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- Par bluefever67
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Ce soir, le Racing va enfin se frotter à l'Aviron bayonnais dans son stade Didier-Deschamps. D'après deux supporters basques, si défaite il devait y avoir, un nouvel appel serait effectué. En attendant, suite de l'histoire avec l'interview !
(racingstub.com) Bayonne est plus une ville de rugby que de football à la base. Que réponds-tu aux détracteurs de l'Aviron Bayonnais Football ? Le club arrive-t-il à se faire une véritable place à côté du ballon ovale ?
Aviron Bayonnais : Oui c'est difficile, car historiquement la section football n'a jamais connu le niveau professionnel alors que la section rugby a évolué par le passé en première division, bien qu'à l'époque, le statut était amateur. Après, comparer ou opposer les deux entités est une absurdité pour moi, car c'est le même club à la base avec les mêmes couleurs et les deux sports sont totalement différents en matière de compétitivité, de structures. C'est une autre planète. Pour la petite histoire très révélatrice de beaucoup de choses : il y avait un sponsor qui se nommait Pichet, promoteur immobilier de son état, également sponsor des Girondins, qui aurait dû venir avec JPP il y a quatre ans. Malheureusement, ce fameux promoteur était soi-disant indésirable à l'Aviron Bayonnais Football. Sauf qu'aujourd'hui, il est devenu le sponsor majeur de la section rugby. Comme quoi, les temps changent très vite. Vous aurez donc compris que les dés sont pipés d'avance et qu'on nous met des bâtons dans les roues, et quand tu te bats contre des moulins à vent, c'est difficile d'avancer dans ces conditions là, même si le club se porte très bien puisqu'il se positionne comme le deuxième club aquitain derrière les Girondins de Bordeaux.
Il y a quelques années, c'était aux arènes de Bayonne qu'il fallait être pour être à la mode. Aujourd'hui, c'est au stade de rugby qu'il faut être pour agiter son foulard. C'est devenu le rendez-vous incontournable entre autre des retraités et bobos de la Côte Basque. Et c'est de très bon ton d'ignorer le club de football qui a mis en lumière la ville il n'y a pas si longtemps que ça finalement. Y'en a qui ont un Alzheimer...
Les joueurs, supporters et l'environnement du club souffrent-ils de cette position ?
AB : C'est toujours plus agréable de se sentir soutenu que d'être délaissé par la petite bourgeoisie locale pendant qu'on se bat presque seul contre le reste de la France, tel Don Quijote de la Mancha.
L'Aviron a retrouvé des couleurs à domicile depuis quelques temps. A quoi doit-on ce petit renouveau ?
Stick : C'est principalement dû, je pense, à une prise de conscience de l'effectif et à l'apport de certains nouveaux joueurs, surtout dans le secteur offensif.
Nul à Guingamp, victoire contre Niort, quels sont les objectifs assignés sur cette période où l'Aviron fait face aux supposés "gros" du championnat ?
S : Dans un premier temps, il faut prendre des points. Et c'est à la maison que c'est censé être le plus favorable. Et dans le pire des cas, il ne faut pas se faire distancer par les non relégables.
Malgré tout, le club reste en fâcheuse posture au classement, à la 18e place. Avec quelles équipes le maintien va-t-il se jouer ? Crois-tu ton équipe assez solide pour s'en sortir ?
AB : Bayonne, Rodez, Gap, Pacy, Colmar, Alfortville et Gueugnon sont pour moi les sept concurrents directs pour le maintien. Trois se sauveront. Il faudra être surtout fort dans les têtes.
Les joueurs traînent-ils encore leur mauvais début de saison tel un boulet ? Est-ce que cela peut-il s'avérer embêtant pour la suite ?
AB : Oui, j'ai bien peur qu'on traine ce mauvais début de saison pendant un petit moment encore et qu'on le regrette à la fin, sachant que notre début d'année est décisif. Il ne faudra surtout pas se faire décramponner à nouveau, auquel cas ça risque d'être difficile de renverser la vapeur.
Au sein de l'effectif bayonnais, il n'y a que Mohamed Dennoun l'ex-marseillais, que l'on connaît. Quels sont les autres joueurs qui méritent qu'on s'attarde sur eux ?
AB : Notre interlocuteur de permet de sortir sa carte "Joker". Nous respectons ce choix, bien évidemment !
