Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Faites entrer l'accusé

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Flux RSS 218 messages · 164.639 lectures · Premier message par rcsforever · Dernier message par mediasoc

  • De toute manière, il n'y a pas de mal à s'intéresser aux tueurs, en série ou non.

    Moi aussi j'adore cette émission, bien ficelée je trouve, dans un format adéquat, avec des intervenants pertinents, et surtout j'apprécie Christophe Hondelatte depuis toujours.

    En dépit des fréquents désaccords que j'ai avec rcsforever, je lui suis reconnaissant d'alimenter assidument ce topic (+)
  • alsacien2 a écrit, le 2009-10-31 15:24:13 :
    Sinon j'attends avec impatience l'épisode avec Philippe GINESTET le tueur du Rc Strasbourg...

    :)) (+)

    En tout cas j'ai trouvé le programme de mes fins de weeks-ends maintenant ! Les documents sont souvent très bien montés, même si je trouve que Hondelatte en fait un peu trop...
  • alsacien2 a écrit, le 2009-10-31 15:24:13 :
    oudin a écrit, le 2009-10-31 15:09:51 :
    dis voir rcsforever tu es un des seuls à faire vivre ce topic.
    tu es vraiment passionné par les tueurs en série :|s ?


    Je suis fan de faites entrer l'accusé ! je crois que l'on peut les trouver en streaming sur le net.

    Sinon j'attends avec impatience l'épisode avec Philippe GINESTET le tueur du Rc Strasbourg...



    Le Fossoyeur des bords du Krimmeri.
  • lenain2jard1 a écrit, le 2009-10-31 17:42:32 :
    Le Fossoyeur des bords du Krimmeri.


    alsacien2 a écrit, le 2009-10-31 15:24:13 :
    Philippe GINESTET le tueur du Rc Strasbourg...


    [-X

    rcsforever a écrit, le 2009-09-23 15:41:58 :

    https://racingstub.com/ressources/logos/logo_2006_w100.png



    Ginestet m'a tue(r).....


    http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2005/10/05/image_144787...


    A suivre:Ginestet le fossoyeur aux beaux discours


    =;


    Un peu d'humour dans ce topic ne fait pas de mal non plus..... ;)


    Sinon retour à l'émission de ce dimanche:


    rcsforever a écrit, le 2009-10-31 15:06:30 :
    L'assassinat de Pierre Goldman

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton227.jpg

    Dimanche 1er novembre 2009 sur France 2
    Réalisé par Christian Gerin


    Pour beaucoup, Pierre Goldman incarnait un certain sens de l'idéal : le révolutionnaire romantique, un Che Guevara à la française ; l'image même de l'intellectuel engagé. Le rêve s'écroule le 20 septembre 1979. Le héros romantique est abattu comme une vulgaire crapule... 15 000 personnes assistent à ses funérailles ; l'enterrement des espoirs de toute une génération. Au-delà du mythe de Pierre Goldman, " Faites entrer l'accusé " se plonge, 30 ans après, au coeur d'un des dossiers judiciaires les plus polémiques du 20ème siècle.
    A la fin des années 60, Goldman a été, tour à tour, révolutionnaire au Quartier Latin, guérillero à Cuba et au Venezuela, et aussi...gangster, ami des truands, et figure des boîtes de nuit parisiennes. Mais qu'il ait pu tuer deux femmes pour de l'argent, ça ne colle pas pour ses amis. Et d'ailleurs, une bonne partie de la gauche n'y croit pas et se bat.
    Il sera d'abord condamné à perpétuité, puis acquitté, et libéré, au terme de procès qui ont passionné l'opinion publique. Mais sa liberté sera de courte durée. Le 19 décembre 1969, un braquage sanglant a lieu dans une pharmacie du boulevard Richard Lenoir, à Paris. Bilan : la pharmacienne et sa préparatrice sont tuées, un client est blessé, ainsi qu'un gardien de la paix. En avril 1970, Pierre Goldman est arrêté et accusé du meurtre des deux pharmaciennes.Dans un entretien exclusif avec Christophe Hondelatte, Gérard Quinet, le gardien de la paix blessé par le malfaiteur, revient sur les circonstances du drame. Alain Krivine, camarade de Goldman à la fin des années 60 au sein de l'Union des Etudiants Communistes, dépeint à Christophe Hondelatte le jeune homme tourmenté et attachant qu'était Pierre Goldman. Il se penche également sur la mobilisation importante autour du comité de soutien à Pierre Goldman. En 1974, Goldman échappe à la peine de mort, mais il est condamné à perpétuité, après un procès qui a cristallisé toutes les passions. Après cassation de ce jugement, un second procès s'ouvre en 1976 avec, cette fois-ci, Georges Kiejman pour défendre Pierre Goldman.

    Georges Kiejman raconte, pour " Faites entrer l'accusé ", comment il s'est retrouvé à la tête de la défense de Goldman, et son approche du dossier. Au terme d'une plaidoirie saluée par tous, Me Kiejman a démontré la fragilité des témoignages accablant Pierre Goldman, et obtenu son acquittement pour les meurtres des pharmaciennes. Deux ans et demi après sa sortie de prison, Pierre Goldman est assassiné, dans son quartier, par trois inconnus...qui ne seront jamais arrêtés ! Le voile ne sera jamais levé sur la mort de Goldman...
  • L'assassinat de Georges Besse

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton203.jpg

    Dimanche 8 novembre 2009 sur France 2
    Réalisé par Florent Chevolleau


    Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron, Jean-Marc Rouillan et Georges Cipriani... En février 2005 cela fera 18 ans qu'ils ont été condamnés à la prison à perpétuité pour l'assassinat de Georges Besse. Joëlle Aubron a été libérée en juin dernier pour raisons médicales et bientôt les trois autres pourront demander une libération conditionnelle.
    La justice devra dire si on peut aujourd'hui libérer sans risques et sans regrets, ceux qui le 17 novembre 1986, ont abattu Georges Besse, le PDG de la Régie Renault.
    Faites entrer l'accusé retrace l'enquête hors du commun qui a mené à l'arrestation du noyau dur de l'organisation clandestine et à la fin du "terrorisme à la française".

