Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg
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Réponses aux questions du patron

  • Tout d'abord, il est bon de rappeler que le mercato du Racing ne démarrait pas sous les meilleurs hospices. En effet, entre le licenciement de Papin qui a trainé en longueur, l'arrivée de Furlan et la maigre enveloppe allouée au recrutement, il a fallu la jouer fin.

    Pour commencer, il convenait de dégraisser un effectif pléthorique, composé de quelques joueurs inutiles. Outre les retours de prêts (Joao Paulo, Mbodji et N'Diaye) et les fin de contrats (Devaux et Deroff), il restait encore pas mal d'éléments à faire partir. Sur ce point de vue, les choses ont été pas mal négocié puisque 11 joueurs sont partis. Seul souci, 7 d'entres eux sont susceptibles de revenir, ayant été prêtés. Si certains partent plutôt pour s'aguerrir (Mathlouthi en tête), il aurait été plus judicieux de vendre certains comme Tum, Perbet ou Yachir qui, en cas de retour, seront sans doute des boulets pour le club. Au rayon des joueurs indésirables qui sont restés, il est dommage que Gmamdia, Loué, Schneider et Kantari n'ait pas trouvé preneur.

    Au niveau des arrivées, comme je l'ai dit précédemment, le budget consacré au transferts était assez réduit pour composer une équipe capable d'assurer "un maintien confortable" selon les souhaits de Ginestet. Le grand chantier concernait surtout la défense, qu'il fallait construire autour de l'excellent Bellaid. Dans l'axe, Furlan a donc choisi de faire confiance à Paisley l'ancien troyen. Son transfert, qui a couté près d'un million d'euro, avait suscité une petite polémique mais ses prestations de haut niveau ont rapidement fait de lui un des hommes de base du Racing 2007/2008. Pour le suppléer en cas de coup dur, le club est allé chercher l'expérimenté Ducrocq, qui sera utile sur le banc. Sur les cotés, encore de l'expérience avec Dos Santos, qui livre pour le moment des matchs assez propres, et une part d'inconnu avec Zoltan Szelesi, hongrois de son état qui a encore tout à prouver. Au milieu, le Racing a réalisé un joli coup en débauchant le brésilien Rodrigo, véritable régulateur du jeu et auteur d'un début de saison presque parfait. Quant à James Fanchone, il n'y a qu'à voir le poids de son absence pour comprendre qu'il s'est lui aussi imposé d'entrée. Enfin, en attaque, Furlan est allé chercher du lourd avec Wason Renteria, grand espoir sud américain, dans le viseur du Réal et du Milan AC fut un temps, venue chercher d temps de jeu, et Alvaro Santos, terreur des terrains scandinaves il y a quelques années et qui sort d'une première saison prometteuse à Sochaux. Pour compléter ce secteur, Jacob Mulenga, prêté par Chateauroux, jouera les remplacants de luxe.

    Après un début de saison où la plupart des recrues ont pu s'exprimer, on se rend compte que ce mercato a certainement un peu contribué au bon parcours du Racing. Pour le moment, aucunes de ces recrues n'a décu et certaines se sont même révelés indispensables (Paisley, Rodrigo, Renteria). De plus, ce recrutement est très cohérent, puisque Furlan a cherché uniquement les joueurs dont il avait besoin, et n'a pas sauté sur toutes les opportunités, comme pour Féret par exemple. Résultat, cette campagne n'a couté que 1,7M€, ce qui sans doute l'un des meilleurs rapport qualité/prix de L1. En revanche, seul petit bémol, le fait que les prêts de Renteria et d'Alvaro ne soit pas assortis d'options d'achat fait que le Racing devra à nouveau reconstruire une attaque l'été prochain ...
  • Le Racing est tombé en L2 pour son centenaire. Triste réalité mais il s'agit de ne pas se démobiliser et de tout faire pour remonter tout de suite. Et pour celà, une grande réorganistaion de l'effectif est necessaire. Premièrement, il faut faire partir ceux qui ne sont pas concernés à savoir les Deroff, Gmamdia et autres Farnerud. Voici donc l'ossature de l'équipe:

    Gardiens: Cassard, Puydebois, Gurtner
    Défenseurs: Lacour, Devaux, Bellaid, Schneider, Abou
    Milieux: Abdessadki, Keita, Krebs, Hosni
    Attaquants: Gameiro, Carlier

    Un gros recrutement s'annonce donc nécessaire. Les joueurs en fin de contrat sont interessant d'un point de vue financier. Ainsi, le défenseur cristollien Ekobo et le rennais Barbosa sont les premières recrues. Coté attaque, il faut au moins deux renforts, dont un buteur de renom. Après de longues négociations, Bosko Balaban signe un contrat d'un an. Le montage financier est assez complexe: 500K€ de prime à la signature, 20K€ mensuels, 500€ de prime de but et une prime de remontée immédiate de 750K€ qui entraine une prolongation automatique de 2 ans de contrat. Enfin, pour ettofer encore un peu plus ce secteur, le mancean Romaric est preté avec option d'achat à 1M€.
    Pour le milieu de terrain, le Racing enregistre les renforts de Nicolas Sahnoun, milieu défensif de Brest, acquis pour 900K€ et de Fabrice Jau, de Bastia, pour 1M€. Mais le gros coup de Ginestet reste la venue de l'ailier gauche brésilien de Zurich, César, pour 2M€. Ce gros renfort boucle le recrutmeent du milieu.
    Reste encore la défense, encore un peu faible quantitativement. C'est pourquoi le président s'est attaché les services de Martin Djetou, ancien de la maison bleue, qui partagera un peu de son expérience avec les jeunes pouces du centre de formation.
    L'effectif 2006/2007 est donc le suivant:

    Gardiens: Cassard, Puydebois, Gurtner
    Défenseurs: Lacour, Devaux, Bellaid, Schneider, Abou, Ekobo, Djetou
    Milieux: Abdessadki, Keita, Krebs, Hosni, Barbosa, Sahnoun, Jau, César
    Attaquants: Gameiro, Carlier, Balaban, Romaric

    Jacky Duguépéroux, en bon formateur, n'hésitera pas à intégrer d'autres jeunes joueurs, tenants du titre en coupe Gambardella, tels que De Jong, Gasmi ou Celestini ...
  • Capture d’écran 2019-02-14 à 18.36.34.png
    Sur Auxerre - Strasbourg : le maintien -
    athor
    Après son probant succès contre Troyes, le Racing est revenu à 4 points de son adversaire, premier non reléguable. De quoi voir resurgir les espoirs de maintien, que l'on croyaient farfelus et utopistes jusque là. Mais le plus dur reste encore à faire ...

    Samedi 4 mars, le Racing se rend en Bretagne pour y défier un Rennes tout juste auréolé d'un succès chez l'ogre lyonnais. Sans un Gameiro out jusqu'au début de la saison prochaine, les hommes de Jacky Duguépéroux croient tenir le point du 0-0, avant que Kallstrom, d'un maître coup franc, ne vienne ruiner les espoirs alsaciens. Dans le même temps, Troyes bat Auxerre, tandis qu'Ajaccio se noie contre Lyon et que Metz subit le réveil monégasque. Le Racing est de nouveau relégué à 7 points.
    La venue du Mans est l'occasion de se rattraper. Dans une ambiance comparable à celle de Troyes (les spectateurs ayant sans doute été attiré par la victoire en coupe de l'UEFA à Bale), les strasbourgeois se montre cette fois plus réalistes, par l'intermédiaire de Nemeth, enfin au point physiquement qui démontre ses qualités de buteur par un doublé. 2-0 pour Strasbourg, ajouté à cela les défaites des 3 autres concurrents au maintien, l'affaire est bonne.

    Trois journées ont passés, et le Racing, grâce à son succès contre Lille et son point pris à Nice, compte 30 points, soit autant que Troyes, mais avec une meilleure différence de buts. Ajaccio et Metz sont quand à eux à distance respectable. C'est donc dans cette position quasi inédite de non reléguable que les strasbourgeois reçoivent Nantes pour la revanche de la défaite apocalyptique subie à l'aller. Mais les canaris refroidissent vite les ardeurs des bleus en menant rapidement 1 puis 2-0 dans une Meinau aphone. La mi temps est sifflée sous les huées du public. Mais au retour, les 19 000 spectateurs n'en croient pas leurs yeux: Alex Farnerud puis Loué, d'un coup franc surpuissant (et cadré cette fois), permettre aux leurs de revenir à la marque. Et c'est Yves Deroff, l'ancien de la Jonelière, qui parachève le succès alsacien. Quel retournement de situation! Mais dans le même temps, Troyes triomphe de Metz et dépasse Strasbourg au goal average. Et ce yoyo continuera jusqu'au dernier match.

