle raison pourrait concerner d'autres commissions de la FFF mais a priori pas directement la DNCG
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Pour Luzenac ce sera tout ou rien !
Les Luzenaciens, qui ont repris la saison depuis une semaine, sont en plein doute. / Photo DDM, Sébastien Batteux.
Interdit d'accession en Ligue 2 par la DNCG en appel, le Luzenac AP est sur un fil. Il décidera dimanche s'il fait appel devant le CNOSF. Le LAP peut disparaître. Le président pousse un énorme coup de gueule contre le mépris dont son club fait l'objet.
Le délibéré n'aura duré que quelques heures. Hier, vers 11 h 30, la décision de la DNCG est tombée : le Luzenac Ariège Pyrénées est interdit d'accession en Ligue 2. Sonné, le président Jérôme Ducros se dit rapidement «traumatisé.» L'heure est grave. Les joueurs quittent leur stage et se rendent en urgence à Toulouse où une réunion de crise est organisée (voir par ailleurs). Si le LAP est autorisé à jouer en National, le président Ducros ne veut entendre parler que de Ligue 2. «Je veux souligner l'impolitesse des autorités. Je n'ai reçu aucun mail m'informant de la décision. Je l'ai apprise par la presse et Internet. Je ne sais pas ce qu'on me reproche. Je ne connais pas les raisons du refus d'accession. Quand on le saura, on verra si on saisit le CNOSF.»
«C'est la mort du foot ariégeois»
Le président a demandé à ses joueurs, libres de s'engager avec un autre club dès à présent, d'attendre dimanche midi. Soit la procédure est lancée soit le club disparaît ou repart à un niveau régional. C'est aussi simple que ça. Mais Jérôme Ducros se veut combatif. «C'est une honte de nous traiter comme ça. Par exemple, ils m'ont fait honte de ne jamais avoir adressé une seule fois la parole à Fabien Barthez, directeur général du LAP, présent mercredi lors de l'audition en appel). Ça va au-delà de tout. Nous faire ça à 24 heures d'un quart de finale de Coupe du Monde avec les Bleus ! Je le répète, honte à la FFF. C'est une simple histoire de pognon. On a répondu à toutes les questions et présenté des comptes certifiés. Je vais me battre pour mettre ce système à plat. Ils cassent l'espoir de tout un département. Tout est remis en cause. C'est la mort du foot ariégeois.» Repartir en National, il n'en est pas question. «Le projet, on l'a. Toutes les parties sont d'accord. On ne va pas refaire indéfiniment les mêmes choses. On ne va pas réécrire l'histoire.»
Christian Lafitte, l'expert-comptable était lui aussi abasourdi par la décision de la DNCG. «Il y a deux poids deux mesures par rapport au traitement qu'a eu Orléans. Sur le plan bancaire, on avait trouvé une solution. Orléans est passé avec une caution des dirigeants. Nous, on avait toutes les garanties et ça n'a pas marché. Oui, on est en colère. Autant après la première instance, on savait qu'on avait du travail à faire, autant, là, on était confiant avec les documents qu'on avait produits. On a répondu en détail à toutes les questions. Financièrement, pour l'année prochaine, il n'y a aucun risque. La rapidité de la décision nous interpelle aussi beaucoup comme si la décision était déjà prise. On a aussi senti du mépris. Il y a le monde du foot pro et celui amateur. On avait l'impression de déranger.» Jérôme Ducros s'inquiétait de l'avenir du foot amateur. «Là, c'est le déclin du foot amateur. Les partenaires ne vont plus être intéressés d'aider les clubs amateurs quand ils voient ce qui se passe avec Luzenac.»