    Les intervenants :

    Mme Françoise Besse, veuve de Georges Besse
    Charles Pasqua, ancien ministre de l'intérieur
    Maître Bernard Ripert, avocat d'Action Directe
    Marcelle Rouillan, mère de Jean-Marc Rouillan
    Alain Marsaud, procureur et chef du parquet anti-terroriste
    Jean-Pierre Pochon, chef de la section recherche des Renseignements Généraux.
    Philippe Swinners-Gibaud, chef de la Division recherche des Renseignements généraux.
    Gilles Ménage, conseiller du Président François Mitterrand.
  • Retour de l'émission ce week-end et après une semaine d'absence:

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton647.jpg

    Jean-Baptiste Hennequin
    Triple meurtre au Grand Hôtel


    Dimanche 22 novembre 2009 sur France 2
    Un document inédit de Vincent de Cointet


    En 1997, Jean-Baptiste Hennequin, veilleur de nuit au Grand Hôtel de Saint-Quentin, a sauvagement assassiné ses deux patrons et une collègue de travail. Sans le moindre regret. Pire. A son procès, il est allé jusqu'à expliquer que c'était lui la victime. Victime de reproches incessants. Victime du manque de reconnaissance de ses patrons qui voulaient le mettre à la retraite. Justicier de sa cause finalement. Intelligent, élégant et cultivé, Hennequin n'a en réalité jamais surmonté ses frustrations, celles d'un homme en fin de carrière, qui a toujours souffert de n'avoir jamais été reconnu à sa juste valeur. Le 20 janvier 1997, au Grand Hôtel de Saint-Quentin, on retrouve les corps sans vie des deux patrons, Léo Roupioz, 73 ans, et Gisèle Kuntzler, 69 ans. Tués d'un coup de fusil, puis massacrés à la hache. Sur chaque corps, une lettre dénonce des "humiliations, du chantage, de l'acharnement et de l'indifférence". Le commissaire Pierre-Marc Panazzio reconnaît l'écriture sur les lettres. C'est celle du veilleur de nuit du Grand Hôtel, Jean-Baptiste Hennequin, 61 ans, dont il a récemment recueilli le témoignage à la suite d'un conflit de voisinage. Les policiers fouillent le Grand Hôtel. Dans les caves, ils délivrent le groom Philippe Bertrand, qui leur révèle que c'est Hennequin qui l'a enfermé, le matin même. Dans la cave à vin, le corps de Michèle Fabris, la réceptionniste de 25 ans, mutilé de coups de hache. Le triple meurtre provoque un émoi considérable à Saint-Quentin. Le Grand Hôtel est l'établissement sélect de la région. L'affaire est confiée à la PJ d'Amiens qui veut à tout prix retrouver Jean-Baptiste Hennequin. Premier indice, il a dû s'enfuir avec la voiture de Michèle Fabris, une Polo noire, qui a disparu. Les policiers se penchent sur la vie d'Hennequin. Orphelin dès l'âge de 5 ans, placé dans une famille d'accueil, il est mis au travail dès 14 ans, alors qu'il voulait continuer ses études. A 32 ans, en instance de divorce, il tente de renouer avec sa femme. Sans succès. Frustré, il l'étrangle et la laisse pour morte : trois ans de prison. Puis un an ferme en 1988 pour avoir énuclé un travesti au bois de Boulogne. En 1997, il est décrit comme un solitaire autoritaire et irascible par ses collègues et ses voisins. Neuf jours après le drame du Grand Hôtel, la Polo est retrouvée à Amiens. Dans le coffre, une hachette tâchée de sang. L'arme du crime. Mais ce n'est que quatre mois plus tard qu'Hennequin est finalement arrêté... par hasard ! Dans un hôtel parisien, au cours d'une perquisition pour un vol. Devant le juge d'instruction Jean-Yves Lourgouilloux, il avoue facilement. Pour lui, ses victimes "n'ont eu que ce qu'elles méritaient". Ses patrons le persécutaient. Quant à Michèle Fabris : "si ses parents l'avaient mieux élevée, elle n'en serait pas là !" A son procès, Hennequin s'acharne à salir la mémoire de ses victimes. Il est condamné à la peine maximale : perpétuité avec une peine de sûreté de 22 ans.

    Intervenants :

    Commissaire divisionnaire Pierre Marc Panazio, police de Saint-Quentin
    Guy Dambre, maire de Fayé, vice-président de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin
    Jean-Yves Lourgouilloux, juge d'instruction
    Adjudant Rémi Bournique, pompier de Saint-Quentin
    Sergent-Chef Eric Duchemin, pompier de Saint-Quentin
    Philippe Bertrand, groom au Grand Hôtel
    Commandant Jean-Pierre Sarazin, directeur d'enquête à la PJ d'Amiens
    Nicolas Totet, journaliste, L'Aisne Nouvelle
    Damien Becquart, journaliste, l'Union de Reims
    Voisin de la rue de l'Est ; Jean-Charles Dervillé, serveur au Président
    Léone Ramette, amie de Jean-Baptiste Hennequin
    Me Laurent Moreuil, avocat de la famille Kuntzler ;
    Lieutenant Claude Renier, brigade de Fresnoy-le-Grand (1996-1999)
    Me Sandrine Billard, avocate de Jean-Baptiste Hennequin
    Commissaire Francie Chassagne, PJ du 10e arrondissement, Paris
    François-Marie Giacomoni, président de la cour d'assises de Laon
    Me Guillaume Combes, avocat de Jean-Baptiste Hennequin
  • Treiber y aura surement droit aussi, à son emission
  • Si ca continue Henry aussi :-&
  • antorbr a écrit, le 2009-11-21 12:15:37 :
    Treiber y aura surement droit aussi, à son emission


    Ce sera très intéressant car c'est bourré de mystères cette affaire là...
  • Le bagagiste de Roissy

