Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Les dérives du football business

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Flux RSS 992 messages · 144.780 lectures · Premier message par luyindula · Dernier message par alcapone

  • Et coté dettes?
  • 124,7 millions d'euros de dette pour le Real Madrid lors de la saison 2011/2012 apparemment.
  • Une dette de dingue alors que le Roi (enfin le contribuable espagnol) avait "racheté" le complexe d'entrainement pour une somme astronomique afin d'effacer l'ardoise il y a qques années .... une honte, ce club (et d'autres) devrait être interdit de toutes compétitions européennes :o)
  • L'étude intégrale pour les curieux (en Anglais).
  • En quoi c'est une dérive le fait que le Réal est un gros chiffre d'affaire ???
    Ensuite, les 124 M, c'est de la dette ou du déficit ????
  • La cité sportive a été vendue pour y construire des immeubles :

    Citation:
    A l'arrivée de Florentino Perez à la tête du Real , celui ci a organisé la vente de la cité sportive liée à un programme immobilier, le Real a encaissé plus de 3 milliards de francs et a non seulement remboursé sa dette mais construit un nouveau centre d'entrainement et amélioré le stade.


    Il se trouvait qu'avec le développement urbain de Madrid, elle était passée de la périphérie au centre ville. Grosse transaction, commissions plus ou moins propres, Florentino qui bosse dans le BTP, la mairie qui offre quelque passe droit. Bref l'histoire de l'Espagne résumée à travers le foot.

    Le Roi c'était porté caution pour la dette du club, lorsque les banques ne voulaient plus laisser le Real au gouffre financier sans fonds, c'était quelques années auparavant.
  • Actuellement, hormis le Bayern, reste-t-il des clubs qui ne vivent pas à crédit?? B-)
  • Ouais... et après on entendait que pour leur match les joueurs étaient "très affectés"! #-o
  • Foutaise, comme d'habitude :-w
  • Football & Argent, enfin football & plus d'argent pour les espagnols.

    Citation:

    Un fossé économique. Voilà ce qui sépare le Valence CF et le Paris-Saint-Germain, qui s'affrontent, mardi 12 février, lors des 8es de finale aller de la Ligue des champions.

    Dans son antre du Mestalla, le troisième club le plus soutenu par les supporteurs espagnols, et affichant une dette record, d'environ 350 millions d'euros, tentera de s'imposer face au club parisien (300 millions d'euros de budget annuel), nouveau membre du très envié cénacle des cinq équipes les plus fortunées d'Europe. Actuellement posté à la 5e place de la Liga, à 25 points du stratosphérique FC Barcelone, le club valencien se trouve dans une situation financière alarmante. Comparable à celui du Real Madrid et de son rival catalan, le niveau d'endettement contracté par les "Blanquineros" est symptomatique d'un championnat espagnol où se conjuguent fuite en avant et absence de régulation.

    "DES CADAVRES DANS LES PLACARDS"

    "C'est difficile d'avoir des chiffres sûrs quant à la dette du Valence CF, estime Didier Primault, économiste au Centre de droit et d'économie du sport (CDES) de Limoges. La Liga est en dehors de toute logique de contrôle financier effectif. Pour le FC Barcelone et le Real Madrid, le pouvoir des socios permet d'avoir des données fiables. Mais, dans le cas valencien, on peut affirmer que la dette flirte avec le seuil des 400 millions d'euros voire le dépasse. Comme pour tout club en situation de liquidation judiciaire, on trouve souvent des cadavres dans les placards."

    Depuis la fin de janvier, la formation entraînée par Ernesto Valverde fait même figure d'exception en Europe. Exsangue, le club est passé sous le contrôle de la Generalitad, le gouvernement régional de la communauté de Valence. Supplantant la Fondation du Valence CF, inapte à éponger ses dettes, la puissance publique est ainsi devenue l'actionnaire majoritaire (à 70%) de l'équipe "Che". En 2010, la Generalitad s'était portée garante d'un emprunt de 81 millions d'euros que le club valencien, à l'époque désireux d'augmenter son capital et ainsi d'échapper à la cessation de paiement, ne peut désormais rembourser.

