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Après le PSG, Monaco a peut être aussi perdu le titre à La Meinau. Troisième excellent 0-0 de suite pour le Racing, face à une des meilleures équipes d'Europe mais fatiguée ce soir. Le maintien est tout près.
La Meinau est plus que copieusement garnie ce soir pour voir un Racing invaincu et aux cages inviolées depuis trois matchs, mais aussi pour faire honneur aux finalistes de la ligue des champions. Deux situations qui, si elles n'ont rien à voir, sont exceptionnelles pour ces deux clubs...
Le Racing peut, en cas de victoire, se sauver et envoyer accessoirement Lyon tout droit vers un 3ème titre d'affilée après la défaite du PSG hier. Le PSG, justement, dernier visiteur à La Meinau, pour un match solide du Racing qui doit servir de modèle pour ce soir.
Les équipes :
Racing :
C'est exactement la composition d'équipe de Racing-PSG...
Monaco:
Pas mal d'absents, blessés, fatigués ou au repos, dont Rothen, Morientes, Prso...
5 à 15 %
C'est le pourcentage de chance de victoire que Kombouaré donne à son équipe avant le coup d'envoi. Il faut dire qu'avec une attaque aphone et devant une telle équipe, même diminuée, et qui plus est dans l'obligation de l'emporter, le Racing n'est effectivement pas favori.
C'est Abdessaki qui tire le premier (demi-volée trop enlevée) à la 4ème minute. Le Racing est bien en place, comme lors de ses dernières sorties, on le sent tout de suite, et Dutruel est LA « recrue » de fin de saison, qui capte sans problème une tête de Givet (9ème). Sur le contre, double contact de Mouloungui qui centre, le tout sans grand danger pour la défense monégasque. Mouloungui de nouveau dévie pour Le Pen, contré, les Strasbourgeois récupèrent la balle et Pontus Farnerud peut placer un tir (13ème). Lacour, lui, justifie sa présence dans l'équipe type de France Football de la dernière journée en intervenant superbement devant Nonda (14ème).
Solide les Bleus
Le match est vivant, équilibré. Giuly hors jeu (19ème), frappe d'Adebayor trop enlevée (22ème), Mouloungui réplique par un centre à ras de terre en déséquilibre mais il n'y a personne pour reprendre. Il manque vraiment un finisseur au Racing, qui compense néanmoins par une hargne et une solidité qui fait plaisir. Les Monégasques sont en difficulté dès qu'il faut accélérer pour passer cette défense alsacienne très bien en place.
Chaude alerte néanmoins avec un exploit de Cissé qui passe au milieu de 5 strasbourgeois et frappe (30ème). Le souvenir du match contre Lyon ou une seule faute d'inattention avait coûté le match revient en mémoire...
Mouloungui ailier gauche
Un nouveau centre de Mouloungui, qui aime décidemment s'excentrer, mais au milieu il n'y a personne, les Racingmen jouant trop bas (38ème). Juste avant la mi-temps, un coup franc de Le Pen à la limite de la surface de réparation est contré par le mur.
Une première mi-temps qui a montré des Monégasques un peu en dedans, gêné par un Racing en passe d'avoir la meilleure défense de cette fin de championnat (!) après avoir eu quasiment la meilleure ligne d'attaque du début de saison...
Les techniciens sont Strasbourgeois
La deuxième mi-temps sera plus animée. Mouloungui, encore attiré par le côté gauche passe à P. Farnerud qui loupe son contrôle (49ème). Giuly, décidemment pas dans son meilleur match de la saison, écrase sa frappe suite à une bonne passe de Nonda (51ème).
Petit à petit il semble y avoir plus d'ouvertures pour les Bleus, les Monégasques doivent l'emporter car Lyon mène à la mi-temps face à Bastia. Alexander Farnerud rentre logiquement à la place de Mouloungui, qui n'a pas fait son meilleur match ce soir (59ème). Tout de suite le petit frère va au contre, son grand frère frappe... au dessus.