Bayonne-Strasbourg va enfin se jouer ! Le match initialement reporté a fait couler beaucoup d'encre dans le Sud-Ouest, avec la saisine de la FFF et du CNOSF par le club basque. Quel est ton avis sur la situation ?
S : Strasbourg a tout de même une certaine pression avec la situation très complexe de Fournier, même si l'effectif est renforcé par rapport à la celui qui était prévu a la date initiale, j'ai du mal à imaginer que cette histoire ramène un peu plus de sérénité. Coté bayonnais, on peut s'imaginer que s'il y a défaite face à Strasbourg avec ses recrues, les dirigeants feront appel.
Le match de ce soir ne devrait pas mettre fin a cette histoire, hélas.
Strasbourg a nouveau fait face à une mini-crise, finalement avortée après la victoire en Coupe face à Evian où les joueurs ont montré leur soutien envers Laurent Fournier. Crains-tu cet élan de solidarité chez les Alsaciens ?
S : Si les Strasbourgeois en sont rendus à ce que leur force principale soit la solidarité, c'est grave, surtout du fait qu'ils évoluent en National avec un effectif qui mérite mieux. La solidarité se doit d'être la force des petits et à Bayonne, Strasbourg ne sera pas le "petit" comme face à Evian.
Bayonne est premier relégable en ce moment et se relève petit à petit donc. Quels seront les ingrédients pour s'en sortir ?
S : Ce mois de février sera très important, Bayonne va recevoir Colmar et Gap contre deux déplacements au Paris FC et Gueugnon. Avec trois victoires, on pourrait sortir de la zone rouge et pourquoi pas creuser un petit écart. Il y aura aussi la réception d'Alfortville début avril avant de se déplacer a Rodez et Orléans fin du mois. De plus, on va recevoir beaucoup d'équipes qui sont prenables à la maison (Luzenac, Fréjus, Plabennec). Il paraît évident que pour s'en sortir, Bayonne devra avoir une marge de manoeuvre avant la fin de la saison, car sur les trois dernières journées, nous serons exempt, nous irons a Strasbourg (si le temps le permet...) et nous accueillerons Cannes à l'ultime journée, qui pourrait être un match décisif pour leur montée.
Pour finir, un petit pronostic ?
AB : 1-0 pour l'Aviron !
Remerciements à Aviron Bayonnais et Stick pour leurs réponses, retrouvez-les dès maintenant sur Forum de l'Aviron Bayonnais !
Aviron Bayonnais : Oui c'est difficile, car historiquement la section football n'a jamais connu le niveau professionnel alors que la section rugby a évolué par le passé en première division, bien qu'à l'époque, le statut était amateur. Après, comparer ou opposer les deux entités est une absurdité pour moi, car c'est le même club à la base avec les mêmes couleurs et les deux sports sont totalement différents en matière de compétitivité, de structures. C'est une autre planète. Pour la petite histoire très révélatrice de beaucoup de choses : il y avait un sponsor qui se nommait Pichet, promoteur immobilier de son état, également sponsor des Girondins, qui aurait dû venir avec JPP il y a quatre ans. Malheureusement, ce fameux promoteur était soi-disant indésirable à l'Aviron Bayonnais Football. Sauf qu'aujourd'hui, il est devenu le sponsor majeur de la section rugby. Comme quoi, les temps changent très vite. Vous aurez donc compris que les dés sont pipés d'avance et qu'on nous met des bâtons dans les roues, et quand tu te bats contre des moulins à vent, c'est difficile d'avancer dans ces conditions là, même si le club se porte très bien puisqu'il se positionne comme le deuxième club aquitain derrière les Girondins de Bordeaux.
Il y a quelques années, c'était aux arènes de Bayonne qu'il fallait être pour être à la mode. Aujourd'hui, c'est au stade de rugby qu'il faut être pour agiter son foulard. C'est devenu le rendez-vous incontournable entre autre des retraités et bobos de la Côte Basque. Et c'est de très bon ton d'ignorer le club de football qui a mis en lumière la ville il n'y a pas si longtemps que ça finalement. Y'en a qui ont un Alzheimer...
Les joueurs, supporters et l'environnement du club souffrent-ils de cette position ?
AB : C'est toujours plus agréable de se sentir soutenu que d'être délaissé par la petite bourgeoisie locale pendant qu'on se bat presque seul contre le reste de la France, tel Don Quijote de la Mancha.