    Le gouvernement régional, qui appuie déjà financièrement l'organisation dans la ville du Grand Prix de formule 1, est sur le point d'intégrer le capital de trois autres équipes valenciennes : Levante (Liga), Elche et Hercules (D2). En état de quasi-faillite, la Generalitad doit ainsi soutenir le secteur du football à hauteur de 118 millions d'euros. "Au regard du taux de chômage dans le pays, l'opinion publique espagnole ne sera plus longtemps prête à accepter que l'argent public vienne assurer la survie financière des clubs surendettés, analyse Didier Primault. En Espagne, les clubs sont particulièrement soutenus par les collectivités et les banques régionales. Il y a une forme de complaisance des pouvoirs publics. On est dans le cas d'une absence totale de contrôle, comme en matière de dopage, et de fuite en avant."

    LE PIÈGE DU "NOU MESTALLA"

    Comment le Valence CF, qui a terminé pour la troisième année consécutive à la 3e place de la Liga en fin de saison dernière, s'est-il empêtré dans un tel marasme ? Dans un contexte de récession économique, qui a favorisé le surendettement du football espagnol (3,6 milliards d'euros), les "Blanquineros" ont singulièrement pâti des décisions hasardeuses prises par leurs dirigeants. Notamment en matière de recrutements onéreux. A tel point que le Valence CF incarne aujourd'hui les maux de la Liga, à l'instar de clubs au bord de la ruine comme Malaga.

    Pour identifier les causes de cette déchéance, il faut se replonger en mai 2001, lors de la finale de la Ligue des champions perdue aux tirs au but par les "Naranjas" face au Bayern Munich. Le club est au faîte de sa gloire, la maire de Valence, Rita Barbera, discute avec Lennart Johansson, alors dirigeant de l'UEFA, de l'intérêt de se doter d'une enceinte cinq étoiles afin d'accueillir un jour l'ultime match de l'épreuve reine. Censé élargir la capacité d'accueil du stade de 57 000 à 75000 places, le projet du "Nou (nouveau) Mestalla" est lancé en 2007. Les dirigeants valenciens mise sur la vente de l'ancien écrin pour recouvrir les frais des travaux, mais l'éclatement de la bulle immobilière qui a ébranlé l'Espagne change radicalement la donne. Depuis février 2009, le chantier du "Nou Mestalla" est totalement arrêté.

    En décembre 2011, la vente à hauteur de 200 millions d'euros de la dette du club (250 millions d'euros) à la Bankia, conglomérat de sept banques espagnoles créé un an plus tôt, s'apparentait à un répit. Mais en septembre 2012, Bankia a rompu le partenariat contracté avec le club, entraînant un énième gel des travaux. "Les bases du Valence CF sont d'une viabilité totale, avait alors déclaré Manuel Llorente, le président des "Blanquineros" depuis 2006, tout en assurant être en quête de "solutions". Le pacte scellé avec la Bankia avait particulièrement intrigué les supporteurs valenciens puisque le conglomérat bancaire, qui récupérait 15 millions d'euros d'intérêts annuels, a dû être recapitalisé par l'Etat à hauteur de 23 milliards d'euros. En mars, le club est censé rembourser un autre emprunt de 210 millions d'euros.

    Roberto Soldado, international espagnol et avant-centre du Valence CF.

    Alors que les "Blanquineros" n'ont plus gagné aucun trophée depuis une Coupe du roi acquise en 2008, la livraison du "Nou Mestalla" a été repoussée à 2014 par Manuel Llorente. Dans ce contexte, le Valence CF est contraint d'alléger sa masse salariale en bradant ses meilleurs éléments. Lors du mercato estival, le transfert pour 14 millions d'euros du latéral gauche Jordi Alba, chouchou du Mestalla, avait particulièrement choqué les supporteurs. Le 1er février, l'annonce du départ à la fin de la saison du capitaine David Albelda a amplifié ce constat d'une fuite des talents. "Le Valence CF a connu une vague de départs, mais le club aurait dû faire partir trois ou quatre joueurs supplémentaires lors du mercato estival, considère Didier Primault. Cela prouve que les dirigeants valenciens n'ont pas tiré les conséquences de cette crise."

