- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Côté tribunes
- Lectures
- Lu 2.218 fois
- Auteur(s)
- Par athor
- Commentaires
- 2 comm.
Déjà visité en coupe de France, le stade Paul Robbe de Pontarlier accueillait à nouveau les supporters strasbourgeois, entre neige, ballons de baudruche et foot féminin.
Alors que flottait une atmosphère quasi printanière, propice à la glandouille en terrasse, sur Strasbourg, quelques dizaines de courageux supporters poursuivaient leur tournée du grand Est des stades pittoresques de CFA2. Mais la destination n'est cette fois-ci pas vraiment une découverte pour certains puisque le Racing s'était déjà rendu à Pontarlier en décembre dernier, pour le compte de la coupe de France. Le bus part à l'assaut du Haut-Doubs, non sans célébrer les dix ans de fidélité d'une supportrice - qui a déjà eu les honneurs de la presse quotidienne gratuite - présente à tous les matchs. Joyeux Racingversaire !
Le trajet se passe relativement tranquillement, entre chants, breuvages divers et bonne humeur, du moins durant la portion autoroutière. Car arriver à Pontarlier, ça se mérite. Passé Besançon, c'est une succession de virages, d'accélérations et de freinages brusques qui a vite fait de rendre nauséeux certains passagers. Fort heureusement, tout ce beau monde se retrouve dans la cité de l'absinthe frais, dispos, mais surtout bien en avance, le temps de profiter de la neige, de saluer les joueurs à la sortie de leur car et d'assister au premier match de la soirée. Organisé sur le terrain annexe en synthétique, la rencontre à 7 contre 7 entre les U-15 féminine de Pontarlier (renforcées par quelques U-18) et leurs homologues de Jura-Nord fera l'objet d'encouragements et de chants, à la plus grande joie de l'entraîneur local, autant hilare que surpris.
17h15, il est temps de rentrer dans le stade et de saluer les bénévoles affairés au barbecue (la merguez pontissalienne est bien meilleure que sa collègue jarvilloise), à la tireuse et à la marmite de vin chaud. Malgré la mention "tribune" indiquée sur le billet du match, les passagers du bus sont priés de prendre place derrière la main courante et les gros tas de neige déblayée, en face de l'entrée des joueurs. A côté de nous, une famille occupe son avant match en redécorant le grillage à l'aide de ballons bleus et blancs. Après enquête, il s'agit simplement du clan Golliard, venu encourager le fiston, à grand renfort de corne de brume.
Alors que le coup d'envoi est imminent, le grand espace vide sur le côte droit de la tribune donne des idées aux Strasbourgeois. A quoi bon rester derrière une main courant avec le soleil rasant dans les yeux alors que les travées du stade sonnent creux ? La cinquantaine de supporters s'installent donc sur les sièges, au grand dam du speaker, qui leur demandera de "s'asseoir pour ne pas gêner les spectateurs" et de se calmer à plusieurs reprises. Rien n'y fait, malgré tout, absolument aucun incident ne viendra émailler la rencontre.
Les voix résonnent dès l'entrée des joueurs, et l'ambiance est assurée par les Alsaciens. L'ouverture rapide du score, sur un corner plus ou moins direct, et le mauvais match des hommes de François Keller douchent quelque peu l'enthousiasme mais les chants ne s'interrompent pas, alternant entre classiques meinoviens et nouveautés. L'égalisation de Thomas Martin redonnera un coup de fouet à la tribune jusqu'à la pause. L'occasion de tester le vin chaud du mois de mars, plutôt correct, malgré une grosse dose d'épices et de sucre. Une nouvelle fois, le speaker, craignant visiblement une catastrophe digne du Heysel, incite les Strasbourgeois à descendre de la tribune, alimentant ainsi la crainte de locaux, peu habitués à voir débarquer des supporters aussi exubérants.
La seconde période est moins productive en chants, les Bleus n'incitant pas franchement à l'enthousiasme, entre passes ratées et ballons perdus. Profitant de cette accalmie, une dizaine d'enfants tente de lancer quelques encouragements à la gloire des joueurs du CAP. Peine perdue lorsque les visiteurs refont vibrer leurs cordes vocales, jusqu'au but de Letellier pour Pontarlier. Douchés par la perspective d'une seconde défaite face aux Doubiens, les supporters se contentent de quelques encouragements épars, entrecoupés par des silences inquiets. Heureusement, Billy Modeste, l'un des seuls joueurs à surnager, parvient à égaliser et ainsi arracher les deux points d'un match nul loin d'être mérité mais si précieux. Au coup de sifflet final, quelques joueurs viendront applaudir les présents, juste après que Julien Prétot, afin de perpétuer la tradition, leur a fait un signe, assimilable à un petit chambrage. Rien de bien méchant toutefois.
