Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Faites entrer l'accusé

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  • Rezala, le tueur des trains

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton314.jpg

    Dimanche 31 janvier 2010
    Réalisé par Bernard Faroux et Florent Chevolleau


    Sid Ahmed Rezala avait vingt ans et un sourire ravageur. Mais s'il a fait la Une des journaux, c'est qu'il était poursuivi par toutes les polices d'Europe pour le meurtre de trois femmes qu'il aurait tuées, en l'espace de quelques semaines, à la fin de l'année 1999. Trois meurtres pour lesquels il ne sera jamais jugé. En retraçant le parcours et la folle cavale de Rezala, Faites entrer l'accusé met en lumière une affaire émaillée de ratages policiers, qui a suscité polémiques et psychose médiatique. 13 décembre 1999, gare de Douai, Corinne Caillaux et son fils montent dans le train de nuit Calais-Vintimille. Quelques heures plus tard, les contrôleurs trouvent le corps de Corinne lardé de coups de couteaux, gisant dans les toilettes du train. Très vite, les policiers ont une piste : les passagers parlent d'un jeune Maghrébin nerveux qui portait une casquette. Certains l'ont vu quitter le train en gare de Dijon. Or, les policiers ont découvert une casquette ensanglantée dans le train... Sur un PV des contrôleurs se trouve un nom : Sid Ahmed Rezala. Un avis de recherche est diffusé et il trouve un écho tout particulier à la gendarmerie de Bourges : Rezala y figure comme suspect dans l'enquête sur le meurtre d'Isabel Peake, une jeune anglaise défenestrée du train Limoges-Paris deux mois plus tôt. Rezala devient suspect n° 1 dans deux affaires de meurtre, et pour la presse il devient le "tueur des trains".
  • Ce qui est pittoresque, c'est que la conclusion de cette affaire à un rapport indirect avec le football.

    En effet, le 28 juin 2000, SID AHMED REZALA se suicide dans sa cellule de LISBONNE pendant que ses gardiens regardent le match FRANCE-PORTUGAL
  • Il a du se suicider quand il a vu la coupe de cheveux de Abel Xavier lorsqu'il a fait la main en prolongations...
  • A noter que l'émission n'est pas au programme de France 2 en ce moment (JO,ect..) mais que vous pouvez la retrouver sur "Planète" et "Planète justice".
  • Retour de l'émission sur France 2 ce week-end.


    Vincenzo Aiutino ,l'homme aux cinquante affaires

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton785.jpg

    Dimanche 28 février 2010
    Un document inédit d'Imen Ghouali


    A vingt et un ans à peine, il était surnommé "l'homme aux cinquante affaires" ! En 1991 et 1992, Vincenzo Aiutino a aussi tué trois femmes, à coups de barre de fer, à Longwy, en Lorraine. Son parcours judiciaire et son enfance chaotique en faisaient une bombe en puissance. Pourtant, personne n'a pu arrêter l'escalade judiciaire d'Aiutino. Le 6 août 1991, la famille Le Nénan signale la disparition d'Isabelle, une attachée commerciale de vingt ans. Sa voiture est garée sur le parking du supermarché, où elle prend sa pause déjeuner. Sur la baquette arrière, un sandwich à peine entamé. La famille est très inquiète. Mais pas la police qui pense à une fugue. Le 13 septembre, nouvelle disparition. Une autre Isabelle. Isabelle Christophe, vingt et un ans, n'a pas donné signe de vie depuis qu'elle a quitté son poste de caissière à dix heures... au supermarché de Longwy ! Mais pour les policiers, aucun lien entre les deux affaires. Cette fois, il s'agit selon eux d'un suicide. Ils ont trouvé chez une lettre évoquant une déception amoureuse... Ce n'est qu'à la découverte du corps d'Isabelle Le Nénan, le 20 Octobre, dans le bois de Turpange, en Belgique, que les policiers s'inquiètent enfin. Ils dressent la liste des délinquants sexuels de la région et tombent sur Vincenzo Aiutino. Il habite Longwy et à vingt et un ans à peine, il est déjà surnommé l'"homme aux cinquante affaires". Placé en garde à vue, il se vante de ses antécédents d'agressions sexuelles mais nie tout lien avec ces deux affaires. Sans billes, les policiers le relâchent. Le 25 février 1992, c'est au tour de Bernadette Bour, une visiteuse médicale de quarante et un ans, de disparaître. Inquiet, son mari contacte tous les médecins qu'elle devait visiter ce jour-là. Sa piste s'arrête chez un docteur de Longwy qui l'informe que dans sa salle d'attente, se trouvait un certain... Vincenzo Aiutino. Informée, la PJ de Longwy fonce chez lui et l'attend jusque dans la soirée. Quand il rentre, elle le prend en chasse, mais il parvient à semer les policiers, à la frontière belge. Ce sont les policiers belges qui l'arrêteront le lendemain, chez ses parents. En garde-à-vue, Aiutino commence par nier. Mais les policiers de Longwy ont retrouvé chez lui des affaires de Bernadette Bour, tâchées de sang. Alors, il finit par avouer ce meurtre. Incarcéré en Belgique, Aiutino fait tout pour retarder son extradition. Il se rétracte et accuse son beau-frère, puis son père. Il (...)
  • Retour de "Faîtes entre l'accusé(e)" le 14 mars,France 2 ayant mis le magazine "Non élucidé" au programme de ce week-end.
  • Bah ça fait déjà plusieurs dimanches ;)
  • Comme indiqué sur cette page l'émission était au programme le week-end dernier.
    Après il est vrai que le magazine "Non élucidé" n'en est pas à sa première non plus mais en général la priorité va à "Faites entrer l'accusé(e)",le premier cité était bien moins diffusé en temps normal.
  • Je me suis fait avoir alors. La première fois que j'ai vu "Non Elucidé" j'ai cru que "Faites entrer l'accusé" était fini :-s
    Ca m'apprendra :D
  • J'appelle Fontenla à la barre!!!
    Qu'avez vous à nous dire aux sujet des repreneurs alsaciens?
    :D
  • Guy Georges, le tueur de l'Est Parisien

