Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

René Hauss

Chargement...

Flux RSS 48 messages · 5.532 lectures · Premier message par filipe · Dernier message par rcsforever

  • «
  • 1 (current)
  • 2
  • René Hauss : « Le Racing, je l'adorais »

    A l'occasion du centenaire du Racing, entretien avec celui qui fut capitaine du club pendant 13 ans et qui détient le record du plus grand nombre de rencontres disputées sous le maillot bleu et blanc.

    Cliquez ici pour lire la suite de cet article
  • Bravo (+)
  • Quand tu vois comment les anciens ne se prenaient pas la tête... ça, ça me rend admiratif, et respectueux.

    encore une fois, bonne initiative du père filipe merci :D (+)
  • Sublime interview :x (+)

    Que de réactions justes, comme celles sur les sifflets de la Meinau, sur le jugement de l'équipe actuelle =D

    Et quel plaisir d'apprendre tant de chose sur le football d'antan, raconté par l'un des joueurs les plus marquants du club :x

    C'est grandiose (+)
  • =D =D
  • Alors là, filipe , t'as la classe internationale (+)

    Vraiment magnifique :x


    Ce qui montre quand même que le stub pourrait quelque fois réaliser des interviews (+)
  • Bravo =D
    Vraiment tres interressant (+)
  • Pour moi c'est le joueur le plus méritant du club,non seulement pour sa fidélité au club,même s'il n'a jamais été international il aurait mérité comme bien d'autres a être sélectionné car s'était un joueur intelligent il l'a prouvé plus tard quand il fut directeur sportif à Sochaux,au Matra Racing Paris et au Standard de Liège.Et il a quand gagné deux coupes de France avec son club en temps que capitaine. Encore un qu'on n'a pas su apprécier à sa juste valeur au Racing après sa carrière de joueur.
  • =D (+)
  • René Hauss a écrit :
    Finalement j'ai joué jusqu'à 39 ans, moment où je suis devenu entraîneur de l'équipe première. Jusque là j'avais déjà entraîné les équipes de jeunes du club. Une année j'ai entraîné l'équipe des cadets du Racing où figurait Gilbert Gress, Gérard Hausser et Robert Wurtz, le futur arbitre.


    Mon beau-père était Cadet 2 au Racing pendant que les 3 précités étaient Cadet 1. :)
  • Su-per-be, Filipe ! Merci beaucoup pour cette rencontre partagée avec René Hauss.

    Il y a deux ans, j'avais préconisé des interviews mais le Stub n'était probablement pas prêt à franchir ce pas. Etant à Paris, je n'avais pas le temps de m'y 'coler'.

    Cela en dit long sur l'évolution et la qualité de ce site. Le Racing a 100 ans et le Stub est maintenant - allons y - d'appelation contrôlée (et on peut s'y enivrer de football, avec modération bien sûr).

    Merci à tous et clin d'oeil à Marc, Chris et tous les autres pour leur super boulot !
  • article à la hauteur du bonhomme et de l'écrivain: vraiment bien! :)-
  • Il sera présent sur la pelouse ce soir avant le coup d'envoi, alors puisque c'est comme ça je remonte son topic, na !
    Son interview est , sa légende ici.
  • Citation:
    René Hauss, l'histoire d'une légende

    http://lafa.fff.fr/common/bib_img/art/542894_3.jpg


    De l'enfance en passant par la seconde guerre mondiale jusqu'au Racing en 1949, l'ancien défenseur strasbourgeois, bientôt 82 ans, raconte son quotidien de footballeur amateur :


    Photo : René Hauss avec une de ses premières licences de footballeur à Lingolsheim.


    S'il avait dû intégrer la Wechmacht plus tôt peut-être ne serait-il jamais devenu footballeur professionnel. Certainement serait-il parti au front comme de nombreux footballeurs en âge de se battre. Convoqué caserne Lecourbe à Strasbourg le 20 novembre 1944, René Hauss n'est jamais allé au rendez-vous.
    « On entendait déjà des tirs qui venaient des Vosges. Mon père m'a dit : « tu ne repars plus ». On est allé se cacher dans le village de ma mère à Scharrabergheim. On a dormi dans le foin ». Trois jours plus tard Strasbourg était libéré. René Hauss avait presque 17 ans, jouait au FC Lingolsheim, supportait le Racing, et vivait sous le régime allemand depuis presque cinq ans. Parcours.

