Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Bilan à la trêve : les joueurs (1/2)

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Bilan
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Par fatari
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La trêve des confiseurs est l'occasion de dresser un premier bilan de l'effectif strasbourgeois. Pour cette première partie, penchons-nous sur ceux qui nous ont satisfait, à des degrés différents.

Mention très bien


Jean-Alain Fanchone (17 matchs, 2 passes décisives)
S'il ne devait y en avoir qu'un, ce serait certainement lui. Profitant de la grave blessure de Quentin Othon, "JAF" a réussi a se faire une place de titulaire indiscutable au sein de la défense du Racing. De match en match, il s'est imposé comme un pion essentiel du dispositif de Jean-Marc Furlan. À croire qu'il est là depuis plusieurs saisons !
Ce qui le distingue, c'est son apport offensif, toujours très intéressant, distillant des centres qui se sont avérés décisifs (centre victorieux contre Bastia en championnat, à la 90è). Défensivement, il n'est bien sûr pas en reste, et a su contenir à peu près tous ses vis-à-vis. À seulement 20 ans, le latéral gauche est donc LA révélation de ce début de saison, et certainement un futur grand joueur.
Son fait marquant : son match à Amiens (1-1), où il a tout simplement été impitoyable avec les attaquants picards, qui se sont rabattus sur le côté droit de Szelesi. En prime, un grand pont offensif tout en physique pour parachever sa prestation.

Stéphane Cassard (19 matchs)
Il est toujours là, indétrônable et intouchable. Le pilier d'une défense pas toujours rassurante. Stéphane Cassard se hisse donc sans problèmes parmi les grosses satisfactions de ces cinq mois de compétition, et ce, sans qu'il n'y ait à redire quoi que ce soit.
Ces interventions sont toujours rassurantes, ses parades décisives, bien que certains lui reprochent d'être un peu plus friable ces derniers temps. Mais il n'en demeure pas moins que le Racing dispose avec lui d'un gardien de très grande qualité, qui a incontestablement le niveau de la Ligue 1.
À 36 ans, il est un pilier pour tout l'équipe, et un exemple à suivre pour les jeunes gardiens qui l'entourent. Son successeur aura la pression sur ses épaules.
Son fait marquant : son match à Brest (0-1) ; si le Racing s'impose ce soir-là en Bretagne, lors de la 4ème journée de Ligue 2, c'est incontestablement grâce à Monsieur Cassard, auteur de quelques parades tout simplement miraculeuses. L'annonce d'une nouvelle saison de très haute volée.

James Fanchone (19 matchs, 9 buts, 1 passe décisive)
Difficile de ne pas l'intégrer dans la liste des satisfactions de cette première partie de saison, vu son nombre de réalisations, qui est malheureusement bloqué depuis un bon bout de temps.
Toutefois, dans la période de folie du Racing de début de saison, il aura été le grand bonhomme de presque chaque match, en inscrivant des buts souvent décisifs, toujours importants.
Son compteur but est certes bloqué à neuf, mais il n'en reste pas moins le meilleur buteur de Ligue 2, alors même qu'il évolue sur le côté droit du milieu de terrain.
Si depuis quelques semaines il ne marque plus, son apport se ressent tout de même sur le terrain, notamment au niveau technique.
Au final, la première partie de saison de James Fanchone, prise en son ensemble, dépasse toutes les espérances ; il est donc logique de le faire figurer en si bonne place.
Son fait marquant : son doublé à Sedan, lors de la 6ème journée. Mené 2-0, le Racing égalisera à la 93ème minute sur une tête de Fanchone suite à un corner. Assurément un des moments les plus intenses de cette première moitié de saison.

Emil Gargorov (16 matchs, 2 buts, 4 passes décisives)
La rédemption. Inutilisé pendant deux saisons, très proche de repartir en Bulgarie cet été, Gargorov est finalement resté. Bien lui en a pris, car il apparaît enfin au grand jour.
Mis sous pression dès le début de saison, Jean-Marc Furlan annonçant qu'il tenait avec lui le maître à jouer du Racing, Emil Gargorov a su tenir son rang, malgré quelques matchs un peu moins resplendissants.
Toutefois, cela faisait longtemps que le Racing n'avait pas eu un vrai tireur de corners, de coup-francs, et un vrai meneur de jeu, toutefois désormais relégué, mais avec réussite, sur le côté gauche.
Bref, un joueur ultra-précieux dans le dispositif du Racing, qui s'est toujours donné à fond, et a su ainsi, après un retard de deux ans, entrer dans le coeur des supporters du Racing.
Son fait marquant : son penalty marqué contre Boulogne, lors d'un match à enjeu majeur. Il prend la décision de tirer le pénalty, qu'il transforme en y mettant tout son coeur. L'occasion de montrer qu'il fait désormais partie des cadres de l'équipe.