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton275.jpg

    Dimanche 29 novembre 2009
    Réalisé par Clémence Badault


    Le 28 décembre 2002, un peu plus d'un an après les attentats du 11 septembre, un homme se présente aux policiers de la PAF, la police de l'air et des frontières, de l'aéroport Roissy Charles de Gaulle. Il dit avoir vu sur le parking 2F, un individu qui manipulait des armes dans le coffre de sa voiture. La voiture en question contient en effet un impressionnant arsenal. Dans le coffre, les policiers trouvent des pains de plastique, des armes, des munitions, et un tract pro-palestinien.
    Le propriétaire de la voiture, un certain Abderrezak Besseghir, 26 ans, est bagagiste à Roissy depuis 3 ans. Il est arrêté dans la journée. Soupçonné de préparer un attentat, le bagagiste prétend que les armes ont été placées dans sa voiture à son insu et dénonce un complot. Dès le lendemain, les médias s'emparent de l'affaire. Dans un climat d'alerte maximale en matière de menace terroriste, "l'affaire du bagagiste de Roissy" alimente les gros titres, et Besseghir est déjà présenté comme un terroriste d'un genre nouveau, qu'aucun service n'avait jamais détecté. Pour Faites entrer l'accusé, Philippe Dehapiot, l'avocat du bagagiste, revient sur le traitement médiatique réservé à son client. Dès les premiers jours, il doit désamorcer les rumeurs et rappeler le principe du secret de l'instruction. En garde-à-vue, Abderrezak Besseghir n'en démord pas : il s'agit d'un complot, sûrement ourdi par sa belle-famille, les Bechiri. En effet, les relations entre la famille de Besseghir et celle de sa femme étaient tendues. Et Louisa, la femme du bagagiste, est morte brûlée vive dans leur maison quelques mois plus tôt, en juillet 2002. La brève enquête avait conclu au suicide par immolation, mais les parents de Louisa récusent cette thèse. Ils sont persuadés qu'Abderrezak a tué Louisa.
    Les enquêteurs de la Section anti-terroriste commencent à considérer la thèse du complot après 4 jours d'investigations. Le portrait qu'on leur fait du bagagiste ne colle pas avec le profil d'un fondamentaliste... Besseghir est mis en examen, mais ils vont maintenant se pencher sur la piste familiale. Le juge Gilbert Thiel, qui mène l'instruction, revient avec Christophe Hondelatte sur ce tournant de l'enquête. Les résultats ne se font pas attendre. Le témoin qui avait dit avoir vu Besseghir manipuler les armes, un certain Marcel Le Hir, passe aux aveux. Avec son ami, Patrick Pouchoulin, un ami d'enfance de la mère de Louisa, ce détective privé a monté un coup. En compagnie d'un oncle de Louisa, ils ont rempli le coffre d'Abderrezak avec les armes et le tract, puis Le Hir est parti livrer son témoignage bidon... Une machination destinée à faire payer le bagagiste pour la mort de sa femme, dont ils le tiennent pour responsable. Après 10 jours passés en prison, et pendant lesquels il a été présenté à la France entière comme un symbole du terrorisme, Abderrezak Besseghir est libre et les médias font leur mea culpa. En mai 2004, les parents de Louisa et les 3 autres comploteurs écopent, en correctionnelle, de 5 mois ferme, 3 ans de mise à l'épreuve et d'une amende de 15 000 euros. Dans la foulée, la justice rend un non-lieu définitif dans le dossier de la mort de Louisa. Francis Vuillemin, l'avocat des Bechiri, revient sur le désarroi de ses clients, qui espéraient un procès d'assises dans ce dossier. Aujourd'hui, le bagagiste a repris son emploi et vit avec son fils, que les Bechiri ont l'interdiction de voir...

    Intervenants:

    Maître Philippe Dehapiot, avocat d'Abderrezak Besseghir
    Maître Francis Vuillemin, avocat de la famille Bechiri
    Gilbert Thiel, juge d'instruction antiterroriste
    Le commissaire Amaury de Hautecloque, chargé de la section antiterroriste de Paris
    Yves Bot, procureur général de Paris (2002-2006)
    Hervé Brusini, directeur de la rédaction de France 3
    Frédéric Vézard, journaliste Le Parisien
    Le capitaine Mohamed Douhane, syndicat Synergie
    Michel Debacq, procureur à la section antiterroriste du parquet de Paris
    Estelle, amie et collègue de Louisa
    Nathalie, amie et collègue de Louisa
    Audrey Goutard, journaliste France2
    Le sous-brigadier Rémi Leclerc, de la PJ de Bondy
    Muriel, amie de Louisa
    Maître Sophie Obadia, avocate de la famille Bechiri
    Christian Seys, expert en incendie
    Maître Gilbert Collard, avocat du couple Bechiri
    Olivier Géron, juge d'instruction, TGI de Bobigny
    Lieutenant Xavier Vo Dinh, brigade criminelle de Paris
    Roger Le Loire, juge d'instruction, TGI de Bobigny.
  • Claude Lastennet,le tueur de vieilles dames

