Le bilan de la saison
Flux RSS 27 messages · 1.166 lectures · Premier message par superdou · Dernier message par rachmaninov
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superdouUn topic pour discuter de la saison en général, ce qui a été bien, ce qui est à revoir ...
Et pour commencer, le bilan fait par Marc Keller
LA SAISON. - « Elle a été en trois actes. Le 1er flamboyant avec un jeu porté vers l'attaque et qui a impressionné tout le monde. C'était beau. Le 2e était catastrophique avec un plongeon au classement, des blessures, des décès qui nous ont profondément affectés. A cette époque, c'est vrai, on ne voyait pas comment s'en sortir. Ljuboja était parti, Niang, Kanté, Fahmi, Martins blessés et notre jeu ne fonctionnait plus. Et puis, le troisième acte a été la reprise en mains avant le déplacement à Bordeaux. Avec une série impeccable puisque nous avons pris 10 points en sept matches pour finir par décrocher le maintien à l'extérieur. Ce n'est pas neutre ».
LE PASSAGE A VIDE. - « Comme tous les ans depuis trois saisons, nous plongeons au début de l'hiver. C'était le cas quand Ivan était là. C'était le cas cette année. Il faut réfléchir à ce phénomène. Est-ce que c'est lié à l'état des terrains puisque nous n'avons pas de synthétique ? Est-ce que c'est dû au calendrier ? A un effectif trop réduit ? Faut-il partir plus s'entraîner dans le sud pendant l'hiver ? Nous réfléchissons à tout ça parce qu'il faut passer ce cap hivernal ».
« Plus obligé de vendre »
ANTOINE KOMBOUARÉ. - « C'était un gros pari. C'est une année où on a beaucoup appris sur sa gestion quotidienne. Il est ce qu'on pensait qu'il allait être : quelqu'un de droit, d'honnête et de travailleur qui pense club. Les moments difficiles qu'il a passé lui ont permis de s'affirmer et vont le renforcer. Il a su prendre des décisions fortes quand il le fallait et changer son système. Je l'ai dit : nous voulons le prolonger de deux ans ».
LES FINANCES. - « Il faut bien se rendre compte que nous n'avons repris le club qu'il y a un an et que le déficit était alors de 11 M€. A la fin de cet exercice, nous serons à moins de 2 (1,9 M€, soit ce qui était prévu. Le 1er juin, pour la première fois, nous présenterons à la DNCG un bilan équilibré pour l'an prochain avec aucune vente. Si nous avons dû nous séparer de joueurs comme Ljuboja ou Beye, c'était pour survivre, mais il est hors de question de continuer comme ça. Désormais, nous ne serons plus obligés de vendre. Ça ne veut pas dire qu'on ne vendra plus, mais nous ne sommes plus obligés de le faire. Ce n'est pas la même chose ».
Le Racing orphelin
LES SATISFACTIONS. - « La grande satisfaction est d'avoir su se remettre en question quand tout allait mal. Nous en avons tiré une force de caractère que nous n'avions pas et nous avons vu l'émergence de jeunes comme Kanté, Lacour, Abdessadki, Mouloungui ou Alex Farnerud qui ont été jetés dans le grand bain et qui ont assumé. Et puis, les cadres ont fait leur boulot.
Autre satisfaction, la fréquentation du public qui est de 16 800 spectateurs avant Toulouse contre 14 000 l'an dernier. Nous misions sur 15 000 et si le stade avait été plus grand pour accueillir Monaco, Paris ou Marseille, nous aurions avoisiné les 20 000 ».
LES DÉCEPTIONS. - « J'en ai peu. Ma philosophie est de faire de l'inévitable de l'utilisable, alors ce que nous avons vécu nous permet de sortir plus fort. On se construit dans la difficulté. ».
LES DÉCÈS. - « Ils nous ont ébranlés, meurtris. Les disparitions de Jacqueline Schoener, Jean-Michel Colin et Fabrice Viau ont laissé toute la famille du Racing orpheline. Ils sont toujours avec nous ».
