Défaite du racing 1 à 0 face à Marseille
Niang sans pitiéL'ancien attaquant du Racing a fait très mal à ses ex-coéquipiers en inscrivant l'unique but de la partie, ce samedi soir à la Meinau. Battu sur ce but de Mamadou Niang, le Racing termine l'année 2005 avec dix points de retard sur le premier non-relégable.
Une situation très compliquée qu'il faudra pourtant tenter de résoudre lors des matches retour. Il reste 19 rencontres pour ça.
Mamadou Niang est un attaquant sans pitié. C'est une qualité pour évoluer à ce poste-là, mais ce samedi soir, il a fait très mal à ses anciens camarades de jeu. Parti seul sur la gauche du terrain pour venir crucifier Nicolas Puydebois à la 61e minute, l'avant-centre marseillais savait qu'il venait de faire très mal au Racing.
Car les Strasbourgeois ont un réel problème cette saison à la Meinau. Quasi-imprenables sur cette pelouse lors des six premiers mois de l'année 2005, ils n'ont plus gagné chez eux et n'ont inscrit que quatre buts depuis la fin juillet. Quand ils sont menés devant leurs supporters, les Strasbourgeois ne savent pas revenir au score et gagner. C'est, encore, ce qui s'est passé en ce samedi soir frisquet.
Dix points de retard
Pour la dixième fois cette saison, la cinquième fois à domicile, le Racing a perdu. Et il a perdu plus que trois points, lors de cette 19e journée, dernière des matches aller. Il n'y a qu'à voir les autres résultats de cette journée pour comprendre l'étendue des dégâts causés par cette défaite et ce but de Niang. Si Ajaccio a était tenu en échec par le Paris SG (1-1), dans le même Metz a gagné face à Nice (1-0) et Troyes aussi devant Sochaux (2-1).
L'équipe strasbourgeoise se retrouve donc en dernière position de la Ligue 1. Avec deux points de retard sur le 19e, trois sur le 18emais surtout dix sur Sochaux, premier non-relégable désormais qui compte, comme Troyes, 21 points. Revoici les hommes de Jacky Duguépéroux dans la même situation qu'il y a quinze jours, après le nul face à Sochaux. Face à un gouffre.
« Un pas en arrière »
« C'est le même gouffre qu'il y a quinze jours, confirmait d'ailleurs l'entraîneur. C'est un pas en arrière. La situation se complique, évidemment. Peut-être que nous n'avons pas le talent pour faire plus. Nous sommes incapables de revenir au score quand nous sommes menés. Mathématiquement, ça reste faisable. »
Pour ça, il faudra rééditer le parcours de la deuxième partie de saison dernière. « Nous avions pris 29 points lors des matches retour », rappelle Duguépéroux. Ce pourrait être suffisant, effectivement, pour décrocher le maintien. L'espoir n'est pas mort. Mais les Strasbourgeois n'ont plus trop le droit à l'erreur.