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton695.jpg

    Dimanche 6 décembre 2009
    Un document inédit d'Agnès Grossmann


    Claude Lastennet. Ou comment un jeune homme sans histoires, devient un tueur en série. Son premier meurtre, il l'a commis à 23 ans, presque par hasard. Il tentait de cambrioler une vieille dame. Elle a résisté. Il l'a tuée. Et il y a pris goût. De la manière la plus crue ; en trempant son doigt dans le sang de sa victime, avant de le porter à sa bouche...Dans les cinq mois qui ont suivi, il a récidivé cinq fois, tuant quatre de ses cinq victimes. Des victimes qui habitaient seules, toutes en région parisienne, le long de la même ligne de bus. Toutes étaient très âgées, et avaient attiré l'attention de Claude Lastenet sur un détail.
    Le 15 novembre 1993, François Bonin passe voir sa mère. Antoinette a 76 ans, et vit à Thiais, dans la banlieue parisienne. Mais, en arrivant chez elle, il tombe sur un jeune homme qui prétend aider la vieille dame, victime d'un malaise. François se précipite auprès d'elle, pour découvrir qu'Antoinette est morte. Le jeune homme en profite pour s'éclipser... François Bonin comprend alors, qu'il vient de croiser l'assassin de sa mère. Mais la police a beaucoup de mal à croire sa version. Nicole Bonin, la femme de François, se souvient de la suspicion et de l'acharnement dont le couple a été victime de la part d'une brigade criminelle, pressée de voir les Bonin avouer le meurtre d'Antoinette.
    Le 9 janvier 1994, le père Irénée retrouve sa mère, Violette de Ferluc, 92 ans, étranglée dans son appartement de Thiais. Deux jours plus tard, un informateur met les policiers sur la piste d'un suspect, Claude Lastennet. Un jeune chômeur qui cherchait à utiliser une carte bancaire au nom de Violette de Ferluc. Ils le cueillent aussitôt au foyer des jeunes de Chevilly-Larue. Et Claude Lastennet avoue. Il a bien tué Violette de Ferluc.
    Mais ce n'est pas tout. Il avoue spontanément quatre autres meurtres, commis entre le 24 août 1993 et son arrestation. Celui d'Antoinette Bonin, mais aussi celui de Marcelle Cavillier, 87 ans à Chevilly-Larue, Raymonde Dolisy, 72 ans, à Boulogne-Billancourt, Augustine Royer, 91 ans, à Bourg-la-Reine. Toutes ont été étranglées. Une seule a survécu : Rosalie Czajka, qui, malgré ses 82 ans, s'est si bien défendue, qu'elle a mis en fuite son agresseur en fuite !
    Aux dires des psychiatres qui l'ont examiné, Claude Lastennet présente le profil type du serial killer : une enfance douloureuse, marquée par une idéalisation de la mère. Claude Lastennet n'a jamais connu son père et a vécu auprès d'une jeune maman dont il était véritablement amoureux, jusqu'à ce que l'arrivée d'un beau-père violent vienne briser le couple qu'il formait avec sa mère. Un meurtre initiatique. Celui de Marcelle Cavillier. Ce meurtre est venu "accidentellement" révéler Claude Lastenet, et soulager, les tensions affectives qui le hantaient. Des rituels macabres. Chacun de ses meurtres a été commis sous le coup d'une excitation incontrôlable. Claude Lastennet l'explique ; après le meurtre de Marcelle Cavillier, "[il] se levait certains jours, en sachant qu'il y aurait un mort"... Et puis, il se mettait en chasse, le long de sa ligne de bus, où il ciblait ses victimes sur un détail. Un rien qui l'exaspérait. Madame Royer, "parce que ses chaussures étaient trop grandes", une autre "parce qu'elle portait de grosses lunettes"... Un refoulement des actes violents qu'il commet.
    Dès son arrestation, Claude Lastennet parlera de lui à la troisième personne. Frédéric Lastennet, le jumeau de Claude, évoquera sa difficulté à comprendre comment son frère a pu basculer dans une telle violence. La psychologue, Monique Delocque-Fourcaud reviendra sur l'évolution positive de cet homme, qui a pris conscience de ses actes en détention. Quant au père Irénée De Ferluc, il a pardonné, au prix d'un long travail que lui inspirait sa foi. La société, elle, n'a pas pardonné. Claude Lastennet a été condamné à perpétuité avec 18 ans de sûreté.

    Intervenants :

    Nicole Bonin, épouse de François Bonin
    Michèle Ganascia, juge d'instruction
    Frédéric Lastennet, frère jumeau de Claude Lastennet
    Monique Delocque-Fourcaud, psychologue clinicienne
    François Bonin, fils d'Antoinette Bonin Commandant
    Alain Boisselier, Brigade criminelle de Paris Père
    Irénée de Ferluc, fils de Violette de Ferluc, vicaire de la paroisse de Thiais
    Commandant Jean-Pierre Duballet, Brigade criminelle de Paris
    Commandant François Courtinat, Brigade anti-criminelle de Paris
    Roland Coutanceau, expert-psychiatre
    Michel Mary, journaliste, Le Nouveau Détective
    Fabienne Huger, journaliste, Le Parisien
    Benoît Heu, restaurateur
    Maître Pierre-Olivier Sur, avocat de Claude Lastennet
    Daniel Zagury, expert-psychiatre
    Maître Philippe Pech de la Clause, avocat de la famille de Ferluc
  • Patrick Tissier,le récidiviste

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton269.jpg

    Dimanche 13 décembre 2009
    Réalisé par Bernard Faroux


    Patrick Tissier : longtemps il a fait croire autour de lui qu'il était un homme de confiance à qui l'on confiait volontiers ses enfants et que l'on invitait à déjeuner, toujours prêt à rendre service. Jusqu'au jour où, en septembre 1993, son vrai visage est apparu. Celui d'un meurtrier, violeur, récidiviste qui, en l'espace d'un mois, a assassiné sa voisine Conchetta Lemma, assassiné et violé une petite fille de 8 ans, Karine, la fille de ceux qui l'accueillaient gentiment le dimanche à leur table et a tenté de tuer sa meilleure amie Marie-Josée Gauze. Cette dernière revient sur la nuit de cette terrible agression.
    Elle nous parle de son choc lorsqu'elle a découvert le vrai visage de celui qui disait être son ami, un homme au lourd passé judiciaire. Avec les policiers de la PJ de Perpignan et du SRPJ de Montpellier, nous reviendrons sur l'itinéraire de ce récidiviste et dangereux désaxé sexuel, déjà condamné pour meurtre et viol en 1972.
    Pour Faites entrer l'accusé, la juge d'instruction chargée de l'affaire, Danielle Braud, disséquera l'enquête. Elle racontera ses face à face troublants avec un Patrick Tissier manipulateur. Des auditions à l'issue desquelles il avouera difficilement l'ensemble de ses crimes. Avec Christophe Hondelatte, Maître Etienne Nicolau, l'avocat des parties civiles, abordera la question du suivi des multirécidivistes. À l'issue de son procès en janvier 1998, devant la cour d'assises de Perpignan, Patrick Tissier a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 30 ans. C'était son troisième procès d'assises.