CNOSF et tribunal administratif
Désormais, le LAP a la possibilité de saisir le CNOSF (comité national olympique et sportif français) pour lancer une procédure de conciliation (sans doute dès lundi matin). L'organe olympique organisera alors rapidement (la semaine prochaine) un débat contradictoire avec les représentants de la Ligue professionnelle, de la DNCG professionnelle et ceux du LAP. À son issue, il transmettra un avis notifié aux différentes parties avec une proposition de conciliation. Une proposition que la Ligue peut suivre ou ne pas suivre. En cas de décision négative, le LAP pourrait alors saisir le tribunal administratif de Toulouse en référé. Sa décision s'appliquerait tout en sachant qu'un appel est, là aussi, possible. Et on ne parle pas d'une éventuelle procédure devant le conseil d'État…
Des joueurs ariégeois complètement sonnés
Partis en randonnée en montagne, les joueurs du LAP, en stage sur les hauteurs d'Ax-les-Thermes, sont rapidement rentrés à leur hôtel avant de rejoindre Toulouse pour une réunion avec leurs dirigeants. Sonnés, ils étaient abasourdis par une journée qu'ils ne sont pas près d'oublier.
Julien Outrebon, arrivé au LAP l'an dernier, était presque sans voix. «On est très déçus. Maintenant, on est dans l'attente. On n'a plus grand-chose à faire. On va continuer à s'entraîner. On ne s'attendait pas à ça, franchement. On est impatient de connaître la suite des événements. On a l'impression qu'on dérange. On a l'impression que les clubs pros ne veulent pas de nous. C'est rageant, ce serait dommage de s'arrêter comme ça.» Et le défenseur ariégeois de croire encore au projet du LAP. «Moi, je donne la priorité à Luzenac, même s'il devait repartir en National. Mais on ne va pas se voiler la face, le football est notre métier, il faut qu'on prévoit un plan B.»
Le capitaine N'Gosso était sur la même ligne de conduite. «On attend de voir ce qui va se passer. On était en pleine préparation de la saison et on prend ce coup de massue sur la tête. C'est frustrant et compliqué. C'est injuste car cette montée, on l'a méritée. Je le répète, c'est une décision vraiment injuste. Il reste quand même de l'espoir. On va voir comment rebondir s'il y a une mauvaise nouvelle mais on fera le point plus tard. On soutient le club à 100 %.»
Jérôme Hergault a peur de voir la belle aventure étouffée dans l'œuf : «L'aventure humaine est formidable depuis l'an dernier. Là, elle se terminerait en eau de boudin. On est déçus, frustrés. Je ne sais pas si on dérange mais c'est plus difficile d'adapter les règles à un petit club comme le nôtre. Vu l'investissement que cela implique, je ne vois pas pourquoi le président s'entêterait à rester en National.»
Dès ce matin, les joueurs seront sur le terrain d'entraînement. Les matches amicaux prévus sont tous maintenus. Dimanche à midi, une décision sera prise par la direction du club.
Ce sera stop ou encore.
Lionel Lasserre -
"C'est la mort du foot ariégeois" : un peu gonflé de la part d'un club délocalisé à Toulouse et dont les joueurs ne mettront pas un pied en Ariège s'il monte en L2.
Sur le fond, la décision n'est pas forcément choquante si elle est justifiée. Par contre, je trouve le timing très malvenu : on savait depuis un moment que le LAP montait, ce problème aurait pu être évoqué depuis plus longtemps. -
es joueurs de Luzenac, auxquels la DNCG a refusé jeudi la montée en Ligue 2, "sont révoltés par cette décision" et dénoncent "un mépris" à l'égard du football amateur, a déclaré vendredi le milieu de terrain Nicolas Dieuze.
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L'ancien joueur de Toulouse (1999-2001 puis 2003-2008), qui évolue au Luzenac Ariège Pyrénées (LAP) depuis deux ans, s'est fait le porte-parole d'une quinzaine de ses coéquipiers rassemblés devant l'écran géant dressé par la mairie de Toulouse, aux portes du Stadium, pour retransmettre le quart de finale de Coupe du Monde France-Allemagne.
La direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) a confirmé jeudi sa décision du 5 juin rejetant le dossier du club de ce village de 650 âmes, pour des motifs financiers non encore précisés.
"Nous sommes un peu comme des jeunes auxquels on refuse l'entrée dans la boîte de nuit 'Monde pro', en disant : 'vous n'entrez pas, vous n'êtes pas des habitués'. Mais comment devenir des habitués si on ne nous laisse pas entrer, on sent beaucoup de mépris, pourtant notre dossier était ficelé", a lancé le joueur.