Puis le festival Dutruel/Alex Farnerud commence. Une superbe parade sur une frappe de Cissé (66ème) pour le portier strasbourgeois avant le geste du match : un extraordinaire exploit technique d'Alex (double râteau ! Mieux que Zidane !) dans la surface, une partie du public réclamera un pénalty, mais Zikos avait bien touché le ballon avant la jambe de l'attaquant du Racing.
Après un double hors jeu en deux minutes (Alex Farnerud/Le Pen, 76/77ème), Abdessadki contre, mais Le Pen est à son tour contré (78ème). Puis une superbe accélération d'Alex n'inquiète pas un vigilant et impeccable Roma.
Les jambes à Chelsea, la tête à Porto
Monaco est épuisé, et on sent qu'ils attendent la fin du match pour pousser et tenter le hold-up, condition sine qua non pour rester au contact de Lyon.
A dix minutes de la fin, Bassila est trop pressé de donner la balle, suite à une très belle ouverture de Le Pen. Monaco tente de pousser, mais est... poussif. Plasil, le meilleur Monégasque ce soir, tente bien d'accélérer le jeu, mais la défense et Dutruel, impeccable notamment dans ses sorties, tiennent à leur invincibilité. Mieux, Roma doit s'employer et est décisif devant Le Pen suite à un centre d'Alex Farnerud, encore lui (87ème).
On croit que le match va se terminer comme la 1ère mi-temps, sur un coup franc strasbourgeois (Martins de peu à côté, 90ème), mais dans les arrêts de jeu, Rodriguez le défenseur monégasque qui squattait les avants postes depuis quelques minutes, place sa tête... juste au dessus. Le match se termine par un dernier cafouillage dans la défense bleue, Kanté dégage le ballon, loin, vers le maintien...
Avec un buteur...
Monaco était prenable ce soir, il aura manqué au Racing, encore une fois, quelqu'un pour mettre la balle au fond. Mais devant 26000 spectateurs, le Racing a montré qu'il avait décidemment sa place en L1, reste à le confirmer au classement avec un résultat positif à Montpellier, condamné. Mathématiquement, rien n'est encore fait surtout que les autres équipes du bas du classement ont quasiment toutes glâné des points. L'idée d'un maintien se jouant lors de la dernière journée face à Toulouse se rapproche...
Le Racing peut, en cas de victoire, se sauver et envoyer accessoirement Lyon tout droit vers un 3ème titre d'affilée après la défaite du PSG hier. Le PSG, justement, dernier visiteur à La Meinau, pour un match solide du Racing qui doit servir de modèle pour ce soir.
Les équipes :
Racing :
C'est exactement la composition d'équipe de Racing-PSG...
Monaco:
Pas mal d'absents, blessés, fatigués ou au repos, dont Rothen, Morientes, Prso...
5 à 15 %
C'est le pourcentage de chance de victoire que Kombouaré donne à son équipe avant le coup d'envoi. Il faut dire qu'avec une attaque aphone et devant une telle équipe, même diminuée, et qui plus est dans l'obligation de l'emporter, le Racing n'est effectivement pas favori.
C'est Abdessaki qui tire le premier (demi-volée trop enlevée) à la 4ème minute. Le Racing est bien en place, comme lors de ses dernières sorties, on le sent tout de suite, et Dutruel est LA « recrue » de fin de saison, qui capte sans problème une tête de Givet (9ème). Sur le contre, double contact de Mouloungui qui centre, le tout sans grand danger pour la défense monégasque. Mouloungui de nouveau dévie pour Le Pen, contré, les Strasbourgeois récupèrent la balle et Pontus Farnerud peut placer un tir (13ème). Lacour, lui, justifie sa présence dans l'équipe type de France Football de la dernière journée en intervenant superbement devant Nonda (14ème).
Solide les Bleus
Le match est vivant, équilibré. Giuly hors jeu (19ème), frappe d'Adebayor trop enlevée (22ème), Mouloungui réplique par un centre à ras de terre en déséquilibre mais il n'y a personne pour reprendre. Il manque vraiment un finisseur au Racing, qui compense néanmoins par une hargne et une solidité qui fait plaisir. Les Monégasques sont en difficulté dès qu'il faut accélérer pour passer cette défense alsacienne très bien en place.
