Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Pâle décembre

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Par jpdarky
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Jacky Duguépéroux n'aime pas vraiment le mois de décembre © denisub90

Le Racing vient de vivre un mois de décembre horribilis avec 0 point gagné en 3 rencontres, à l’extérieur, certes. Maintenant que la poussière est retombée il est temps de se pencher à tête reposée sur les faits. La question abordée est la suivante : le mois de décembre est il un mois de merde pour le Racing depuis la plus Haute Antiquité (1946) ?

“Arf ! De toute façon, le Racing est nul en décembre, et même en automne, depuis toujours”. Qui n’a pas entendu cette affirmation péremptoire ou quelque chose d’approchant dans les travées de la Meinau au sortir d’une pitoyable prestation pluvieuse contre le LOSC ou le HAC ? Est-ce la réalité ou une légende urbaine totalement subjective ?

Grâce à l’excellente base de données de la Stub, notre équipe de techniciens a pu aisément rassembler les faits historiques permettant de répondre à cette interrogation légitime. L’équipe de statisticiens hors-pair de la Stub s’est concentrée sur les matchs disputés depuis août 1946 pour d’évidentes raisons historiques : il s’agit de l’année où se termina le procès de Nuremberg et qui vit la naissance de Georges Beller.

Notez que la saison 1952/1953 a été omise de l’analyse en raison d’un étonnant manque de données dans la base de la Stub quant aux dates des matchs de cette saison là, ce qui a rendu fou le supercalculateur Cray-XMP mis à contribution pour cette étude grâce à vos achats de T-Shirts. Et c’est dommage, car ce fut une saison de feu.

Trois remarques méthodologiques : la victoire a été ramenée à trois points sur l’ensemble des saisons afin de pouvoir les comparer, seuls les matchs de championnat ont été considérées, soit 2491 matchs, dont 212 en décembre et le match face à Belfort du Vendredi 8 Janvier 2016 n’est pas pris en compte non plus, faut pas pousser.

2015/2016 : Le constat froid comme l’acier et dur comme Alban Ceray

Pas besoin d’être expert en statistiques pour réaliser que 0 point en 3 matchs et en décembre, c’est un très mauvais bilan mensuel. Le constat est d’autant plus terrible lorsqu’on le compare aux mois précédents.

https://racingstub.com/uploads/cache/big500/uploads/media/568d8ce...La ligne jaune représente la moyenne de points sur les matchs joués depuis le début de saison, les étiquettes indiquent la succession de matchs à l’extérieur et à domicile pour chaque mois. Le graphe peut-être visualisé en grand en cliquant là.

Après un mois d’août bien, mais pas top, en deça de la moyenne de la saison jusqu’ici, qui s’établit pour l’instant à un sympathique 1,6 , le Racing est monté en puissance avec de très bons mois de septembre et novembre et un mois d’octobre en fanfare. Le mois de décembre a vu le Racing produire les résultats catastrophiques que l’on sait. Le fait que ces trois matchs aient eu lieu à l’extérieur pourraient souligner le bien connu manque de réussite du Racing hors de ses bases (est-ce une autre légende urbaine ? une prochaine étude pourrait nous renseigner sur la question, mais ce n’est pas le sujet du jour), mais le 3 points de moyenne d’octobre a été obtenu avec deux des trois matchs disputés à l’extérieur, donc bon.

Le mois de décembre en Championnat, depuis 1946, un bilan contrasté

Depuis la saison 1994/1995, soit 22 saisons, les résultats de décembre sont en dessous de la moyenne annuelle à 15 reprises, soit dans plus de deux tiers des cas. C’est dur. En élargissant à l’ensemble de la période étudiée, les résultats sont plus équilibrés, puisque le Racing fait un mois de décembre égal ou meilleur que la moyenne de la saison à 34 reprises et en dessous 35 fois. Soit le réchauffement climatique empirant ces deux dernières décennies est défavorable au Racing, soit les équipes de l’Intérieur s’équipent mieux pour venir faire le voyage au pays du Marché de Noël depuis les années 90.

https://racingstub.com/uploads/cache/big500/uploads/media/568d8ce...Variations de la moyenne de décembre et de la moyenne par saison depuis 1946. Le graphe peut-être visualisé en grand en cliquant là.

Cette évolution permet de constater que ce n’est pas la première fois que le Racing réalise un mois de décembre aussi calamiteux. Il faut cependant remonter aux saison 1969/1970 et 1981/1982 pour trouver une situation similaire. Dans les deux cas, le Racing évoluait en D1. Tous les matchs de ces mois de décembre ont eu lieu à l’extérieur, comme cette saison.

