Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Ex-libris... (vos livres préférés)

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Flux RSS 944 messages · 68.380 lectures · Premier message par boogie · Dernier message par chavo

  • Nochoï Dozor de Serguei Lukianenko
  • Lu "Comme dans un rêve" de Leif GW Persson.

    http://www.decitre.fr/gi/61/9782743619961FS.gif

    Ce film propose de suivre la réouverture fictive de l'enquête sur le meurtre (bien réel) du 1er ministre suédois en 1986, Olof Palme. Les personnages sont fictifs mais vraisemblables et on suit leurs investigations dans la montagne de documents accumulées dans les archives de la police.

    Je suis assez mitigé : je pensais, en commençant le livre, qu'il allait m'enthousiasmer. Et puis rapidement, la lenteur prend le dessus, l'auteur nous assaille de détails, évoque des dizaines de pistes... La narration est assez particulière (ça passe peut-être mieux en suédois ?), et j'ai franchement eu l'impression l'une ou l'autre fois d'erreurs de relecture (un paragraphe revient à l'identique à 2 pages d'intervalle sans qu'on comprenne pourquoi...). On attend longtemps, longtemps, la chute.
  • Lu L'oeuvre de Dieu, la part du diable, de John Irving, que j'ai vraiment adoré et refermé non sans une certaine émotion, un peu triste d'en avoir fini.
    Thématiques récurrentes chez Irving, mais sans les longueurs de certains autres ouvrages et avec un je-ne-sais-quoi supplémentaire qui en fait une oeuvre vraiment aboutie. Plus de 700 pages à boire du petit lait, bravo et merci (+)
  • Enfin pu mettre la main sur une jolie édition d' Alcools, d'Apollinaire, beau à pleurer...
  • Lu Les corrections, de Jonathan Franzen.
    Roman caustique sur la famille moyenne américaine, qui oscille un peu entre le divertissement et la satire sociétale féroce. Un petit coup de mou au milieu mais sinon j'ai bien aimé, c'est croustillant... et parfois trop vrai.
  • Les Années fastes Chen Koonchung

    Fiction aux frontières du réel sur la Chine de l'après crise mondiale de 2008. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes en Chine, sauf pour une poignée d'irréductibles ... chinois, qui s'inquiètent de voir leurs amis se complaire dans le bonheur consumériste et matérialiste.

    La lecture est plus intéressante pour le coté plongée dans une civilisation inconnue, que pour son coté romancé qui est plus ou moins ordinaire. Cela se lit néanmoins avec intérêt et plaisir. Au final cela me donne envie de tenter l'aventure d'autre lectures chinoises.

    Planète à louer Yoss

    Science fiction cubaine. La terre est devenue une attraction touristique pour extraterrestres désireux de découvrir une civilisation primitive. L'auteur décrit un monde qui ressemble à son ile natale, un parti pris revendiqué dès la préface et qui donne un recueil de nouvelles inégales mais passionnantes sur une terre colonisée. Un bon bouquin pour les premiers rayons de soleil (+)
  • "l'art français de la guerre"Alexis Jenni
    Je n'ai rien lu d'aussi fort depuis"les bienveillantes" de Jonathan Littell dans les Goncourt.
    une réflexion historique et surtout philosophique autour des combattants.
    Cela me rappelle mon hôte en Irlande que nous appelions le mage de Knockfad.Cet ancien militaire
    s'est retiré du monde lorsqu'on lui a dit après chaque guerre ,celle d'Indochine,d'Algérie; vos guerres étaient inutiles,illégitimes.Et certainement l'étaient elles ,mais comment toute une vie peut elle ,elle aussi
    devenir illégitime.Comment accepter que ce à quoi vous avez cru ,en fait ,n'était pas utile...
    Parfois je pense aux débats houleux sur les forum et je retrouve mon livre qui me dit
    "s'opposer,c'est partager"
    N'attendez pas et partager avec moi ce grand moment de lecture
  • redécouvrir "Madame Bovary" à 40 ans c'est... une claque monumentale.

    Un tel exercice de style autour de "rien" (c'est ainsi que Flaubert définissait le "fond" de son illustre roman...)

    Une telle foison de détails qui suffisent à placer l'histoire sur la base d'un inintérêt total, wouaw :O
  • takl a écrit, le 2007-10-11 10:47:33 :
    Je me suis lancé dans Lunar Park, le dernier opus de Bret Easton Ellis. Construit comme une autofiction, on y retrouve le sens de l'humour a froid de ce grand auteur, ainsi que la récurrence de son univers d'argent, de drogues et de meurtres, le tout saupoudré d'un regard amer sur ses contemporains. Le style est toujours aussi chamarré, les longues phrases, les renvois, le rythme surtout, bref du très grand art. Difficile de lacher un tel bouquin pour dormir. Resultat j'ai dormi 2h cette nuit.
    Je le conseille a tout le monde, sauf aux âmes sensibles qui pourront préférer Alexandre Jardin :o) .


    5 ans après Takl ce génie disparu, j'ai enfin lu le meilleur livre de l'année 2005. Déjanté & déstructuré à souhait, je me suis perdu avec un enthousiasme non dissimulé dans cet autobio -science ? - fiction. Détail punk ma copie de poche s'est payée le luxe de zapper 2 chapitres et de les remplacer par un obscur polar islandais en milieu de livre. Ellis était tellement frappé, je les ai tout de même lu en me questionnant sur l'authenticité et leur correspondance avec Lunar Park. Dommage que ce ne fut, en réalité, pas le cas.