Le retour d'Adidas
LE RECRUTEMENT. - « Pour Niang et Alex Farnerud nous avons dépensé 1,3 M€. On voit que c'était une belle opération. Richard Dutruel était libre et après quelques mois difficiles il est devenu le patron. Pontus Farnerud, Dorsin, Fahmi, Kobylik et Chapuis étaient prêtés et si Pontus et Abdel n'ont pas déçu, ça n'a pas été le cas des autres. Dorsin par exemple est en dessous de ce que l'on attendait alors qu'il a pourtant du talent. On n'a pas su ou pas pu l'intégrer. Il aurait peut-être fallu plus de temps, mais on n'en avait pas. Pour Chapuis, que dire ? On s'est planté mutuellement, voilà. Mais c'est sans conséquence financière, c'est le principal ».
L'ÉQUIPEMENTIER. - « Nous avons passé une année fabuleuse avec Hummel. C'était le meilleur choix que nous pouvions faire. Les frères Chouissa et leur équipe ont fait un énorme boulot. Ce sont des passionnés du Racing et ils resteront des intimes du club. Si je parle au passé, c'est que nous avons signé pour trois ans avec Adidas qui a d'autres moyens financiers et qui est historiquement le partenaire du club. Adidas souhaitait revenir à Strasbourg, mais encore une fois, travailler avec Hummel a été un bonheur ».
« Nous sommes ambitieux »
SPORTFIVE. - « Ils vont nous aider à développer nos recettes. Nous allons continuer à prospecter le marché local, mais ils vont surtout nous aider à trouver des partenaires au niveau national et surtout du côté allemand ».
LES ABONNEMENTS. - « La politique tarifaire va changer avec quatre tarifs d'abonnements dont le plus cher sera à 400 € pour l'année. Et pendant un mois, un tarif préférentiel de 95 € pour la saison sera proposé en tribune ouest. Notre but est de passer à 6 000 abonnés contre 4 200 actuellement ».
LES AMBITIONS. - « A la DNCG, nous présenterons une hypothèse basse qui nous situe entre la 10e et la 13e place. Notre objectif est d'être juste derrière les huit gros du championnat et de revivre une épopée en coupe. »
(Source: DNA) -
il a eu un peu de tout cette saison !!!!!
mais au résultat on est toujours dans la deuxième moitié du classement !!!! -
Enclair ca remonte ! Doucement mais le racing monte dans différents secteurs ... Maintenant il faut s'attaquer au classement !
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Ce qu'on peut voir, c'est que le club ambitionne une place au milieu de tableau l'an prochain.
C'est un objectif raisonnable, ce ne sont plus les déclarations absurde de l'ère Le Roy / Proisy
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On ne peut pas réellement appeler ça de "l'ambition"...
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Un vrai ambition réaliste se serait de viser l'intertoto... ça nous a pas mal réussi, y'a quelques années, et Strasbourg adore l'Europe.
Mais bon faut recruter un peu là... -
felicitations pour ce beau article qui resume la saison
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Citation: stephynxa écrit :
felicitations pour ce beau article qui resume la saison
et qui provient des DNA !!!!!
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rcsmick a écrit : Citation: stephynxa écrit :
felicitations pour ce beau article qui resume la saison
et qui provient des DNA !!!!!
:))
J'aurais pas dû mettre ma source :)) -
Strasbourg a eu chaud
Après un début de saison en fanfare, sous l'impulsion de son duo d'attaque Niang-Ljuboja, le Racing est petit à petit rentré dans le rang. Heureusement, Antoine Kombouaré et ses hommes ont assuré l'essentiel : le maintien.
Le film de la saison
Antoine Kombouaré est resté fidèle à ses principes. L'entraîneur de Strasbourg a toujours préféré aligner une équipe qui offrait un beau spectacle au détriment parfois du score. Les résultats des premiers mois de compétition ont donné raison à cette stratégie, puisque Strasbourg pointait à la cinquième place après six journées. Mais le départ de Danijel Ljuboja et la blessure de Mamadou Niang ont considérablement désorganisé l'équipe strasbourgeoise. Ainsi, du mois de février au mois d'avril, ce sont neuf matchs qui se sont enchaînés sans la moindre victoire. La dernière ligne droite des Alsaciens s'est avérée pleine de suspense quand on sait que Strasbourg était placé à la 15eme place au lendemain d'un match nul contre Paris. C'est à ce moment que l'équipe a enchaîné les matchs nuls et s'est sauvée au terme d'une saison pleine de rebondissements.