Il faut cependant noter qu’il n’y a eu qu’un match disputé en décembre par le Racing en 1981/1982, face à l’ASSE, qui terminera deuxième. Ce match vit la victoire des Verts face aux coéquipiers de Léonard Specht grâce à deux buts de Jean-Louis Zanon dans le premier quart d’heure et Johnny Rep en fin de match. On peut noter que notre mythique Isaac Peretz écopa d’un carton jaune, mais ça n’a rien à voir.

En 1969/1970, le Racing tomba contre Sochaux et Valenciennes (VA sera relégué en fin de saison avec une différence de buts de -31). Les deux matchs, comme celui de 1981/1982 et celui d’Amiens cette saison, se soldèrent par un cinglant 0-2, malgré la présence de Marc Molitor (en 1969/1970).

Mais gardons notre calme, rater son mois de décembre au cours de ces deux saisons n’a pas été synonyme de saison catastrophique, puisque le Racing finira à une belle 5ème place de D1 en 1969/1970 et tranquillement 10ème en 1981/1982. Ce n’est donc pas encore le moment de faire une croix définitive sur une montée en fin de saison.

Oui, mais il y a un contexte


Afin de placer la performance de décembre dans le contexte des saisons successives, on peut se pencher sur le différentiel entre la moyenne de décembre et la moyenne de chaque saison. La présente saison n’est pas terminée, notre moyenne de la saison évoluera probablement, cependant, on peut constater que, dans cette perspective, on a affaire au pire résultat de décembre de l’histoire du club depuis 1946. Tout simplement.

https://racingstub.com/uploads/cache/big500/uploads/media/568d8ce...Evolution du différentiel de points entre la moyenne de décembre et celle de la saison depuis 1946. Les lignes horizontales sont situées à +0,5, 0 et -0,5 afin de souligner les mois de décembre particulièrement réussis et ceux particulièrement merdiques. Le graphe peut-être visualisé en grand en cliquant là.

Le constat confirme la non prédictibilité des résultats de décembre en vue du succès de la saison. Cela a été montré plus haut pour 1969/1970 et 1981/1982, mais on peut par exemple remarquer que la saison 1961/1962 vit un mois de décembre pléthorique avec 100% de réussite en trois matchs, dont deux à domicile, et pourtant, le Racing termina à 4 points de la relégation.

Lorsque le mois de décembre s’écarte sensiblement de la moyenne de la saison (de plus ou de moins d’un demi-point) on constate tout de même que le Racing réalise un nombre sensiblement plus élevé de fois une piètre prestation par rapport aux mois de décembre au dessus de la moyenne, 18 fois contre 13, soit une répartition d’environ 60%/40% pour ces mois de décembre éloigné du standard de la saison. Les faits sont là, et les faits sont têtus : le mois de décembre est mauvais au Racing.

https://racingstub.com/uploads/cache/big500/uploads/media/568d8ce...Nombre de saisons en fonction de l’éloignement de la moyenne de décembre par rapport à la moyenne de la saison depuis 1946. Le graphe peut-être visualisé en grand en cliquant là.

Bon d’accord, mais, les autres mois, ils sont meilleurs que décembre ?


Après avoir suivi les aventures du mois de décembre à travers les ages en comparaison globale avec l’ensemble de la saison, regardons enfin si, en moyenne, depuis 1946, le mois de décembre et les deux précédents de l’automne sont plus faibles que chacun des autres mois au Racing, ce club mythique.

https://racingstub.com/uploads/cache/big500/uploads/media/5690248...Moyenne des mois de football au Racing depuis 1946 et moyenne depuis 1996 en Championnat. Les lignes pointillées quasiment superposées représentent la moyenne de points obtenus par le Racing sur l’ensemble des 2491 matchs joués en Championnat depuis 1946, soit 1,41 et la moyenne obtenue sur l’ensemble des 708 matchs joués en Championnat depuis 1996, soit 1,40 , respectivement. Le mois de Juin n’est pas inclus en raison du faible nombre de matchs disputés pendant ce doux mois : 31. C’est d’ailleurs dommage, puisque le Racing fait 2 points de moyenne sur ces 31 rencontres, dont le cultissime match contre les raonnis à la Colombière fait partie, par la grâce de l’infâme sechet de sinistre mémoire. Le graphe peut-être visualisé en grand en cliquant là.

