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Retour chiffré sur la saison écoulée du Racing en National.
Si la majorité des supporters du Racing ne retiendra que le chiffre 1, comme le classement final du club, bien d'autres chiffres peuvent rendre compte de la saison passée.
Dans l'autre sens, Strasbourg peut se targuer d'une défense de fer, avec seulement 19 buts encaissés, soit l'arrière garde la plus imperméable du championnat, loin devant Belfort et ses 32 ballons ramassés dans les filets. Les supporters du Racing sont donc ceux qui ont vu le moins de buts cette année, avec 54 buts au total. Les 8 0-0 et les 10 1-0 ou 0-1 illustrent bien cet état de fait.
Le fait de jouer à domicile ou à l'extérieur a évidemment une incidence sur le rendement offensif de l'équipe, moins sur le rendement défensif. Ainsi, les attaquants strasbourgeois se montrent deux fois plus efficaces à domicile (1,41 buts/match) qu'à l'extérieur (0,65 buts/match). En revanche, la moyenne de buts encaissés est relativement similaire, à un peu plus d'un but tous les deux matchs.
Notons que l'ouverture du score par le RCS a toujours été synonyme de résultat, puisqu'elle a engendrée 14 victoires et 2 matchs nuls (1-1 contre Châteauroux, et 1-1 contre Luçon). En revanche, quand l'adversaire marque en premier, le Racing n'est parvenu à renverser la situation, et donc gagner, qu'à une seule reprise, contre Epinal (2-1). Sur les matchs à l'extérieur, à chaque fois que l'adversaire a ouvert le score, le Racing a perdu (à 5 reprises).
Le score le plus fréquent a donc été le 0-0, à 8 reprises, suivi par le 1-0 à 6 reprises. Le Racing a inscrit trois fois 3 buts dans le matchs, huit fois 2 buts, dix fois 1 but et treize fois aucun but. A l'inverse, il a encaissé une fois 4 buts dans le même match, trois fois 2 buts, neuf fois 1 but et donc 21 blanchissages, comme le diraient nos amis québécois.
Sur la durée d'un match, le Racing marque la moitié de ses buts dans le dernier quart d'heure de chaque mi-temps (18 buts entre les 31 et 45ème et entre les 76 et 90ème minutes). Mais la répartition temporelle reste assez équilibrée au finale. En revanche, les buts encaissés l'ont été très majoritairement en début et en fin de match (12 buts sur 19).
Sur les 35 buts marqués, 16 l'ont été sur action de jeu, 14 sur coup de pied arrêté ou à la suite d'un coup de pied arrêté, 3 sur contre-attaque, 1 sur une erreur défensive (à Béziers, Jérémy Blayac intercepte une mauvaise passe en retrait) et 1 but contre son camp, à Chambly. Les buts sur action de jeu ont nécessité en moyenne 2,25 passes, à compter de la récupération ou de l'amorce de l'action offensive (première passe vers l'avant), symbole d'un jeu peu construit en attaque.
On peut distinguer un noyau dur de 10 joueurs, avec 28 matchs ou plus, auquel on peut ajouter Denis Bouanga, titulaire sans discontinuer dès son arrivée en janvier:
L'impression d'un groupe tournant assez peu se confirme avec les minutes de jeu: seuls 11 joueurs dépassent les 1500 minutes sur la saison (soit 17 matchs en équivalent 90 minutes).
Devant les buts adverses, seuls 12 joueurs ont su faire la différence, le meilleur buteur étant à nouveau Jérémy Blayac avec 8 réalisations en 31 matchs (24% du total).
12 est également le nombre de passeurs décisifs, un classement dominé par Dimitri Liénard et Mayoro N'Doye, avec 4 passes chacun.
Le volume de jeu de Mayoro N'Doye saute aux yeux, avec un taux de déchets relativement faible. Sa carte de position moyenne confirme son importante couverture du terrain:
(image:Wyscout)
Au niveau des duels, offensifs, défensifs et aériens, là aussi, certaines tendances sont notables:
Jérémy Blayac caracole en tête des duels offensifs et aériens, ce qui indique à la fois un jeu offensif tourné vers de longs ballons aériens, ainsi que par l'obligation de devoir se créer seul des situations favorables. Son positionnement moyen montre bien que l'avant-centre s'est souvent retrouvé dans le cœur du jeu, plutôt que dans la surface adverse:
(image:Wyscout)
Dans les duels défensifs, on retrouve encore Mayoro N'Doye, qui confirme là son activité, bien qu'il soit devancé par Yoann Salmier, qui dispute 8 (!) duels défensifs en moyenne, avec 78% de réussite.