Les satisfactions
Principale satisfaction de la saison : le jeu du Racing. Même si les résultats n'ont été à la hauteur que pendant les trois premiers mois, Antoine Kombouaré s'est attaché à inculquer des valeurs qui avaient marché lorsqu'il entraînait l'équipe CFA du PSG. Les coups durs subis à différents moments de la saison et notamment le départ de Danijel Ljuboja au mois de janvier n'ont pas permis de poursuivre cette belle série.
Les déceptions
Une nouvelle fois, le Racing n'a pas pu vivre une saison tranquille hors du terrain. Antoine Kombouaré a dû faire face aux caractères de chacun et les mises à l'écart successives d'Ehret, Fahmi, Fernandez ou Chapuis, prouvent à quel point la gestion de l'effectif s'est avérée compliquée. Pour l'attaquant, prêté par Marseille, c'est tout simplement un échec cuisant. Recruté pour remplacer Ljuboja, il n'a jamais trouvé sa place au point de faire dire à Kombouaré que le club s'était trompé. Autre secteur qui a cruellement pêché : la défense. 50 buts encaissés, 16eme défense, trois gardiens utilisés voilà qui a poussé Egon Gindorg, président de Strasbourg à recruter un nouveau gardien en vue de la saison prochaine.
Parcours en coupes
Il n'y a pas grand chose à dire du parcours en Coupe de Strasbourg. Eliminé dès le premier tour de la Coupe de la Ligue par Bordeaux, à la Meinau, Strasbourg n'a pas fait mieux en Coupe de France. Dans cette compétition, ils sont tombés contre l'OM de Fabien Barthez. Le gardien international se permettant même le luxe d'inscrire le dernier tir au but de la séance pour son retour sous le maillot marseillais.
(Source: Football365) -
Y'a eu un truc assez intéressant cette saison, c'est la façon avec laquelle on a vu les effets de coaching de Tony. (+)
J'ai trouvé ça assez flagrant, par exemple la période de non-résultats qui rime avec celle où le coach cherche un dispositif.
(D'ailleurs on peut se demander s'il n'a pas mis un peu de temps à trouver la solution, son ancien système étant à coup sûr décapité dès la signature de Ljuboja au PSG :( )
Mais son influence sur la qualité de jeu des joueurs doit néanmoins être très importante. Et quand on sait que c'est sa première saison, on ne peut qu'espérer pour les suivantes .
Au niveau de l'équipe, moi j'ai rien à redire. Les nombreuses années de disette qui viennent de s'écouler m'ont fait d'autant plus apprécié celle-ci. Elle est jeune et a produit quand même du sacré beau jeu.
Du reste je suis triste de voir partir tout le monde sauf Chapuis :)) -
le bilan est positif pour cette saison. J'espère que la prochaine saison sera encore meilleur. O:)
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Le Racing vient de terminer une saison assez incroyable. Entamée dans l'euphorie des victoires, elle se termine dans le soulagement du maintien assuré à l'avant dernière journée. Bilan de cette saison mi-figue, mi-raisin.
Pour lire la première partie du bilan dressé par chris68, cliquez ici
Retrouvez dès demain la deuxième partie de notre bilan de la saison 2003-2004 avec notamment la fin de la revue des matchs ainsi qu'un bilan statistique du Racing. -
le travail est long
mais marco tiens bon
je suis satisfait comptes tenus de la situation financière en redressement
marco avait comme objectif le maintien
objectif atteind (+)
Saison 2004/2005 l'europe en pointe :)
( oui je sais ke j'ai piquer le slogan des dna de la saison 96/97 pour le coupe d'europe)
Allez Racing pour l'année 2004/2005 :) -
i.love.rcs a écrit : Saison 2004/2005 l'europe en pointe :)
Faudrait peut-être pas mettre la charrue avant les boeufs hein...
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vaut mieux viser la 12e place pour l'annee prochaine et aisni de suite jusqu'a ce qu'on soit champion :))
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dolores a écrit : i.love.rcs a écrit : Saison 2004/2005 l'europe en pointe :)
Faudrait peut-être pas mettre la charrue avant les boeufs hein...
on peut tout espérer mais moi c'est ça mon espoir et l'espoir fait vivre et moi je vie pour le racing
allez bonne journée et
allez racing (+) -
Le Racing Club de Strasbourg pensait avoir retrouvé une équipe capable de se qualifier pour une Coupe d'Europe. Mais après trois mois ayant enflammé La Meinau, les Alsaciens sont retombés dans l'anonymat du ventre mou. Retour sur une saison entre espoirs et désillusions.