L'Aviron a retrouvé des couleurs à domicile depuis quelques temps. A quoi doit-on ce petit renouveau ?
Stick : C'est principalement dû, je pense, à une prise de conscience de l'effectif et à l'apport de certains nouveaux joueurs, surtout dans le secteur offensif.
Nul à Guingamp, victoire contre Niort, quels sont les objectifs assignés sur cette période où l'Aviron fait face aux supposés "gros" du championnat ?
S : Dans un premier temps, il faut prendre des points. Et c'est à la maison que c'est censé être le plus favorable. Et dans le pire des cas, il ne faut pas se faire distancer par les non relégables.
Malgré tout, le club reste en fâcheuse posture au classement, à la 18e place. Avec quelles équipes le maintien va-t-il se jouer ? Crois-tu ton équipe assez solide pour s'en sortir ?
AB : Bayonne, Rodez, Gap, Pacy, Colmar, Alfortville et Gueugnon sont pour moi les sept concurrents directs pour le maintien. Trois se sauveront. Il faudra être surtout fort dans les têtes.
Les joueurs traînent-ils encore leur mauvais début de saison tel un boulet ? Est-ce que cela peut-il s'avérer embêtant pour la suite ?
AB : Oui, j'ai bien peur qu'on traine ce mauvais début de saison pendant un petit moment encore et qu'on le regrette à la fin, sachant que notre début d'année est décisif. Il ne faudra surtout pas se faire décramponner à nouveau, auquel cas ça risque d'être difficile de renverser la vapeur.
Au sein de l'effectif bayonnais, il n'y a que Mohamed Dennoun l'ex-marseillais, que l'on connaît. Quels sont les autres joueurs qui méritent qu'on s'attarde sur eux ?
AB : Notre interlocuteur de permet de sortir sa carte "Joker". Nous respectons ce choix, bien évidemment !
Bayonne-Strasbourg va enfin se jouer ! Le match initialement reporté a fait couler beaucoup d'encre dans le Sud-Ouest, avec la saisine de la FFF et du CNOSF par le club basque. Quel est ton avis sur la situation ?
S : Strasbourg a tout de même une certaine pression avec la situation très complexe de Fournier, même si l'effectif est renforcé par rapport à la celui qui était prévu a la date initiale, j'ai du mal à imaginer que cette histoire ramène un peu plus de sérénité. Coté bayonnais, on peut s'imaginer que s'il y a défaite face à Strasbourg avec ses recrues, les dirigeants feront appel.
Le match de ce soir ne devrait pas mettre fin a cette histoire, hélas.
Strasbourg a nouveau fait face à une mini-crise, finalement avortée après la victoire en Coupe face à Evian où les joueurs ont montré leur soutien envers Laurent Fournier. Crains-tu cet élan de solidarité chez les Alsaciens ?
S : Si les Strasbourgeois en sont rendus à ce que leur force principale soit la solidarité, c'est grave, surtout du fait qu'ils évoluent en National avec un effectif qui mérite mieux. La solidarité se doit d'être la force des petits et à Bayonne, Strasbourg ne sera pas le "petit" comme face à Evian.
Bayonne est premier relégable en ce moment et se relève petit à petit donc. Quels seront les ingrédients pour s'en sortir ?
S : Ce mois de février sera très important, Bayonne va recevoir Colmar et Gap contre deux déplacements au Paris FC et Gueugnon. Avec trois victoires, on pourrait sortir de la zone rouge et pourquoi pas creuser un petit écart. Il y aura aussi la réception d'Alfortville début avril avant de se déplacer a Rodez et Orléans fin du mois. De plus, on va recevoir beaucoup d'équipes qui sont prenables à la maison (Luzenac, Fréjus, Plabennec). Il paraît évident que pour s'en sortir, Bayonne devra avoir une marge de manoeuvre avant la fin de la saison, car sur les trois dernières journées, nous serons exempt, nous irons a Strasbourg (si le temps le permet...) et nous accueillerons Cannes à l'ultime journée, qui pourrait être un match décisif pour leur montée.
Pour finir, un petit pronostic ?
AB : 1-0 pour l'Aviron !
Remerciements à Aviron Bayonnais et Stick pour leurs réponses, retrouvez-les dès maintenant sur Forum de l'Aviron Bayonnais !
