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- Par fremen-bleu
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Incapable de s'imposer ce soir face à un concurrent direct pour le maintien, les Strasbourgeois n'ont plus guère d'espoir de s'en sortir. En décrochant ce match nul (2-2) les Ajacciens peuvent au contraire toujours y croire.
Sur le tableau de route fixé par Jacky Duguépéroux cette semaine valait six points. Sans ces points il ne saurait plus être question de parler du Racing en Ligue 1. Deux rencontres et deux points plus tard les Bleus devraient donc être « en vacances » pour reprendre l'expression de Cédric Kanté. Si Duguépéroux et Ginestet rappellent dans leurs réactions qu'après tout : « mathématiquement il reste encore une chance » et que « tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir » on sent bien que la conviction n'y est plus. Mais il paraît que l'espoir fait vivre...
Un peu plus de 13 000 personnes se sont déplacées pour cet énième match de la dernière chance arbitré par M. Colombo. La minute de silence respectée en la mémoire du père de Jean-Christophe Devaux donne le ton à la soirée.
Dominer n'est pas marquer, Ajaccio l'apprend à ses dépends
Le match est lancé sur les chapeaux de roues, deux minutes seulement après le coup d'envoi donné par Mandrichi et Lucas, Diané reprend de la tête un centre d'Abou qui lobe Trévisan trop avancé. Le portier corse se détend et dévie le ballon sur la transversale, Alex Farnerud ne se fait pas prier pour récupérer le ballon et marquer de la semelle. 1-0 après seulement 2 minutes de jeu.
La rencontre ne pouvait pas mieux commencer, mais ce sont désormais les Corses qui prennent l'initiative et se montrent dangereux après le but alsacien, même si le public continue à donner de la voix. Mandrichi (8ème), Antonio Carlos (13ème) ouvrent la voie, Lucas vendangera une énorme occasion quand tout seul face à Puydebois il glisse le ballon à côté des buts (21ème). A la 31ème c'est une tête de Danjou sur un coup-franc d'André Luiz qui est repoussée sur la ligne par le portier du Racing. Le Racing est donc réduit à jouer en contres, réussissant parfois à apporter le danger devant les buts adverses mais sans grande réussite. On notera tout de même les frappes éléphantesques de Loué Gnoleba, plus proches du poteau de corner que de ceux de Trevisan ainsi que le nombre incroyable de passes ratées par Alex Farnerud et ses compères. Ce sont bien les hommes de Pasqualetti qui auront dominé cette première période même si le score reste de 1 but à 0 à la mi- temps, le sort de la rencontre est loin d'être connu.
La deuxième mi-temps débute fort pour le Racing, mais la frappe d'Alexander Farnerud passe à côté des cages corses (46ème). Abou sera remplacé quelques minutes plus tard par Guillaume Lacour sous les applaudissements (timides) du public.
Le show et le froid
Mais quelques instants plus tard arrive ce que tout le monde craignait : l'égalisation des Ajacciens. Moussa N'diaye profite d'une succession de grossières erreurs individuelles de la part des Bleus (Loué et Abdessadki notamment) pour tromper Puydebois d'un tir limpide de 20 mètres en pleine lucarne. 1-1 à la 57ème.
Tout est à refaire et l'on se demande bien comment les Strasbourgeois terriblement fébriles vont pouvoir réagir. Le virage continue malgré tout de pousser son équipe avec l'énergie du désespoir, des efforts qui vont payer puisque dans la minute qui suit Amara Diané parti à la limite du hors-jeu redonne l'avantage aux siens et se précipite fou de joie vers des tribunes à nouveau enflammées. 2-1 après 59 minutes de jeu.
Joie de courte durée puisqu'il faudra à peine trois minutes aux Corses pour revenir dans la partie face à des Strasbourgeois bien vite retombés dans leurs travers. Duguépéroux pourra dire avec raison après la rencontre : « mener au score nous paralyse ». Bien servi par Antonio Carlos, Moussa N'diaye toujours lui mystifie trois joueurs du Racing avant de tromper le malheureux Puydebois. 2-2 à la 62ème minute, un silence de mort s'abat l'espace d'un instant sur la Meinau.
Rien n'y fera...
Obligé de gagner cette rencontre, le coach du Racing décide de jouer l'attaque en faisant rentrer Haikel Gmamdia à la place de Devaux (62ème). Le Tunisien ne restera d'ailleurs pas très longtemps sur la pelouse puisque une mauvaise chute a raison de son épaule. Il est remplacé par Szilard Nemeth (85ème). Pas toujours inspiré à l'image de ses coéquipiers, l'attaquant tunisien aura malgré tout apporté sa vivacité à l'attaque du Racing.
La rencontre est échevelée et même si les intentions sont désormais plus offensives du côté Strasbourgeois, il faudra attendre les dernières minutes de jeu pour voir une véritable pression sur les buts de Trévisan. Maladroits et fébriles les Bleus ne parviendront cependant plus à reprendre l'avantage à l'image d'Alexander Farnerud dont la frappe à bout portant dans la surface est déviée par un défenseur adverse (90ème). Score final 2-2.
Strasbourg n'arrive toujours pas à s'imposer même sur sa propre pelouse tandis que l'adversaire du soir poursuit sa bonne série avec un quatrième match de rang sans défaite. Le Racing ne méritait pas de l'emporter ce soir. Trop de passes ratées, pas assez d'engagement, un manque d'inspiration autant que de réalisme, à l'image de toute la saison il aura manqué trop d'éléments à cette équipe pour pouvoir espérer s'en tirer. On aura été loin ce soir du jeu « le couteau entre les dents » prôné par le président Ginestet et Duguépéroux lui-même doit concéder qu'une équipe « en voulait plus que l'autre ».