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton173.jpg

    Dimanche 14 mars 2010
    Réalisé par Philippe Marcoux


    Dans l'esprit du public, Guy Georges est aujourd'hui l'archétype du criminel sexuel, du tueur en série. Une figure du monde contemporain qui inspire tout à la fois : la peur, le dégoût, la réprobation mais aussi la fascination.
    Mais au-delà de cette fascination, l'affaire Guy Georges est celle qui va imposer, pour le public et pour le législateur, le principe du fichage ADN. Véritable révolution dans le domaine de l'investigation policière, le relevé d'empreintes ADN permet d'identifier le meurtrier. Et, pour la première fois, cette technique est largement médiatisée.
    Automne 1997. Un homme terrorise la capitale. Coup sur coup, il vient de tuer deux jeunes femmes : Estelle Magd et Magali Sirotti, retrouvées violées et égorgées à leur domicile, près de la Bastille. À chaque fois, l'homme a procédé de la même manière.
    Les policiers sont sur la piste d'un meurtrier hors normes. Martine Monteil, Directrice de la P.J et à l'époque chef de la Crim', revient sur les péripéties de cette enquête hors du commun.
    Y-a-t-il un serial-killer dans Paris ? Une femme en est convaincue. Cette femme, c'est Anne Gautier, la mère d'Hélène Frinking, 27 ans, assassinée à son domicile en juillet 95. Son meurtre ressemble trait pour trait à ceux de l'automne 97. Grâce aux empreintes ADN relevées sur les lieux du crime, le juge d'instruction Gilbert Thiel reçoit la confirmation scientifique de cette intuition. Mais en l'absence d'un fichier ADN centralisé,
    impossible d'identifier le meurtrier. Pourtant, ces empreintes génétiques sont déjà bien connues. En effet, en 94 et 95, trois jeunes femmes sont attaquées en rentrant chez elles. Et là aussi Guy Georges avait laissé des traces...
    Automne 1997 : Avec deux nouvelles victimes et la pression des médias, il y a urgence à trouver le "tueur de l'Est parisien". Au Laboratoire de biologie moléculaire de Nantes, sont conservées des milliers d'empreintes génétiques prélevées au cours d'enquêtes criminelles. Le docteur Olivier Pascal va les comparer une par une avec le code ADN du tueur de l'Est parisien. En mars 98, il découvre avec stupeur que depuis près de 3 ans, il possède sans le savoir, l'identité du tueur. En effet, en septembre 95, l'ADN d'un certain Guy Georges, a été prélevé lors d'une affaire de meurtres dans des parkings.
    Guy George est arrêté et commence par tout nier. Mais face aux preuves matérielles, il finit par avouer les 7 meurtres devant le policier qui l'interroge, Mr Vielfaure. Le 20 mars 2001, Guy George comparaît devant la cour d'assises de Paris, souriant et décontracté et, d'emblée, il se rétracte. Mais au cours du procès, Guy Georges craque. Il avoue de nouveau tous les meurtres. Dès lors, sa personnalité "crève l'écran".
    Son silence d'abord et puis ses aveux : La vie, le passé, les motivations du criminel deviennent matière à débat. Les témoignages de gens qui l'ont connu comme Gabriel Thibault, ancien instituteur de Guy Georges ou du Dr Philippe Tersand, psychiatre, et surtout ami du tueur, s'étalent dans la presse à grand tirage.
    Réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans. Les jurés ont suivi le réquisitoire de l'avocat général, Evelyne Lesieur. L'assassin regarde la foule une dernière fois, baisse la tête, puis repart en prison, encadré par les hommes du GIPN.
    Crime sexuel, meurtres en série, profilage, fichage ADN. L'affaire Guy Georges est un condensé des problématiques les plus actuelles en terme de criminalité et d'investigations policières. On pourrait presque dire un "cas d'école"...
  • L'émission retrouve son rythme habituel de diffusion visiblement.

    Joël Matencio

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton308.jpg

    Dimanche 21 mars 2010
    Réalisé par Bernard Faroux, Scénario de Philippe Marcoux.


    le groupe 666

    Durant l'été 1976, une véritable psychose règne sur la région de Grenoble. Un groupe terroriste, faction des Brigades rouges, le Groupe 666, enlève, menace, revendique et tue... Tout commence le 22 juin 1976, par un courrier reçu à la rédaction du journal Le Dauphiné libéré : "Chiens de capitalistes, nous avons enlevé deux de vos esclaves ".
    La lettre, signée "Brigades rouges Groupe 666", revendique deux enlèvements : ceux de Christian Leroy, un chauffeur de car de 24 ans et Muriel Trabelsi, une jeune mère célibataire de 21 ans. Les mystérieux correspondants réclament 350 millions de francs (53 millions d'euro), somme à réunir pour le surlendemain...
    Les policiers apprennent très vite que Christian et Muriel sont amants et s'interrogent : et si tout cela n'était qu'un coup monté par les kidnappés eux-mêmes, pour se faire de l'argent facile destiné à financer une escapade amoureuse ? Qui sont vraiment les otages : victimes ou auteurs de leur propre enlèvement ?
    Un mois plus tard, une autre lettre revendique un troisième enlèvement. Celui d'une jeune femme de 21 ans : Olga. Dès lors, une seule priorité : retrouver les otages vivants et mettre le Groupe 666 hors d'état de nuire. Ce groupe multiplie les communiqués de presse et les appels téléphoniques pour faire connaître ses revendications. Des revendications complètement farfelues ! Il faut rendre les transports en commun gratuits, les grandes surfaces doivent distribuer leurs marchandises aux pauvres et chaque Français doit payer la somme de 5 francs... sinon les otages seront exécutés ! Les enquêteurs n'y comprennent rien !
    À cette époque, les Brigades rouges sont inconnues en France. Mais depuis des années, elles pratiquent, en Italie, enlèvements, séquestrations, demandes de rançons et assassinats. Grenoble n'est pas loin de l'Italie ; les menaces du Groupe 666 semblent crédibles...
    L'affaire est prise en main par les plus hautes autorités. Michel Poniatowski, Ministre de l'Intérieur, et Robert Pandraud, directeur de la Police nationale, se rendent à Grenoble pour motiver leurs troupes ! Mais les semaines passent et l'enquête n'avance pas...
    Et puis un jour, les policiers reçoivent une lettre : "Puisque vous êtes incapables de trouver, on va vous aider". A l'issue d'un véritable jeu de piste, la police retrouve les corps de Muriel et de Christian, dans la forêt de Chamrousse. Maintenant, il faut faire vite : Olga, la troisième otage, est peut-être toujours en vie. Les policiers sortent alors leur joker : ils font diffuser la voix du "porte-parole du Groupe 666" par toutes les radios et toutes les télés. Le 19 octobre 1976, à 20 heures, la France écoute "la voix du tueur"... Et la voix "parle" ! Un policier de Grenoble reconnaît son beau-frère : un certain Joël Matencio, 28 ans. Il est arrêté le lendemain, à Paris.
    Devant les policiers, Joël Matencio raconte qu'il a été victime d'un chantage. On menaçait de tuer sa femme et son fils s'il n'acceptait pas de faire passer les messages. Quant à Olga, il ne sait pas où elle se trouve, ni même si elle est encore vivante...
    Le procès de Joël Matencio s'ouvre le 23 août 1981. Un procès qui ne révèle ni les circonstances, ni le mobile des crimes et n'apporte pas vraiment de réponse sur les complicités potentielles dont a pu bénéficier Matencio...
    La peine de mort venant d'être abolie, Matencio est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Deux mois plus tard, il finit par avouer à sa grand-mère l'emplacement du corps d'Olga, qui sera retrouvé dans un bois. Joël Matencio est aujourd'hui libre. Les "Brigades rouges, Groupe 666" n'existent pas. C'est bien lui, et lui seul, qui a tué Christian, Muriel et Olga.

    Intervenants :

    Micheline Leroy, ex-femme de Christian Leroy
    Robert Fabre, président de la cour d'assises de l'Isère
    Commissaire principal Pierre Verne, directeur de l'enquête
    Commissaire divisionnaire Jean-Claude Borel-Garin
    Commissaire divisionnaire Gabriel Mabilon
    Commissaire divisionnaire Serge Kovarik
    Serge Tocheport, ancien chef de la sûreté urbaine de Grenoble
    Jean Enkaoua, ancien rédacteur en chef du Dauphiné Libéré
    André Veyret, journaliste au Dauphiné Libéré
    Dr Catherine Stahl, médecin légiste au CHU de Grenoble
    Me Georges Rossetti, avocat de la famille Leroy
    Me Paul Lombard, avocat de la famille Trabelsi.
  • Source l'Express ce soir : Referait une passionnante émission :

    Après dix ans de procédure, trois semaines de procès et plus de six heures de délibéré, la cour d'Albi n'a pas suivi les réquisitions de l'accusation, qui avait réclamé vendredi une peine de 15 à 20 ans de réclusion criminelle.