Harlington Shereni (15 matchs, 4 buts)
Prêté par le F.C Nantes, le Zimbwawéen n'aura pas tardé se faire une place dans l'entrejeu, après avoir débuté en défense centrale.
Ce qui plaît chez lui, c'est son impact physique, sa capacité à jouer juste, et, gros plus que beaucoup d'autres milieux de terrain n'ont pas, sa faculté de marquer des buts.
Auteur de quatre buts en quinze matchs (parcours digne de certains attaquants), Shereni a ainsi contribué à de nombreuses victoires du début de saison.
Curieusement, le passage à vide du Racing correspond à sa blessure, courant novembre. Son retour fera donc le plus grand bien au club, dans l'optique de la montée. Une montée qu'a vécu le joueur la saison dernière avec les Canaris.
Son fait marquant : Son but, le 3 novembre, face à Lens (1-1), dans le match au sommet de la Lgue 2. Il permet, de la tête, à tous les Strasbourgeois d'exulter, avant que Lens n'égalise par la suite.

Mention bien


Mamadou Dioulde Bah (14 matchs, 1 passe décisive)
S'il a été moins resplendissant que "JAF", il n'en demeure pas moins que la saison de Mamadou Bah est très bonne. Lui aussi âgé de 20 ans, son apport au milieu de terrain a dépassé ce qu'on pouvait attendre d'un si jeune joueur : il s'est rapidement imposé, dès le début de saison, profitant il est vrai de la blessure de Renaud Cohade.
Mais la plupart de ses prestations ont été de haute volée, et il a ainsi pu garder sa place dans l'équipe, malgré le retour des blessés.
Il lui reste maintenant à terminer la saison sur ce rythme, pour alors s'imposer comme un élément majeur du Racing.

Guillaume Lacour (21 matchs, 2 passes décisives)
C'est bien simple : Guillaume Lacour a disputé tous les matchs officiels cette saison. Il est le seul a pouvoir se targuer d'une telle statistique. Travailleur de l'ombre, il a joué tant un rôle de milieu défensif, qui est son poste naturel, que de latéral droit, en remplacement d'un Szelesi jugé pas au niveau.
Ses prestations ont toutes été bonnes, propres, sans étincelles mais sans faux pas. Assurément, Guillaume Lacour est l'homme clé du dispositif strasbourgeois ; mais ça fait déjà plusieurs saisons que c'est le cas...

Marcos Dos Santos (15 matchs, 4 buts)
Son absence pour cause de blessure depuis le mois de novembre s'est faite ressentir dans le jeu strasbourgeois : il manque un attaquant de soutien au Racing. En effet, Marcos s'est imposé, dans cette première partie de saison, comme un attaquant jouant en retrait d'une pointe, distribuant le jeu, et surtout capable de conserver le ballon.
Il a en outre pu faire admirer sa technique nettement supérieure à la moyenne, qui lui permet de conserver le ballon dos au but, et de faire partir des attaques placées.
Le joueur prêté pas Ajaccio n'a donc pas déçu, et son nombre de buts (4 pour 15 matchs joués) est loin d'être ridicule.
Un élément précieux du groupe, donc, qui, espérons-le, saura retrouver toute sa classe dans l'équipe lors de son retour prochain à la compétition.
Son fait marquant : Un superbe but à Clermont (2-2), sur une frappe sans contrôle enroulée du pied droit, à l'entrée de la surface. Une preuve supplémentaire de son beau bagage technique.

Grégory Paisley (15 matchs)
Au sein d'une défense décimée par les blessures (Othon, Pelé) et les méformes (Szelesi, Ducrocq), Grégory Paisley est l'un des rares à avoir toujours pu répondre présent, et ainsi à devenir le cadre de la défense. Associé tour à tour à Pelé, Shereni, Ducrocq ou encore Weber, il a su tenir la baraque, s'imposer physiquement, et finalement rendre des copies plutôt positives.
Certes, tout n'est pas parfait dans son jeu, mais parmi les défenseurs centraux, il est clairement le pilier.
(Justement ?) critiqué pas certains suite à ses intentions de départ du club après la descente, force est néanmoins de constater aujourd'hui que son implication dans l'équipe est intacte.
S'il continue sur sa lancée, il sera l'un des artisans de base de, espérons-le, la remontée.