Au final, une prestation plus que décevante des joueurs, dans la lignée des deux dernières sorties, et une ambiance qui s'en est ressentie. Il faudra faire bien mieux dans les prochaines semaines, marquées par plusieurs derbies alsaciens.
Le trajet se passe relativement tranquillement, entre chants, breuvages divers et bonne humeur, du moins durant la portion autoroutière. Car arriver à Pontarlier, ça se mérite. Passé Besançon, c'est une succession de virages, d'accélérations et de freinages brusques qui a vite fait de rendre nauséeux certains passagers. Fort heureusement, tout ce beau monde se retrouve dans la cité de l'absinthe frais, dispos, mais surtout bien en avance, le temps de profiter de la neige, de saluer les joueurs à la sortie de leur car et d'assister au premier match de la soirée. Organisé sur le terrain annexe en synthétique, la rencontre à 7 contre 7 entre les U-15 féminine de Pontarlier (renforcées par quelques U-18) et leurs homologues de Jura-Nord fera l'objet d'encouragements et de chants, à la plus grande joie de l'entraîneur local, autant hilare que surpris.
17h15, il est temps de rentrer dans le stade et de saluer les bénévoles affairés au barbecue (la merguez pontissalienne est bien meilleure que sa collègue jarvilloise), à la tireuse et à la marmite de vin chaud. Malgré la mention "tribune" indiquée sur le billet du match, les passagers du bus sont priés de prendre place derrière la main courante et les gros tas de neige déblayée, en face de l'entrée des joueurs. A côté de nous, une famille occupe son avant match en redécorant le grillage à l'aide de ballons bleus et blancs. Après enquête, il s'agit simplement du clan Golliard, venu encourager le fiston, à grand renfort de corne de brume.
Alors que le coup d'envoi est imminent, le grand espace vide sur le côte droit de la tribune donne des idées aux Strasbourgeois. A quoi bon rester derrière une main courant avec le soleil rasant dans les yeux alors que les travées du stade sonnent creux ? La cinquantaine de supporters s'installent donc sur les sièges, au grand dam du speaker, qui leur demandera de "s'asseoir pour ne pas gêner les spectateurs" et de se calmer à plusieurs reprises. Rien n'y fait, malgré tout, absolument aucun incident ne viendra émailler la rencontre.
Les voix résonnent dès l'entrée des joueurs, et l'ambiance est assurée par les Alsaciens. L'ouverture rapide du score, sur un corner plus ou moins direct, et le mauvais match des hommes de François Keller douchent quelque peu l'enthousiasme mais les chants ne s'interrompent pas, alternant entre classiques meinoviens et nouveautés. L'égalisation de Thomas Martin redonnera un coup de fouet à la tribune jusqu'à la pause. L'occasion de tester le vin chaud du mois de mars, plutôt correct, malgré une grosse dose d'épices et de sucre. Une nouvelle fois, le speaker, craignant visiblement une catastrophe digne du Heysel, incite les Strasbourgeois à descendre de la tribune, alimentant ainsi la crainte de locaux, peu habitués à voir débarquer des supporters aussi exubérants.
La seconde période est moins productive en chants, les Bleus n'incitant pas franchement à l'enthousiasme, entre passes ratées et ballons perdus. Profitant de cette accalmie, une dizaine d'enfants tente de lancer quelques encouragements à la gloire des joueurs du CAP. Peine perdue lorsque les visiteurs refont vibrer leurs cordes vocales, jusqu'au but de Letellier pour Pontarlier. Douchés par la perspective d'une seconde défaite face aux Doubiens, les supporters se contentent de quelques encouragements épars, entrecoupés par des silences inquiets. Heureusement, Billy Modeste, l'un des seuls joueurs à surnager, parvient à égaliser et ainsi arracher les deux points d'un match nul loin d'être mérité mais si précieux. Au coup de sifflet final, quelques joueurs viendront applaudir les présents, juste après que Julien Prétot, afin de perpétuer la tradition, leur a fait un signe, assimilable à un petit chambrage. Rien de bien méchant toutefois.
Au final, une prestation plus que décevante des joueurs, dans la lignée des deux dernières sorties, et une ambiance qui s'en est ressentie. Il faudra faire bien mieux dans les prochaines semaines, marquées par plusieurs derbies alsaciens.