Depuis 1946, si le mois d’août est sensiblement meilleur que l’ensemble des autres mois avec une moyenne de 1,54 points, il est particulièrement meilleur que novembre, décembre et janvier qui pointent à 1,31 , 1,33 et 1,33 respectivement. Malgré le mirifique mois de mai 2014; ce mois fait aussi partie des mauvais moments à passer pour le supporter du Racing, avec une moyenne étrangement similaire à ces mois réputés difficiles de l’automne, puisqu’elle est aussi de 1,33.

Ces résultats bien que fascinants doivent être mitigés par le grand nombre d’observations moyennées qui font soupçonner une possible régression vers la moyenne, bien qu’aucun de nos nombreux analystes ne l’affirme avec certitude, car nous avons recruté à bas coût chez Altran, du coup aucun n’est allé plus loin que la première année post-bac. Contentons nous donc de relever une possible tendance qui va dans le sens de la fameuse croyance populaire lorsque l’ensemble de la période 1946-2015 est observée.

La croyance populaire est en revanche franchement confirmée pour le mois de décembre si l’on se concentre sur la période des vingt dernières saisons. Tandis que la moyenne par saison est presque exactement la même que celle obtenue depuis 1946, le mois de décembre est tout simplement ignoble au cours de cette période, avec une moyenne de 1,09 contre 1,40 pour l’ensemble de ces saisons.

Donc oui, si tu viens au Racing depuis 20 ans ou moins, tu peux le dire sans crainte de propager un mythe diffamatoire : le mois de décembre, au Racing, c’est l’enfer. En revanche, c’est inexact pour les deux mois d’automne précédent.

Entraîneurs démission !

Nous ne pouvons pas nous arrêter à ce triste constat. Le peuple strasbourgeois de souche demande des coupables, il nous faut des boucs émissaires à brûler. Tournons nous donc vers les usual suspects, à defaut de pouvoir stigmatiser les arbitres, par manque de temps pour répertorier les données les concernant, je veux parler des entraîneurs bien sûr.

https://racingstub.com/uploads/cache/big500/uploads/media/568d8ce...Moyenne de points obtenus par saison (ordonnées) contre moyenne de points obtenus en décembre (abscisse) pour tous les entraîneurs ayant exercé au mois de décembre au moins une fois depuis 1946. Les cercles sont colorés du rouge (valeurs négatives) au bleu (valeurs positives) en fonction du différentiel pour chaque entraîneur entre les points obtenus en décembre et sur l’ensemble de chaque saison. La taille des cercles est une indication du nombre de saisons pour lesquelles ledit (David) entraîneur était présent en décembre. Seuls les entraîneurs ayant été dans ce cas plus de deux fois ont le droit à leur étiquette avec le nom dessus. Les lignes bleues verticales et horizontales représentent les moyennes de points globales depuis 1946 du mois de décembre et par saison respectivement. Mais on est pas sûr parcequ’on était bourré quand on a fait ce truc. Le graphe peut-être visualisé en grand en cliquant là.

Parmi les entraîneurs ayant exercé leur art au Racing sur plus de deux saisons, il est intéressant de noter les différences entre Jacky Duguépéroux et Gilbert Gress. Alors que Gilbert Gress présente à la fois un bilan de décembre et par saison très supérieur à la moyenne du club depuis 1946 (2,0 et 1,6 respectivement), Jacky Duguépéroux rend une copie plus décevante avec une moyenne de 0,8 en décembre et 1,1 par saison. C’est même le moins bon des bilans de décembre du groupe des entraîneurs ayant été présents plus de deux fois en décembre.

Et pourtant leurs palmarès respectifs sont plutôt riches (à l’aune des performances historiques du club) : un titre de champion de D1 pour Gilbert Gress (et une troisième place) et deux coupes de la ligue (plus une finale de Coupe de France) pour Jacky Duguépéroux. Mais voilà, cette étude à la portée incommensurable se concentre sur le championnat. Quand Gilbert Gress est visiblement un entraîneur de Championnat, Jacky Duguépéroux semble avoir plus de réussite en coupes.

Finalement, en 2009/2010, il n’aurait peut-être pas fallu tenir compte du terrible match de coupe de la ligue contre Istres et laisser une chance au sorcier en Championnat ? Le combo idéal du Racing serait-il un Gilbert en Championnat et un Jacky en Coupe ? Nous ne le saurons probablement jamais, tant l’époque est au jeunisme forcené, on pense à toi Julien Lepers, bisous.

