Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Mes que un club !

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Après-match
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Par slade
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© denisub90

Le Racing s'est imposé avec la manière face à Neuves-Maisons, pour poursuivre son rêve de montée.

Écrire sur un match gagné cinq buts à zéro, où la faiblesse du jeu adverse prêtait à sourire n'est pas une activité particulièrement désagréable. Parce que, qu'on se le dise, le seul adversaire que rencontre le Racing ces derniers temps est le froid. En championnat, ni Saint-Dié, ni Chaumont, et encore moins Neuves-Maison n'ont été capables de faire trembler les supporters strasbourgeois présents. Et, des supporters, il y en avait encore en ce samedi, encore et encore, avec environ 5000 amoureux du club répartis dans les différentes tribunes.

François Keller a reconduit son système de jeu, en compensant les différentes absences.

Equipe


Boulevard de la mort

Le Racing, condamné à faire le lever de rideau en sa propre enceinte, marque rapidement la rencontre de son empreinte. Dès la 8ème minute, Benchenane, d'une frappe puissante à l'entrée de la surface, oblige le peu sûr gardien lorrain à boxer le cuir. A cela, succède une occasion plus conséquente, quand David Ledy, avant le quart d'heure de jeu, est servi à l'entrée de la surface de réparation, légèrement excentré, et dribble facilement le portier adverse. Sa frappe à ras-de-terre est détournée in extremis sur la ligne par un défenseur. Le décor est planté, et le premier but ne tarde pas à l'être, enfin le pense-t-on, quand Anthony Sichi récupére la balle à trois mètres du but et place un plat du pied qui envoie le ballon sur la transversale. Entre temps, les Lorrains, s'octroient royalement quelques vagues percées ci et là, obligeant Kéhi et les défenseurs à s'employer modestement.


Le loup et l'agneau


Seulement voilà, la cigale lorraine, lorsque le temps des buts fut venu, n'ayant pu conserver le moindre ballon, se trouva fort dépourvue. Le capitaine strasbourgeois place, après une action collective dans la surface adverse, une tête plongeante dans un but fui par tous ceux qui portent un maillot jaune et bleu. Sept petites minutes séparent le but de Ludovic Golliard de celui d'Adel Benchenane, qui, à la 41ème, utilise le jeu en pivot constant des deux avant-centres pour placer une frappe croisée à la fois sublime et imparable, d'une quinzaine de mètres qui trouve la lucarne opposée. Deux à zéro, merci, au revoir.


L'Assommoir


Cependant, les aurevoir ne sont pas des adieux, et lorsque le match reprend pour la seconde mi-temps, dans un temps généralement propice à l'équipe dominée, les bleus et blancs imposent un rythme relevé. A la 46ème minute, David Ledy se rappelle au bon souvenir du gardien par une tête qui effleure le montant droit. Une petite minute plus tard, Milovan Sikimic frappe de la tête un ballon qui prend le chemin des filets, du moins jusqu'à la ruse de Ledy qui oppose son pied et assure le but. Moins de dix minutes après, l'avant-centre strasbourgeois signe un doublé par une reprise à ras-de-terre d'un ballon venant de sa gauche. David Ledy, rarement autant en réussite que ces derniers temps, conclut avec brio cette bonne phase strasbourgeoise.


A certain romance


Quatre à zéro, la cigogne du RCS s'envole dans les étoiles. Neuves-Maisons, équipe dominée montre son côté maso dans une confrontation perdue depuis longtemps. Le peu en vue latéral gauche lorrain, tel un gladiateur dans une arène, chambre ouvertement le Kop strasbourgeois. Il y avait de quoi : son équipe se faisait ridiculiser, Pinaud et Benchenane le trouaient à tour de rôle et il a obtenu à cet instant un six mètres. Du grand football ! On n'avait plus vu provocation aussi manifeste depuis Mazure et le 3 à 2 face à Caen en Ligue 2. Fortement pris en grippe par le public, il est remplacé dix petites minutes ensuite après n'avoir touché qu'un seul ballon : peur de la bronca ou manque de talent, nul ne sait encore.

Let it be


La domination strasbourgeoise se fait stérile à partir de cet instant, et pendant les quinze minutes qui suivent, la traditionnelle bataille du milieu fait rage. Enfin, c'est une figure de style, vous l'aurez aisément compris, nulle bataille et nulle rage, juste un ballon qui est maintenu dans la zone médiane. François Keller en profite pour effectuer quelques changements, Aymeric Ounissi et Billy Modeste font leur entrée, en remplaçant respectivement Gauthier Pinaud et Vincent Guignery.

A la 82ème minute, Sichi par un centre tendu offre un face à face à David Ledy, qui écrit l'épilogue de ce match, en signant un triplé amplement mérité. Et sur ce score sans appel, le Racing prend la place de promu putatif, Auxerre ne pouvant monter, d'une fort belle manière. Solide, rageuse, cette équipe dégage une envie dans ce plus-que-club.

slade

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