    UNE QUESTION D'ÉQUITÉ

    Doté du 21e budget européen (111 millions d'euros), le Valence CF a pourtant su rester compétitif en visant chaque saison la dernière marche du podium de la Liga, derrière le FC Barcelone et le Real Madrid. En atteste un récent match nul obtenu (1-1) à domicile face aux leaders catalans. Une qualification pour la Ligue des champions à l'issue de la saison est aujourd'hui devenue une question de survie financière.

    Dans de nombreux championnats européens, un club aussi endetté que le Valence CF serait relégué pour raison financière. Il dispute aujourd'hui les huitièmes de finale de Ligue des champions. "On a été dominés par des équipes vivant à crédit, au bord de la faillite. On peut considérer qu'on nous vole des victoires. L'équité sportive n'est pas respectée", soupirait en décembre Philippe Diallo, directeur général de l'Union des clubs professionnels de football (UCPF), après l'élimination de Lille par son concurrent espagnol. "C'est surtout choquant que Valence ait pu faire de la surenchère pour obtenir des joueurs français comme Adil Rami alors qu'il n'en avait pas les moyens, tranche Didier Primault. Les dirigeants des clubs de Ligue 1 n'ont pas été lucides et n'auraient jamais dû accepter ces offres."

    Une situation que la prochaine mise en place du fair-play financier par l'UEFA pourrait faire évoluer. Car le Valence CF est prévenu : la première victime de renom des nouvelles règles de surveillance budgétaire est le Malaga CF, pensionnaire de la Liga et qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Un rendez-vous continental que les supporteurs du Malaga CF ont intérêt à apprécier à sa juste valeur : épinglé pour des arriérés de paiement, le club espagnol sera à partir de la saison prochaine suspendu de toute compétition européenne pour les quatre prochaines saisons.



    http://www.lemonde.fr/sport/article/2013/02/12/le-valence-cf-entre-liquidation-judiciaire-et-ligue-des-champions_1830645_3242.html#xtor=RSS-3208
  • Un article assez sympas de Libé sur le pataquèsse télé qui a été fait autour de PSG-OM et sur le foot à la télé en général:



    Citation:
    Tribune Orgie de plans de coupe sur Beckham, inflations de ralentis et de statistique, pipolisation paroxystique..., la chaîne cryptée s'est autocaricaturée lors du clasico de dimanche. Au point de dénaturer le sport.

    Par JACQUES BLOCISZEWSKI Auteur de «Le match de foot télévisé» (Editions Apogée, 2007)


    Le désormais clasico est l'objet, de la part de Canal + d'une promotion forcenée (et d'une emphase dérisoire) visant à nous vendre ce match comme un événement incontournable et tout vibrant d'émotions. Sur le plan du football, ces promesses déraisonnables sont rarement tenues, en tout cas pas au niveau stratosphérique auquel ont été préalablement propulsées les espérances. Les PSG-OM ne sont en général ni pires ni meilleurs que bien d'autres matches de Ligue 1, tout juste empreints d'une forme un peu particulière de passion largement préfabriquée.

    L'édition de dimanche a marqué quant à elle une sorte de paroxysme de la tendance profonde de Canal +, depuis de nombreuses années, à faire du football autre chose que ce qu'il est. Le contexte, il est vrai, se prêtait à de tels excès : un « nouveau » et puissant PSG, l'arrivée au club de David Beckham, la présence dans les tribunes de quelques personnalités, la concurrence – cruciale pour Canal – avec BeIn Sport...

