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- Côté tribunes
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- Par athor
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Récit de ce déplacement chez le dernier de National, et l'occasion de rétablir certaines vérités.
La programmation du National au vendredi, à l'image de sa grande soeur de L2, n'est pas sans inconvénient pour ceux qui aiment suivre leur club à l'extérieur. Ce Uzès RCS, fixé un samedi, est donc une exception bienvenue pour mobiliser les foules et pousser le Racing vers sa première victoire de la saison à l'extérieur. Message entendu, puisqu'au petit matin, c'est un bus d'une cinquantaine de supporters, complété par un J9, qui s'élance de Strasbourg, pour un périple méridional de près de 1500km aller-retour. La troupe sera complétée sur place par un contingent de supporters venus par d'autres moyens, portant la jauge des visiteurs à près de 90. Une affluence relativement inédite pour ce petit club, mais finalement très bien gérée à coup de bénévoles dévoués et de mobilisation de la police municipale.
L'accueil est plutôt chaleureux, beaucoup nous félicitent de notre venue. Le directeur sportif d'Uzès vient même discuter avec quelques uns d'entre nous, pour nous exposer les difficultés de son club à évoluer dans cette division pleines de contraintes, ainsi que les relations avec le voisin nîmois.
Le stade Louis Pautex ressemble à un stade de village, avec sa petite tribune d'honneur couverte, et sa tribune secondaire en préfabriqué, réservée pour moitié aux Strasbourgeois. Un grillage entoure une pelouse assez moyenne, mais loin du champ de patates redouté. Le côté rustique s'achève avec les vestiaires situés dans une espèce de gymnase hors d'âge. Le genre de lieu qu'on évoquera avec nostalgie quand le Racing enchaînera les visites de stades ultra-modernes en Ligue des Champions dans quelques années.
Le match part sur un bon rythme du Racing, encouragé par des chants continus issus du répertoire habituel et complété par une reprise de l'ode à la chasse de ce poète des temps modernes qu'est Sébastien Patoche. Rapidement, les Strasbourgeois baissent le pied sur le terrain, mais ne sont pas inquiétés par les Gardois, rendus encore plus inoffensifs par le départ de Seydou Koné. Le dernier quart d'heure de ce premier acte est marqué par une domination nette des bleus et bleus, qui multiplient les approches du but de Riffi Mandanda, frère de. Julien Perrin est par deux fois tout proche d'ouvrir la marque, mais ni sa frappe flottante, ni sa reprise du centre de Sabo ne font mouche.
En seconde période, le niveau de jeu a clairement baissé. La ligne des quatre défenseurs joue parfaitement son rôle, même si la dernière place de l'hôte du soir se justifie par leur prestation. Sur le terrain, les milieux de terrain peinent à se montrer et ne sont vraiment visibles que sur la feuille de match. Dans la tribune, le soutien ne faiblit pas, avec une belle puissance vocale par moments. Les occasions se font plus rares, les passes moins précises, les pertes de balle se multiplient. On se dirige donc vers un bien triste match nul, et la dernière occasion de Sichi ne changera pas la donne.
La frustration est palpable chez les 90 visiteurs, qui se gardent bien d'applaudir. En aucun cas, des insultes n'ont été proférées. Les supporters se contentent de rappeler le classement de l'adversaire du jour et donc forcément l'insatisfaction liée au résultat, conjuguée à la vingtaine d'heures du déplacement. Les joueurs se contentent de faire quelques gestes du milieu de terrain, aucun n'a le courage de s'approcher pour s'expliquer, contrairement à Bourg-Peronnas, où Gauthier Pinaud était venu s'excuser, dans une ambiance un peu plus tendue. Le retour aux vestiaires se fait tout de même sous un chant encore assez puissant, signe que les supporters continueront de suivre le RCS dans tous ses futurs déplacements lointains. Il n'y a pas de cassure, et c'est uni que le club ira chercher son maintien en National.
L'accueil est plutôt chaleureux, beaucoup nous félicitent de notre venue. Le directeur sportif d'Uzès vient même discuter avec quelques uns d'entre nous, pour nous exposer les difficultés de son club à évoluer dans cette division pleines de contraintes, ainsi que les relations avec le voisin nîmois.
Le stade Louis Pautex ressemble à un stade de village, avec sa petite tribune d'honneur couverte, et sa tribune secondaire en préfabriqué, réservée pour moitié aux Strasbourgeois. Un grillage entoure une pelouse assez moyenne, mais loin du champ de patates redouté. Le côté rustique s'achève avec les vestiaires situés dans une espèce de gymnase hors d'âge. Le genre de lieu qu'on évoquera avec nostalgie quand le Racing enchaînera les visites de stades ultra-modernes en Ligue des Champions dans quelques années.
Le match part sur un bon rythme du Racing, encouragé par des chants continus issus du répertoire habituel et complété par une reprise de l'ode à la chasse de ce poète des temps modernes qu'est Sébastien Patoche. Rapidement, les Strasbourgeois baissent le pied sur le terrain, mais ne sont pas inquiétés par les Gardois, rendus encore plus inoffensifs par le départ de Seydou Koné. Le dernier quart d'heure de ce premier acte est marqué par une domination nette des bleus et bleus, qui multiplient les approches du but de Riffi Mandanda, frère de. Julien Perrin est par deux fois tout proche d'ouvrir la marque, mais ni sa frappe flottante, ni sa reprise du centre de Sabo ne font mouche.
En seconde période, le niveau de jeu a clairement baissé. La ligne des quatre défenseurs joue parfaitement son rôle, même si la dernière place de l'hôte du soir se justifie par leur prestation. Sur le terrain, les milieux de terrain peinent à se montrer et ne sont vraiment visibles que sur la feuille de match. Dans la tribune, le soutien ne faiblit pas, avec une belle puissance vocale par moments. Les occasions se font plus rares, les passes moins précises, les pertes de balle se multiplient. On se dirige donc vers un bien triste match nul, et la dernière occasion de Sichi ne changera pas la donne.
La frustration est palpable chez les 90 visiteurs, qui se gardent bien d'applaudir. En aucun cas, des insultes n'ont été proférées. Les supporters se contentent de rappeler le classement de l'adversaire du jour et donc forcément l'insatisfaction liée au résultat, conjuguée à la vingtaine d'heures du déplacement. Les joueurs se contentent de faire quelques gestes du milieu de terrain, aucun n'a le courage de s'approcher pour s'expliquer, contrairement à Bourg-Peronnas, où Gauthier Pinaud était venu s'excuser, dans une ambiance un peu plus tendue. Le retour aux vestiaires se fait tout de même sous un chant encore assez puissant, signe que les supporters continueront de suivre le RCS dans tous ses futurs déplacements lointains. Il n'y a pas de cassure, et c'est uni que le club ira chercher son maintien en National.