Nicolas Dieuze a estimé que les dirigeants, le président Jérôme Ducros et le directeur général Fabien Barthez, champion du monde 1998, devraient décider ce week-end de la riposte à apporter.
Lorsque la notification détaillée de la décision sera parvenue au club, le LAP pourrait décider de saisir le Comité national olympique et sportif français (CNOSF).
Le club ne semble pas disposé à repartir en National alors "qu'on a gagné sur le terrain l'accès à la L2" rappelle Nicolas Dieuze. Le président assurait dès jeudi à La Dépêche du Midi : "Pour moi, c'est la Ligue 2 ou rien d'autre".
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Pour rappel, ce même président avait déclaré que si Luzenac ne montait pas après la décision en appel, il ne ferait pas appel et le club cesserait d'exister..
Or aujourd'hui on sait tous ce qu'il en ai...
Les déclarations présidentielles sont aussi fiable que les prédictions des voyants au téléphone... -
De toute façon ce club est en bois !
On nous saoule avec ce petit village qui ferait la nique aux grandes villes ou a d'autres clubs plus fortunés mais c'est quoi au final le LAP ?
Effectivement un village de 500 ames mais ou la plupart des joueurs n'ont jamais mis les pieds, ou le terrain n'est même pas utilisé pour l'entrainement des joueurs puisqu'ils habitent tous a Toulouse, s'entrainent tous en périphérie Toulousaine et de plus devraient jouer a Ernest Wallon si ils sont en L2 la saison prochaine...
Tu parles d'un LUZENAC ARIEGE PYRENEES ...
Il ne reste que le nom du club d'ariégeois et encore, grace a l'usine de talc !
Même si il doit effectivement y avoir quelques soucis financiers, j'ai bien l'impression que c'est tout le coté artificiel de ce club qui doit poser un probléme a la DNCG mais surtout a la FFF. -
Encore faut-il que des règlements existent sur ces aspects artificiels. Sinon, ça ne tiendra pas juridiquement.
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Soyons honnête, si Luzenac n'était que le club du village, ça serait difficile. Au fur et à mesure qu'il a progressé dans la hiérarchie du foot, le LAP a du voir ses infrastructures progresser. Or construire un stade de 4000 places pour le national dans un village de 500 âmes, c'est surréaliste. Alors en L2, le stade qui fait la taille du village...
On le voit aujourd'hui, investir dans un stade c'est un gros risque. On ne peut pas reprocher à Luzenac de préférer délocaliser son équipe plutôt que de vouloir à tout prix garder le LAP à Luzenac ! -
A une époque, ça avait une certaine grandeur de refuser une montée par manque de structures.
Sinon en terme de localisation, c'est un peu comme si tu faisais jouer le FC Langensoultzbach (Nord de l'Alsace) au Stade de l'Ill, ça n'a aucun sens, quand bien même il s'agirait de la Ligue 2. -
Je ne connais pas la situation de Luzenac, y a t'il d'autres stades pouvant accueillir de la L2 plus près ?
Le problème c'est que le national n'est pas viable à long terme, c'est un championnat de transition soit vers le haut (montée en pro) soit vers le bas, retour à l'amateurisme.
Leur cas est une situation particulièrement compliquée tout de même : petit club, pas de grosse ferveur, mais des moyens suffisants pour de la D2. C'est un cas de figure assez intéressant à observer en tout cas. -
Tout porte à croire que Luzenac sera intégré dans le calendrier National le 10-11 juillet, d'ici là il y a très peu de chance que le CNOSF examine le recours et donc le LAP est en National.
D'autant plus que le CNOSF ne donne qu'un avis il me semble, libre à la DNCG de l'accepté ou non. -
mediasoc a écrit, le 07/07/2014 13:24 : A une époque, ça avait une certaine grandeur de refuser une montée par manque de structures.
Sinon en terme de localisation, c'est un peu comme si tu faisais jouer le FC Langensoultzbach (Nord de l'Alsace) au Stade de l'Ill, ça n'a aucun sens, quand bien même il s'agirait de la Ligue 2.
