Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Auxerre - RCS, côté tribunes

Note
0.0 / 5 (0 note)
Date
Catégorie
Côté tribunes
Lectures
Lu 1.667 fois
Auteur(s)
Par fremen-bleu
Commentaires
0 comm.

Après avoir goûté à la magie de la Coupe dans le (magique) chaudron de Diochon, retour au quotidien du championnat de France de Ligue 1 pour les hexagone-trotters strasbourgeois les plus fervents. Match nul sur le terrain. Et dans les tribunes ?

Le foot le samedi pour des stades en vie ?

Pour que se remplisse et s'embrase le chaudron que devrait être tout stade de foot, encore faut-il, subtile alchimie, que suivent le jeu et l'enjeu (sans compter l'affiche et les tarifs diraient certains). Samedi soir, à Auxerre, il aura manqué sans doute manqué quelques ingrédients...

Les quelques 6550 spectateurs très officiellement annoncés, pour les avoir consciensieusement dénombrés à la mi-temps, n'étaient peut-être pas tous là. A moins bien sûr que, magie toujours, ils n'aient été escamotés par un Guy Roux reconverti, pour meubler ses longues journées d'hiver, en David Copperfield bourguignon. On pourrait également supposer que rusés, à l'instar du renard qu'on aperçoit sur la bâche des ultras locaux, les dirigeants auxerrois n'aient honteusement truqué les chiffres dans l'optique du championnat des tribunes.

C'est, en tout état de cause, dans un stade encore quasiment vide à 10 minutes du coup-d'envoi que se sont installés les quelques 53 supporters des Ultra Boys 90 partis en bus de Strasbourg aux alentours de 12h, renforcés par une dizaine de personnes venues en voiture. Se trouvent déjà dans le parcage du vieil Abbé Deschamps quelques membres des Hansi Elsass, pour un total d'environ 70 Alsaciens présents.

Match nul...

C'est quelque peu rassurés, à l'annonce des compositions, par la non sélection du sympathique mais néanmoins tragi-comique Alvaro Santos à la pointe l'attaque, que les visiteurs commencent à s'époumoner, déployant à l'entrée des joueurs un voile, déjà entrevu du côté de la Meinau et portant les inscriptions Ultras Strasbourg et un ancien logo dudit groupe. Le voile, jouet des courant-d'air, sera déroulé vers le bas du parcage pour un rendu du meilleur effet. Alors que la température ambiante est des plus acceptable le but des Auxerrois viendra trop vite jeter un froid sur la motivation du parcage qui, à son habitude, ne lâchera pourtant rien.

Aucune animation particulière à signaler venant du kop local, secteur le mieux garni du stade, composé des Blue Angels et des Ultras Auxerre, sinon l'agitation de drapeaux aux couleurs du club et siglés du logo des UA. Ils se feront entendre à plusieurs reprises au cours de la rencontre, leur moral retrouvé à notre détriment aidant, avant d'être calmés par l'égalisation tardive de Fanchone.

Carlos, faut rêver...

Le Racing semble bien incapable de revenir au score et c'est le moral dans les protèges-tibias que les Strasbourgeois reviennent sur le terrain alors que leurs supporters, guère plus optimistes, terminent pour certains de noyer leur chagrin dans un sandwich, l'alcool attendra. Le début de seconde période des Bleus du Racing n'est pas non plus pour inciter à l'optimisme...

Dans une action conjointe avec leurs homologues bourguignons, les ultras déploient une banderole contre la répression (« malgré votre répression vous n'aurez pas notre passion ») accompagnée de chants pas très carton bleu. Suivra une banderole « Carlos forever » en hommage à ce dernier, décédé dans la semaine. De quoi soulever un peu l'enthousiasme d'un parcage qui n'en est pas moins quasi-aphone – malgré le dépoussiérage d'une bonne partie du répertoire de chants à la gloire du Racing – jusqu'à l'égalisation, inespérée, de Fanchone. Ce but, auquel certains mettent un peu de temps à croire, a le mérite de réveiller tout ce monde qui se remet non pas à croire la victoire possible mais à y croire tout court.

1-1 score final. Un petit point de pris chez un adversaire dans la course au maintien, pas de quoi susciter l'euphorie donc. Mais le déroulement de la rencontre et le fait que les joueurs et le staff s'approchent nombreux du parcage pour venir saluer leurs supporters donnent à tout cela une note positive.

C'est donc un optimisme très mesuré qui domine dans les discussions d'un retour bien calme. Suscite malgré tout une petite montée d'adrénaline, une rencontre impromptue sur une aire d'autoroute. Une belle meute de lapins - ou de lièvres même pas sortis du chapeau d'un magicien - s'égayent dans les fourrés à la vue du bus. Ces derniers, refusant peureusement toute confrontation, seront vainement poursuivis par les ultras les plus en jambe...

« Lentement mais sûrement »

La route est encore longue et malaisée qui mène au maintien. Rendez-vous donc mercredi soir à la Meinau pour ce qui sera, contre Toulouse, le 2000ème match du Racing dans l'élite du football français et samedi à Lens, déplacement offert aux associations par le club. Deux rencontres déjà capitales.

fremen-bleu

Commentaires (0)

Flux RSS
  • Aucun message pour l'instant.

Commenter


Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch

Mode fenêtre Archives