    Intervenants :

    Danielle Braud, juge d'instruction
    Marie-Josée Gauze, victime de Patrick Tissier
    Maître Etienne Nicolau, avocat de Jocelyne Milluy et de Marie-Josée Gauze
    Commandant Guy Armand, PJ de Perpignan
    Maître André Coll, avocat de la famille Lemma
    Monica Miranda, voisine de Karine
    Cédric Volkaert, frère de Karine
    Jocelyne Milluy, mère de Karine
    Corinne Sabouraud, journaliste à L'Indépendant
    Commissaire Boris Duchniak, chef de l'antenne PJ de Perpignan
    Inspecteur Jean-Claude Génis, PJ de Perpignan
    Belgin Aksoy, amie de Patrick Tissier
    José Belmonte, PJ de Perpignan
    Commandant Jean Milési, SRPJ de Montpellier
    Commissaire Gilles Soulié, SRPJ de Montpellier
    Francis Schoukroun, directeur du SRPJ de Montpellier
    Docteur Jean-Pierre Pécastaing, expert psychiatre
    Maître Enric Vilanova, avocat de Patrick Tissier.
  • Merci à rcsforever d'abreuver cette rubrique et en même temps mes sentiments voyeuristes :'>
    mais j'avoue que je ne m'en lasse pas O:)
  • Très bonne émission, largement reprise depuis, mais sans la qualité (+) Puis, Hondelatte, là dedans il est parfait.

    Comme Nagui et son Taratata , c'est SON émission
  • Retour de "Faites entrer l'accusé(e)" en 2010 avec l'affaire Patrick Gateau le dimanche 3 janvier.
  • Patrick Gateau, le procès de la récidive

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton740.jpg

    Dimanche 3 janvier 2010
    Un document inédit de Marie-Sophie Tellier


    Condamné à la perpétuité en 1990 pour le meurtre d'une femme, Patrick Gateau a récidivé moins de deux ans après sa libération conditionnelle en 2003. Et c'est sur cette affaire, que Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, s'est lancé en 2005 dans la course présidentielle. En s'emparant de ce fait divers, qu'il jugeait emblématique du dysfonctionnement de l'institution judiciaire, il a ouvert le feu d'une polémique politique sur la récidive.
    Le 3 juin 2005, Nelly Crémel disparaît, pendant son footing quotidien, sur les routes de campagne, autour de Reuil-en-Brie, en Seine-et-Marne. Après une semaine de recherches, son corps est retrouvé, dissimulé sous des branchages, dans le bois du Tarterel. Elle a reçu deux balles et son crâne a été fracassé avec une rare violence. La SR de Paris, dirigée par le colonel Philippe Guérin, procède à des contrôles systématiques et finit par obtenir une piste. Serge Mathey, un maçon de vingt-huit ans, est placé en garde à vue. Pressé de soulager sa conscience, il passe aux aveux. Le 3 juin, il a bien enlevé et tué Nelly Crémel. Mais il n'était pas seul. Son complice est Patrick Gateau.
    Au départ, les deux hommes cherchaient de l'argent. Ils ont enlevé Nelly Crémel sur la route. Mais comme elle n'avait rien sur elle, ils l'ont tuée. Arrêté à son tour, Gateau confirme. Mais il minimise sa participation : c'est Mathey qui a achevé Nelly.
    Patrick Gateau n'est pas inconnu de la justice. En 1990, il a été condamné à perpétuité, pour un meurtre commis sept ans plus tôt dans le Rhône. Une affaire en tout point similaire à celle de 2005. Déjà, il s'agissait d'une femme. Déjà, Gateau avait agi avec un complice, Christian Gay. Déjà, il avait tué pour rien, ou presque. Et il avait chargé son complice, tenté vainement de se disculper ! A l'époque, Patrick Gateau avait écopé de la perpétuité mais sans peine de sûreté, l'avocat général souhaitant lui laisser une chance, "une porte ouverte".
    Quand la nouvelle affaire Gateau éclate en 2005, Nicolas Sarkozy s'en empare pour dénoncer la faiblesse de la justice face aux récidivistes. Il estime que le juge qui a décidé de libérer "un tel monstre" "doit payer".
    Pour Faites entrer l'accusé, le juge Hahn revient pour la première fois sur l'attaque dont il a fait l'objet de la part du ministre de l'Intérieur. Il rappelle que le dossier de Patrick Gateau, présentait toutes les garanties de réinsertion. Détenu modèle, marié en prison, il avait gagné la confiance des psychiatres et des surveillants, qui avaient appuyé sa demande. Six mois après sa sortie, Gateau s'est installé avec sa femme en Seine-et-Marne, où il a eu du mal à s'adapter à sa nouvelle liberté. Au chômage, isolé, il a rencontré Serge Mathey et a fini par tuer une seconde fois. Souhaitait-il inconsciemment retourner derrière les barreaux ? Pour son avocat, maître Edouard Martial, une chose est sûre : Patrick Gateau était "suradapté" à la prison. Au procès en juin 2008, Serge Mathey a reconnu qu'il était l'auteur des coups mortels, mais qu'il avait agi sous l'autorité de Gateau. Il a pris trente ans. Gateau, lui, a bien été considéré comme l'auteur moral du crime. Il a été condamné à la perpétuité.

    Intervenants :

    Colonel Philippe Guérin, commandant de la SR de Paris (2004-2008)
    Philippe Courroye, juge d'instruction à Lyon de 1986 à 1999
    Maître Edouard Martial, avocat de Patrick Gateau
    Adjudant Franck Flipo, SR de Paris
    Fayza Salamouni, voisine de Nelly Crémel
    Georges Blond, journaliste, Le Parisien
    Franck Moulin, journaliste, RT
    Jean-Olivier Viout, avocat général
    Maître Jean Guibert, avocat de Patrick Gateau de 1998 à 2003
    Responsable de la cuisine, Centrale d'Einsisheim
    Jacky Orbillot, surveillant, Centrale d'Einsisheim
    Alain Hahn, juge d'application des peines au tribunal de Grande Instance de Colmar
    Jean Lamberti, employeur de Patrick Gateau
    Christian Lantenois, maire de Rebais
    Dominique Barella, président de l'Union Syndicale des Magistrats de 2002 à 2006
    Maître Catherine Bahuchet, avocate des parties civiles.
  • Jacques Plumain, le fantôme de Kehl