    La chaîne avait spécialement insisté sur le dispositif technique mis en place pour une réalisation télé hors-normes, avec, aux manettes, Jean-Jacques Amsellem : le nec plus ultra en était la « Beckcam », caméra destinée à suivre chaque clignement d'oeil de David, ce luxueux remplaçant – dimanche il joua un quart d'heure...– présenté en très grande pompe au public du Parc des princes. De fait, il nous fut montré moult fois en gros plan sur le banc, par la force des choses infiniment moins sur le terrain, mais abondamment pendant son échauffement (nous faisant manquer ainsi une partie de diverses actions de jeu en cours...). L'intérêt de ces plans à répétition d'une similitude confondante « fait débat », comme on le dit si volontiers chez Canal. Ce joueur de grand talent devenu une figure du marketing mondial n'était pas venu seul. Nous eûmes donc droit à plusieurs vues sur son épouse, « Posh », un demi-visage derrière un pull, dans le froid et la pénombre des tribunes, à peine visible à l'écran malgré les performances high tech de caméras qui, ici, n'en pouvaient mais. Nous aperçûmes également Nicolas Sarkozy, Jamel Debbouze, Samuel Eto'o, les présidents de l'OM et du PSG, et Rodolphe Belmer, directeur général du groupe Canal. Ronaldo était aussi de la fête. Après tout, pourquoi pas ? Si événement il y avait, alors pourquoi se priver d'un parterre prestigieux de spectateurs choisis, même montrés à l'image à demi-frigorifiés ? Dans le registre people, le programme suivant (les Oscars d'Hollywood) s'annonçait toutefois autrement glamour...

    Carnaval narcissique

    Dans le foot télévisé, le spectacle (?) est toujours davantage dans les coulisses, les vestiaires et dans les tribunes, comme l'Euro 2012 l'a démontré, jusqu'à la nausée, en transformant des centaines de spectateurs grimés en acteurs des matches, via les écrans géants sur lesquels ils se guettaient fébrilement quatre-vingt dix minutes durant pour s'y apercevoir trois secondes. L'absence d'images sur les mêmes écrans des stades de Ligue 1 nous épargne encore ce carnaval narcissique auquel même les joueurs succombent (ou comment jouer au foot tout en regardant la télé...).

    Pendant ce temps, sur le terrain, dimanche au Parc, il y avait un match. Nous en vîmes une bonne partie, certes, ou plutôt un produit télévisuel reflétant la façon dont Canal + réinvente le football. Il est ainsi devenu une sorte de sport individuel pratiqué en équipe, un déferlement saoulant de ralentis (jusqu'à 152 sur un Lille-PSG de septembre 2012 – officieux record d'Europe – et une moyenne actuelle, un peu plus modérée, dans les 100-110), esthétisant excessivement gestes et actions tout en ouvrant grand la porte aux innombrables polémiques sur les décisions arbitrales. Ou « des commentateurs et téléspectateurs comme arbitres virtuels »...

    Le foot sur Canal c'est aussi une réalisation extrêmement découpée (de 800 à 1200 plans par match), des gros plans démultipliés sur les visages des joueurs, des plans larges d'une brièveté désarmante, entre 8 et 15 secondes. On y voit toujours plus de joueurs en action « seuls » balle au pied, hors de tout contexte collectif, d'où un hors-champ en croissance exponentielle et des téléspectateurs constamment contraints de jouer aux devinettes : mais à qui diable va-t-il faire la passe ? Il y a encore ces rentrées de touche filmées de façon pathétique, une fois sur deux de face, au niveau de la taille du joueur, nous privant de toute vision des appels de balle, c'est-à-dire de la seule chose qui ici devrait compter... à moins que les noms des sponsors sur les maillots... De très nombreuses reprises du jeu sont manquées : en moyenne entre 40 et 60 (chiffre confirmé dimanche) représentant sur Canal, au jugé, entre deux et quatre minutes de jeu non-vu par match, au nom des sacrosaints ralentis et plans sur les joueurs et entraîneurs.