Un autre cas intéressant est celui de François Keller. Avec un bilan de décembre sensiblement identique à la moyenne générale du club en décembre depuis 1946 (soit 1,3), on note une moyenne par saison largement au dessus de la moyenne (1,7 !), c’est d’ailleurs la moyenne la plus élevée parmi les entraîneurs ayant été présents plus de deux fois en décembre aux manettes de l’équipe première. Mais voilà, François a entraîné en CFA2, CFA et National, ce n’est probablement pas une comparaison fair-play avec les autres ayant essentiellement pratiqué en D1 et D2.

A titre d’information, le point rouge en bas à droite est Yvon Pouliquen, et celui en haut à gauche est Alexander Schwartz qui fit faire au Racing une saison de fou en D2 en 1976/1977 avec une différence de buts de +58, 23 victoire, 3 nuls et 8 défaites. Albert Gemmrich et Roland Wagner explosèrent les stats offensives avec 24 et 12 buts respectivement, la moyenne de buts fut de 3,76 (!) à domicile.

En comparant l’évolution de la moyenne de points par mois pour Jacky Duguépéroux, François Keller et Gilbert Gress, on constate que si les débuts de saison sont relativement comparables, les différences importantes apparaissent en … décembre et se poursuivent, en particulier pour François Keller par rapport à ses deux ainés, jusqu’au bout de la saison avec presque une opposition de phase entre périodes fastes et douloureuses pour l’un et pour les deux autres. Est-ce que ça veut dire quelque chose ? Aucune idée.

https://racingstub.com/uploads/cache/big500/uploads/media/568d8ce...Evolution de la moyenne mensuelle pour Jacky Duguépéroux, François Keller et Gilbert Gress. Les lignes pointillées colorées représentent les moyennes par saison de chacun de ces héros modernes. Le graphe peut-être visualisé en grand en cliquant là.

Conclusion transcendante

Cette étude, dont la profondeur abyssale fait passer le gouffre de Padirac pour une vulgaire ornière, permet de dégager les enseignements suivants :
  • Le mois de décembre est réellement un mauvais mois pour le Racing, en particulier ces 20 dernières saisons où il est en moyenne pitoyable. C’est inexact pour l’ensemble de l’automne.
  • La saison courante représente le pire différentiel entre le mois de décembre et le reste de la saison depuis 1946. Mais la saison n’est pas finie. On peut cependant espérer que la moyenne de la saison continuera vers le haut, ou restera stable. S’il vous plaît.
  • Lorsque le Racing réalise une prestation de décembre hors du commun par rapport à la saison en cours, c’est plus souvent dans un sens négatif que positif. Néanmoins, cela n’est pas corrélé avec un mauvais classement final. Donc bon, on s’en fout peut-être, à part qu’en plus d’avoir froid, on voit un Racing qui perd.
  • Jacky Duguépéroux a vraiment un problème avec le mois de décembre, il présente le pire bilan des entraîneurs ayant été présents sur le banc plus de deux fois en décembre depuis 1946.


Dans une prochaine étude, nous nous pencherons sur l’influence des phases lunaires sur le nombre de cartons récoltés par le Racing ou l’effet des changements de blason sur le nombre de buts marqués dans le deuxième quart d’heure de jeu. Ou on ira boire des bières.

jpdarky

Commentaires (6)

Flux RSS 6 messages · Premier message par frog · Dernier message par rachmaninov

  • T'es un fou furieux...

    mdr
  • Bon, on va se boire une bière ou bien?
  • Étude magistrale (même si ça manque de boîtes à moustaches), qui prouve bien qu'on aurait dû mettre Duguépéroux en arrêt au mois de décembre pour le remplacer par Gilbert Gress.
  • Au top !

    Une prochaine énigme statistique serait l'évolution de la moyenne de point avant/après lorsque l'on change d'entraîneur en-cours de saison. Il me semble qu'une étude générale a montré que c'était un peu rentable à court terme mais pas vraiment à long-terme, à voir si c'est également le cas au RCS.

    Comme ça, si tu trouves que ça rapporte rien j'aurai quelque chose à dire à @athor qui veut virer Chaguy pour mettre un obscur slovène à sa place.
  • Je vous ai dit que JPD était le plus grand génie de cette planète depuis Montgolfier (pas Éric) ? Non ? J'aurais dû.
    Et Marc Molitor, il avait piscine ? (rires gras dans l'assemblée)
  • Top !
    Vivement le retour des boites à moustache : elles ne mentent jamais

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