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Malgré les mauvais résultats, la distance et le match en pleine semaine, le Racing a vu ses fidèles se déplacer pour une victoire aussi bien sur le terrain que dans les tribunes.
Environ 150 supporters strasbourgeois présents à Graz ce jeudi. Toutes les associations ont été représentées hormis le Club Central des Supporters (à confirmer bien entendu). Les journaux locaux annonçaient la venue de 350 (!) Strasbourgeois et la présence de 80 policiers car ce match représentait un véritable test pour l'Euro 2008 organisé conjointement par la Suisse et l'Autriche. Mais à notre grande surprise le dispositif policier est totalement inexistant jusqu'à une demi-heure du coup d'envoi après qu'une petite poignée de supporters locaux cherchèrent le contact avec quelques Strasbourgeois (rien de bien grave). Mais il faut préciser que durant toute la journée l'ambiance fut vraiment très agréable puisqu'il n'y a eu aucun chambrage , aucune animosité particulière et au contraire un bon accueil des locaux (même ceux qui n'allaient pas au foot). La visite de la ville fut elle aussi particulièrement agréable, l'architecture du centre ville n'ayant rien à envier à bon nombre de villes plus connues et le temps se prêtant parfaitement au tourisme. On croise ça et là des fans strasbourgeois, et même si on est loin d'une invasion bleue et blanche ça fait toujours plaisir de sentir cette présence. Les plus courageux qui auront gravi la colline qui surplombe le centre-ville auront aussi pu remarquer Alain Afflelou à la terrasse d'un café.
Après avoir ingurgité quelques bradwurst locales et quelques bières avec des supporters de Graz, tout le monde rentre pour 20h30 dans le stade Arnold Schwarzenegger qui ressemble étrangement au stade du Havre avec son toit ondulé. Quant au parcage visiteur, c'est un petit quart de virage un peu comme celui de Sochaux pour ceux qui y sont déjà allés. Petite déception lors du coup d'envoi puisque le stade de Terminator n'est pas très rempli (6274 spectateurs) et le petit kop autrichien n'a prévu aucune animation particulière pour ce match de coupe d'Europe. Côté alsacien les drapeaux du tifo de RCS-Bordeaux sont ressortis et quelques torches viennent égayer le tout. A peine le temps de se chauffer les cordes vocales que Pagis marque déjà un but. C'est presque impoli, non mais ! Rien de mieux néanmoins pour le Racing et pour l'ambiance, en théorie... En effet, malgré une joie intense sur l'ouverture du score et quelques bonnes poussées de temps en temps, l'ambiance reste moyenne. Heureusement que le stade n'était pas plein sinon l'effet acoustique n'aurait pas été autant à notre avantage. Surtout que les locaux continuent d'encourager les leurs et que le maigre public tape dans ses mains à certains moments malgré la faiblesse du jeu du Graz AK. Le Racing pousse toujours, les supporters du Racing sont ravis de retrouver enfin une équipe et ont sans doute encore du mal à réaliser qu'on mène au score. Guillaume Lacour l'a bien compris et décide de rassurer les incrédules en marquant son premier but. Le parcage visiteur exulte, ça fait tellement longtemps qu'on n'avait pas connu ce genre de situation !
La deuxième mi-temps reprend avec une prestation un peu moins bonne des joueurs et des supporters strasbourgeois toujours aussi peu enflammés, sans doute surpris par le score ou alors victimes de la cuisine des autochtones qui a du mal à passer...Heureusement une poignée de motivés chantent encore. Le public autrichien semble lui désabusé et n'y croit plus beaucoup. On n'a même pu voir des jeunes et ravissantes stadières se consoler en dansant au rythme des chants strasbourgeois ! Quelques occasions du Racing permettent enfin de rassurer les sceptiques ayant fait le déplacement et c'est dans le dernier quart d'heure que l'ambiance décollera réellement quand tout le monde fut convaincu que plus rien ne pouvait nous arriver puisque même le montant de Cassard semblait être de notre côté sur la frappe de Mario Bazina. Les « es ist so schön! » et « Merci les bleus ! » se font entendre. On attend patiemment (et c'est rare...) le coup de sifflet final et les joueurs viennent enfin exprimer leur joie avec leurs supporters. Que du bonheur ! Cassard, même s'il n'a pas été le meilleur joueur cette fois-ci, reste le chouchou et son nom fut scandé plusieurs fois. A la sortie, les mêmes énergumènes du coin viennent provoquer et en découdre avec les Strasbourgeois qui sortaient pourtant tranquillement du secteur visiteur. Devant l'apathie et l'inefficacité de la sécurité locale (ça promet pour l'Euro 2008...) les Alsaciens feront eux-mêmes le ménage comme il faut.