Chaude alerte néanmoins avec un exploit de Cissé qui passe au milieu de 5 strasbourgeois et frappe (30ème). Le souvenir du match contre Lyon ou une seule faute d'inattention avait coûté le match revient en mémoire...
Mouloungui ailier gauche
Un nouveau centre de Mouloungui, qui aime décidemment s'excentrer, mais au milieu il n'y a personne, les Racingmen jouant trop bas (38ème). Juste avant la mi-temps, un coup franc de Le Pen à la limite de la surface de réparation est contré par le mur.
Une première mi-temps qui a montré des Monégasques un peu en dedans, gêné par un Racing en passe d'avoir la meilleure défense de cette fin de championnat (!) après avoir eu quasiment la meilleure ligne d'attaque du début de saison...
Les techniciens sont Strasbourgeois
La deuxième mi-temps sera plus animée. Mouloungui, encore attiré par le côté gauche passe à P. Farnerud qui loupe son contrôle (49ème). Giuly, décidemment pas dans son meilleur match de la saison, écrase sa frappe suite à une bonne passe de Nonda (51ème).
Petit à petit il semble y avoir plus d'ouvertures pour les Bleus, les Monégasques doivent l'emporter car Lyon mène à la mi-temps face à Bastia. Alexander Farnerud rentre logiquement à la place de Mouloungui, qui n'a pas fait son meilleur match ce soir (59ème). Tout de suite le petit frère va au contre, son grand frère frappe... au dessus.
Puis le festival Dutruel/Alex Farnerud commence. Une superbe parade sur une frappe de Cissé (66ème) pour le portier strasbourgeois avant le geste du match : un extraordinaire exploit technique d'Alex (double râteau ! Mieux que Zidane !) dans la surface, une partie du public réclamera un pénalty, mais Zikos avait bien touché le ballon avant la jambe de l'attaquant du Racing.
Après un double hors jeu en deux minutes (Alex Farnerud/Le Pen, 76/77ème), Abdessadki contre, mais Le Pen est à son tour contré (78ème). Puis une superbe accélération d'Alex n'inquiète pas un vigilant et impeccable Roma.
Les jambes à Chelsea, la tête à Porto
Monaco est épuisé, et on sent qu'ils attendent la fin du match pour pousser et tenter le hold-up, condition sine qua non pour rester au contact de Lyon.
A dix minutes de la fin, Bassila est trop pressé de donner la balle, suite à une très belle ouverture de Le Pen. Monaco tente de pousser, mais est... poussif. Plasil, le meilleur Monégasque ce soir, tente bien d'accélérer le jeu, mais la défense et Dutruel, impeccable notamment dans ses sorties, tiennent à leur invincibilité. Mieux, Roma doit s'employer et est décisif devant Le Pen suite à un centre d'Alex Farnerud, encore lui (87ème).
On croit que le match va se terminer comme la 1ère mi-temps, sur un coup franc strasbourgeois (Martins de peu à côté, 90ème), mais dans les arrêts de jeu, Rodriguez le défenseur monégasque qui squattait les avants postes depuis quelques minutes, place sa tête... juste au dessus. Le match se termine par un dernier cafouillage dans la défense bleue, Kanté dégage le ballon, loin, vers le maintien...
Avec un buteur...
Monaco était prenable ce soir, il aura manqué au Racing, encore une fois, quelqu'un pour mettre la balle au fond. Mais devant 26000 spectateurs, le Racing a montré qu'il avait décidemment sa place en L1, reste à le confirmer au classement avec un résultat positif à Montpellier, condamné. Mathématiquement, rien n'est encore fait surtout que les autres équipes du bas du classement ont quasiment toutes glâné des points. L'idée d'un maintien se jouant lors de la dernière journée face à Toulouse se rapproche...