    Un résultat majeur de ces interruptions constantes du cours du match réel est que la temporalité de celui-ci est très artificiellement densifiée, et les soi-disant « temps morts » délibérément sacrifiés.

    Mascarade

    Les statistiques sont absurdement omniprésentes à l'écran (constituant une agression frontale contre l'image...), les gadgets techno qui y sévissent sont redoutablement inadaptés, voire nuisibles (le triste «révélateur de hors-jeu», les «palettes», ces images 3D animées façon jeu vidéo, pour quelle compréhension du foot ?). Il y a enfin ces interviews de joueurs essoufflés, condamnés à répéter indéfiniment les mêmes réponses stéréotypées aux mêmes questions banalissimes. David Beckham a visiblement découvert dimanche cette étrange coutume locale, stupéfait de se voir ainsi « interviewé » sur le banc même, pendant le match, et se tournant vers Ménez d'un air interloqué et un peu dégoûté, de l'air de dire : «Vous faites ça, vous, en France?»

    Parfois, pourtant, ici et là, perce une promesse d'autre chose, un frémissement qui pourrait faire croire à une possible alliance de la technologie et du foot, à la place de l'actuelle mascarade : les Spidercams, caméras coulissant sur câble, surplombant le terrain, offrent des vues intéressantes, et un Jean-Jacques Amsellem, quand il ne sacrifie pas aux harassantes superloupes, ralentis extraordinairement ralentis dont il est si friand, est capable de nous offrir, de temps en temps, une action in extenso, dès son origine, et... en accéléré. Quelques pépites dans un océan de vide.

    Que reste-t-il du football après tout cela ? Eh bien pas mal de choses quand même, à travers de beaux gestes, des buts incroyables, certains ralentis beaux et heureux (cela existe), quelques vrais «chocs» qui surnagent dans la banalisation générale entraînée par le flot quotidien des matches. Ceci prouve d'ailleurs l'incroyable résistance du foot aux traitements calamiteux qu'on lui fait subir de toutes parts. Mais le joueur-individu et la star y ont largement supplanté le jeu collectif, et les amoureux de ce grand sport peuvent maintenant changer de chaîne et/ou de pays (en Angleterre et en Allemagne, le football à la télévision ressemble encore à du foot).

    La situation où s'est mise Canal + exprime aussi un point essentiel qui dépasse largement le cadre du seul football : la télé est-elle capable de montrer quelque chose sans le déformer en profondeur, sans le prédigérer et le réduire à la seule logique télévisuelle, c'est-à-dire à l'aligner sur ses impératifs à elle, ignorant royalement le caractère spécifique et les richesses de ce qu'elle retransmet-malaxe ? En particulier, peut-elle encore nous faire vivre un événement ou un spectacle collectif sans le disséquer en mille séquences hétéroclites où l'individu prime massivement ? « Le groupe vit bien » est un des lieux communs les plus terriblement communs du foot actuel : mais quel « groupe » et quel « bien » ?

    En France, Canal fait vivre le foot d'une main –elle le finance puissamment– pour mieux le détruire de l'autre, en le transformant en bouillie télévisuelle. Le pouvoir de la télévision, très concret sur le plan financier, est au fond amplement surévalué dans d'autres domaines : elle est en effet aux ordres de la technologie, qu'elle confond systématiquement avec le « progrès », et se trouve vouée à proposer de multiples types d'images et informations ouvrant sur d'autres mondes qu'elle, et correspondant à la mutation actuelle de la télévision, éclatée sur toutes sortes d'écrans : postes de télé bien sûr, mais aussi écrans d'ordinateurs (Internet et jeux vidéo), téléphones mobiles et tablettes...