    Jacques Viguier avait déjà été acquitté en première instance en février 2009 aux assises de Haute-Garonne. Le verdict d'appel met un terme probable à l'affaire judiciaire, sans résoudre le mystère de la disparition de Suzanne Viguier.

    L'avocat général Marc Gaubert s'était montré hésitant en n'excluant pas une requalification des faits d'homicide en "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort", option écartée par la cour.

    Le parquet général n'a plus comme ressource qu'un pourvoi en cassation sur un hypothétique problème de forme, ce qui est peu probable.

    Sous de brefs applaudissements de ses proches, interrompus par le président de la cour, Jacques Viguier a étreint ses avocats et embrassé ses enfants à l'annonce du verdict, avant de quitter la cour en évitant les journalistes.

    Dans la matinée, il avait pris la parole une dernière fois à la fin des débats pour clamer une nouvelle fois son innocence.

    "Je vous supplie de me rendre ma dignité d'homme, pour moi, pour mes enfants, pour Suzy. (...) Je viens de vivre dix ans d'horreur, de calvaire. Ne faites pas durer encore ce calvaire", avait dit l'accusé, détenu durant neuf mois pendant l'enquête.

    Me Eric Dupond-Moretti, avocat de Jacques Viguier, qui avait plaidé en dénonçant un "concours Lépine des hypothèses", a salué le verdict comme une victoire des principes fondamentaux concernant le bénéfice du doute à l'accusé.

    NI CADAVRE NI AVEUX

    "Cette affaire, c'est dix ans de procédure, dix ans de rumeurs, dix ans d'acharnement, et au bout de tout cela, l'innocence pour un homme cassé, brisé à vie (...) Jacques Viguier a été victime d'erreurs policières commises par des enquêteurs qui n'ont pas fait leur travail", a-t-il dit.

    Il n'y a ni cadavre, ni aveux, ni témoin dans ce dossier où l'existence d'un crime n'est pas démontrée. L'accusation n'est pas en mesure de proposer un scénario des faits.

    Les charges sur Jacques Viguier étaient notamment basées sur le fait qu'il s'est débarrassé d'un matelas après la disparition de sa femme et a négligé de dire à la police qu'il avait retrouvé le sac à main de la disparue avec ses clefs.

    Sa femme, qui entretenait une liaison, avait décidé de divorcer de son mari, qui l'avait souvent trompée et elle a disparu après que son amant l'a ramenée chez elle.

    Pendant le procès, Jacques Viguier a été soutenu par les trois enfants qu'il a eus de Suzanne, qui ont dit à la cour qu'ils jugeaient impossible que leur père ait tué leur mère.

    La mère de Suzanne Viguier soutenait aussi l'accusé, mais la soeur et la demi-soeur de la disparue ont au contraire dit à la cour qu'elles étaient certaines de sa culpabilité, comme l'ex-amant de Suzanne Viguier, Olivier Durandet.

    Ce dernier a été brièvement placé en garde à vue durant le procès pour avoir suborné un témoin afin de cacher qu'il avait "visité" le domicile des Viguier après la disparition.

    Tout en disant regretter le verdict "à titre personnel", Me Francis Szpiner, avocat des soeurs de la disparue, a salué le respect des principes. "Le doute doit profiter à l'accusé, c'est ce qui vient de se passer à l'issue d'un procès exemplaire, et l'on ne peut que s'en féliciter", a-t-il dit.

    L'avocat général a déclaré qu'il ne regrettait pas l'appel du premier verdict de 2009 déposé par le parquet général, sans éléments nouveaux. "Suzanne Viguier méritait que la justice aille jusqu'au bout de son possible", a-t-il dit.
  • Bérenger Brouns

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton833.jpg

    Dimanche 28 mars 2010
    Réalisé par Géraldine Laura


    le charcutier du marché Saint-Martin

    Bérenger Brouns. Traiteur italien au marché Saint-Martin, à Paris. En 2005, dans son arrière boutique, il a découpé en morceaux, sa maîtresse, le fils de sa maîtresse, et son petit chien. Christelle l'avait rendu fou d'amour. Mais elle voulait le quitter... et elle l'a giflée. Le mercredi 23 février 2005, Liliane et Elodie Leroy signalent à la police, la disparition de Christelle, et de Lucas, son fils de 4 ans. Christelle Leroy a 26 ans. Cela fait 3 jours, que sa mère et sa soeur sont sans nouvelles d'eux, et qu'elles soupçonnent le petit ami de Christelle d'y être pour quelque chose... Il s'appelle Bérenger Brouns. C'est aussi l'employeur de Christelle. Il est traiteur. A la police, la mère et la soeur le décrivent comme un homme fou d'amour pour Christelle, généreux avec sa jeune maîtresse, mais aussi, menaçant, dès qu'elle songeait à le quitter. Et puis, Brouns, est aussi le dernier à l'avoir vue, dimanche midi... Mais à ce stade, la police ne peut lancer qu'une simple recherche dans l'intérêt des familles. Les policiers sont persuadés que Christelle et Lucas réapparaîtront à la fin des vacances de février. D'autant que Christelle Leroy n'est pas une jeune femme très stable. Adolescente rebelle, elle a vite porté ses vues sur des hommes plus âgés qu'elle, et bien installés. L'un d'eux, le père de son fils, a divorcé pour elle. Mais quand elle a compris qu'il n'entretiendrait pas une femme au foyer, elle l'a quitté. Pour un autre... Brouns, qu'elle a littéralement envoûté. A la fin des vacances, Christelle et Lucas n'ont pas reparu. Trois techniciens de l'identité judiciaire inspectent l'appartement. Le frigo est plein. Il y a du linge sale en vrac dans la salle de bain. Et surtout, les chaussures et les tétines du petit sont toujours là.... Cela ne colle pas avec une disparition volontaire. En consultant le relevé d'appels du portable de Christelle, les policiers remarquent qu'il a activé une borne relais, près de chez Bérenger Brouns, le jour où la jeune femme a disparu. Ce qui est bizarre, car Christelle ne s'approchait jamais du domicile de cet homme marié ! Si la femme de Brouns était parfaitement au courant de cette liaison, elle tenait à ce que son mari "s'amuse" en dehors de chez eux ! Quatre mois après la disparition de la mère et de l'enfant, la PJ s'intéresse enfin à cette histoire, et décide d'entendre le traiteur italien. En garde à vue, il craque. Il révèle qu'au cours d'une dispute, Christelle l'a giflé. Il l'a étranglée. Puis il a étranglé Lucas et étouffé le chien. Il a découpé les corps dans son atelier de charcutier et s'en est débarrassé en les dispersant dans les poubelles de Paris. Quant aux têtes, il les a cimentées, dans des pots de crème fraîche ! A son procès, en février 2007, l'expert psychologue Bertrand Phésans revient sur la gifle, l'élément déclencheur de la folie meurtrière. Il explique que Bérenger Brouns, habitué à se dérober à toute situation de conflit, est sorti de ses mécanismes de défense habituels. Son avocat maître Jean-Marc Fédida a beau plaider le crime passionnel, Bérenger Brouns est condamné à 30 ans de prison.