    Début en 1942 à Lingolsheim

    A l'instar de son copain Jean Wendling, René Hauss a connu ses premières parties dans la rue. « Il n'y avait pas de trafic, on pouvait jouer partout. Le plus difficile était aussi de trouver un ballon. » René n'avait pas besoin d'envoyer sa mère comme Jean mais avait un ami assez riche qui possédait « un joli ballon Michelin caoutchouté ». « Il n'était pourtant pas fan de foot alors on le mettait au but. Parfois on tirait exprès à côté pour qu'il ne se vexe pas », sourit le Strasbourgeois. En club, Hauss commença en 1942 à Lingolsheim contre l'avis de sa mère. « Elle ne voulait pas à cause des blessures. Elle connaissait quelqu'un qui avait une jambe raide à cause du foot. » Qu'importe, René Hauss jouera grâce à l'appui de ses futurs dirigeants. René aimait trop le foot même au point d'en frôler la mort. « Un jour j'ai vu du grenier de la maison un ballon qui volait dans les airs. Ça voulait dire qu'il y avait du monde sur le terrain. J'ai couru sans faire attention. En traversant des rails j'ai évité une micheline d'un rien », raconte l'enfant de Lingolsheim en mimant la scène. A « Lingo », les temps sont durs comme dans tous les clubs de la région. Les tickets de rationnement existent aussi pour le textile. On joue parfois avec des maillots troués. « On n'avait pas vraiment d'entraîneur mais un dirigeant qui venait de temps à autre surveiller. On faisait des abdos, c'était sacré chez les anciens », relate le Bas-Rhinois. Les étés, ceux qui ne partaient pas en vacances, et ils étaient nombreux, réparaient la main courante. René Hauss, fils de maçon, était bien placé. Voilà comment les enfants méritaient leur nouveau ballon pour la saison. A cette époque d'embrigadement par les jeunesses hitlériennes il fallait aussi se tenir à carreau sous peine d'être enfermé au camp de Schirmeck. L'obligation de s'investir pour le compte de l'Allemagne pendait cependant au nez de René Hauss comme de tous les jeunes de son âge. En 1944, il intègre l'Arbeitsdienst pour quatre mois à Leibnitz puis rejoint la Croatie un mois durant, quelques semaines avant de recevoir une convocation de la Wechmacht qu'il ne rejoindra donc jamais.

    Ce cher colonel Robin premier supporter de Hauss

    Après guerre, en 1947, l'année de ses 20 ans, le défenseur alsacien est appelé dans l'armée française à Idar-Oberstein près de Kaiserslautern pour neuf mois. Aucun signe montre le début d'une carrière professionnelle. Hauss n'a que cinq années de football dans un club de niveau départemental mais la passion est toujours présente. « On était quelque uns à jouer au foot dans le bataillon et je me suis rendu compte qu'on avait le niveau. J'ai voulu monter une équipe et affronter les Allemands. Il y avait la coupe de la zone nord qu'on pouvait disputer ». Le responsable du peloton était contre mais l'idée séduisait le colonel Robin qui devint un soutien important au fil des matches. En tout cas, Hauss et son équipe n'avaient pas le droit à l'erreur : « c'était la victoire où la taule ». Ce sera la victoire. En quelques matches, l'équipe se hisse en finale qu'elle gagne 5 à 2. Avant d'être démobilisé, René Hauss reçoit une lettre. Le Racing ! « J'en croyais pas mes yeux, le club me demandait si je pouvais me libérer pour disputer un match avec la réserve à la Walk ». Ni une ni deux, Hauss demande une permission exceptionnelle à ce cher colonel qui accepte bien sûr de le libérer. « A condition que tu me ramènes de la saucisse d'Alsace ! », m'avait-il dit. En 1948 durant l'été René Hauss rentre au bercail et signe avec Strasbourg six ans après ses débuts à Lingolsheim. Deux ans après il devient pro dans un club qu'il ne quittera jamais. 580 matches avec le Racing, deux Coupes de France à quinze ans d'intervalles.

    Pas mal pour l'une des carrières les plus inattendues au Racing.

