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- Côté tribunes
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- Par vrombimiki
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Pas très brillante, l'Etoile... Pour cette 3ème journée de National, les supporters bleus et blancs (et rien de plus !) se déplaçaient à Fréjus pour un déplacement périlleux, tant sportivement que logistiquement.
La programmation des matches le vendredi soir est la plaie principale cette année.
Après un premier déplacement au Red Star, il y a deux semaines, qui avait attiré environ 200 strasbourgeois en terre audonienne, les afficionados s'attendaient à une affluence bien plus maigre dans le Sud. Mais au Racing, rien n'est prévisible ! Pour preuve, c'est plus de 300 Strasbourgeois qui ont envahi la tribune populaire latérale du petit stade Eugène Pourcin. Au passage, les présents ont eu beaucoup de mal à imaginer un tel stade en D2.
Le vrai avantage d'un déplacement dans le Sud est simple : la plage ! Se baigner dans la Méditerranée avant un match du Racing, le tableau est parfait.
A l'arrivée au stade, un accès est réservé aux supporters visiteurs donnant sur toute la latérale populaire. Jusque-là l'organisation semble bonne. Les premiers arrivés se sont donc étalés tout le long du terrain. Cependant un petit carré pouvant accueillir une trentaine de personnes situé au niveau du poteau de corner gauche et délimité par deux barrières en plastique et un cordon de chantier surprend. Le soupçonné parcage visiteur intrigue donc par sa capacité à contenir la vague bleue mais aussi par sa localisation. Le doute sur sa situation fut vite levé. Les supporters de l'Etoile se trouvant eux en face du poteau de corner droit nous avons logiquement été mis le plus loin possible de ces derniers. Mais reste toujours le problème de l'entassement des alsaciens. L'agent de sécurité tentera vainement de déplacer les supporters sous les ordres d'un délégué de la FFF particulièrement stupide et borné. Finalement les deux barrières et le cordon seront déplacés trois fois afin d'agrandir le parcage. Mais pourquoi ? Les supporters strasbourgeois sont trop nombreux pour tenir sur 2 marches en béton de haut et 20 mètres de large. Passons. Le délégué s'est déplacé au pied du parcage sur le terrain pour donner ses ordres insensés alors que les Racingmen s'échauffent juste derrière lui. Suite à un mauvais contrôle le ballon frôle le délégué qui prend la mouche contre les joueurs bleus et... bleus. Un énième sketch renforçant son image d'homme réfléchi et mesuré.
Le coup d'envoi est donné. Les Strasbourgeois donnent de la voix. Le jeu varois va vite faire monter la pression. Entre les simulations et les accrocs provoqués par les sudistes, les huées sont fréquentes. A la demi-heure de jeu, un mouvement de personnes en tribune attire l'attention. Nous comprenons que les supporters de l'Etoile ont été expulsés du stade par la sécurité suite à l'utilisation de fumigènes. L'agent de sécurité en charge des barrières revient alors à la charge voulant tout à coup que le Capo descende du grillage d'où il officiait depuis le début du match. Il a « fait un exemple » avec les Fréjusiens et n'hésitera pas avec nous. Son intervention aura eu un seul effet notable. La hausse de l'intensité des chants strasbourgeois. Un superbe « STRAS-BOUR-GEOIS » résonne encore dans Fréjus.
La mi-temps approche et il n'y a plus grand-chose à se mettre sous la dent à part les pizzas ou la Kronenbourg proposées à la table qui sert de buvette.
En seconde période, des explosions de bombes agricoles ou de fumigènes policiers. sont entendues à l'extérieur du stade. Un nuage de fumée envahit la pelouse et l'on est à deux doigts de stopper le match.
Après le match et la déception due à la défaite les Strasbourgeois se séparent. Entre ceux qui rentrent directement en Alsace, ceux qui dorment sur place pour se reposer avant le trajet retour et ceux qui restent en vacances sur place pour mieux rallier Ajaccio vendredi, les trajectoires sont nombreuses. Certains, dont votre serviteur, se sont retrouvés au McDo où ils ont croisé deux joueurs de l'Etoile refaisant le match. L'oreille se tendant inévitablement, la première phrase audible résume parfaitement le match : « J'ai direct tenté le coup de bluff » !