    Intervenants

    Liliane Leroy, maman de Christelle
    Bertrand Phésans, expert psychologue
    Me Jean-Marc Fedida, avocat de Bérenger Brouns
    Elodie Leroy, soeur de Christelle
    Isabelle Huet, amie de Christelle
    Nicolas Deliez, journaliste, Le nouveau détective
    Le brigadier-chef Frédéric Pointeaux, brigade de répression de la délinquance contre la personne
    L'enquêteur Marie-Lise Lourme, identité judiciaire
    Irène Lerman, propriétaire et voisine de Christelle
    Pierre Girard, commerçant, marché Saint-Martin
    Yvan Doisy, ex-compagnon de Christelle
    Christophe Bobet, commerçant, marché Saint-Martin
    L'épouse de Bérenger Brouns
    Le capitaine Marylène Lambert, brigade de répression de la délinquance contre la personne
    Claude Pages, directeur administratif du marché Saint-Martin
    Le commandant Jean-Paul Copetti, brigade criminelle de Paris
    Le capitaine Christine Denhez, brigade criminelle de Paris
    Michel Mary, journaliste, Le nouveau détective
    Me Patrick Bes de Berc, avocat de la famille Leroy
  • Les Amants maudits

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton836.jpg

    Dimanche 4 avril 2010
    Un document de Youki Vattier


    En février 98, le major de l'armée de l'air Jean-Paul Zawadzki, rentre d'une mission d'Afrique et tombe malade. Sa femme, Nicole, et son médecin de famille, Michel Trouillard-Perrot, se relaient à son chevet, mais, le 11 mars, il meurt chez lui, seul. On ne le sait pas encore, mais le major a été victime d'un complot diabolique dont les auteurs sont sa propre femme et son médecin. Le général Pons, qui commandait la base aérienne de Bricy, revient avec Christophe Hondelatte sur les doutes qui l'assaillent dès la mort de Jean-Paul. En effet, des rumeurs courent sur la base aérienne : Nicole et le docteur Trouillard-Perrot seraient amants depuis longtemps. De plus, Nicole devient une veuve très dépensière lorsqu'elle touche les assurances vie de son mari. Le général demande aux gendarmes d'enquêter. Olivier Joulin, juge d'instruction, décide l'exhumation du corps de Jean-Paul pour l'autopsier et fait placer Nicole et Michel en garde-à-vue. Face à Christophe Hondelatte, le juge commente les résultats de l'autopsie et des auditions. Finalement, Michel passe aux aveux et fait le récit de son histoire avec Nicole. Depuis 7 ans, Nicole et lui sont amants. De médecin, Michel est devenu le confident des nombreux malheurs de Nicole : les décès de ses parents, la violence de Jean-Paul, les viols. Bref, l'amante du médecin et sa petite fille vivent un calvaire. Les lettres et les dessins que la fillette adresse à Michel pour appeler à l'aide en attestent. Voilà pourquoi les amants décident d'éliminer Jean-Paul. Michel va l'empoisonner, à petit feu, pendant un mois, en lui administrant des médicaments qu'il a lui-même mélangés avec du poison. Selon Nicole, Michel ne l'a mise au courant de l'empoisonnement que le jour même de la mort de Jean-Paul. Elle n'a rien à voir dans cette histoire. Mais une expértise graphologique va démontrer son machiavelisme : Nicole est l'auteur des lettres et des dessins adressés à Michel. Puis, un à un, tous les mensonges sont démasqués. Jean-Paul ne s'est jamais montré violent, ses parents ne sont pas morts, etc.

    Le docteur Jean-Michel Masson, expert psychiatre, explique à Christophe Hondelatte comment le docteur Trouillard-Perrot, médecin de campagne respecté et apprécié de tous, a pu se faire manipuler au point de commettre un assassinat, au point d'empoisonner son propre patient. l'expert dresse le portrait de Nicole : une personnalité hystérique-perverse. C'est sans doute cet élément qui a valu à Nicole une condamnation plus lourde à Nicole qu'à Michel. 28 ans pour elle, 20 ans pour lui.
  • Retour de "Faîtes entre l'accusé(e)" le 18 avril,France 2 ayant mis le magazine "Non élucidé" au programme de ce week-end.
  • Le Lord assassiné

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton851.jpg

    Dimanche 18 avril 2010
    Un document inédit d'Anne Gautier


    Lord Anthony Ashley Cooper, comte de Shaftesbury a été assassiné à l'âge de 66 ans. Descendant d'une éminente famille de l'aristocratie anglaise, démissionnaire de la Chambre des Lords, il fréquentait assidûment les bars à hôtesses de la Côte d'Azur. Un homme à femmes. Des femmes qui appréciaient surtout... son portefeuille. Il en est mort, son corps balancé dans une décharge publique. Depuis le 4 novembre 2004, personne n'a de nouvelles de Lord Ashley Cooper. A la PJ de Nice, on juge sa disparition inquiétante. Il est en instance de divorce avec sa femme Jamila, qu'il veut quitter pour une nouvelle conquête. Les médias anglais, attirés par la réputation sulfureuse du Comte, débarquent en masse sur la Croisette. Les policiers reconstituent son emploi du temps. Dans la nuit du 3 au 4 novembre, il est descendu au Noga Hilton, un hôtel cannois, avant de se rendre en taxi chez sa femme. Jamila confirme. Le comte est bien passé, mais en coup de vent, avant de repartir pour l'aéroport. Elle précise qu'il était dans un état lamentable. Les policiers tiquent. Au Noga Hilton, personne n'a évoqué ce détail. Ils décident de la placer sur écoute. Le 21 février 2005, alors que Jamila est hospitalisée à Cannes pour une dépression nerveuse, elle reçoit un coup de fil de sa soeur Naïma. Elle lui confie qu'elle a des révélations à lui faire. Les policiers sentent que c'est le moment de l'interpeller. Ils la placent en garde à vue. Stratégie payante puisque Jamila passe aux aveux. Elle révèle que le 4 novembre, son frère Mohamed se trouvait à Cannes. Eméché, il s'est disputé avec le comte, puis l'a étranglé, avant de se débarrasser du corps. Les policiers ont du mal à croire à une simple bagarre d'ivrognes. Et pour eux, Jamila n'a pas été une simple spectatrice. Elle avait tout intérêt à faire disparaître son époux avant le divorce. Problème, Mohamed réside en Allemagne. Il faut attendre son extradition pour confronter sa version. Jamila est écrouée. En fouillant le passé de Jamila et Mohamed, les policiers découvrent l'enfance difficile des M'Barek, victimes de la tyrannie d'un père alcoolique. Un père qui finit par les abandonner après un déménagement en Tunisie. Les sept frères et soeurs et leur mère connaissent la misère. A 17 ans, Jamila devenue une jolie jeune fille, est partie vivre à Saint-Tropez où elle a épousé un riche industriel dont elle a ensuite divorcé. En 2002, elle a rencontré Lord Shaftesbury. Prêt à toutes les folies pour satisfaire ses "conquêtes", il lui a fait vivre la vie dont elle rêvait, l'épousant la même année. Les policiers truffent le parloir de Jamila de micros. Lors d'une visite de sa soeur Naïma, ils entendent Jamila révéler qu'elle est complice car elle a bougé le corps. Elle a même donné de l'argent à Mohamed. Elle aurait donc commandité un assassinat. La thèse tient d'autant plus qu'en épluchant ses comptes, les policiers découvrent que Mohamed a épongé du jour au lendemain plusieurs dizaines de milliers d'euros de dettes fin 2004. En avril 2005, le corps du Comte est retrouvé dans un ravin du vallon de la Rague. Quand les policiers peuvent enfin interroger Mohamed, il nie d'abord tout en bloc. Acculé, il finit par reconnaître qu'il a étranglé le Lord au cours d'une bagarre d'ivrognes. Il se serait débarrassé tout seul du corps. Sa soeur n'y serait pour rien. Pour s'y retrouver parmi toutes les versions, une reconstitution est organisée en juin 2006. Seul, Mohamed met près de trois heures à transporter le corps jusqu'à la voiture. Son scénario ne tient pas. Jamila et Mohamed sont donc renvoyés ensemble devant les assises pour répondre de l'assassinat de Lord Shaftesbury. Le procès s'ouvre en mai 2007 à Nice. Jamila plaide l'innocence et Mohamed l'accident. Mais la diffusion des écoutes au parloir a un effet dévastateur pour la défense. Jamila et Mohamed sont condamnés à 25 ans de prison. En appel, la peine de Jamila est finalement réduite de 5 années.