Dernière statistique, le nombre de centres par match, classement largement dominé par Abdallah N'Dour:
(Ne sont présents que les joueurs à plus d'un centre/90 minutes)
La performance du Sénégalais, qui réussit 39% de ses centres (centre aboutissant à une occasion de but), est à comparer avec son alter ego à droite, Eric Marester, dont l'apport offensif est moindre, même si celui-ci est plus présent dans les duels défensifs:
(images:Wyscout)
Statistiques générales
Avec seulement 35 buts inscrits en 34 rencontres, et donc un ratio très facile à calculer, le Racing pointe à la 13ème place au classement des attaques, à égalité avec Béziers, où le buteur Kévin Fortuné a contribué à hauteur de 49% à ce score. On est donc loin des 52 buts de Châteauroux, soit 1,5 buts/match, un ratio pas forcément exceptionnel, et qui témoigne finalement d'un championnat assez faible offensivement.Dans l'autre sens, Strasbourg peut se targuer d'une défense de fer, avec seulement 19 buts encaissés, soit l'arrière garde la plus imperméable du championnat, loin devant Belfort et ses 32 ballons ramassés dans les filets. Les supporters du Racing sont donc ceux qui ont vu le moins de buts cette année, avec 54 buts au total. Les 8 0-0 et les 10 1-0 ou 0-1 illustrent bien cet état de fait.
Le fait de jouer à domicile ou à l'extérieur a évidemment une incidence sur le rendement offensif de l'équipe, moins sur le rendement défensif. Ainsi, les attaquants strasbourgeois se montrent deux fois plus efficaces à domicile (1,41 buts/match) qu'à l'extérieur (0,65 buts/match). En revanche, la moyenne de buts encaissés est relativement similaire, à un peu plus d'un but tous les deux matchs.
Notons que l'ouverture du score par le RCS a toujours été synonyme de résultat, puisqu'elle a engendrée 14 victoires et 2 matchs nuls (1-1 contre Châteauroux, et 1-1 contre Luçon). En revanche, quand l'adversaire marque en premier, le Racing n'est parvenu à renverser la situation, et donc gagner, qu'à une seule reprise, contre Epinal (2-1). Sur les matchs à l'extérieur, à chaque fois que l'adversaire a ouvert le score, le Racing a perdu (à 5 reprises).
Le score le plus fréquent a donc été le 0-0, à 8 reprises, suivi par le 1-0 à 6 reprises. Le Racing a inscrit trois fois 3 buts dans le matchs, huit fois 2 buts, dix fois 1 but et treize fois aucun but. A l'inverse, il a encaissé une fois 4 buts dans le même match, trois fois 2 buts, neuf fois 1 but et donc 21 blanchissages, comme le diraient nos amis québécois.
Sur la durée d'un match, le Racing marque la moitié de ses buts dans le dernier quart d'heure de chaque mi-temps (18 buts entre les 31 et 45ème et entre les 76 et 90ème minutes). Mais la répartition temporelle reste assez équilibrée au finale. En revanche, les buts encaissés l'ont été très majoritairement en début et en fin de match (12 buts sur 19).
Sur les 35 buts marqués, 16 l'ont été sur action de jeu, 14 sur coup de pied arrêté ou à la suite d'un coup de pied arrêté, 3 sur contre-attaque, 1 sur une erreur défensive (à Béziers, Jérémy Blayac intercepte une mauvaise passe en retrait) et 1 but contre son camp, à Chambly. Les buts sur action de jeu ont nécessité en moyenne 2,25 passes, à compter de la récupération ou de l'amorce de l'action offensive (première passe vers l'avant), symbole d'un jeu peu construit en attaque.
Les joueurs
Seuls 20 joueurs sont apparus sur un terrain de National cette saison, dont 2 ayant disputés les 34 rencontres: Eric Marester et Alexandre Oukidja. Ce dernier est d'ailleurs l'un des 8 joueurs du championnat (dont 5 gardiens) à avoir joué 3 060 minutes, soit tous les matchs en intégralité.On peut distinguer un noyau dur de 10 joueurs, avec 28 matchs ou plus, auquel on peut ajouter Denis Bouanga, titulaire sans discontinuer dès son arrivée en janvier:
L'impression d'un groupe tournant assez peu se confirme avec les minutes de jeu: seuls 11 joueurs dépassent les 1500 minutes sur la saison (soit 17 matchs en équivalent 90 minutes).
Devant les buts adverses, seuls 12 joueurs ont su faire la différence, le meilleur buteur étant à nouveau Jérémy Blayac avec 8 réalisations en 31 matchs (24% du total).
Joueur | Buts | Matchs |
---|---|---|
Blayac | 8 | 31 |
Bahoken | 6 | 30 |
Bouanga | 5 | 18 |
Douniama | 4 | 21 |
Liénard | 2 | 29 |
NDour | 2 | 32 |
Saad | 2 | 28 |
Belahmeur | 1 | 21 |
Grimm | 1 | 31 |
Kanté | 1 | 21 |
NDoye | 1 | 32 |
Sacko | 1 | 10 |
12 est également le nombre de passeurs décisifs, un classement dominé par Dimitri Liénard et Mayoro N'Doye, avec 4 passes chacun.
