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Le championnat de National reprend ce soir avec sa spécialité : un duo fraîchement repêché.
Il y a encore quelques mois, rencontrer Strasbourg en National était le rendez-vous sportif de l’année pour les quelques villages français évoluant en troisième division. L’équivalent de rockstars à la salle des fêtes d’Obermorschwihr, drainant les foules et procurant le peu d’émotions que peuvent vivre les villages isolés dont le dernier frisson remontait à l’introduction de l’électricité chez eux, en 2003.
Las, le temps a passé. Dans le paysage des clubs amateurs le Racing s’est incrusté et joue, saison après saison, pour tenter d’accrocher le wagon des clubs professionnels mineurs. Cet élan s’est brisé la saison passée tant par le manque de qualités d’un groupe que par le comportement d’icelui. Les rockstars sont devenues des Frédéric François, peinant à remplir des petites salles et s’attirant les foudres de la critique.
A l’opposé, Colomiers fleure bon l’équipe campagnarde qui s’est hissée à son climax en intégrant le National et joue le maintien en s’appuyant sur une ossature constante par manque de moyens financiers.
Ambiance générale
La ville de Colomiers ne présente en soi aucun intérêt lorsqu’on vient d’une ville développée. Pour les Mulhousiens, il est intéressant de noter l’implantation du géant aéronautique Airbus, montrant ainsi ce que peut être une agglomération industrielle qui n’est pas sinistrée.
Sportivement, Colomiers présente là-aussi un intérêt plus que limité. Une équipe de village qui joue le maintien, qui peine à attirer 650 supporters, souffrant de l’amour porté au rugby en Gascogne. Alors oui, Colomiers a fini une place devant le Racing, mais est-ce là quelque chose de réellement remarquable ? On pourrait même se moquer de ne finir qu’à un seul rang d'une équipe aussi incapable.
Ménage de printemps
Colomiers n’a cependant pas fait le même grand ménage que le club alsacien. Pire, l’équipe a perdu deux de ses meilleurs joueurs sans les remplacer par des joueurs de même calibre. Le très remuant Paulin Voavy qui a fait si mal lors du match retour face au Racing rejoint l’Algérie quand Rémi Lacroix intègre les rangs de l’AJ Auxerre. Ces deux joueurs constituaient les deux piliers de Colomiers : Rémi Lacroix par son abattage au milieu du terrain, son jeu de tête et son profil très athlétique s'est vu courtisé par de nombreux clubs. Le malgache Voavy est l'opposé physique de son ancien comparse avec 1m62 pour 57 kilos et fut tant utile aux Columérins pour son explosivité, sa qualité de passe et sa technique. Ces deux profils parfaitement adaptés au National vont assurément manquer au jeu de Colomiers, qui se base comme beaucoup d'équipes de cette division sur un jeu athlétique et fermé tout en misant sur l'explosivité en contre. Enfin, le départ pour Guingamp de la jeune "pépite" Fabien Garcia crée là aussi un manque difficile à combler pour un club quasi-anonyme, le talent du jeune défenseur de 19 ans aurait pu être précieux dans un tel championnat.
Le recrutement réalisé par Colomiers ne semble pas aussi qualitatif que la saison passée mais l'équipe fut moins remaniée. On sait ce dernier point essentiel dans les 6 premières semaines d'une saison puisqu'une bonne entente entre les joueurs permet très souvent de mettre à mal les équipes bouleversées qui montent progressivement en régime.
C'est le cas du Racing qui présentera un groupe profondément remanié en attaque avec les titularisations probables de Marquès et Bahoken et les entrées en jeu possibles de N'Diaye et de Ieraci (soit 75% des joueurs offensifs).
Toutefois,le bloc défensif devrait être fort différent de celui aligné lors de la dernière confrontation entre les deux équipes. Ils étaient titulaires, rappelons-le, ils étaient si bons :
La défense souffrit de ses maux récurrents qui sont bien trop long à citer et le milieu de l'impact physique imposé notamment par Rémi Lacroix.
Pour cette reprise, devraient être alignés :
Soit une ossature identique, mais avec pour Jérémy Grimm un placement à son poste d'origine, complétée notamment par Ernest Seka qui connait parfaitement les équipes de National pour y évoluer depuis de nombreuses saisons.
L'équipe sera, aussi, à nouveau soutenue. En effet, on se rappellera que le dernier match entre les deux formations s’était déroulé dans un contexte conflictuel – à juste titre – entre les supporters et les insupportables. Nul doute qu'un soutien, même relatif, sera un avantage face à une équipe de Colomiers qui ne bénéficie absolument pas du même public que son adversaire.
Défaite déjà interdite?
L’équipe sudiste avec son cortège de suspendus a tous les attributs du souffre-douleur idéal. Ce serait oublier que le Racing a toujours eu du mal face aux adversaires les plus faibles de sa division et ne produit du jeu le plus souvent que face aux leaders. Ce serait également oublier les statistiques catastrophiques à l’extérieur la saison passée. Ce serait aussi laisser de côté la dynamique des matchs amicaux qui n'a pas rassuré mais qui ne doit pas servir d'unique point d'analyse de la qualité d'un groupe.