    Intervenants :

    Maître Thierry Bensaude, avocat de Lord Anthony Ashley Cooper
    Maître Philippe Soussi, avocat de la famille Ashley Cooper
    Catherine Bonnici, juge d'instruction
    Nadia Orch, dernière compagne de Lord Anthony Ashley Cooper
    Frances Ashley Cooper, soeur de Lord Anthony Ashley Cooper
    Capitaine Pierre Batty, PJ de Nice
    Commandant fonctionnel Alain Brunache, PJ de Nice
    Commandant Denis Richard, directeur d'enquête à la PJ de Nice
    Didier Chalumeau, journaliste, Nice-Matin
    Randall Colin, journaliste, Daily Telegraph
    Maître Thierry Bensaude, avocat de Lord Anthony Ashley Cooper
    Cylvia, voyante
    Maître Franck De Vita, avocat de Jamila M'Barek
    Fatima M'Barek, soeur cadette de Jamila et Mohamed
    Elisabeth de Franceschi, experte psychanalyste
    Naïma M'Barek, soeur cadette de Jamila et Mohamed
    Roger Nahon, enquêteur de personnalité
    Maître Mélanie Junginger, avocate de Mohamed M'Barek
    Pascale Robert-Diard, journaliste, Le Monde.
  • C'est une émission que j'aime beaucoup. Très bien faite.

    Et comme j'ai la chance d'avoir PLANETE et PLANETE JUSTICE, je l'apprécie trois fois plus. ;)
  • La folle cavale de Lionel Cardon

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton866.jpg

    Dimanche 25 avril 2010
    Un document inédit de Richard Vargas


    A l'automne 1983, Lionel Cardon est devenu l'ennemi public numéro un. Accusé d'un double assassinat à Pessac, près de Bordeaux, il s'est lancé dans une cavale sanglante marquée par le meurtre d'un policier et une spectaculaire prise d'otage dans un cabinet d'avocat à Paris. Le 11 octobre 1983, on retrouve le corps sans vie de François-Xavier Aran, un éminent chirurgien bordelais, dans la baignoire de sa villa à Pessac. Il a été ligoté de telle sorte qu'il a fini par s'étrangler dans ses liens. Sa femme Aline a disparu, de même que sa voiture. Les policiers de Bordeaux excluent rapidement la piste passionnelle. Selon les témoignages, le couple était très uni. La famille d'Aline lance un appel aux éventuels ravisseurs par l'intermédiaire de leur avocat, Me de Caunes. C'est à son cabinet que le 21 octobre, un homme appelle à plusieurs reprises. Il se présente comme un des ravisseurs. Les appels proviennent de cabines téléphoniques à Bordeaux. Les policiers parviennent à localiser l'homme et le prennent en chasse. Ils ne l'interpellent pas au cas où Aline serait encore en vie auprès d'éventuels complices. Ils perdent sa trace, mais peuvent établir un portrait robot. Le 28 octobre, le corps d'Aline est retrouvé dans un bois près de Nevers. Elle a été tuée plusieurs semaines auparavant d'une balle de 7,65 à bout touchant. Henry Guidon de la Sûreté Urbaine fait le rapprochement avec un autre dossier. Il enquête sur des cambriolages de villas de médecins, dont la villa voisine des Aran, il a trouvé une carte d'identité dont la photo est en tout point semblable au portrait robot. Il s'agit de Lionel Cardon. Il est sorti de prison au mois de février après avoir purgé six ans pour vols. Il est le suspect numéro un du meurtre des époux Aran. Et comme il doit pointer pour son contrôle judiciaire, les policiers l'attendent de pied ferme. C'est à ce moment-là que le quotidien régional Sud-Ouest publie en une le portrait-robot de Lionel Cardon. Tous les médias reprennent l'info et donnent son nom. Les policiers sont fous furieux. Ils ne peuvent plus le prendre par surprise. Dans la nuit du 21 au 22 novembre, à Paris, deux policiers appréhendent un motard qui circule sans feu. Mais l'homme prend la fuite. Le brigadier Claude Hochard parvient à le suivre jusqu'au bois de Boulogne. Là, c'est le choc. Le fuyard se relève et tire trois fois. Le brigadier Claude Hochard, 35 ans et père de famille, vient de tomber sous les balles de Lionel Cardon. Le lendemain, Cardon téléphone à l'AFP. Il affirme avoir tiré pour se protéger et crie son innocence dans l'affaire de Pessac. Le jour des funérailles du brigadier Hochard, Lionel Cardon prend en otage Me Nicole Dreyfus à son cabinet d'avocate, avec sa secrétaire, sa femme de ménage, et la journaliste Annette Kahn qu'il a attirée dans un guet-apens. La femme de ménage parvient à donner l'alerte. La prise d'otage dure 9 heures avant que Lionel Cardon accepte de se rendre. Jugé en 1986, il est condamné à deux reprises à la perpétuité : à Paris pour le meurtre du brigadier Hochard et la prise d'otage, puis à Bordeaux pour le meurtre d'Aline Aran, qu'il aura toujours nié. Concernant le meurtre de François-Xavier, il a été condamné pour complicité.

    Intervenants :

    Me Philippe de Caunes, avocat de la famille Aran
    Annette Kahn, journaliste
    Me Pierre Blazy, avocat de Lionel Cardon
    Inspecteur principal Paul Plantier, Sûreté urbaine de Bordeaux
    Pierre Gaussen, juge d'instruction
    Hélène Labarde, soeur d'Aline Aran
    Commissaire Jean-Paul le Tensorer, PJ de Bordeaux
    Jean-Luc Martin, juge d'instruction
    Madeleine Guyon, agricultrice
    Inspecteur principal Henry Guidon, Sûreté urbaine de Bordeaux
    Brigadier Patrick Steinmetz, Préfecture de Police de Paris
    Pierre Feuilly, chef des infos, Agence France Presse
    Virginie Hochard
    Maître Nicole Dreyfus, avocate
    Laurent Davenas, substitut du procureur de la République à Paris
    Commissaire Claude Cances, patron de l'Anti-Gang
    Pascal Rostain, journaliste, Paris-Match
    Dr Jean Claude Chanseau, expert-psychiatre
    Jean- Pierre Boucharrain, président de la cour d'assises de Bordeaux
    Naïma M'Barek, soeur cadette de Jamila et Mohamed
    Roger Nahon, enquêteur de personnalité
    Maître Mélanie Junginger, avocate de Mohamed M'Barek
    Pascale Robert-Diard, journaliste, Le Monde
  • Jacquy Haddouche, au hasard du crime