    L.M.
  • Un homme humble,respectueux,fidèle,en somme un bel exemple pour les jeunes joueurs d'aujourd'hui.
    Un mec bien le René qui se rendait compte que le fait de porter le maillot du Racing était un honneur et une fierté.
  • Quel destin ce mec ! (+)
    A votre connaissance y en a d'autres qui ont gagné 2 Coupes de France à 15 ans d'intervalle ?


    C'est quoi la source ? :-/
    Parce que pour pas savoir écrire Wehrmacht... :-s
    Et puis c'est truffé d'autres fautes. :O
  • Pardon, j'ai oublié la source. C'est sur le site de la LAFA.
  • Ben merde alors #-o
  • Un des plus grands noms du football alsacien vient de nous quitter. René Hauss est décédé hier soir. Il était né le jour de Noël, il y a presque 83 ans.

    http://www.dna.fr/fr/a-la-une-web/info/4274772-Region-Deces-de-l-ancien-joueur-du-RCS-Le-football-alsacien-pleure-Rene-Hauss

    Bien triste nouvelle,qu'il repose en paix. :-&
  • Le Racing est en deuil. Une légende s'en est allée.
    Prions pour qu'Hilali ne communique pas sur le sujet, pour ne pas salir cette belle histoire.
  • Le football alsacien pleure René Hauss

    http://www.dna.fr/fr/images/d30dc872-f595-479b-b82d-b03efb476856/...

    Un des plus grands noms du football alsacien vient de nous quitter. René Hauss est décédé hier soir. Il était né le jour de Noël, il y a presque 83 ans.

    René Hauss est l'unique joueur du RC Strasbourg à avoir remporté deux Coupe de France, en 1951 et 1966, soit à 15 ans d'intervalle, ce qui constitue un record. Il a disputé plus de 500 matches (!) sous le maillot du Racing, entre 1948 et 1967.

    Il a plus encore brillé en tant qu'entraîneur. Après s'être fait la main au Racing de mai 1967 à mars 1968, il a rejoint le Standard de Liège, qu'il a mené au titre national trois années de suite (1969 à 71).

    Manager général du FC Sochaux de 1973 à 1985, il a été élu entraîneur de l'année en 1980 après avoir hissé les Sochaliens jusqu'en demi-finale de la coupe de l'UEFA, face aux Néerlandais d'Alkmaar.

    Enfin, il a connu l'aventure parisienne du Matra Racing, dont il fut là encore le manager général, de 1985 à 1989, reprenant une dernière fois les fonction d'entraîneur, à partir de l'automne 1988, en remplacement d'Artur Jorge.

    DNA
  • Que de tristes nouvelles qui se succèdent. :(
    Bientôt la mort du Racing...
  • Les plus sincères condoléances à tous ses proches :(
  • Sincères Condoléances à sa famille. :(
Il faut être inscrit et connecté pour ajouter un commentaire. Déjà inscrit ? Connectez-vous ! Sinon, inscrivez-vous.
  • «
  • 1 (current)
  • 2
Connectés

Aucun stubiste connecté...


Stammtisch
  • arthas ce point peut jouer en faveur du HAC à la 34e
  • arthas Ils ont un meilleur goal average, ce soir ça leur suffit pour repasser devant Metz
  • islay Marseille ???@ewolfo...
  • arthas Il n'empêche que c'est un point important pour le maintien
  • arthas La physionomie fait mal pour les Havrais, même si Paris a archi dominé quand même
  • fouxy Le déroulé du match c’est une claque pour Le Havre
  • fanta une victoire demain et on est maintenu officiellement
  • fouxy Avant le match oui @tenseur
  • arthas L'arbitre qui laisse le match se poursuivre mdr
  • tenseur Bon ça aurait pu être pire. Mais le PSG faire un nul vs Le Havre....
  • fouxy Vu la physionomie
  • fouxy Ce match nul va faire mal à la tête aux havrais
  • elwolfo68 (nous, nice puis marseille)
  • elwolfo68 le havre doit prendre 7 points sur ses 3 derniers matchs pour nous dépasser (
  • arthas Et voilà, l'enfilade comme d'hab' :p
  • tenseur Oufff
  • islay Psg sérieux ;))
  • tenseur Et Strasbourg va jouer chez Le Havre a la prochaine journee
  • athor 3-3
  • tenseur Pas sérieux de la part du PSG

Mode fenêtre Archives