Il y a des soirs comme ça où tout réussit, espérons que cette même réussite accompagne nos joueurs lors des prochains matchs de championnat et que les supporters strasbourgeois répondront eux aussi présents.
Après avoir ingurgité quelques bradwurst locales et quelques bières avec des supporters de Graz, tout le monde rentre pour 20h30 dans le stade Arnold Schwarzenegger qui ressemble étrangement au stade du Havre avec son toit ondulé. Quant au parcage visiteur, c'est un petit quart de virage un peu comme celui de Sochaux pour ceux qui y sont déjà allés. Petite déception lors du coup d'envoi puisque le stade de Terminator n'est pas très rempli (6274 spectateurs) et le petit kop autrichien n'a prévu aucune animation particulière pour ce match de coupe d'Europe. Côté alsacien les drapeaux du tifo de RCS-Bordeaux sont ressortis et quelques torches viennent égayer le tout. A peine le temps de se chauffer les cordes vocales que Pagis marque déjà un but. C'est presque impoli, non mais ! Rien de mieux néanmoins pour le Racing et pour l'ambiance, en théorie... En effet, malgré une joie intense sur l'ouverture du score et quelques bonnes poussées de temps en temps, l'ambiance reste moyenne. Heureusement que le stade n'était pas plein sinon l'effet acoustique n'aurait pas été autant à notre avantage. Surtout que les locaux continuent d'encourager les leurs et que le maigre public tape dans ses mains à certains moments malgré la faiblesse du jeu du Graz AK. Le Racing pousse toujours, les supporters du Racing sont ravis de retrouver enfin une équipe et ont sans doute encore du mal à réaliser qu'on mène au score. Guillaume Lacour l'a bien compris et décide de rassurer les incrédules en marquant son premier but. Le parcage visiteur exulte, ça fait tellement longtemps qu'on n'avait pas connu ce genre de situation !
La deuxième mi-temps reprend avec une prestation un peu moins bonne des joueurs et des supporters strasbourgeois toujours aussi peu enflammés, sans doute surpris par le score ou alors victimes de la cuisine des autochtones qui a du mal à passer...Heureusement une poignée de motivés chantent encore. Le public autrichien semble lui désabusé et n'y croit plus beaucoup. On n'a même pu voir des jeunes et ravissantes stadières se consoler en dansant au rythme des chants strasbourgeois ! Quelques occasions du Racing permettent enfin de rassurer les sceptiques ayant fait le déplacement et c'est dans le dernier quart d'heure que l'ambiance décollera réellement quand tout le monde fut convaincu que plus rien ne pouvait nous arriver puisque même le montant de Cassard semblait être de notre côté sur la frappe de Mario Bazina. Les « es ist so schön! » et « Merci les bleus ! » se font entendre. On attend patiemment (et c'est rare...) le coup de sifflet final et les joueurs viennent enfin exprimer leur joie avec leurs supporters. Que du bonheur ! Cassard, même s'il n'a pas été le meilleur joueur cette fois-ci, reste le chouchou et son nom fut scandé plusieurs fois. A la sortie, les mêmes énergumènes du coin viennent provoquer et en découdre avec les Strasbourgeois qui sortaient pourtant tranquillement du secteur visiteur. Devant l'apathie et l'inefficacité de la sécurité locale (ça promet pour l'Euro 2008...) les Alsaciens feront eux-mêmes le ménage comme il faut.
Il y a des soirs comme ça où tout réussit, espérons que cette même réussite accompagne nos joueurs lors des prochains matchs de championnat et que les supporters strasbourgeois répondront eux aussi présents.