    Le match de foot télévisé aujourd'hui s'efforce de répondre aux exigences de tous ces outils et médias. Les écrans des mobiles sont minuscules ? Faisons des images géantes, lisibles par les spectateurs itinérants. Le téléspectateur zappe-t-il sans cesse ? Repassons-lui les ralentis jusqu'à épuisement. Les paris sont arrivés en force dans le foot ? Transformons les commentaires des matches en accumulation de statistiques : les parieurs y trouveront leur bonheur et pourront ainsi anticiper les possibles évolutions des scores en fonction des précédentes performances des équipes, annoncées à l'antenne. Le problème est que, à vouloir être tout cela à la fois (audiovisuel, presse écrite, fournisseur d'images pour Internet et mobiles, support de publicité, base statistique), la télé, à l'arrivée, n'est plus rien.

    Ainsi va le football télévisé. Transformé jusqu'à l'os, un magnifique sport-jeu survit pour l'instant, sous des formes dérivées, coupées de ce qui fait sa magie, son charme, son intense pouvoir d'attraction. Mais alors, oui, est-ce encore du foot ?




    http://www.liberation.fr/sports/2013/02/26/psg-om-sur-canal-est-ce-encore-du-foot_884659
  • Dans la lignée de ce que les cahiers du foot avaient déjà dénoncé sur l'évolution de la manière de filmer 1 match. Pendant ce temps là, les stades se vident.
  • Et le foot attire de moins en moins de jeunes .... .
  • Salaire : 36 millions pour Beckham

    Selon France Football, David Beckham est le joueur le mieux payé au monde (36 millions d'euros). Il devance Lionel Messi et Cristiano Ronaldo. Zlatan Ibrahimovic, joueur le plus payé de Ligue 1, touche 15 millions d'euros par an. Avec un salaire de 12 millions d'euros, son coach Carlo Ancelotti est le dauphin de José Mourinho (14 millions) au classement des entraineurs les mieux rémunérés.

    Eurosport.fr
  • Comment Ibra peut-il être le joueur le mieux payé de L1, alors même que le joueur le mieux payé au Monde évolue aussi en L1 ? #-o
  • Pour Beckham la majorité des revenus proviennent des pubs.

    Il perçoit 3M€ du PSG chaque année (1.7M€ et une estimation de 1.3M€ de pubs)

    Les 33M€ restant, c'est du contrat publicitaire.

    Ce qui fait un total de 36M€ soit un Smic mensuel toutes les 5-6 minutes.


    En salaire brut avec ses 15M€ Zlatan est 2ème derrière Samuel Eto'o et ses 20M€.


    Avec une meilleure formulation de eurosport ça aurait eu le mérite d'être plus clair.
  • Marc Roger, ancien agent de Zizou et cie. Un bon article de la part de So Foot.
  • Réaction superbe de Thiriez sur la taxe à 75 % :-&

    Thiriez: "On étrangle les clubs !"
    "La nouvelle taxation va coûter aux clubs de Ligue 1 82 millions d'euros, soit une augmentation brutale des charges de 30%, alors qu'ils sont déjà en difficulté financière, qu'ils ont dû absorber une charge supplémentaire de 50 millions d'euros avec la suppression du Droit à l'Image Collective et qu'ils subissent déjà les charges sociales les plus élevées en Europe", rappelle le président de la LFP.

    Et ce dernier d'alerter sur les dangers d'une telle mesure, sur le même ton que Laurence Parisot, la présidente du Medef, pour défendre les entreprises (ou les entrepreneurs...). "On étrangle les clubs ! Après avoir essayé de s'en prendre aux joueurs, on s'en prend à présent aux PME que sont les clubs professionnels. Avec ce coût du travail délirant, la France va perdre ses meilleurs joueurs, nos clubs verront leur compétitivité en Europe plonger et l'Etat y perdra ses meilleurs contribuables. C'est une opération « perdant-perdant »", s'emporte-t-il. Et pas sûr cette fois-ci que le football français puisse y échapper...

    Source: sport.fr

    Bon, il parait qu'on sera moins compétitif en Europe. A part le PSG, qui l'est ?