Il t'on fait quelque chose les joueurs de Langensoulzbach @Mediasoc que tu veuilles les envoyer dans cette favela .:D -
Source : Luzenac devant le CNOSF le 15 juillet, le National à 17 ?
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Chaque année, les clubs changent mais les procédures restent. Cette saison, c'est Luzenac qui doit batailler devant diverses juridictions pour gagner sa place. Après une interdiction de monter en appel devant la DNCG, le club va faire appel devant le CNOSF. Un appel qui aura lieu le 15 juillet prochain. D'ici là le club va modifier son dossier suite à la notification de la DNCG. Ainsi comme le rapporte L'Equipe ce matin, le président Ducros va renoncer à employer la licence club. Il comblera le manque par un apport en sponsoring de 850 000 euros (en plus des 850 000 existants) et 500 000 euros de la part des collectivités pour arriver à un budget de 5.5 M€.
Avec une date de passage le 15 juillet, c'est le système de repêchage de la FFF qui est une nouvelle fois mis à mal. Ainsi si Luzenac est une nouvelle fois perdant devant le CNOSF, Istres sera repêché en L2. Cependant Rodez ne pourra plus être repêché en National si Luzenac abandonnait son équipe première, à la date du 15 juillet les groupes sont en effet figés par la FFF mais pas par la LFP, ce qui permet à Istres de croire à un repêchage après cette date. Pour le National, la possibilité d'un championnat à 17 n'est donc plus à exclure. -
Je commence à comprendre le problème.
Autant la DNCG n'est pas compétente sur toute une série de questions qui concernent la situation très particulière de Luzenac (cela concerne d'autres commissions de la FFFou la LFP), autant elle est compétente sur les conséquences de cette situation dans la mesure où elle prive Luzenac du bénéfice de la licence club qui est génératrice de recettes à hauteur de 850 000 Euro.
Devant le CNOSF puisqu'il s'agit de conciliation, un accord peut toujours être proposé par le conciliateur, mais en revanche je vois ça beaucoup plus mal engagé dans une procédure contentieuse. -
L’équipe dirigeante du Luzenac Ariège Pyrénées s'est dite "confiante", après son audition, ce vendredi matin, devant la commission de conciliation du Comité national olympique du sport français (CNOSF), à Paris. En effet, le club de foot ariégeois pourrait bien être autorisé à monter en Ligue 2 la saison prochaine.
Promu sportivement en Ligue 2, mais recalé pour cause financière par la DNCG, le club de Luzenac a plaidé sa cause ce matin devant la CNOSF. Pendant près de deux heures, Jérôme Ducros, le président du LAP, accompagné de ses avocats, a présenté les comptes du club. Il est également revenu sur les 800 000 euros de déficit engendrés par des rentrées d’argent différées qui ont motivé le choix de la DNCG, mais qui ont rapidement été comblés.
« Nous nous attendons à une décision favorable à notre maintien en Ligue 2, a déclaré l’un des dirigeants du club après l’audition. Cette décision pourrait être connue dès cet après-midi, voire lundi au plus tard. Mais cet avis n'est que consultatif. Nous sommes dans l'attente de la décision finale, qui appartient à la Ligue du foot professionnel ». Cette dernière pourrait bien également rendre sa décision définitive aujourd’hui ou ce lundi. L’avocat Me Bertrand s’inquiète toutefois de l’option que va choisir celle-ci : « Je ne suis pas certain qu'ils s'aligneront sur l'avis du CNOSF, tant ce dossier me paraît politique. Ce ne serait alors plus un refus de la part des instances nationales mais de l'acharnement et ça se plaide. Nous irons gagner s'il le faut devant le tribunal administratif de Toulouse dès la semaine prochaine ».
Le CNOSF a en tout cas expliqué qu’il ne voit aucune objection à la "constitution d'une poule à 21" en Ligue 2 et à ce que le LAP commence le championnat "avec un peu de retard". Ce sont les "comptes à l'équilibre" du club qui auraient emporté l'adhésion de la CNOSF. Il s'y ajoute l'excellente saison réalisée par le club, deuxième du championnat de National, qui avait conquis sur le terrain son ticket pour la Ligue 2.
LaDépêche.fr
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