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton1.jpg

    Dimanche 10 janvier 2010
    Un document d'Agnès Hubschman


    L'affaire Plumain, c'est l'affaire du "fantôme" ou du "tueur" de Kehl. Jacques Plumain est un tueur en série, qui a sévi en France et en Allemagne, à la fin des années 90 et au début des années 2000. Un tueur en série aux rituels étranges : après avoir tué ses victimes, il leur baissait la culotte, sans les violer. Ses victimes sont toutes des femmes... des femmes qui n'avaient pas le même profil. Blondes, brunes, jeunes ou plus âgées : Hatice Celik, 22 ans, pour le meurtre de laquelle il sera finalement acquitté ; Gisela Dalmann, une retraité de 66 ans ; Bärbel Zobel, 38 ans, la rescapée, qui reviend pour Faites entrer l'accusé sur l'agression qu'elle a subi en bas de chez elle, alors qu'elle s'apprêtait à partir pour son travail ; et Ursula Brelowski, 45 ans, "la victime française". Fin de série ? Pas encore : en janvier 2001, il s'en prend à un automobiliste et l'agresse à coups de sabre... Avec Christophe Hondelatte, Pascal Schultz, - procureur adjoint de Strasbourg à l'époque - revient sur le meurtre en France d'Ursula Brelowski et surtout sur la collaboration des polices française et allemande qui a permis de recouper les informations et de mettre en examen Jacques Plumain pour cette série de meurtres. Pour Faites entrer l'accusé, le commandant Gilles Romani, directeur d'enquête au SRPJ de Strasbourg, retrace le déroulement de l'enquête. Il évoque les différentes pistes, dont celle qui mène à Plumain, lequel finira par avouer ses crimes avant de se rétracter par la suite. Le docteur Jean- Georges Rohmer, l'expert psychiatre qui a examiné Jacques Plumain, ainsi qu'une ancienne compagne parleront de la personnalité de l'accusé qui pouvait se montrer tour à tour doux et gentil ou subitement violent. Jacques Plumain sera condamné à deux reprises : une première fois en mai 2005 à 30 ans de réclusion criminelle, puis en appel à la réclusion criminelle à perpétuité. Il sera néanmoins acquitté pour le premier meurtre de la série allemande...

    Intervenants :

    Pascal Schultz, procureur de la république à Colmar
    Le capitaine Christophe Mano, SRPJ de Strasbourg
    Le docteur Jean-Georges Rohmer, expert psychiatre
    Marc Fisher, ex-compagnon d'Ursula Brelowski
    Le commandant Raymond Briclot, enquêteur de la police de sécurité départementale
    Le commandant Gilles Romani, directeur d'enquête, SRPJ de Strasbourg
    Le commissaire principal Lutz Schneider, PJ de Kehl
    Bärbel Zobel
    Maître Gioia Zirone, avocate de Bärbel Zobel
    Maître Reinhart Kirpes, avocat de la famille Dallman
    Reinhart Reck, journaliste
    Mittel Badische
    Maître Emmanuel Karm, avocat de Jacques Plumain
    Un ancienne compagne de Jacques Plumain
    Maître Michaël Wacquez, avocat de Jacques Plumain
    Brice Raymondeau-Castanet, avocat général
    Maître Thomas Mutter, avocat de Marc Fisher.
  • Le meurtre du député Benbara

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton242.jpg

    Dimanche 17 janvier 2010
    Réalisé par Vincent de Cointet


    Le cadavre de Kamel Benbara, député algérien porté disparu depuis trois semaines, est retrouvé dans le coffre de sa voiture, avenue Hoche, le 29 janvier 2003. Au début, les policiers du 36 quai des Orfèvres sont sur une piste politique. Mais les enquêteurs vont découvrir une vie privée pas banale : un homme, deux femmes, deux vies parallèles, deux maisons et des enfants dans chaque foyer... Une vie de mensonges permanents et maladifs qui sera fatale à Benbara. Faites entrer l'accusé relate la disparition médiatisée du député algérien, survenue trois semaines avant la visite d'un premier ministre algérien à Paris. Saïd Naïli, son dernier ami à l'avoir vu vivant, retrace avec Christophe Hondelatte les premiers jours d'angoisse et la découverte du secret de Kamel Benbara : sa double vie. Marié légitimement près de Saint-Etienne, Benbara s'était uni religieusement à une conseillère municipale de Nanterre, Louiza Benakli. Ensemble, ils ont eu une petite fille, puis Louiza est morte sous les balles de Richard Durn, en 2002. Une fois le corps du député découvert, les policiers ont l'assurance qu'il ne s'agit pas de l'oeuvre de professionnels. De plus, un cheveu contenant l'ADN des Benakli est retrouvé dans la main du défunt. L'enquête s'oriente alors vers la belle famille illégitime de Benbara. Bernard Kraska, policier de la Brigade Criminelle, raconte à Christophe Hondelatte les aveux que lui fait un jeune neveu de Louiza : ce sont Ouardia, soeur de Louiza, et Sekoura, sa mère, qui ont tué Benbara et l'ont déposé avenue Hoche. Ensuite, Ouardia fait le récit de cette soirée aux policiers : Kamel Benbara est venu prendre des nouvelles de Sekoura, s'ensuit une dispute car Sekoura a vu Kamel avec une autre femme dans le pavillon de Louiza. Kamel s'emporte, puis bouscule Sekoura. Alors, Ouardia panique, saisit une poêle en fonte et frappe Kamel, jusqu'à la mort... Dans un entretien avec Christophe Hondelatte, Tassadit, la soeur de Ouardia, revient sur la double vie de Benbara que personne ne soupçonnait au moment du meurtre et qui éclaire, à postériori, le comportement fuyant de celui-ci. Elle livre également le récit des tragédies familiales, dont la mort de Louiza est le point d'orgue. Après la mort de l'enfant chérie, la famille Benakli n'est que désolation. L'affaire Benbara trouve son épilogue lors d'un procès singulier où le fantôme de Richard Durn s'est substitué à celui de Benbara, et c'est parfois le procès (...)
  • Soirée spéciale mardi le 19 janvier:


    A 20h35 : Annie et Yann Baudet : meurtre en famille
    A 22h05 : Débat "Criminel de père en fils"