    Et il parait que nos meilleurs joueurs vont partir. Mais ils ne sont pas déjà partis ?
  • Je ne savais pas trop ou mettre ce "bidule" :

    À l'aide d'une technologie sud-africaine permettant de prendre simultanément 300 photographies en haute définition pour former un cliché unique de 20 giga-pixels à 360 degrés des tribunes du Parc des Princes, chacun des 44 984 spectateurs présents ce soir-là dans l'enceinte du PSG peut parcourir les travées, zoomer à l'envie, se repérer et s'identifier. Ainsi, les utilisateurs de l'application peuvent signaler leur présence au Parc des Princes ce soir-là, preuve à l'appui, à leurs contacts Facebook et Twitter.

    SoFoot - Fancam

    fancam.com

    :-&
  • bofbof2004 a écrit, le 2013-03-30 20:44:21 :
    Réaction superbe de Thiriez sur la taxe à 75 % :-&

    Thiriez: "On étrangle les clubs !"
    "La nouvelle taxation va coûter aux clubs de Ligue 1 82 millions d'euros, soit une augmentation brutale des charges de 30%, alors qu'ils sont déjà en difficulté financière, qu'ils ont dû absorber une charge supplémentaire de 50 millions d'euros avec la suppression du Droit à l'Image Collective et qu'ils subissent déjà les charges sociales les plus élevées en Europe", rappelle le président de la LFP.

    Et ce dernier d'alerter sur les dangers d'une telle mesure, sur le même ton que Laurence Parisot, la présidente du Medef, pour défendre les entreprises (ou les entrepreneurs...). "On étrangle les clubs ! Après avoir essayé de s'en prendre aux joueurs, on s'en prend à présent aux PME que sont les clubs professionnels. Avec ce coût du travail délirant, la France va perdre ses meilleurs joueurs, nos clubs verront leur compétitivité en Europe plonger et l'Etat y perdra ses meilleurs contribuables. C'est une opération « perdant-perdant »", s'emporte-t-il. Et pas sûr cette fois-ci que le football français puisse y échapper...

    Source: sport.fr

    Bon, il parait qu'on sera moins compétitif en Europe. A part le PSG, qui l'est ?

    Et il parait que nos meilleurs joueurs vont partir. Mais ils ne sont pas déjà partis ?


    eh Moustache ! cette mesure ne s'appliquera que pendant 2 ans et les clubs vont bien trouver des subterfuges pour échapper à cette taxe. Et si les clubs arrêtaient de verser des salaires trop élevé à des joueurs qui ne le méritent pas tous.
  • 663,5

    Selon un rapport publié heir par le cabinet de conseil Brand Finance, basé à Londres, le Bayern Munich est devenu le club de football le plus riche du monde avec une valorisation estimée à 663,5 millions d'euros contre 645,8 M EUR environ) pour Manchester United, tenant du titre l'an passé. Les clubs espagnols du Real Madrid (478,9 M EUR environ) et du FC Barcelone (441 M EUR environ) sont troisième et quatrième.

    L'Alsace
  • Citation:
    Un maillot à plus de 30 millions

    Le Real Madrid annonce jeudi avoir conclu un accord de sponsoring maillot pour cinq saisons avec Emirates, la compagnie aérienne emirati basée à Dubaï, également sponsor maillot du Paris-SG et des Gunners d'Arsenal (stade et maillot). Aucun chiffre n'a été communiqué par le président madrilène, Florentino Perez, lors de sa conférence de presse au Bernabeu. «Il s'agit de l'un des plus gros contrats de l'histoire du club» s'est contenté d'indiquer le dirigeant. Selon la presse espagnole, le montant du contrat dépasserait 30 millions par an.


    Les petro-dollars :-s
  • En même temps c'est toujours la même merde sur l'impot. Les plus simples à imposer c'est nous parce qu'on va pas tous se barrer en même temps à l'étranger. Et qu'à l'étranger nous serions parfois plus taxés ou le cout de la vie serait exhorbitant.
    Par contre les joueurs de foot ou autres mégastars eux dés qu'ils ont une contrariété, tchao.
    Et après on vient nous dire qu'il faut être patriote et se sacrifier. .. Ah ça être sacrifiés on sait ce que c'est.
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