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton899.jpg

    Dimanche 2 mai 2010
    Un document inédit de Vincent de Cointet


    Entre 1995 et 2002, Jacquy Haddouche a tué trois fois. Sans raison. Un peu au hasard de sa route. Et, sans la ténacité d'une juge d'instruction, il aurait sans doute échappé à la justice pour une grande partie des faits. Le 21 juin 2002, Danièle retrouve le corps sans vie de sa mère, Léo, dans son appartement à Beauvais. Elle a été rouée de coups, puis égorgée. L'appartement est dévasté et des objets sans valeur ont été volés. Devant la porte, des sacs poubelles. Les policiers de Beauvais visionnent les bandes de vidéosurveillance de l'immeuble et y repèrent un homme au comportement étrange. Rentré dans la résidence tête nue, il ressort avec une casquette, comme s'il se cachait. Il tient dans les mains deux sacs poubelle remplis. Mais les images, de mauvaise qualité, permettent tout juste d'identifier un homme au crâne dégarni. L'enquête patauge. Jusqu'au 13 septembre... Ce jour-là, Liliane Michaud, 82 ans, rentre du supermarché quand elle se fait violemment agresser. Un homme la roue de coups et lui vole son portefeuille. Les policiers font le lien avec l'affaire Capon et obtiennent un signalement de l'agresseur. Ils interrogent les agents de sécurité du supermarché, qui leur donnent une piste : Jacquy Haddouche. Il vient de faire 6 ans de prison pour des vols. Il empoisonnait ses victimes avec des médicaments. Et il ressemble à l'homme de la bande de vidéosurveillance. Les policiers se rendent chez lui mais Haddouche a quitté la ville. Il est arrêté le 2 octobre à Nîmes. Ivre, il vient de fracasser une vitre de la gare. Aux policiers, il se présente comme Saïd Haddouche, kinésithérapeute. C'est son empreinte digitale qui le confond finalement. À Beauvais, les policiers perquisitionnent son appartement. Ils tombent sur des objets volés chez Léo Capon. Pourtant accablé, Haddouche s'obstine à nier le meurtre. Né en 1964 à Beauvais, Haddouche a grandi avec ses 11 frères et soeurs sous le joug d'un père violent. À 16 ans, son père se suicide sous ses yeux. Dès l'année suivante, il est condamné à 5 ans de prison dans une affaire de viol collectif. Puis, au fil des ans, ce sont 24 années de condamnation pour des vols divers. En 1993, il avait déjà été soupçonné d'un meurtre. Celui de Gilles Canette, retrouvé mort par asphyxie le 1er décembre 1992 à Beauvais, suite à une forte absorption de médicaments. À l'époque, la petite amie de Haddouche lui avait fourni un alibi décisif et le dossier avait abouti à un non-lieu. En 2003, la juge d'instruction décide de rouvrir le dossier et de réentendre la petite amie... qui reconnaît avoir menti pour protéger son ex-compagnon. Haddouche, lui, continue de nier. Il dénonce même deux jeunes du quartier. Interrogés, ils révèlent qu'ils étaient bien chez Canette le soir du meurtre, mais avec Jacquy Haddouche, qui est resté après leur départ. Et que le lendemain matin, il les avait menacés pour qu'ils ne disent rien de la soirée de la veille. Problème : à ce moment-là, le corps n'avait pas encore été découvert. La juge est persuadée que le parcours criminel de Haddouche ne s'est pas arrêté là. Elle envoie à toutes les polices une circulaire avec son profil criminel. Et, à Saint-Etienne, elle ne passe pas inaperçue. Car, en juillet 2002, Sylvain Rome, un caméraman de 32 ans, avait été poignardé à plusieurs reprises. Dans son sang, on avait retrouvé une grande quantité de médicaments. La signature de Jacquy Haddouche. D'ailleurs, des témoins l'identifient comme la dernière personne aperçue en compagnie de la victime. Entre 2007 et 2009, au cours de différents procès Haddouche a été condamné à 30 ans de prison dont 20 de sûreté pour le meurtre de Sylvain Rome, et à la perpétuité et 22 ans de sûreté pour les deux autres meurtres ainsi que pour l'agression de Liliane Michaud et un viol commis en 1995. A l'audience, il a avoué le meurtre de Léo Capon, sans l'expliquer.

    Intervenants :

    Le capitaine Antoine Oberti, PJ de Creil
    Maître Karim Beylouni, avocat de Jacquy Haddouche
    Françoise Nantois, soeur de Gilles Canette
    Danièle Capon, fille de Léo Capon
    Le brigadier Guy Rastel, Identité judiciaire de Beauvais
    Le docteur Walter Vorhauer, médecin légiste
    Le lieutenant Alain Duboul, Brigade criminelle de Saint-Etienne
    Le professeur Michel Debout, médecin légiste
    Dabid Sabido, ami de Sylvain Rome
    Maître André Buffard, avocat de la famille Rome
    Lucien Florent, témoi
    Kader Hamdini, agent de sécurité à Intermarché
    Isabelle Rich-Flament, juge d'instruction
    Le gardien de la paix Guillaume T., commissariat de Nîmes
    Le commandant Christian Daniel, Sécurité publique de Beauvais
    Maître Antoine Vaast, avocat de la famille Canette
    Isabelle Seurin, présidente de la cour d'assises d'Amiens
    Stéphane Cugnier, journaliste à Oise Hebdo
    Georges Charrières, journaliste au Courrier picard
    Me Julien Vernet, avocat de Jacquy Haddouche
    Jérémy Capon, petit-fils de Léo Capon
    Maître Philippe Tabart, avocat de la famille Capon
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    La mort sur rendez-vous

    http://programmes.france2.fr/soiree-debat/IMG/jpg/hondelatte.jpg

    Mardi 11 mai 2010
    Un document inédit de Clémence Badault


    SOIREE SPECIALE (suivie à 22h05 du débat : La prison peut-elle changer un homme ?).