Le Racing Club de Strasbourg a montré cette saison tous les ingrédients pour passer d'un rêve européen à une cruelle descente aux enfers. Pendant trois mois, les hommes d'Antoine Kombouré ont produit un jeu offensif et chatoyant, tout ce dont rêvait La Meinau depuis des années. Sous la houlette du flamboyant duo Ljuboja-Niang, le Racing se posait comme un outsider dangereux. Mais à partir d'une victoire en forme d'apothéose face à Marseille (4-1, 10e journée, le 17 octobre 2003), le club alsacien a progressivement sombré dans les profondeurs du classement, passant de la 6e à la 12e place de Ligue 1 entre la 10e et la 16e journée. Incapables de retrouver ce qui avait fait leur force durant ces premiers mois de la saison, les partenaires de Corentin Martins ont terminé 2003-2004 à la 13e place, comme l'an passé, alors qu'il remontaient parmi l'élite.
Du rêve au cauchemar
En début de saison, Strasbourg ne demandait qu'à progresser tranquillement et à continuer sa mue. Avec l'arrivée d'Antoine Kombouaré, formé à l'école nantaise, à la tête de l'équipe première, le public alsacien était au moins sûr d'avoir plus d'occasions de s'enflammer que sous l'ère Ivan Hasek, adepte du jeu défensif. Et on ne croyait pas si bien dire, puisque les joueurs strasbourgeois réalisent un début de parcours passionnant, occupant la 5e place du classement après la 6e journée (10 points, 3 victoires, un nul et une défaite). Un seul revers net est à signaler, celui concédé à Sochaux (0-3), mais qui annonçait peut-être ce qui allait se passer plus tard. Mamadou Niang avait d'ailleurs tiré la sonnette d'alarme après la rencontre : «3-0, c'est encore gentil. On a complètement loupé notre match. On est complètement passé à côté de notre sujet. Même une équipe de CFA aurait pu nous marquer des buts aussi facilement. Moi, les attaquants et les défenseurs, nous n'avons pas été bons. Nous avons pris beaucoup trop de risques.» Jusqu'au soir de la 10e journée, les Bleus produisent néanmoins un jeu offensif, séduisant, et comblent leurs quelques manques défensifs par une attaque flamboyante : 16 buts inscrits, dont 11 par la paire Niang-Ljuboja (6 réalisations pour le premier, 5 pour le second). Strasbourg séduit, et inflige même une correction mémorable à Marseille : 4-1, Ljuboja se permettant au passage de manquer un penalty. Cette victoire écrasante place le RCS à la 6e place du classement, mais marque aussi la fin du rêve alsacien.
Car entre la victoire obtenue face à l'OM (17 octobre, 10e journée) et celle face à Bastia (4-2, 6 décembre, 17e journée), près de deux mois se sont écoulés, plongeant le club dans la crise. Et ce n'est pourtant que le premier passage à vide des Alsaciens, qui ne gagneront que trois fois en 2004, face au Mans (3-0, 23e journée), à Lille (1-0, 33e journée) et à Montpellier (2-1, 37e journée). Ce dernier succès assurait d'ailleurs le maintien à Strasbourg, incapable de retrouver le fond de jeu lui ayant permis de réjouire l'exigeant public de La Meinau. Marseille (0-4, 28e journée) et Rennes (0-3 à domicile, 30e journée) se sont même permis d'humilier les hommes d'Antoine Kombouaré. 2004 restera donc une année noire pour le Racing, qui a perdu pendant l'hiver quatre de ses meilleurs joueurs : Ljuboja, parti au PSG, ainsi que Corentin Martins, Mamadou Niang et Cédric Kanté, irréprochables durant la première partie de saison, mais blessés et indisponibles de longs mois. Mais la série de 6 matchs sans défaite (1 seul but encaissé, 2 victoires et 4 nuls 0-0) produite en fin de saison laisse peut-être présager un nouveau départ en août.
Une attaque compétitive...
