Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Pour nos couleurs, à domicile, à l’extérieur…

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5.0 / 5 (4 notes)
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Après-match
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Par magellan
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Après la défaite de Nantes la veille, le Racing aurait pu assurer définitivement son maintien à Troyes, déjà définitivement relégué. Malgré un incroyable soutien à l'extérieur, il faudra encore attendre quelques jours.

Le stade de l’Aube est transformé en « Meinaube » par la présence d’environ 4000 supporters enthousiastes venus soutenir le Racing pour ce match qui pourrait être l'occasion de maintenir mathématiquement le club en Ligue 1.
Bleus de coeur, ils sont toutefois venus en blanc, à la demande du club. Sabryna Keller, toute de blanc vêtue, a mieux retenu la consigne que son président de mari, resté dans ses couleurs traditionnelles.

Le Racing (Sels – Doukouré – Perrin – Djiku – Le Marchand – Guilbert – Sissoko - Sanson – Bellegarde – Diarra – Diallo) prend d’emblée le jeu à son compte en cette première mi-temps où le jeu ne va que très rarement quitter la moitié de terrain troyenne. Qu’on en juge :

2ème minute : Diallo frappe le petit filet de Gallon après avoir hérité d’un ballon mal dégagé par la défense troyenne.
6ème : tentative de Bellegarde, au-dessus.
12ème : Sissoko tente le remake de sa passe victorieuse face à Nice, mais Diallo contrôle vers l’extérieur de la surface.
15ème : Diarra prend Rami de vitesse dans la surface mais son centre ne trouve pas preneur.
17ème : Diarra efface les défenseurs dans la surface et frappe au but, sans pouvoir mettre la balle hors de portée du gardien.
20ème : magnifique crochet dans la surface de Diallo qu’il conclu d’un pointu à trois mètres de la ligne de but, mais Gallon a la main gauche ferme.
21ème : Doukouré filant vers le but est ceinturé ; Bellegarde tire le coup-franc directement dans les bras du gardien.

27ème : Diarra part à 80 mètres du but adverse et profite du vide laissé par Troyes au milieu du terrain depuis le début du match. A 20 mètres des buts il fait un crochet sur lui-même avant de décocher un coup de canon qui surprend Gallon à la limite de son poteau gauche et à mi-hauteur.

29ème : Bellegarde, tire au-dessus à l’entrée de la surface.
36ème : Sissoko s’arrache et lance idéalement Sanson qui pousse trop sa balle.

En cette première mi-temps, les Troyens ne mettent guère le nez à la fenêtre. C’est notamment le cas à la 9ème minute, sur un ballon enlevé dans la surface par Le Marchand, aux 33ème à 35ème où Dong et Ugbo sont trouvés dans le dos des défenseurs strasbourgeois, le tir de ce dernier passant entre les jambes de Sels sans rentrer dans le but ; à la 44ème , Rony Lopez voit le cadre lui échapper.

Le Racing a dominé l’ESTAC de la tête et des épaules dans cette première mi-temps mais mène par le plus petit des scores. Il a fait preuve d’une imprécision et d’un manque de concentration qu’on ne lui avait plus connus depuis la réception d’Ajaccio… Attention à toutes ces occasions non transformées.


La deuxième mi-temps allait être plus animée, les actions allant d’un but à l’autre. Le début de la période revoit cependant les occasions strasbourgeoises marquées par l’imprécision :

50ème : la tête de Djiku sur corner passe de peu à côté
53ème : sur un nouveau déboulé, le tir de Diarra frappe violemment le bas de la transversale sans que la balle ne rentre.
57ème Diarra bien lancé par Sissoko se présente devant Gallon sorti à sa rencontre en-dehors de la surface ; ce dernier repousse le ballon des mains. Rouge est logique.
Buteur et dans tous les bons coups, Diarra aura été le grand bonhomme du match.

Curieusement et malgré la supériorité numérique du Racing, on sent que le match commence à tourner pendant que les chants des supporters strasbourgeois résonnent de plus en plus fort dans le stade.

62ème : Dong est rattrapé dans la surface par Doukouré
67éme Percée dans la surface de Doukouré dont le centre ne trouve pas Diallo, suivie immédiatement d’un centre de Sanson que Diallo ne peut exploiter.
69ème Djiku est trop court et fait faute à la limite de la surface de réparation. Monsieur Turpin sort le jaune avant que la VAR ne lui signale que Djiku était dernier défenseur… le carton rouge suit le jaune et met les deux équipes à égalité 10 contre 10… Perrin sort, Nyamsi rentre.

73ème : Rony Lopes se charge du coup-franc consécutif à la faute de Djiku et met une balle très lobée dans la lucarne gauche de Sels qui touche le ballon sans pouvoir éviter le but.

78ème : nouveau coup-franc tiré par Rony Lopes, dont le ballon rase cette fois la même lucarne sans pénétrer la cage.
84ème : Gameiro, rentré deux minutes plus tôt à la place de Diarra, remet sur Diallo devant le but, lequel Diallo s’emmêle les crayons. Ce n’est définitivement pas son jour.
87ème : un nouveau coup-franc exécuté par Rony Lopes permet à Rami de placer un coup de tête dangereux et pas loin d’être repris par un Troyen ;
dans la continuité de l’action Gameiro manque une occasion dans la surface par un contrôle trop long.
88ème : Larouci, fraîchement rentré, déclenche un tir puissant en hauteur que Sels repousse.

A la fin du match, les sentiments se mélangent. La déception et la frustration de n’avoir pu assurer mathématiquement le maintien du Racing cèdent néanmoins le pas à la joie d’être quasiment maintenus.

En tous cas, le stade du club troyen était l’endroit idéal pour les supporters strasbourgeois d’exprimer leurs craintes quant à la multipropriété des clubs et notamment celle concernant - peut-être - le Racing.

La réception du PSG à la Meinau pour l’avant-dernier match de la saison offrira une confrontation curieuse entre un champion déjà quasi-mathématiquement couronné à la différence de buts, et un club quasi-mathématiquement sauvé de la relégation à la différence de buts. Cela pourra être une belle fête, mais pas totalement décontractée…

magellan

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