France - Belgique : les réflexions (peu) pertinentes
Après la branlada italienne, tout le monde (enfin surtout les journalistes) attendait ce match contre un adversaire qui nous réussit bien depuis quelques années maintenant. On change pas les bonnes habitudes.
1ère mi-temps : Une équipe inversée.
D'entrée de jeu, les Belges nous font comprendre qu'ils ne sont pas venus en victime expiatoire. Les derniers résultats en leur défaveur lors des compétitions internationales sont certainement une source de motivation. Un essuyage de crampons façon paillason pour Koné et une séance de pousse-pousse entre Digne (au passage j'avais même pas percuté qu'il avait été rappelé, encore, et qu'il a accepté, encore) et Openda ajoutent à l'amicalité de la rencontre. De Bruyne est mieux placé sur le terrain et donc mieux utilisé qu'à l'euro. Il s'amuse à lancer les flèches belges derrière notre défense un peu plus lourde. La domination de ces 20 premières minutes est belge et on se dit que le match contre l'Italie risque de se répéter en pire.Et tout s'inverse. La Belgique se francise, elle a un creux physique (ou moral) et nos bleus commencent à se montrer plus conquérant. Et ce qui devient un quasi-rituel, la Belgique encaisse un but de Kolo Muani. Comme à l'euro (oui je sais c'était un csc de Vertonghen mais bon vous chipotez). La Belgique a quand même encaissé plus de buts de Kolo Muani (oui je sais il y avait un csc de Vertonghen mais bon vous chipotez) qu'un paquet d'équipe de Ligue 1. Un truc à vous mettre un seum de niveau galactique.
Comme la France lors du précédent match, les joueurs d'outre-quievrain tentent une réaction mais sans succès. Et contre, toute attente, au vue de leur début de match, les bleus sont en tête à la pause.
2ème mi-temps : Une équipe plus équilibrée
Début de période équilibrée. Les diables rouges heurtent l'imprécision de leurs passes à la solidité défensive des bleus. Les Français laissent la balle et tentent des contres. Et là c'est le drame. On prépare plein de vannes, plein d'allusions perfides et Dembélé drible 2 joueurs et marque. Quand il gâche pas les occasions, il gâche les moqueries pfff ! Plus sérieusement, ce joueur pourrait être tellement bon mais il n'arrive pas à canaliser sa vitesse au moment du dernier geste, dans une majorité de cas. A partir de là, les belges semblent abattus. Seul De Bruyne tente, sans succès. Les entrées de Barcola et Mbappé (qui tire une tronche pas possible sur le terrain), puis celle de Griezman et Oliseh, continu d'asseoir la domination bleu. Il s'en faut d'ailleurs de peu qu'un troisième but ne donne un relief plus important à la victoire.L'analyse technico-ricardo-technique.
Je ne sais pas si les micros étaient en panne mais j'ai trouvé l'ambiance au stade un peu morne. Il y avait même l'air d'y avoir quelques sièges vides. Un peu de désamour pour notre équipe nationale ? Et la pelouse avait l'air plus que limite.Au vue de la composition YOLO de Deschamps je me suis demandé à quoi il jouait. Et puis je me suis dit que c'était du génie. Si tu perds, tu invoques le côté expérimental de l'équipe pour te couvrir (c'est d'ailleurs ce qu'il a fait à propos de la défense face à la squadra azzura). Tu gagnes, tu passes pour un génie.
Et puis finalement, on a retrouvé des piliers. Koundé toujours solide. Saliba prèfère Upamecano. Digne, comme son nom l'indique. Dembélé toujours... euh... bah Dembélé quoi. Un mix entre Messi (oui même pas peur) pour les dribbles et Thomas Ramos pour les frappes (sauf que ça rapporte jamais 3 points en foot) et évidemment pour me faire mentir il a planté un joli pion (même Mbappé a ri). Kanté, bien meilleur. Koné qui a rappelé à tout le monde qu'un milieu ça gratte des ballons. Fun fact : Kolo Muani a plus marqué en 2024 pour l'EDF que MBappé.
Le match de TF1
"C'est trop long !" (B. Lizarazu) CMB !"Amadou Onana ! Je l'appelle André depuis tout à l'heure."(G. Margotton) Maryam va pas être contente.