    Samedi 13 mai 2005. Strasbourg et Troyes comptent 37 points chacun. Seule la différence de buts favorable au Racing (-9) fait la différence, et permet au club d'occuper la 17ème place. Ajaccio et Metz eux n'ont plus aucun espoir de survie et font leurs adieux à la L1 ce soir. Ce sera donc un duel à distance entre alsaciens et aubois. Les troyens ont l'avantage de recevoir Nice, équipe surprise de cette fin de saison et en course pour la 4ème place synonyme d'UEFA (compétition dans laquelle le Racing s'est arrêté au stade des quarts de finale contre le Bétis de Séville). Les strasbourgeois auront quand à eux la charge de se rendre à Auxerre, qui ne peut plus compter que sur l'Intertoto. A cette occasion, Philippe Ginestet a décidé de mobiliser les supporters et offre donc le déplacement. Ainsi, l'Abbé Deschamps voit défiler plus de 4000 strasbourgeois dans ses travées. Cela associé à la faible affluence auxerroise contribue à une ambiance presque meinovienne.
    Le match débute donc, mais ce sont les auxerrois que se mette d'emblée en valeur. On sent les hommes de Duguépéroux avoir la peur au ventre. La première période ne voit pas beaucoup d'actions des deux équipes et il faut ainsi rejoindre le vestiaire. Au téléphone, le staff du Racing apprends le résultat nul 1-1 entre Troyes et Nice. La mi temps terminé, les joueurs retournent sur la pelouse avec l'idée que ces 45 dernières minutes seront peut être les dernières en L1. C'est donc avec cet esprit que l'arrière garde strasbourgeoise se voit piéger par Pieroni qui ouvre la marque à la 50ème. A l'heure actuelle, Strasbourg est en L2. Mais cette ouverture du score a le mérite de réveiller le Racing. Nemeth, la révélation de la fin de saison, déjà auteur de 6 buts, et les siens partent à l'abordage des buts de Cool. Et cela fini par payer avec l'égalisation de Diané. Mais la joie des supporters est vite gâché par l'annonce d'un but troyen. Auxerre de son coté n'attaque plus mais repousse un à un les assauts alsaciens. On se dirige donc vers ce résultat nul qui condamne Strasbourg au purgatoire de la L2. Mais dans le temps additionnel, Hosni obtient un penalty, que va tirer Le Pen. L'ailier gauche breton se concentre, conscient d'avoir sur lui, toute la pression d'une ville, d'une région sur les épaules. Il entame sa course d'élan et frappe de toutes ses forces sur le coté gauche. Un tir superbe qui ne devrait laisser aucune chance au gardien ... mais pas à Cool. Le gardien bourguignon repousse le ballon. Après seulement 2 minutes d'arrêts de jeu, l'arbitre siffle la fin du match sur ce score de 1-1. Le Racing jouera donc l'année prochaine en L1. Du moins, c'est ce que l'on croit. En effet, dans l'autre match, Troyes mène toujours contre Nice sur le score de 2-1, mais les azuréens poussent de plus en plus dans cette fin de match. Bellion, pour la dernière attaque niçoise obtient un corner. C'est Vahirua qui s'en charge et s'en va déposer ce ballon sur la tête ... d'Olivier Echouafni, l'ancien strasbourgeois, qui ne manque pas l'occasion d'égaliser. 2-2 entre Troyes et Nice. L'ESTAC est relégué à cause de ce but, alors que du coté d'Auxerre, les larmes de tristesse des supporters et joueurs strasbourgeois, se transforment en larmes de joie. La communion est totale, la pelouse envahie par ces 4000 passionnés en bleu, ivres de bonheur, scandant "le Racing est un club mythique ! ". Car oui, ce soir, il l'a été ...
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