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Figé pendant plusieurs semaines depuis la signature de Kévin Gameiro, le mercato s'est animé cette semaine avec la signature pour deux ans de Maxime Le Marchand qui vient renforcer l'arrière garde strasbourgeoise. Celui qui a longtemps vu sa carrière suivre une progression linéaire vient rebondir à Strasbourg après un passage très mitigé du côté de Fulham.
Si Felipe Saad devait avoir un successeur du côté de la Meinau, il s'appellerait sûrement Maxime Le Marchand. Ce dernier découvre le football dans le club de sa ville natale à Saint-Malo avant d'être repéré par le centre de formation du Stade Rennais à l'âge de onze ans. Il va y gravir tous les échelons jusqu'à la signature de son premier contrat professionnel en 2009 après avoir remporté plusieurs titres dont la coupe Gambardella l'année précédente. Il espère alors percer sous les couleurs Rouge et Noir, mais c'est finalement chez le voisin havrais qu'il fera ses premiers pas chez les pros. D'abord via un prêt où il s'imposera comme l'arrière gauche de la défense havraise avant de rejoindre définitivement le club normand à la fin d'une première saison concluante. L'occasion pour le jeune défenseur de s'aguerrir et - d'enfin - se fixer à un poste de défenseur central.
Débarrassé de ses problèmes de blessures qui ont freiné sa progression lors de son aventure rennaise, cette stabilité va lui permettre de grandir pour s'imposer comme un taulier du club doyen. Il disputera 173 match de Ligue 2 et portera même le brassard de capitaine pendant deux saisons avant d'enfin goûter aux joies de la Ligue 1 en traversant la France pour rejoindre Nice au début de l'été 2015. Pas forcément attendu comme titulaire il va rapidement gagner la confiance de Claude Puel qui ne tarit pas d'éloges sur sa nouvelle recrue. « Dans ses productions il a été très régulier et très solide sur des aspects défensifs et c'est un très bon relanceur. Il a tout. S’il continue comme ça, il peut avoir des perspectives pour aller très haut, jouer la Ligue des Champions ou participer à des joutes internationales. » Et malgré un changement d'entraîneur avec l'arrivée de Lucien Favre sur le banc niçois, le Malouin restera titulaire. Très à l'aise balle au pied, il séduira son nouvel entraîneur grâce à ses qualités de premiers relanceur si importantes pour le technicien suisse. Quand on lui demande de vanter ses qualités, le joueur lui même le confirme « Je peux dire que j’ai de bonnes qualités techniques et une bonne lecture de jeu. Je peux vendre également mon professionnalisme. »
Il faut dire que s'il a finalement éclos en tant que défenseur, Maxime Le Marchand a passé des années à jouer en tant que milieu offensif gauche ce qui lui a permis d'acquérir une certaine qualité technique. Ce n'est que sur le tard, à la fin de sa formation, qu'il sera replacé en tant qu'arrière gauche. Outre Claude Puel ou Lucien Favre, Patrick Rampillon, le directeur du centre de formation rennais, loue également l'aisance technique de Maxime Le Marchand. Culminant à 1m85 ce n'est pas par son physique qu'il se démarque, mais plutôt par son intelligence sur et en dehors du terrain. S'il a parfois des difficultés à répondre au défi physique, il compense par son placement et sa capacité à anticiper le jeu.
Régulièrement complimenté sur son état d'esprit et son côté intellectuel, il fera usage de ce dernier en dehors du carré vert lorsqu'il sera touché par une blessures aux ligaments croisés. De nouveau embêté par son physique, le Breton garde la tête sur les épaules et prépare déjà son après carrière. Il confiait à Onze Mondial « j'ai pu faire une formation, j’avais des cours pour un Diplôme Universitaire de Gestion des Organisations Sportives, qui touche à la gestion d’un club, de la comptabilité au management ou au commercial. C’était intéressant et ce vers quoi j’ai envie de me rapprocher. ». Un profil de gendre idéal qui colle à la politique de recrutement de Marc Keller et au style de jeu mis en place par Julien Stéphan depuis son arrivée. Ce dernier vantant « l'expérience du joueur, qui apporte une solution supplémentaire à la relance » Le Marchand étant le seul défenseur gaucher de l'effectif alsacien.
Fidèle à sa réputation, il n'a pas brûlé les étapes et après six ans en Ligue 2 et trois ans en Ligue 1, il saisit l'opportunité de filer à l'anglaise. Promu en Premier League, Fulham fait une partie de son marché en France et recrute Maxime Le Marchand accompagné son coéquipier niçois Jean-Michaël Séri. Malgré une première saison honnête où les trois entraîneurs passés sur le banc lui accorderont leur confiance, il alternera entre le bon et le moins bon, étant de son propre aveu surpris par l'intensité demandé par le championnat anglais qui ne correspond pas forcément à ses qualités. Séduit par le discours du nouvel entraîneur Scott Parker, il choisira de rester au club malgré la relégation sans jamais réussir à regagner une place de titulaire. Écarté des terrains pendant 8 mois suite à plusieurs blessures et l'interruption du championnat anglais lors de la première vague de la pandémie, il ne disputera qu'une quinzaine de matchs de Championship. Celui qui se battait pour les places européennes à Nice se retrouve sur le banc et voit sa carrière faire du surplace pour la première fois depuis ses débuts professionnels. Alors que Fulham remonte en Premier League, Maxime Le Marchand n'entre plus dans les plans de Scott Parker et ne joue que deux matchs en six mois avant de traverser la Manche pour accoster en prêt du côté d'Anvers.