    Sur la suggestion du machiavélique Kibitz je vais débuter American Psycho. Ce sera de plus une excellente occasion de revoir ensuite le film.
  • takl tu nous manques

    http://www.lenouvelliste.ch/multimedia/images/img_traitees/2012/0...
  • Women de Charles Bukowski, les péripéties alcoolisés d'un romancier quinquagénaire, simplement énorme.
  • Women, un de mes livres de chevet (+)

    (et Dieu sait qu'il ne fait pas l'apologie des femmes. Ou alors pas celles que vous avez l'habitude de côtoyer...)
  • Lu L'équilibre du monde, de Rohinton Mistry.
    Magnifique roman de l'Inde, qui ne doit pas rebuter avec ses 900 pages, ni par son sujet (fresque sociale contemporaine). Lecture aussi fluide que passionnante : un chef d'oeuvre.

    Plus difficile ensuite de lire La tache, de Philip Roth, beaucoup moins long mais très dense.
    Roman sur l'identité, puissante satire au vitriol du puritanisme (américain surtout, mais pas seulement). Très bon, même si je ne l'ai sans doute pas lu au bon moment.
  • L'Amour d'Érika Ewald (c'est un recueil de 4 nouvelles) de Zweig. Ca reste le seul auteur qu'on trouve dans les Relay à part évidemment les Marc Levy et autres journaux de Bridget Jones.
    http://iloapp.theabolitionistmovement.org/blog/www?ShowFile&image...
    Je dois avoir tout lu de lui désormais, prochain j'attaque ses cahiers de CE2 (ou j'achète Entrevue). C'est quand même calibré lectorat féminin tout ça, Zweig compris :-$

    Un as pour l'observation psychologique (il n'y a parfois aucun dialogue des débats intérieurs) et toujours cette façon élégante de glisser du point de vue objectif, à celui plus outré des personnages une fois qu'ils commencent à perdre les pédales. Par contre, il a tendance à en faire trop pour développer les ruptures psychologiques de ses personnages, en se répétant parfois sur 2 pages. Le rythme n'est pas très déroutant, on passe régulièrement d'un état à l'autre dans des paragraphes équivalent en longueur et dans l'emphase. Fatalement on finit par prendre le rythme et s'attendre à ce qu'il nous fasse une grande scène de coup de foudre/deuil/déclaration avec les 1-2 pages réglementaires, au lieu de nous zigouiller le perso vite fait ou de faire intervenir une soucoupe volante.

    Ceci c'est encore plus évident dans ses apologies (Freud, Balzac).

    Peut être que l'allemand s'y prête mieux, je suis quasi sûr que les procédés d'emphase finissent par être intraduisibles tant il doit épuiser l'arsenal, et entraînent un effet de répétition en français. Ou peut être qu'il faut un esprit allemand/autro-hongrois.
  • Je n'en suis qu'à la page 96 d'un ouvrage que je trouve sidérant de la part d'un jeune auteur.
    Il s'appelle Marien Defalvard, il a commencé ce roman à 15 ans, publié à 19, et c'est.... :O

    "Du temps qu'on existait", publié chez Grasset.

    Il me paraît inconcevable d'avoir autant de lucidité sans avoir vécu, mais il y parvient, du haut de sa jeunesse.

    Une oeuvre riche en syntaxe, ponctuée de longues phrases où même les plus aguerris ne sauraient retrouver le sujet.

    Ce jeune homme est étonnant, ne se revendique de personne, ne sait même pas reconnaître Proust dans ses constructions, ni Marivaux dans ses ambages.

    Et pourtant il emporte, il transporte, il littère... (oui, je me permets ce néologisme)
  • L'equation Africaine: de Yasmina Khadra trés bon!! et d'ailleurs tous les Khadra sont excellent!!! (+) (+)
  • Lu quelques Connelly, série Harry Bosch (Les égouts de Los Angeles, Echo Park, A genoux).
    Les deux premiers sont sympas mais...
    Attention spoiler - cliquez pour afficher
    c'est un peu toujours la même chose - le méchant flic pourri - ça devient prévisible...


    Lu Corps et âme de Franck Conroy. Un peu plat mais agréable à lire (ascension sociale grâce à la musique, New York d'après-guerre, personnages attachants - pas sans rappeler parfois certains aspects de De grandes espérances).

    Lu Une veuve de papier de John Irving.
    Mais qu'as-tu fait John Irving :O On est bien loin de la magie d'Owen ou de Garp... :(

    Et là je suis noyé dans Zorba le Grec, misère humaine...
  • Les derniers Connelly sont clairement moins passionnant, il faut taper dans ses premiers ouvrages, les 6 premiers tomes de la série Bosch ainsi que " le Poète " et " Créance de sang ".
  • On joue ?

    C'est la semaine internationale du livre.
    Les règles : Prenez le livre le plus proche de vous. Allez à la page 52. Copiez la 5e phrase. Ne mentionnez pas le titre du livre.

    "Le désir nous dilate, nous permet d'occuper un espace plus grand que celui qui nous est alloué."
  • "Ou peut-être l'ignorez-vous : la tache réapparaît toujours."
    :)) Non, ce n'est pas un livre sur le ménage !
  • 'Aujourd'hui, Raul Castro vient d'être déclaré coupable de meurtre par un tribunal fédéral mexicain".
  • "Une femme ne dit jamais "oui" à la première tentative".
  • Je mets un peu de musique,le même morceau de Wagner puis,au détour d'une phrase ou d'une métaphore,le livre s'efface et je me surprends à errer à travers mes absences .
  • "oraisons qui gardez mon ame"
  • Ses mouvements s'intensifièrent et il accéléra la cadence, se redressant pour saisir fermement mes hanches.
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