« Il faudra respecter notre public et nos abonnés. Il serait indécent de lâcher » voilà la conclusion de l'entraîneur du Racing à l'issue de cette rencontre. Peut-on cependant parler de « lâcher une saison » alors qu'elle ne semble avoir jamais été prise à bras le corps ?
Un peu plus de 13 000 personnes se sont déplacées pour cet énième match de la dernière chance arbitré par M. Colombo. La minute de silence respectée en la mémoire du père de Jean-Christophe Devaux donne le ton à la soirée.
Dominer n'est pas marquer, Ajaccio l'apprend à ses dépends
Le match est lancé sur les chapeaux de roues, deux minutes seulement après le coup d'envoi donné par Mandrichi et Lucas, Diané reprend de la tête un centre d'Abou qui lobe Trévisan trop avancé. Le portier corse se détend et dévie le ballon sur la transversale, Alex Farnerud ne se fait pas prier pour récupérer le ballon et marquer de la semelle. 1-0 après seulement 2 minutes de jeu.
La rencontre ne pouvait pas mieux commencer, mais ce sont désormais les Corses qui prennent l'initiative et se montrent dangereux après le but alsacien, même si le public continue à donner de la voix. Mandrichi (8ème), Antonio Carlos (13ème) ouvrent la voie, Lucas vendangera une énorme occasion quand tout seul face à Puydebois il glisse le ballon à côté des buts (21ème). A la 31ème c'est une tête de Danjou sur un coup-franc d'André Luiz qui est repoussée sur la ligne par le portier du Racing. Le Racing est donc réduit à jouer en contres, réussissant parfois à apporter le danger devant les buts adverses mais sans grande réussite. On notera tout de même les frappes éléphantesques de Loué Gnoleba, plus proches du poteau de corner que de ceux de Trevisan ainsi que le nombre incroyable de passes ratées par Alex Farnerud et ses compères. Ce sont bien les hommes de Pasqualetti qui auront dominé cette première période même si le score reste de 1 but à 0 à la mi- temps, le sort de la rencontre est loin d'être connu.
La deuxième mi-temps débute fort pour le Racing, mais la frappe d'Alexander Farnerud passe à côté des cages corses (46ème). Abou sera remplacé quelques minutes plus tard par Guillaume Lacour sous les applaudissements (timides) du public.
Le show et le froid
Mais quelques instants plus tard arrive ce que tout le monde craignait : l'égalisation des Ajacciens. Moussa N'diaye profite d'une succession de grossières erreurs individuelles de la part des Bleus (Loué et Abdessadki notamment) pour tromper Puydebois d'un tir limpide de 20 mètres en pleine lucarne. 1-1 à la 57ème.
Tout est à refaire et l'on se demande bien comment les Strasbourgeois terriblement fébriles vont pouvoir réagir. Le virage continue malgré tout de pousser son équipe avec l'énergie du désespoir, des efforts qui vont payer puisque dans la minute qui suit Amara Diané parti à la limite du hors-jeu redonne l'avantage aux siens et se précipite fou de joie vers des tribunes à nouveau enflammées. 2-1 après 59 minutes de jeu.
Joie de courte durée puisqu'il faudra à peine trois minutes aux Corses pour revenir dans la partie face à des Strasbourgeois bien vite retombés dans leurs travers. Duguépéroux pourra dire avec raison après la rencontre : « mener au score nous paralyse ». Bien servi par Antonio Carlos, Moussa N'diaye toujours lui mystifie trois joueurs du Racing avant de tromper le malheureux Puydebois. 2-2 à la 62ème minute, un silence de mort s'abat l'espace d'un instant sur la Meinau.
Rien n'y fera...
Obligé de gagner cette rencontre, le coach du Racing décide de jouer l'attaque en faisant rentrer Haikel Gmamdia à la place de Devaux (62ème). Le Tunisien ne restera d'ailleurs pas très longtemps sur la pelouse puisque une mauvaise chute a raison de son épaule. Il est remplacé par Szilard Nemeth (85ème). Pas toujours inspiré à l'image de ses coéquipiers, l'attaquant tunisien aura malgré tout apporté sa vivacité à l'attaque du Racing.
La rencontre est échevelée et même si les intentions sont désormais plus offensives du côté Strasbourgeois, il faudra attendre les dernières minutes de jeu pour voir une véritable pression sur les buts de Trévisan. Maladroits et fébriles les Bleus ne parviendront cependant plus à reprendre l'avantage à l'image d'Alexander Farnerud dont la frappe à bout portant dans la surface est déviée par un défenseur adverse (90ème). Score final 2-2.
Strasbourg n'arrive toujours pas à s'imposer même sur sa propre pelouse tandis que l'adversaire du soir poursuit sa bonne série avec un quatrième match de rang sans défaite. Le Racing ne méritait pas de l'emporter ce soir. Trop de passes ratées, pas assez d'engagement, un manque d'inspiration autant que de réalisme, à l'image de toute la saison il aura manqué trop d'éléments à cette équipe pour pouvoir espérer s'en tirer. On aura été loin ce soir du jeu « le couteau entre les dents » prôné par le président Ginestet et Duguépéroux lui-même doit concéder qu'une équipe « en voulait plus que l'autre ».
« Il faudra respecter notre public et nos abonnés. Il serait indécent de lâcher » voilà la conclusion de l'entraîneur du Racing à l'issue de cette rencontre. Peut-on cependant parler de « lâcher une saison » alors qu'elle ne semble avoir jamais été prise à bras le corps ?