Après des débuts compliqués sous les couleurs du Royal Antwerp, marqués par un carton rouge provoqué par une envie de trop bien faire, un but marqué dans une victoire contre Courtrai va venir délivrer le défenseur français. Il disputera alors les play-off et ressortira rassuré de cette parenthèse belge, retrouvant à la fois le plaisir d'être en bonne santé et de jouer en étant performant. Gardant toutes ses options ouvertes entre un retour en Belgique ou un retour chez les Cottagers, il a finalement compris qu'il ne pourrait pas se faire une place à Londres et passera de la capitale anglaise à la capitale européenne pour renforcer la défense strasbourgeoise.
Débarrassé de ses problèmes de blessures qui ont freiné sa progression lors de son aventure rennaise, cette stabilité va lui permettre de grandir pour s'imposer comme un taulier du club doyen. Il disputera 173 match de Ligue 2 et portera même le brassard de capitaine pendant deux saisons avant d'enfin goûter aux joies de la Ligue 1 en traversant la France pour rejoindre Nice au début de l'été 2015. Pas forcément attendu comme titulaire il va rapidement gagner la confiance de Claude Puel qui ne tarit pas d'éloges sur sa nouvelle recrue. « Dans ses productions il a été très régulier et très solide sur des aspects défensifs et c'est un très bon relanceur. Il a tout. S’il continue comme ça, il peut avoir des perspectives pour aller très haut, jouer la Ligue des Champions ou participer à des joutes internationales. » Et malgré un changement d'entraîneur avec l'arrivée de Lucien Favre sur le banc niçois, le Malouin restera titulaire. Très à l'aise balle au pied, il séduira son nouvel entraîneur grâce à ses qualités de premiers relanceur si importantes pour le technicien suisse. Quand on lui demande de vanter ses qualités, le joueur lui même le confirme « Je peux dire que j’ai de bonnes qualités techniques et une bonne lecture de jeu. Je peux vendre également mon professionnalisme. »
Il faut dire que s'il a finalement éclos en tant que défenseur, Maxime Le Marchand a passé des années à jouer en tant que milieu offensif gauche ce qui lui a permis d'acquérir une certaine qualité technique. Ce n'est que sur le tard, à la fin de sa formation, qu'il sera replacé en tant qu'arrière gauche. Outre Claude Puel ou Lucien Favre, Patrick Rampillon, le directeur du centre de formation rennais, loue également l'aisance technique de Maxime Le Marchand. Culminant à 1m85 ce n'est pas par son physique qu'il se démarque, mais plutôt par son intelligence sur et en dehors du terrain. S'il a parfois des difficultés à répondre au défi physique, il compense par son placement et sa capacité à anticiper le jeu.
Régulièrement complimenté sur son état d'esprit et son côté intellectuel, il fera usage de ce dernier en dehors du carré vert lorsqu'il sera touché par une blessures aux ligaments croisés. De nouveau embêté par son physique, le Breton garde la tête sur les épaules et prépare déjà son après carrière. Il confiait à Onze Mondial « j'ai pu faire une formation, j’avais des cours pour un Diplôme Universitaire de Gestion des Organisations Sportives, qui touche à la gestion d’un club, de la comptabilité au management ou au commercial. C’était intéressant et ce vers quoi j’ai envie de me rapprocher. ». Un profil de gendre idéal qui colle à la politique de recrutement de Marc Keller et au style de jeu mis en place par Julien Stéphan depuis son arrivée. Ce dernier vantant « l'expérience du joueur, qui apporte une solution supplémentaire à la relance » Le Marchand étant le seul défenseur gaucher de l'effectif alsacien.
Le blues de London
Fidèle à sa réputation, il n'a pas brûlé les étapes et après six ans en Ligue 2 et trois ans en Ligue 1, il saisit l'opportunité de filer à l'anglaise. Promu en Premier League, Fulham fait une partie de son marché en France et recrute Maxime Le Marchand accompagné son coéquipier niçois Jean-Michaël Séri. Malgré une première saison honnête où les trois entraîneurs passés sur le banc lui accorderont leur confiance, il alternera entre le bon et le moins bon, étant de son propre aveu surpris par l'intensité demandé par le championnat anglais qui ne correspond pas forcément à ses qualités. Séduit par le discours du nouvel entraîneur Scott Parker, il choisira de rester au club malgré la relégation sans jamais réussir à regagner une place de titulaire. Écarté des terrains pendant 8 mois suite à plusieurs blessures et l'interruption du championnat anglais lors de la première vague de la pandémie, il ne disputera qu'une quinzaine de matchs de Championship. Celui qui se battait pour les places européennes à Nice se retrouve sur le banc et voit sa carrière faire du surplace pour la première fois depuis ses débuts professionnels. Alors que Fulham remonte en Premier League, Maxime Le Marchand n'entre plus dans les plans de Scott Parker et ne joue que deux matchs en six mois avant de traverser la Manche pour accoster en prêt du côté d'Anvers.
Après des débuts compliqués sous les couleurs du Royal Antwerp, marqués par un carton rouge provoqué par une envie de trop bien faire, un but marqué dans une victoire contre Courtrai va venir délivrer le défenseur français. Il disputera alors les play-off et ressortira rassuré de cette parenthèse belge, retrouvant à la fois le plaisir d'être en bonne santé et de jouer en étant performant. Gardant toutes ses options ouvertes entre un retour en Belgique ou un retour chez les Cottagers, il a finalement compris qu'il ne pourrait pas se faire une place à Londres et passera de la capitale anglaise à la capitale européenne pour renforcer la défense strasbourgeoise.