Les joueurs savent qu'ils ont déçu l'an passé et que beaucoup attendent des résultats désormais. Ce soir, à Colomiers, ils n'ont pas d'autre choix que de réussir leur entrée en matière.
Las, le temps a passé. Dans le paysage des clubs amateurs le Racing s’est incrusté et joue, saison après saison, pour tenter d’accrocher le wagon des clubs professionnels mineurs. Cet élan s’est brisé la saison passée tant par le manque de qualités d’un groupe que par le comportement d’icelui. Les rockstars sont devenues des Frédéric François, peinant à remplir des petites salles et s’attirant les foudres de la critique.
A l’opposé, Colomiers fleure bon l’équipe campagnarde qui s’est hissée à son climax en intégrant le National et joue le maintien en s’appuyant sur une ossature constante par manque de moyens financiers.
Ambiance générale
La ville de Colomiers ne présente en soi aucun intérêt lorsqu’on vient d’une ville développée. Pour les Mulhousiens, il est intéressant de noter l’implantation du géant aéronautique Airbus, montrant ainsi ce que peut être une agglomération industrielle qui n’est pas sinistrée.
Sportivement, Colomiers présente là-aussi un intérêt plus que limité. Une équipe de village qui joue le maintien, qui peine à attirer 650 supporters, souffrant de l’amour porté au rugby en Gascogne. Alors oui, Colomiers a fini une place devant le Racing, mais est-ce là quelque chose de réellement remarquable ? On pourrait même se moquer de ne finir qu’à un seul rang d'une équipe aussi incapable.
Ménage de printemps
Colomiers n’a cependant pas fait le même grand ménage que le club alsacien. Pire, l’équipe a perdu deux de ses meilleurs joueurs sans les remplacer par des joueurs de même calibre. Le très remuant Paulin Voavy qui a fait si mal lors du match retour face au Racing rejoint l’Algérie quand Rémi Lacroix intègre les rangs de l’AJ Auxerre. Ces deux joueurs constituaient les deux piliers de Colomiers : Rémi Lacroix par son abattage au milieu du terrain, son jeu de tête et son profil très athlétique s'est vu courtisé par de nombreux clubs. Le malgache Voavy est l'opposé physique de son ancien comparse avec 1m62 pour 57 kilos et fut tant utile aux Columérins pour son explosivité, sa qualité de passe et sa technique. Ces deux profils parfaitement adaptés au National vont assurément manquer au jeu de Colomiers, qui se base comme beaucoup d'équipes de cette division sur un jeu athlétique et fermé tout en misant sur l'explosivité en contre. Enfin, le départ pour Guingamp de la jeune "pépite" Fabien Garcia crée là aussi un manque difficile à combler pour un club quasi-anonyme, le talent du jeune défenseur de 19 ans aurait pu être précieux dans un tel championnat.
Le recrutement réalisé par Colomiers ne semble pas aussi qualitatif que la saison passée mais l'équipe fut moins remaniée. On sait ce dernier point essentiel dans les 6 premières semaines d'une saison puisqu'une bonne entente entre les joueurs permet très souvent de mettre à mal les équipes bouleversées qui montent progressivement en régime.
C'est le cas du Racing qui présentera un groupe profondément remanié en attaque avec les titularisations probables de Marquès et Bahoken et les entrées en jeu possibles de N'Diaye et de Ieraci (soit 75% des joueurs offensifs).
Toutefois,le bloc défensif devrait être fort différent de celui aligné lors de la dernière confrontation entre les deux équipes. Ils étaient titulaires, rappelons-le, ils étaient si bons :
La défense souffrit de ses maux récurrents qui sont bien trop long à citer et le milieu de l'impact physique imposé notamment par Rémi Lacroix.
Pour cette reprise, devraient être alignés :
Soit une ossature identique, mais avec pour Jérémy Grimm un placement à son poste d'origine, complétée notamment par Ernest Seka qui connait parfaitement les équipes de National pour y évoluer depuis de nombreuses saisons.
L'équipe sera, aussi, à nouveau soutenue. En effet, on se rappellera que le dernier match entre les deux formations s’était déroulé dans un contexte conflictuel – à juste titre – entre les supporters et les insupportables. Nul doute qu'un soutien, même relatif, sera un avantage face à une équipe de Colomiers qui ne bénéficie absolument pas du même public que son adversaire.
Défaite déjà interdite?
L’équipe sudiste avec son cortège de suspendus a tous les attributs du souffre-douleur idéal. Ce serait oublier que le Racing a toujours eu du mal face aux adversaires les plus faibles de sa division et ne produit du jeu le plus souvent que face aux leaders. Ce serait également oublier les statistiques catastrophiques à l’extérieur la saison passée. Ce serait aussi laisser de côté la dynamique des matchs amicaux qui n'a pas rassuré mais qui ne doit pas servir d'unique point d'analyse de la qualité d'un groupe.
Les joueurs savent qu'ils ont déçu l'an passé et que beaucoup attendent des résultats désormais. Ce soir, à Colomiers, ils n'ont pas d'autre choix que de réussir leur entrée en matière.