La principale satisfaction strasbourgeoise de la saison restera évidemment le début de parcours des Alsaciens. L'arrivée d'Antoine Kombouaré a semble-t-il transformé les joueurs du Racing, qui ont produit pendant 3 mois un football champagne, avec un jeu que l'on était pas habitué à voir à La Meinau. Grâce à ce jeu offensif, l'équipe de Strasbourg a pu collectivement dominer ses adversaires ... jusqu'à la 10e journée. Mais l'attaque strasbourgeoise a été assez prolifique en L1 cette saison, avec 43 buts inscrits, dont 32 lors de la première partie de saison. Autre bon point attribué au Racing, l'état d'esprit de ses joueurs. Ils n'ont jamais abandonné, même au plus profond de la crise, et n'ont sans doute pas été récompensé de tous les efforts fournis.
Du côté individuel, un élément se dégage : Ulrich Le Pen. Dans l'ombre du duo Niang-Ljuboja pendant la première partie de la saison, l'ancien Lorientais s'est montré indispensable par la suite, lorsque Ljuboja est parti et que Niang s'est blessé. Il a même terminé meilleur buteur du club avec le buteur sénégalais (9 buts chacun). Le Pen a d'ailleurs été le joueur le plus utilisé par Kombouaré cette saison, avec 36 apparitions. Derrière lui, le vice-capitaine Christian Bassila (34 matchs) a été exemplaire de combativité et de hargne, montrant souvent la voie à ses coéquipiers, qui ne l'ont que rarement suivie. Ses compères du milieu de terrain, Pontus Farnerud et Guillaume Lacour, ont eux aussi réalisé une belle saison malgré les résultats. Lacour est d'ailleurs la révélation de l'année au Racing. D'autres joueurs ont réalisé de très belles performances, mais celles-ci n'ont duré que 6 mois. On pense à Mamadou Niang, Corentin Martins, Cédric Kanté et bien sûr Danijel Ljuboja. Niang et Ljuboja ont été les fers de lance de l'équipe strasbourgeoise du début de saison, mais l'un revenu blessé de la CAN et l'autre parti régaler le Parc des Princes, ils n'ont plus eu l'occasion de porter haut les couleurs strasbourgeoises. Il en va de même pour Cédric Kanté et Corentin Martins, qui se sont blessés durant l'hiver et n'ont pu revenir qu'au printemps après un début de saison canon. Mais ces coups du sort reflètent bien la saison du Racing...
... mais une défense qui prend l'eau
La défense est en effet le gros point noir de la saison de Strasbourg, tant cette partie du jeu a été bâclée par les joueurs alsaciens. Et le bilan est lourd : 50 buts encaissés qui placent Strasbourg à la 16e place en terme d'imperméabilité. En début de saison, les carences défensives ont été dissimulées par les résultats, mais entre décembre et avril (les Alsaciens n'ayant encaissé qu'un but en mai), c'est incontestablement le système défensif qui a fait prendre l'eau au Racing. Pour preuve, le RCS a encaissé 2 buts ou plus à 16 reprises cette saison ! C'est beaucoup trop pour pouvoir prétendre à une place dans la première partie de tableau. Antoine Kombouaré sait donc ce qu'il doit corriger pour la saison prochaine.
Cette saison, les flops concernant les joueurs ont beaucoup touché le Racing. Car malgré les recrutements judicieux de Niang ou Farnerud, on ne peut pas dire que Marc Keller ait eu un grand flair en faisant venir en Alsace des joueurs comme Mickaël Dorsin, Richard Dutruel ou Cyril Chapuis. Dorsin, venu de Suède avec une solide réputation, n'a que très rarement satisfait dans le couloir gauche de la défense. Il était même constamment sifflé par le public strasbourgeois en fin de saison. De son côté, Richard Dutruel a été plus prêt de son niveau affiché à Alavès qu'au début de sa carrière au Barça qui lui avait valu une sélection en équipe de France. L'ancien portier du PSG a accumulé plusieurs bourdes qui ne l'ont pas aidé auprès du grand public. Celui qui rêvait de retrouver les Bleus à son arrivée en Alsace n'a pas vraiment convaincu, et risque de rester toute la saison 2004-2005 sur le flanc en raison d'une blessure au dos. Quant à Cyril Chapuis, arrivé pour pallier le départ de Ljuboja au PSG, il n'a jamais fait illusion à la pointe de l'attaque, ne marquant qu'un petit but en 9 matchs disputés sous les couleurs de Strasbourg. Le joueur prêté par Marseille s'est même offert le luxe de se faire exclure du groupe professionnel en raison de plusieurs retards aux entraînements.
Et maintenant ?
