Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

It’s a kind of Majeed

Note
5.0 / 5 (15 notes)
Date
Catégorie
Après-match
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Par mediasoc
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Impuissant pendant plus d’une mi-temps, le Racing a renversé le MHSC dans le dernier quart d’heure grâce à son attaque petit format.

On n’attendait pas grand-chose de ce match. Déjà, Montpellier est une équipe difficile à battre, avec une qualité de jeu indéniable et ce petit vice qui nous pose toujours des soucis. Ensuite, en comptabilisant l’absence conjuguée d’Ajorque (suspendu) et de Diallo (CAN), le Racing se présentait sans 50 % de ses buteurs (18 buts sur 36 au coup d’envoi pour le duo).

Sur le banc de Montpellier, c’est Pascal Baills qui prend le relais d’un Olivier Dall’Oglio covidé. Juste retour des choses après la rencontre en Coupe de France qui avait vu Julien Stéphan remplacé par ses adjoints le temps d’un match.

Julien Stéphan, d’ailleurs dans une nouvelle tenue digne des jeunes giscardiens, comptait sur son ex-international Kevin Gameiro et sur le prolifique Adrien Thomasson pour faire tourner en bourrique la défense éventuellement lente de Mamadou Sakho.
Avant le coup d’envoi, l’entraineur switchait Frédéric Guilbert légèrement incertain avant match pour Karol Fila.

L’équipe au début du match

Equipe


Montpellier entre fort dans le match et Téji Savanier sollicite Sels à plusieurs reprises. Le portier belge repousse mieux ces tirs que le covid.
C’est là qu’arrive la forme « olympique » d’Anthony Caci qui ne voit pas le poison Florian Mollet dans son dos, sur une passe très longue de Ristic. La bête noire du Racing marque son 5ème but contre les bleus sur une reprise de volée.

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N’ayant pas de photo du bourreau, on a mis sa version Wish en CFA.

Mollet a encore une occasion de la tête et c’est à peu près tout pour ton pellier qui recule et laisse les Strasbourgeois s’approcher de la cage de Jonas (bouh!) Omlin.
Adrien Thomasson réveille enfin le gardien adverse de sa sieste dominicale à la 21ème. Kevin Gameiro a la barre à la 25ème mais je ne sais plus si on parle de foot.

A noter la bonne première période de Karol Fila, avec quelques récupérations et quelques centres bien sentis. Le dernier polonais à s’appeler Karol présent à la Meinau a fini canonisé, qu’on se le dise.

Et puis tout changea


A la mi-temps Julian Stéphan oblige ses joueurs à porter des pulls Damart s’ils perdent. Aussi les Strasbourgeois reviennent avec d’autres intentions sur la pelouse de la Meinau en seconde période.
Les Montpellierains sont pressés comme des citrons pendant un bon quart d’heure et là Pascal Baills, ancien strasbourgeois dans les années 90, croit faire son coaching gagnant en sortant Florian Mollet pour Elye Wahi.

La version sudiste de Moïse Sahi se prend vite le chou avec Lucas Perrin sur lequel il fait une première faute par derrière avant de lui trucider la jambe sans quasiment le toucher. Monsieur Gaillouste n’hésite pas à punir le jeune montpellierain qui n’a toujours pas touché la balle.

Après avoir savonné l’arbitrage depuis le début de la rencontre du bord de la touche, Julien Stéphan savoure le Karma retrouvé, et voit enfin une éclaircie dans ce triste dimanche en faisant entrer Oumar Pouye et Nordine Kandil pour encore baisser la taille moyenne de l’équipe.

L’équipe vers la 70ème minute

Equipe


Taille moyenne de l’attaque : Kirikou.

10 minutes plus tard, il s’avère que c’était bien Majeed Waris sur le terrain et non sa version soldée Oumar Pouye sous le masque. Sa frappe excentrée passe par un trou de souris entre Omlin et le poteau, pour redonner l’espoir de bien finir ce match. It’s a kind of magic !
Reste encore un quart d’heure, assez de temps pour espérer ou se faire doucher à l’écossaise. Peu de risque cependant car Montpellier a décidé de faire grève du foot depuis l’exclusion de leur camarade syndiqué.

Le reste coule de source cristalline : Anthony Caci prend sa revanche sur la première période en délivrant un bijou de centre sur la tête d’Adrien Thomasson (84ème) avant que Ibrahima Sissoko ne récupère la balle en gegenpress, et en donnant l’occasion à Kevin Gameiro de se soulager après une rencontre relativement discrète.

Le Racing passe la barre des 32 points et a prouvé qu’il peut gagner sans Ajorque, sans Diallo et sans public. De quoi se rassurer pour la suite de la saison.
Merci les Bleus !

mediasoc

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