Joueur | Buts | Matchs |
---|---|---|
Liénard | 4 | 29 |
NDoye | 4 | 32 |
Pouye | 3 | 13 |
Sabo | 2 | 12 |
Bahoken | 1 | 30 |
Blayac | 1 | 31 |
Bouanga | 1 | 18 |
Douniama | 1 | 21 |
Grimm | 1 | 31 |
Marester | 1 | 34 |
NDour | 1 | 32 |
Seka | 1 | 32 |
En détail
Sur le plan individuel, certains joueurs se sont illustré dans des registres particuliers. En ne retenant que les 15 plus gros temps de jeu des joueurs de champ, le nombre moyen de passes par joueur dépasse à peine les 26, à 86% de réussite. Sans surprise, ce sont deux milieux de terrain qui dominent ce classement:Joueur | Passes/90min | %passes |
NDoye | 46,8 | 90 |
Kanté | 40,1 | 89 |
Seka | 32,4 | 90 |
Marester | 31,7 | 90 |
Belahmeur | 31,5 | 86 |
Saad | 29,6 | 89 |
Grimm | 28,9 | 86 |
NDour | 28,7 | 87 |
Salmier | 26,4 | 89 |
Liénard | 24,9 | 85 |
Pouye | 23,8 | 83 |
Blayac | 15,7 | 85 |
Douniama | 14,5 | 88 |
Bouanga | 12,2 | 81 |
Bahoken | 9 | 79 |
Le volume de jeu de Mayoro N'Doye saute aux yeux, avec un taux de déchets relativement faible. Sa carte de position moyenne confirme son importante couverture du terrain:
(image:Wyscout)
Au niveau des duels, offensifs, défensifs et aériens, là aussi, certaines tendances sont notables:
Joueur | Duels_aériens/90min | % | Duels_offensifs/90min | % | Duels_défensifs/90min | % |
Bahoken | 7,2 | 28 | 8 | 69 | 3,4 | 52 |
Belahmeur | 5,1 | 0 | 5,1 | 67 | 3,4 | 33 |
Blayac | 14,5 | 57 | 10,3 | 77 | 0,8 | 73 |
Bouanga | 3,1 | 27 | 4,9 | 69 | 4,8 | 53 |
Douniama | 3,4 | 18 | 8,9 | 75 | 1,9 | 42 |
Grimm | 5,7 | 75 | 1,8 | 86 | 4,9 | 61 |
Kanté | 10,8 | 84 | 2,8 | 80 | 5,5 | 46 |
Liénard | 4 | 33 | 6,8 | 78 | 4,4 | 62 |
Marester | 2,3 | 50 | 1,6 | 100 | 4,4 | 71 |
NDoye | 3,8 | 49 | 4,1 | 89 | 6,7 | 69 |
NDour | 3,9 | 64 | 2,9 | 91 | 3,7 | 68 |
Pouye | 4 | 23 | 5,3 | 68 | 2,3 | 67 |
Saad | 5,8 | 81 | 0,5 | 83 | 4,4 | 68 |
Salmier | 5,2 | 67 | 1,7 | 100 | 8 | 78 |
Seka | 8,8 | 75 | 1,1 | 100 | 4,6 | 77 |
Jérémy Blayac caracole en tête des duels offensifs et aériens, ce qui indique à la fois un jeu offensif tourné vers de longs ballons aériens, ainsi que par l'obligation de devoir se créer seul des situations favorables. Son positionnement moyen montre bien que l'avant-centre s'est souvent retrouvé dans le cœur du jeu, plutôt que dans la surface adverse:
(image:Wyscout)
Dans les duels défensifs, on retrouve encore Mayoro N'Doye, qui confirme là son activité, bien qu'il soit devancé par Yoann Salmier, qui dispute 8 (!) duels défensifs en moyenne, avec 78% de réussite.
Dernière statistique, le nombre de centres par match, classement largement dominé par Abdallah N'Dour:
Joueur | Centres |
---|---|
Blayac | 1,1 |
Marester | 1,8 |
Bouanga | 1,9 |
Douniama | 2,2 |
Belahmeur | 2,8 |
Bahoken | 3,6 |
Liénard | 3,8 |
Pouye | 4,5 |
NDour | 5,8 |
(Ne sont présents que les joueurs à plus d'un centre/90 minutes)
La performance du Sénégalais, qui réussit 39% de ses centres (centre aboutissant à une occasion de but), est à comparer avec son alter ego à droite, Eric Marester, dont l'apport offensif est moindre, même si celui-ci est plus présent dans les duels défensifs:
(images:Wyscout)