    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton767.jpg

    20h35 : ANNIE ET YANN BAUDET : MEURTRE EN FAMILLE

    Un document inédit d'Hélène Gautier

    La famille Baudet est une drôle de famille. En 2009, Annie, la mère, et Yann, le fils, ont été condamnés à 25 ans de prison pour le meurtre de François Baudet, le père, 11 ans plus tôt. Lui qui avait longtemps fait régner la violence dans la famille. A l'époque, les deux filles, Sandrine et Rozenn, étaient placées en famille d'accueil. C'est Rozenn, qui du haut de ses 16 ans, avait alerté la justice en 2001... et permis d'établir la vérité. Le 13 février 1998, Annie, François, Yann et Rozenn Baudet, de retour d'une foire à la brocante, passent la nuit dans un motel de Nîmes. Le lendemain matin, Rozenn, alors âgée de 14 ans, est réveillée à 5 heures. Sa mère Annie, lui annonce qu'il faut partir immédiatement. Sans François. Annie explique qu'il a fait un malaise dans la nuit et qu'il est à l'hôpital. Rozenn ne le reverra jamais. Les mois passent. De retour dans sa famille d'accueil en Bretagne, Rozenn n'a toujours aucune nouvelle de son père. Lui qui n'avait jamais manqué un anniversaire ! Elle en parle à sa grande soeur Sandrine, à qui Annie a donné une version totalement différente. François serait parti avec une jeunette. Sandrine veut des explications. Elle finit par faire craquer sa mère au téléphone. En fait, François Baudet est mort, au cours d'une dispute qui a mal tourné avec Yann. Prévenue, Rozenn ne croit pas à un accident. Elle veut connaître la vérité. Elle écrit trois lettres au procureur. Dans la dernière, elle accuse sa mère et son frère du meurtre de son père. Poinso, substitut, prend l'affaire au sérieux. D'autant plus que Yann vient de tomber pour une tentative de meurtre le 1er novembre 1992. Un contrat proposé par Geneviève Montilliet, qui prétendait que son compagnon Eric de Vriendt la battait. Yann, lui-même enfant battu, avait renversé Eric, à vélo. Mais il avait survécu et Geneviève l'avait achevé 3 mois plus tard. En juin 2003, Yann est condamné à 5 ans de prison. Les policiers de Nice, chargés de l'enquête sur la disparition de François Baudet, mettent les Baudet sur écoute. Ils savent que Yann communique avec sa famille grâce à un portable qu'il utilise clandestinement en prison. Alors pour faire bouger les choses, ils convoquent Rozenn au commissariat le 24 mars 2004, jour de l'anniversaire de Yann. Bien vu ! Mis au courant par sa petite amie, Yann, fou de colère, appelle Rozenn, puis sa mère. Apeurée, Annie se confie à Sandrine au téléphone. Yann a bien tué son père. Elle l'a aidé à l'enterrer 2 mois plus tard à Plumaugat, en Bretagne. Le lendemain, les policiers déterrent le corps de François Baudet. Confronté à la version de sa mère, Yann reconnaît qu'il a tué son père. Sous la pression de sa mère, selon lui. Elle menaçait de le dénoncer dans l'affaire de Vriendt. Quant au mobile, il n'est pas établi. Selon Rozenn et Sandrine, leur père n'était plus violent Lors du premier procès, Yann apparaît agressif et hargneux. Les jurés le condamnent à 27 ans de prison avec une peine de sûreté des deux tiers. Sa mère écope de 22 ans. En appel, Yann adoucit son image. Il demande pardon à ses soeurs. Au contraire, Annie choque et ne manque pas une occasion d'enfoncer son fils. Tous deux prennent 25 ans, sans peine de sûreté.

    Intervenants :

    Rozenn, fille de François Baudet
    Isabelle Poinso, substitut du procureur de la République à Nice
    Maître Audrey Vazzana, avocate de Yann Baudet
    Jean-Pierre Buffoni, juge d'instruction
    Sandrine, fille de François Baudet
    Roger Nahon, enquêteur de personnalité
    Commandant André Bloch, chef de la Brigade Criminelle, PJ de Nice
    Maître Michel Valiergue, avocat de Rozenn
    Marthe Le Clech, amie du couple Baudet
    Dominique Maibaum, belle-fille de François Baudet
    Dr Jean-Jacques Benichou, expert psychiatre
    Maître Dominique Matteï, avocat d'Annie Jacquet
    Commandant fonctionnel Alain Brunache, PJ de Nice
    Capitaine Pierre Batty, PJ de Nice
    Michel Mary, journaliste, le Nouveau Détective
    Maître Marie Seguin, avocate de Yann Baudet
    Yann Baudet


    22h05 : DEBAT "CRIMINEL DE PERE EN FILS"

    Après la diffusion en première partie de soirée du document "Yann et Annie Baudet : meurtre en famille" de "Faites entrer l'accusé", Christophe Hondelatte poursuivra cette soirée spéciale par un débat intitulé "Criminel de père en fils".
    Guy Georges, Francis Heaulme, Louis Poirson, Patrice Alègre, Emile Louis, Patrick Tissier et tant d'autres encore : ces tueurs en série ou ces meurtriers, qui ont défrayé la chronique judiciaire française par l'atrocité de leurs crimes, ont tous un point commun : une enfance malheureuse. Pas d'amour parental. Pas de lien constructeur avec un substitut affectif (à défaut du père ou de la mère). Et, presque toujours, les coups qui pleuvent à la maison... Peut-on expliquer, par ces enfances déchirées, les pulsions meurtrières de ces assassins ? Et si oui, de quoi s'agit-il : d'une détresse refoulée pendant des années et qui tout à coup s'exprime de manière extrême par le biais du crime ? D'un besoin de se venger des horreurs subies pendant la prime jeunesse ? D'un désir inconscient de vivre comme l'on a été traité jadis ? Bref, les meurtriers perpétuent-ils la violence qu'ils ont subie ?
    Pour répondre à cette question, Christophe Hondelatte sera entouré d'experts : psychanalyste, psychiatre, professionnel de l'aide à l'enfance, juge d'instruction ou avocat... Ces derniers nous diront que, bien évidemment, tous les enfants battus ne deviennent pas des adultes violents, mais ils nous expliqueront pourquoi la plupart des assassins ont connu la violence dans leur jeunesse. Ils nous parleront aussi des mesures de prévention à mettre en place, ou, thème plus controversé, de la part de la génétique...
    Des témoins viendront également nous raconter leur histoire : ils seront parents, proches ou lointains, d'assassins ; témoins de la dérive d'un meurtrier ; ancien ou ancienne pensionnaire de la DDASS, institution où le lien affectif avec les familles d'accueil n'est pas toujours favorisé, ce, afin de préserver le lien parental direct... parfois au détriment de la construction psychique des enfants.
    Quelques reportages viendront ponctuer le débat, avec notamment un montage d'archives de "Faites entrer l'accusé" pendant lequel seront égrenées les enfances terrifiantes des pires meurtriers de France...
  • Vincenzo Aiutino, l'homme aux cinquante affaires