    En décembre 1984, Valérie Subra, 18 ans, Jean-Rémi Sarraud, 19 ans, et Laurent Hattab, 21 ans, ont tué deux fois. Deux crimes d'une grande violence. Pour un motif délirant : ils rêvaient de s'installer aux Etats-Unis et, pour réunir la somme nécessaire, ils avaient un stratagème : Valérie devait user de son charme pour séduire des hommes riches, ses deux amis devaient les dépouiller, et les achever si nécessaire... Un scénario incroyable qui a inspiré un livre, puis un film : "L'Appât". Pour ce numéro de Faites entrer l'accusé, Jean-Rémi Sarraud, libéré en 2003, témoigne du chemin qu'il a parcouru, d'abord en prison, sur la voie de la rédemption. Le 8 décembre 1984, le corps de Gérard Le Laidier, un avocat de 50 ans, est découvert chez lui à Paris. Il a été ligoté et poignardé à de multiples reprises. Les policiers de la brigade criminelle retracent son emploi du temps et découvrent que Gérard Le Laidier avait rendez-vous avec une jeune fille le soir de sa mort. Une fille qu'il pouvait avoir rencontrée aux Jardins de la Boétie, un restaurant branché parisien. Les enquêteurs s'y rendent, mais la piste ne donne rien. Le 17 décembre, c'est le cadavre d'un jeune commerçant, Laurent Zarade, que l'on retrouve dans son appartement. Il a les pieds et les poings liés, une écharpe serrée autour du cou, et a été poignardé. Comme pour Gérard Le Laidier, il fréquente les Jardins de la Boétie et avait rendez-vous avec une jeune fille le soir de sa mort. La famille Zarade décide de faire sa petite enquête dans le Sentier, le quartier de Paris où travaillait Laurent et retrouve l'identité de la jeune fille : Valérie Subra. Elle a 19 ans et elle est vendeuse dans une boutique du Sentier. Le 20 décembre, elle est placée en garde à vue. Face aux policiers, elle reconnaît sa présence sur les lieux et dénonce deux complices : son petit ami Laurent Hattab et Jean-Rémi Sarraud. Arrêtés, ils reconnaissent les faits. Valérie a séduit les deux victimes et obtenu un rendez-vous chez eux. A chaque fois, elle leur a demandé un jus d'orange et le temps de se faire servir, elle a ouvert la porte à ses complices. C'est Sarraud qui a tué l'avocat, tandis qu'Hattab s'est chargé de Laurent Zarade, pour un butin dérisoire. Mais rapidement, Hattab revient sur ses aveux. Il dit qu'il n'a pas tué ; il était sous l'influence de Jean-Rémi Sarraud. Les policiers ont du mal à le croire. Pour eux, le chef de la bande, c'est lui. Riche fils de famille, il avait pris Sarraud en affection quelques temps auparavant. Quand les affaires de Laurent Hattab ont mal tourné, il a projeté de créer sa société aux Etats-Unis. Pour réunir le milliard de centimes nécessaire à la réalisation du projet, il comptait sur le charme de Valérie. Elle devait séduire et Jean-Rémi et lui n'auraient plus qu'à récupérer l'argent que le trio immature pensait récupérer sous le matelas des riches... Une thèse confirmée par le témoignage de Jessica qui apprend aux policiers que Laurent Hattab lui avait fait intégrer le trio, en tant qu'appât, comme Valérie. Mais elle s'était rendue compte de la folie du projet et avait fait marche arrière. Le procès s'ouvre en janvier 1988. Rapidement, l'attention se focalise sur Valérie Subra, la beauté fatale. Et s'il est difficile d'imaginer que Sarraud et Hattab échappent à la peine maximale, elle, qui n'a pas tué, peut espérer une peine moindre. Les trois seront finalement unis dans leur condamnation : la perpétuité, assortie de 18 ans de sûreté pour Sarraud et Hattab, 16 pour Valérie Subra.

    Intervenants :

    Christian Flaesch, Commissaire à la Brigade criminelle Paris (1983-1988)
    Maître Jean-Louis Pelletier, avocat de Valérie Subra
    Jean Rémi Sarraud, libéré en 2003
    Patricia Monblus, amie de Gérard le Laidier
    Joël Hourdeau, ami de Gérard le Laidier
    Inspecteur principal Christian Pelegrin, brigade criminelle de Paris
    Inspecteur Catherine Driguet, brigade criminelle de Paris
    Me Jacoba de Jongh, stagiaire de Me Gérard le Laidier
    Christian Julienne, ami de Gérard le Laidier
    Paul Taiclet, "relation publique", les Jardins de la Boétie
    Cathy Brasseur, mannequin, cliente des Jardins de la Boétie
    Thierry Zarade, frère de Laurent Zarade
    Inspecteur divisionnaire Bernard Pasqualini, brigade criminelle de Paris
    Me Francis Szpiner, avocat famille Zarade
    Jean-Claude Vuillemin, juge d'instruction
    Isabelle Dumas-Pelletier, chroniqueur judiciaire, auteur de "Rendez-vous d'enfer, le procès de Valérie Subra"
    Me Paul Lombard, avocat de Laurent Hattab
    Jessica
    Morgan Sportès, écrivain, auteur de "l'Appât"
    Me Alain Fraitag, avocat de la famille le Laidier
    Me Jacky Benazerah, avocat de Laurent Hattab


    La Prison peut-elle changer un homme ?

    Débat. Proposé par Christian Gerin. Produit par 17 Juin Média. Préparé par Marie-Sophie Tellier. Réalisé par Bernard Faroux. Animé par Christophe Hondelatte.

    La prison, Valérie Subra, Jean-Rémi Sarraud et Laurent Hattab l'ont fréquentée une vingtaine d'années.
    Aujourd'hui, ils ont refait leur vie. Dans Faites entrer l'accusé, Jean-Rémi Sarraud raconte qu'il a payé sa dette, mais qu'il n'est plus le même homme. Il s'est marié en prison, avec une jeune fille qui venait le visiter. Il a eu un enfant mais les murs de sa cellule viennent encore le hanter. Grâce aux formations qu'il a suivies en prison, il travaille maintenant dans l'informatique. Il lui a aussi fallu se reconstruire psychiquement après les deux meurtres auxquels il a participé. Un ami, aumônier l'y a aidé, en prison.
    Comme lui, d'autres anciens détenus, tous criminels, viendront témoigner, sur le plateau de cette soirée spéciale, du travail de reconstruction, mais aussi de rédemption qu'ils ont du faire pour accepter leur peine et mettre à profit ce temps de réflexion... Quand d'autres viendront dénoncer le manque d'aide, dont ils ont souffert pour accomplir ce chemin et la force destructrice de l'enfermement. Ils pourront en débattre avec des représentants de l'administration pénitentiaire, des psychiatres spécialisés, ainsi que des avocats, et des aumôniers. Ensemble, ils tenteront de nous éclairer sur le travail qui est accompli ou non par l'administration pénitentiaire et la justice afin que les criminels puissent se réinsérer à leur sortie de prison.
  • Saura-t'on un jour la vérité ?

    Les parents du petit Grégory Villemin assassiné en 1984 ne désarment pas. Alors qu'on a appris il y a deux jours, que les tests ADN pratiqués sur des scellés de l'époque n'ont rien révélé, les époux Villemin veulent relancer l'enquête.
    Sur la toile
    Affaire Grégory : les échecs successifs d'un dossier hors normeIls vont proposer à la justice de nouvelles pistes d'investigations scientifiques pour tenter d'identifier celui qui a tué leur enfant, il y a maintenant 26 ans, a annoncé vendredi leur avocat.

    «Christine et Jean-Marie Villemin sont déçus, mais ils ne sont ni démobilisés, ni découragés», a déclaré Me Thierry Moser, après la confirmation par le parquet général de Dijon, chargé de l'enquête, que les dernières expertises n'avaient débouché sur aucune piste.

    Selon les époux Villemin, le fait que les dernières analyses ADN n'aient pas été probantes «ne constitue pas un élément à charge ou à décharge» à l'égard de Bernard Laroche, qui avait été inculpé du meurtre, avant d'être abattu par Jean-Marie Villemin en mars 1985. Les charges contre Bernard Laroche «sont plus que jamais d'actualité», estiment les parents de Grégory, cités dans un communiqué diffusé par leur avocat.

    «Nous ne baissons pas un seul instant les bras, plus convaincus que jamais que le meurtre d'un enfant ne doit pas rester impuni», affirment les époux Villemin, qui ont proposé jeudi, lors d'une entrevue avec le procureur général de Dijon, Jean-Marie Beney, que de nouvelles possibilités d'expertises soient envisagées.

    De nouvelles analyses sur un cheveu et sur les cordelettes

    Parmi les pistes «dont il convient d'étudier la faisabilité» : l'analyse d'un cheveu relevé sur le pantalon de l'enfant, la recherche de «micro-traces» sur les vêtements qui pourraient éventuellement permettre de découvrir dans quel type de voiture Grégory a été transporté, ou encore de nouvelles analyses sur les cordelettes qui ont entravé l'enfant, mais cette fois en les découpant. «Dans ce cas, les scellés seraient détruits. Ce serait la procédure de la dernière chance», selon l'avocat des parents.

