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- Date
- Catégorie
- Après-match
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- Auteur(s)
- Par bluefever67
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Le Racing s’incline logiquement à Bastia (0-1), au terme d’une prestation indigente. Après 8 matches sans défaite, le retour sur terre fait mal.
Le Racing n’a jamais vraiment apprécié ses déplacements en Corse : 2 succès en 20 ans au SC Bastia et un seul en 13 déplacements à l’AC Ajaccio. Même si le Racing reste sur une belle série d’invincibilité de 8 rencontres, les hommes de Jacky Duguépéroux demeurent donc méfiants avec de visiter le stade d’Erbajolo pour la première fois de leur histoire. Surtout qu’aucun club de National n’a encore emporté la totalité de la mise sur le synthétique bastiais.
Devant une petite assemblée (352 personnes) dont 16 supporters strasbourgeois, le match démarre assez timidement. Durant le premier quart d’heure, les deux équipes s’observent et restent bien en place. L’enjeu de ce match semble tétaniser les 22 acteurs. Le CA Bastia doit absolument briser une vilaine série de 8 matches sans victoire pour sortir de la zone rouge tandis que le Racing doit vaincre pour suivre le rythme effréné des trois premiers. Jérémy Grimm adresse une première frappe à la 7e minute, facilement repoussée par Lombard. Damien Tibéri répond à l’ancien Colmarien quelques minutes plus tard d’une volée qui passe à quelques mètres du poteau d’Oukidja. Les Corses prennent peu à peu confiance et l’ex-caennais Julien Toudic est contré in extremis à l’entrée des 16 mètres par Ernest Seka. Le capitaine strasbourgeois sera par ailleurs le seul à tenir son rang côté alsacien. La premier acte de ce match brille par son niveau de jeu affligeant, surtout côté strasbourgeois. On assiste à un florilège de mauvais choix et de passes ratées. Et l’intensité y est digne d’un match de Division d’Honneur. On peine à croire que les deux équipes possèdent encore de réels objectifs dans ce championnat.
L’erreur de Salmier
Mais à cinq minutes de la mi-temps, le CAB va ouvrir le score. Sur un contre, Julien Toudic s’échappe côté gauche et adresse un centre en direction de Mohamed Benyahia. Le meilleur buteur corse (9 buts) joue de son corps entre deux strasbourgeois –Yoann Salmier notamment- pour donner l’avantage à son équipe. Sa petite balle lobée du gauche trompe un Alexandre Oukidja légèrement avancé.
Après la pause, on pense voir des Alsaciens survoltés, mais on assiste à tout le contraire. Encore plus anesthésiés que lors du premier acte, les Strasbourgeois n’arrivent pas à approcher de la cage de Lombard. Bahoken n’est quasiment jamais trouvé tandis qu’Aguemon et Sabo cèdent logiquement leurs place à Oliveira et Liénard à l’heure de jeu. Les Corses durcissent le jeu et les Alsaciens peinent à répondre au (léger) défi physique imposé par les Bastiais. Il reste vingt minutes, et vu que personne ne pèse aux avant-postes, il est l’heure d’envoyer une réelle menace devant. Le meilleur attaquant sur le terrain, Ernest Seka, est bien évidemment propulsé numéro 9. Il ne tarde pas à se démarquer, à la suite d’un bon centre en retrait de Liénard, mais il manque sa frappe qui passe à côté. A 10 minutes du terme, Renaud Ripart manque de doubler la mise, mais Abdallah N’Dour dégage le ballon en catastrophe après un bon centre de Sunday M’Ba. Le CAB tient le coup, bien articulé autour d’un très bon Sacha Petschi dont l’impact fut impressionnant. Des Bastiais limités mais avec un peu plus d’envie remportent finalement logiquement la partie. Le Racing s’incline pour la première fois à l’extérieur depuis une défaite à Chambly (1-2) en octobre. Pire encore, tous ses concurrents ont gagné, à l'exception du Red Star qui ramène un nul honorable de Consolat (1-1). Les Strasbourgeois perdent encore du terrain dans leur course à la Ligue 2. Sur ce qu’ils ont montré hier soir, on se demande s’ils ont vraiment envie de la gagner.
Devant une petite assemblée (352 personnes) dont 16 supporters strasbourgeois, le match démarre assez timidement. Durant le premier quart d’heure, les deux équipes s’observent et restent bien en place. L’enjeu de ce match semble tétaniser les 22 acteurs. Le CA Bastia doit absolument briser une vilaine série de 8 matches sans victoire pour sortir de la zone rouge tandis que le Racing doit vaincre pour suivre le rythme effréné des trois premiers. Jérémy Grimm adresse une première frappe à la 7e minute, facilement repoussée par Lombard. Damien Tibéri répond à l’ancien Colmarien quelques minutes plus tard d’une volée qui passe à quelques mètres du poteau d’Oukidja. Les Corses prennent peu à peu confiance et l’ex-caennais Julien Toudic est contré in extremis à l’entrée des 16 mètres par Ernest Seka. Le capitaine strasbourgeois sera par ailleurs le seul à tenir son rang côté alsacien. La premier acte de ce match brille par son niveau de jeu affligeant, surtout côté strasbourgeois. On assiste à un florilège de mauvais choix et de passes ratées. Et l’intensité y est digne d’un match de Division d’Honneur. On peine à croire que les deux équipes possèdent encore de réels objectifs dans ce championnat.
L’erreur de Salmier
Mais à cinq minutes de la mi-temps, le CAB va ouvrir le score. Sur un contre, Julien Toudic s’échappe côté gauche et adresse un centre en direction de Mohamed Benyahia. Le meilleur buteur corse (9 buts) joue de son corps entre deux strasbourgeois –Yoann Salmier notamment- pour donner l’avantage à son équipe. Sa petite balle lobée du gauche trompe un Alexandre Oukidja légèrement avancé.
Après la pause, on pense voir des Alsaciens survoltés, mais on assiste à tout le contraire. Encore plus anesthésiés que lors du premier acte, les Strasbourgeois n’arrivent pas à approcher de la cage de Lombard. Bahoken n’est quasiment jamais trouvé tandis qu’Aguemon et Sabo cèdent logiquement leurs place à Oliveira et Liénard à l’heure de jeu. Les Corses durcissent le jeu et les Alsaciens peinent à répondre au (léger) défi physique imposé par les Bastiais. Il reste vingt minutes, et vu que personne ne pèse aux avant-postes, il est l’heure d’envoyer une réelle menace devant. Le meilleur attaquant sur le terrain, Ernest Seka, est bien évidemment propulsé numéro 9. Il ne tarde pas à se démarquer, à la suite d’un bon centre en retrait de Liénard, mais il manque sa frappe qui passe à côté. A 10 minutes du terme, Renaud Ripart manque de doubler la mise, mais Abdallah N’Dour dégage le ballon en catastrophe après un bon centre de Sunday M’Ba. Le CAB tient le coup, bien articulé autour d’un très bon Sacha Petschi dont l’impact fut impressionnant. Des Bastiais limités mais avec un peu plus d’envie remportent finalement logiquement la partie. Le Racing s’incline pour la première fois à l’extérieur depuis une défaite à Chambly (1-2) en octobre. Pire encore, tous ses concurrents ont gagné, à l'exception du Red Star qui ramène un nul honorable de Consolat (1-1). Les Strasbourgeois perdent encore du terrain dans leur course à la Ligue 2. Sur ce qu’ils ont montré hier soir, on se demande s’ils ont vraiment envie de la gagner.