Que dire de plus ?
Après un premier déplacement au Red Star, il y a deux semaines, qui avait attiré environ 200 strasbourgeois en terre audonienne, les afficionados s'attendaient à une affluence bien plus maigre dans le Sud. Mais au Racing, rien n'est prévisible ! Pour preuve, c'est plus de 300 Strasbourgeois qui ont envahi la tribune populaire latérale du petit stade Eugène Pourcin. Au passage, les présents ont eu beaucoup de mal à imaginer un tel stade en D2.
Le vrai avantage d'un déplacement dans le Sud est simple : la plage ! Se baigner dans la Méditerranée avant un match du Racing, le tableau est parfait.
A l'arrivée au stade, un accès est réservé aux supporters visiteurs donnant sur toute la latérale populaire. Jusque-là l'organisation semble bonne. Les premiers arrivés se sont donc étalés tout le long du terrain. Cependant un petit carré pouvant accueillir une trentaine de personnes situé au niveau du poteau de corner gauche et délimité par deux barrières en plastique et un cordon de chantier surprend. Le soupçonné parcage visiteur intrigue donc par sa capacité à contenir la vague bleue mais aussi par sa localisation. Le doute sur sa situation fut vite levé. Les supporters de l'Etoile se trouvant eux en face du poteau de corner droit nous avons logiquement été mis le plus loin possible de ces derniers. Mais reste toujours le problème de l'entassement des alsaciens. L'agent de sécurité tentera vainement de déplacer les supporters sous les ordres d'un délégué de la FFF particulièrement stupide et borné. Finalement les deux barrières et le cordon seront déplacés trois fois afin d'agrandir le parcage. Mais pourquoi ? Les supporters strasbourgeois sont trop nombreux pour tenir sur 2 marches en béton de haut et 20 mètres de large. Passons. Le délégué s'est déplacé au pied du parcage sur le terrain pour donner ses ordres insensés alors que les Racingmen s'échauffent juste derrière lui. Suite à un mauvais contrôle le ballon frôle le délégué qui prend la mouche contre les joueurs bleus et... bleus. Un énième sketch renforçant son image d'homme réfléchi et mesuré.
Le coup d'envoi est donné. Les Strasbourgeois donnent de la voix. Le jeu varois va vite faire monter la pression. Entre les simulations et les accrocs provoqués par les sudistes, les huées sont fréquentes. A la demi-heure de jeu, un mouvement de personnes en tribune attire l'attention. Nous comprenons que les supporters de l'Etoile ont été expulsés du stade par la sécurité suite à l'utilisation de fumigènes. L'agent de sécurité en charge des barrières revient alors à la charge voulant tout à coup que le Capo descende du grillage d'où il officiait depuis le début du match. Il a « fait un exemple » avec les Fréjusiens et n'hésitera pas avec nous. Son intervention aura eu un seul effet notable. La hausse de l'intensité des chants strasbourgeois. Un superbe « STRAS-BOUR-GEOIS » résonne encore dans Fréjus.
La mi-temps approche et il n'y a plus grand-chose à se mettre sous la dent à part les pizzas ou la Kronenbourg proposées à la table qui sert de buvette.
En seconde période, des explosions de bombes agricoles ou de fumigènes policiers. sont entendues à l'extérieur du stade. Un nuage de fumée envahit la pelouse et l'on est à deux doigts de stopper le match.
Après le match et la déception due à la défaite les Strasbourgeois se séparent. Entre ceux qui rentrent directement en Alsace, ceux qui dorment sur place pour se reposer avant le trajet retour et ceux qui restent en vacances sur place pour mieux rallier Ajaccio vendredi, les trajectoires sont nombreuses. Certains, dont votre serviteur, se sont retrouvés au McDo où ils ont croisé deux joueurs de l'Etoile refaisant le match. L'oreille se tendant inévitablement, la première phrase audible résume parfaitement le match : « J'ai direct tenté le coup de bluff » !
Que dire de plus ?