    http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/IMG/arton785.jpg

    Dimanche 24 janvier 2010
    Un document inédit d'Imen Ghouali


    A vingt et un ans à peine, il était surnommé "l'homme aux cinquante affaires" ! En 1991 et 1992, Vincenzo Aiutino a aussi tué trois femmes, à coups de barre de fer, à Longwy, en Lorraine. Son parcours judiciaire et son enfance chaotique en faisaient une bombe en puissance. Pourtant, personne n'a pu arrêter l'escalade judiciaire d'Aiutino. Le 6 août 1991, la famille Le Nénan signale la disparition d'Isabelle, une attachée commerciale de vingt ans. Sa voiture est garée sur le parking du supermarché, où elle prend sa pause déjeuner. Sur la baquette arrière, un sandwich à peine entamé. La famille est très inquiète. Mais pas la police qui pense à une fugue. Le 13 septembre, nouvelle disparition. Une autre Isabelle. Isabelle Christophe, vingt et un ans, n'a pas donné signe de vie depuis qu'elle a quitté son poste de caissière à dix heures... au supermarché de Longwy ! Mais pour les policiers, aucun lien entre les deux affaires. Cette fois, il s'agit selon eux d'un suicide. Ils ont trouvé chez une lettre évoquant une déception amoureuse... Ce n'est qu'à la découverte du corps d'Isabelle Le Nénan, le 20 Octobre, dans le bois de Turpange, en Belgique, que les policiers s'inquiètent enfin. Ils dressent la liste des délinquants sexuels de la région et tombent sur Vincenzo Aiutino. Il habite Longwy et à vingt et un ans à peine, il est déjà surnommé l'"homme aux cinquante affaires". Placé en garde à vue, il se vante de ses antécédents d'agressions sexuelles mais nie tout lien avec ces deux affaires. Sans billes, les policiers le relâchent. Le 25 février 1992, c'est au tour de Bernadette Bour, une visiteuse médicale de quarante et un ans, de disparaître. Inquiet, son mari contacte tous les médecins qu'elle devait visiter ce jour-là. Sa piste s'arrête chez un docteur de Longwy qui l'informe que dans sa salle d'attente, se trouvait un certain... Vincenzo Aiutino. Informée, la PJ de Longwy fonce chez lui et l'attend jusque dans la soirée. Quand il rentre, elle le prend en chasse, mais il parvient à semer les policiers, à la frontière belge. Ce sont les policiers belges qui l'arrêteront le lendemain, chez ses parents. En garde-à-vue, Aiutino commence par nier. Mais les policiers de Longwy ont retrouvé chez lui des affaires de Bernadette Bour, tâchées de sang. Alors, il finit par avouer ce meurtre. Incarcéré en Belgique, Aiutino fait tout pour retarder son extradition. Il se rétracte et accuse son beau-frère, puis son père. Il (...)
  • En introduction de l'affaire "Baudet", Hondelatte déclarait avoir observé que les affaires criminelles traitées dans l'émission avaient toutes pour point commun la maltraitance subies par les criminels dans leur enfance.

    On a beau le savoir à travers les travaux de la psychologie, le fait de le voir établi par "un homme du terrain" est intéressant.
  • En effet c'est un constat qui est souvent fait au niveau des affaires de pédophilie,de violence conjugale ou envers les enfants.
    Cependant chaque personne possédant sa propre conscience et étant libre de faire ses choix dans la vie,ce constat ne peut être considéré comme une excuse à l'horreur de certains actes.
    Alors on peut essayer de trouver l'origine de la violence mais rien ne pourra jamais la justifier dans certains cas.
  • En même temps,le but n'était pas de trouver une excuse mais plutôt d'établir un constat simple qui éclaire un peu toutes ces affaires criminels.Et qui rappelle finalement le rôle fondateur,dans une existence,de notre petite enfance et de notre enfance.Ca me rappelle pas mal certains cours en DEUG de Psychologie tout ça...Merde,j'aurais jamais dû lacher l'affaire. :(
  • remember79 a écrit, le 2010-01-27 14:27:28 :
    En même temps,le but n'était pas de trouver une excuse



    Je ne dis pas le contraire et je parlais des médias en général dans le cas présent.
  • Tu temps de BADINTER, comment appelait-on celui qui avait tué son père et sa mère ?



    Un pauvre orphelin.
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Stammtisch
  • arthas ce point peut jouer en faveur du HAC à la 34e
  • arthas Ils ont un meilleur goal average, ce soir ça leur suffit pour repasser devant Metz
  • islay Marseille ???@ewolfo...
  • arthas Il n'empêche que c'est un point important pour le maintien
  • arthas La physionomie fait mal pour les Havrais, même si Paris a archi dominé quand même
  • fouxy Le déroulé du match c’est une claque pour Le Havre
  • fanta une victoire demain et on est maintenu officiellement
  • fouxy Avant le match oui @tenseur
  • arthas L'arbitre qui laisse le match se poursuivre mdr
  • tenseur Bon ça aurait pu être pire. Mais le PSG faire un nul vs Le Havre....
  • fouxy Vu la physionomie
  • fouxy Ce match nul va faire mal à la tête aux havrais
  • elwolfo68 (nous, nice puis marseille)
  • elwolfo68 le havre doit prendre 7 points sur ses 3 derniers matchs pour nous dépasser (
  • arthas Et voilà, l'enfilade comme d'hab' :p
  • tenseur Oufff
  • islay Psg sérieux ;))
  • tenseur Et Strasbourg va jouer chez Le Havre a la prochaine journee
  • athor 3-3
  • tenseur Pas sérieux de la part du PSG

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