    Autre possibilité, la comparaison entre les enregistrements de la voix du corbeau et les voix des différents protagonistes de l'affaire, telles qu'elles ont été recueillies par les journalistes de l'époque, des documents sonores conservés depuis 25 ans à l'Institut national de l'audiovisuel.


    Source Le Parisien
  • On notera que le dimanche 23,France 2 diffusera un des plusieurs célèbres numéros de "Faites entrer l'accusé" avec le sujet consacré à Jacques Mesrine.
    Mais en attendant:


    L'abbé Pierre Dufour

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton6.jpg

    Dimanche 16 mai 2010
    le secret de la vallée


    Pierre Dufour, l'abbé Pierre Dufour, vicaire épiscopal de Savoie et curé de Saint-Jean-de- Maurienne. Longtemps, il a prôné dans ses homélies "une grande rigueur morale". Mais derrière cette rigueur de façade, se cachait un pervers sexuel qui, pendant près de quarante ans, s'en est pris à de jeunes garçons, enfants de choeur puis à de jeunes hommes perdus, vulnérables, en difficulté familiale. Pendant des années, il a créé un climat de confiance entre lui et ses victimes avant d'abuser d'elles.
    La rumeur avait bien circulé, un moment, dans la vallée savoyarde de la Maurienne mais elle s'était finalement tue. L'Eglise n'a pas voulu y croire. Andrée El Hadeuf, une ancienne paroissienne de Pierre Dufour viendra nous parler de cet homme autoritaire et charismatique, un homme respecté dans la vallée très pieuse de la Maurienne, qui a toujours su faire taire les voix qui se sont levées contre lui. Notamment celles de ses victimes qui ont longtemps gardé le silence. Pour Faites entrer l'accusé, certains ont accepté de témoigner, de parler de la peur et de la honte à l'époque des faits et enfin du soulagement lorsque l'abbé Pierre Dufour sera mis en examen en 2003. Avec Christophe Hondelatte, Hélène Gerhards, la juge d'instruction de ce dossier, expliquera comment après deux enquêtes préliminaires classées sans suite, elle ira, sur la base de témoignages solides, jusqu'à renvoyer Dufour devant les assises. Il se montrera pendant les auditions avec la juge très manipulateur et pervers. En mai 2006, à l'issue de son procès devant la cour d'assises de Chambéry, Pierre Dufour, soixante et onze ans, est reconnu coupable de viols et agressions sexuelles avec abus d'autorité. Il sera condamné à quinze ans de réclusion criminelle. Il ne fera pas appel. Aujourd'hui, il est toujours incarcéré à la prison d'Aiton, à la sortie de la vallée et une grande partie de la communauté catholique locale le soutient toujours.

    Intervenants :

    Andrée El-Hadeuf, paroissienne d'Aiguebelle
    Hélène Gerhards, juge d'instruction
    Maître Olivier Fernex de Mongex, avocat de Jérôme Martin
    Maître Daniel Cataldi, avocat de Pierre Dufour
    Martine Perrier, mère de Sébastien Gilodi
    Alain Gilodi, père de Sébastien Gilodi
    Le père Jean-Claude Brunetti
    L'adjudant Eric Guicherd-Callin, brigade de recherche de Chambéry
    Le maréchal des logis chef Jean-Philippe Cortey, brigade de recherche de Saint-Jean-de-Maurienne
    Patrice Recrosio
    Frédéric Thiers, journaliste au Dauphiné libéré
    Julien Donadio
    Le maréchal des logis chef Thierry Prévost, chef de la brigade de recherche de Saint-Jean-de-Maurienne
    Le lieutenant- colonel Thierry Cailloz, commandant du groupement départemental de Savoie
    Pascal Bouvier
    Maître Caty Richard, avocate de Jacques et Daniel
    Jacqueline Dufournet, avocate générale
  • rcsforever a écrit, le 2010-05-15 17:56:35 :
    On notera que le dimanche 23,France 2 diffusera un des plusieurs célèbres numéros de "Faites entrer l'accusé" avec le sujet consacré à Jacques Mesrine.


    Jacques Mesrine

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton16.jpg

    Dimanche 23 mai 2010
    Un document de Imen Ghouali


    l'homme aux 1 000 visages

    Jacques Mesrine est l'une des plus grandes figures du banditisme français. Grâce à sa capacité à changer de visage, "l'ennemi public numéro 1" s'est joué de toutes les polices. Recherché en France, au Canada, et même par le FBI aux Etats-Unis, il a réussi pas moins de quatre évasions, ponctuées de cavales épiques, jusqu'à sa fin tragique sous les balles des policiers le 2 novembre 1979. Il a déjà à son actif de nombreux braquages, des enlèvements et deux évasions au Canada en 1969 et 1972 lorsqu'il regagne la France en 1973. Il y est arrêté le 8 mars, après de multiples braquages en compagnie de Michel Ardouin, dit "Porte-Avion", qui revient pour nous sur le contrat d'honneur qu'il avait conclu avec Mesrine. Grâce à lui, Mesrine s'évade du palais de justice de Compiègne le 6 juin 1973. A nouveau arrêté le 28 septembre 1973, Mesrine est condamné à vingt ans de réclusion le 19 mai 1977 (...)
  • Frédéric Audibert

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton905.jpg

    Dimanche 30 mai 2010 à 22h45
    Un document de Cécile Moirin


    Violence à huis clos

    Le 23 octobre 2003, la PMI de Grasse alerte le procureur de la République. Antoine, un bébé de deux mois, devait faire l'objet d'un placement provisoire mais les deux parents, Frédéric Audibert et Sandrine Autret, ne donnent plus de nouvelles. Ils vivent au village des Sausses, où leur isolement et leur penchant pour l'alcool les fait passer pour des marginaux. Les gendarmes se rendent chez eux mais ne trouvent personne, si ce n'est les chiens qu'élève Frédéric, des bas-rouges agressifs. Les parents de Sandrine n'ont pas de nouvelles de leur fille depuis une dizaine de jours. Mais Frédéric les a appelés. Il leur a demandé s'ils savaient où était Sandrine. Il appelle aussi régulièrement sa famille à qui il tient des propos incohérents. Et quand les gendarmes l'appellent, il refuse de passer les voir, leur expliquant qu'il a de gros problèmes... Les gendarmes localisent ses appels à Nice, font le tour des hôtels et finissent par l'interpeller au bout d'une semaine. Dans sa chambre, ils trouvent une arme, un appareil photo jetable, et une puce de téléphone portable qu'Audibert a caché dans le dévidoir du rouleau de papier toilette. En garde à vue, il affirme qu'il n'a pas vu Sandrine depuis la nuit du 12 au 13 octobre. Cette nuit-là, il avait bu trois litres de pastis. Quand il s'était réveillé, deux jours plus tard, Sandrine avait disparu. Mais pas le bébé. Jusqu'à ce qu'elle revienne l'enlever, quelques jours plus tard, dans la voiture où il l'avait laissé, le temps de faire ses courses ! L'histoire est d'autant plus délirante, que les gendarmes ont fait développer la pellicule trouvée dans la chambre d'hôtel On y voit Sandrine donnant le biberon, Sandrine pouponnant le bébé, mais aussi, sur le dernier cliché, Sandrine couchée sur le sol. Battue. Morte...
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