Quentin Othon (8 matchs, 1 passe décisive)
La tuile. La victoire contre Tours (4-0) n'aura pas fait que des heureux, car c'est lors de ce match que le jeune latéral gauche se blesse gravement. Pourtant, son début de saison avait été très bon, à l'instar de ce qu'il avait pu montrer lors de ses bribes de matchs les saisons précédentes.
Un joueur capable d'apporter un plus offensivement, tout en restant sur ses gardes dans sa tache principale : la défense.
Son absence prolongée (il début à peine la rééducation) l'éloignera sans doute des terrains jusqu'à la fin de la saison, mais Othon a un avenir très prometteur.
Le poste de latéral gauche, avec JAF, n'est donc pas celui le moins pétri de talent...

Mention assez bien (persévérer)


Rudy Carlier (17 matchs, 4 buts)
C'est un petit peu le joueur surprise de cette saison. Titularisé dès la 1ère journée, Carlier libère la meinau deux semaines plus tard, grâce à un but dans le temps additionnel du match.
Depuis, il alterne les titularisations et les entrées en cours de match.
Sur l'ensemble, le bilan comptable est plutôt positif, avec quatre buts. Rien à redire non plus sur sa combativité, et son envie de bien faire au sein d'une attaque pas toujours très prolifique, surtout ces derniers temps.
Toutefois, son apport, dans un système à un seul attaquant, n'est pas suffisant pour faire pencher la balance : trop souvent esseulé, brouillon, il n'a pas su, au fil des matchs, peser sur les défenses adverses, ni se créer beaucoup d'occasions de but.
On pourrait donc dire que sa prestation est, pour le moment, correcte, mais sans plus. Peut être serait-il plus à l'aise dans un système à deux pointes ?
Son fait marquant : Son doublé, plein d'opportunisme, à Metz. Malgré la défaite au bout, il aura permis à tous les Alsaciens d'espérer dans ce match. Rien que pour cela, il mérite sans doute les encouragements.

Steven Pelé (9 matchs)
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas été épargné par les blessures. Difficile dès lors de juger ses prestations sur le long terme. Néanmoins, sur ce qu'on a pu voir, le numéro 9 du Racing a fait des prestations correctes, mais sans être étincelant.
Aligné aux côtés de Paisley, leur complicité n'a pas d'emblée sauté aux yeux, mais les automatismes ne peuvent se créer sur une si courte période.
Il s'agira donc de revoir ses performances, pour véritablement pouvoir juger si Steven Pelé est ou non titulaire indiscutable dans l'axe de la défense.

Anthony Weber (5 matchs)
En cinq matchs disputés, le jeune joueur issu du centre de formation aura réussi à marquer contre son camp (à Amiens). Toutefois, il serait malvenu de résumer ses prestations à ce geste malheureux. En effet, ses matchs auront été plutôt corrects, et ce pour des débuts mouvementés, dans une équipe en perte de vitesse, et au sein d'une défense mise à rude épreuve.
Quoi qu'il en soit, il apparaît que le coach semble lui avoir, sur la fin, préféré l'expérience de Pierre Ducrocq. De là à affirmer qu'il n'a pas été convaincu par le joueur, il n'y a qu'un pas...
Au final, il s'agira de revoir si, à plus long terme, le joueur a les épaules pour se faire une place durable dans l'équipe. Il n'a certes « que » 21 ans, mais en football, tout va très vite.

Régis Gurtner (2 matchs)
Il a disputé ses deux premiers matchs de sa carrière professionnelle en Coupe de France. Si son premier match, contre Sannois Saint-Gratien, ne pouvait être révélateur de son talent, il a pu, contre Sedan, montrer ce dont il était capable. Et force est de constater, malgré quatre buts encaissés, que le jeune gardien a livré une copie plutôt encourageante, avec notamment deux duels remportés face à un attaquant.
Toutefois, le juger sur un seul vrai match ne peut être suffisant. Il s'agira pour lui de prendre son mal en patience, jusqu'au départ de Stéphane Cassard. Qui sait, il aura alors peut être l'occasion de gagner sa place.

Rendez-vous dès demain pour la suite du bilan. Cette fois, il s'agira de passer aux choses qui fâchent : les joueurs qui n'ont pas donné satisfaction. À suivre, donc !

fatari

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