Après une saison comme celle que vient d'accomplir le Racing, le choix est simple : il faut construire une défense digne de ce nom et renforcer une attaque toujours orpheline de Danijel Ljuboja. Antoine Kombouaré a déjà fait signer un défenseur prometteur en la personne de Karim Hagui, 22 ans, stoppeur tunisien champion d'Afrique cet hiver. Cette première recrue en appelle d'autres, notamment celle d'un gardien pour remplacer Dutruel, out pour plusieurs mois, voire toute la saison prochaine. Les noms de Tony Sylva (Monaco) Rémy Vercoutre (Lyon) et Frédéric Roux (Bordeaux) ont été évoqués, ces trois portiers ne se satisfaisant plus de leur place de doublure dans leurs clubs respectifs. En attaque, Antoine Kombouaré cherche un soutien efficace à Mamadou Niang, Eric Mouloungui semblant encore trop inexpérimenté. Ainsi, des joueurs comme Daniel Cousin (Le Mans) ou Cédric Fauré (Toulouse) pourraient rallier l'Alsace. D'autre part, plusieurs contrats sont en passe d'être prolongés après celui de Kombouaré, notamment ceux d'Abdessadki, Mouloungui, Le Pen, Fahmi et Arrache.
Côté départ, Strasbourg a perdu Fabrice Ehret, en fin de contrat, parti s'exiler à Anderlecht (Belgique). Corentin Martins est lui aussi parti après l'expiration de son contrat, après 4 ans de bons et loyaux services. C'est évidemment une grosse perte pour le Racing, tant l'influence de son capitaine, âgé de 35 ans, était grande. Il ne devrait pas y avoir d'autres grands départs de Strasbourg, même si Ulrich Le Pen et Christian Bassila sont courtisés. Mais ces deux joueurs ont exprimé leur souhait de rester pour bâtir une équipe compétitive.
Pour sa deuxième saison après son retour parmi l'élite, le Racing Club de Strasbourg a donc alterné le très bon lors des trois premiers mois de la saison et le très mauvais au coeur de l'hiver, pour finalement finir 13e. Mais une équipe ne se construit pas en une saison, et le club alsacien saura sans doute remplacer Ljuboja et Martins dans le coeur de leur public. Et pourquoi pas dès l'an prochain ?
(Source: Maxifoot) -
Pas mal l'article. Et si pour une fois on ratait complétement le début de saison, pour se reprendr sur les matchs retours ?? bon pas comme Le Mans, qui s'est reopris un poil trop tard ! :))
Non sérieux, a quand un RCS capable de tenir le haut de classement sur une saison complete ? -
C'est vrai, le Racing chute toujours après la Trève, pourquoi c'est a cause du temps ? ou quoi
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mamadou11 a écrit : C'est vrai, le Racing chute toujours après la Trève, pourquoi c'est a cause du temps ? ou quoi
Les terrains lourds qui empêchent de s'entrainer certains jours sont bien sur gênant, mais cette année, notre chute est surtout dûe à un mercato totalement raté :( -
Tu as sans doute raison. Malheuresement.
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Le bilan des affluences. (Source: France Football)
Meilleure affluence à la Meinau: 26943 spectateurs contre l'OM
Plus mauvaise affluence à la Meinau: 9747 spectateurs contre Bastia
La moyenne générale d'affluence en ligue 1 est de 20140 spectateurs, celle du Racing est de 16534 spectateurs.
Voici le classement complet:
1. Marseille 51795 (+3520)
2. Paris SG (38810 (+329)
3. Lyon 36013 (-705)
4. Lens 34822 (-2307)
5. Nantes 30778 (-1643)
6. Bordeaux 23490 (-3638)
7. Toulouse 19945 (+9894)
8. Metz 17910 (+4795)
9. Rennes 17268 (-979)
10. Strasbourg 16534 (+1775)
11. Sochaux 16495 (+1239)
12. Lille 15045 (-554)
13. Guingamp 14719 (+148)
14. Auxerre 12883 (+2050)
15. Le Mans 12683 (+5319)
16. Montpellier 11977 (-782)
17. Nice 11934 (-1560)
18. Monaco 10394 (+1946)
19. Bastia 5896 (-1683)
20. Ajaccio 3413 (-1427)
Entre parenthèses, la progression par rapport à la saison dernière. -
Strasbourg 16534 (+1775)
C'est plus important un bon début de saison qu'une remontée en L1 apparemment... :)
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