April 2008


Simon Zenke, acteur de football

27/04/2008 21:38
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Kaduna, en 1995, une centaine de kilomètres au nord d'Abuja capitale du Nigéria. Simon Zenké, du haut de ses 7 ans, rêvait a devenir acteur de cinéma. Douze ans plus tard, l'attaquant international nigérian est devenu footballeur professionnel. Courtisé par de nombreux clubs européens durant son parcours amateur, le fer de lance du CFA (8 buts et 4 passes décisives cette saison) attend son heure chez les pros. Tout pro a été amateur.

"J'ai commencé le foot à sept ans dans ma ville natale à Kaduna. Lorsque j'étais petit, je voulais surtout devenir acteur et pas footballeur. J'aime beaucoup le cinéma. C'est mon grand cousin qui jouait au football en D1 au Nigéria qui m'a donné envie plus tard. Lorsque j'étais petit les gens me connaissaient, les grands joueurs du pays, comme le grand frère de Celestine Babayaro (joueur de Newcastle) me voyaient quelques fois à Kaduna et tous disaient que j'allais faire carrière. Ils m'encourageaient beaucoup. A 15 ans, j'ai rejoint un autre club amateur de a ville: Kaduna professionnal, un club financé par des joueurs pros. Celestine Babayaro et Daniel Amokashi en font partie.

Pisté par le Bétis Séville et Tottenham

Après seulement quelques entraînements, les dirigeants de Niger Tornadoes, un club pro, m'ont proposé de faire un essai. C'est un club comme Strasbourg qui joue régulièrement le maintien au pays et qui donne sa chance aux jeunes. Sauf que cette année il joue le titre. Deux mois après, je signe finalement deux ans et après sept matches, un but et trois passes décisives au poste de milieu droit, je suis sélectionné en equipe nationale - 17 ans. Lors du premier match amical, je marque un triplé et gagne mon billet pour disputer la Coupe d'Afrique des Nations -17 ans en Gambie. Nous sommes éliminés dès le premier tour mais je marque trois buts. Les recruteurs me remarquent. Le Bétis Séville en Espagne, Tottenham et Crystal Palace en Angleterre veulent me faire venir mais sous les conseils de mon grand cousin, je m'engage avec Strasbourg, qui avait également dépêché un recruteur (N.D.L.R : Philippe Thys), en 2005.

La Gambardella pour commencer.

Les débuts étaient difficiles mais heureusement que le Sud-Africain Michaël Nkambule était là pour faciliter mon intégration au centre de formation. Il parlait anglais. Je m'étais préparé à venir en Europe mais ce n'était pas simple. Je démarre avec les 18 ans et me rend compte des gros problèmes techniques et tactiques. J'ai dû beaucoup travailler. La première saison nous remportons la Coupe Gambardella. En quart de finale contre Metz au stade de la Meinau, je rentre pour le dernier quart d'heure et égalise dans les arrêts de jeu. Moi je ne savais ce que représentait cette compétition. Ce n'est qu'après la victoire que j'ai compris. Au Stade de France, en finale, dans les arrêts de jeu une nouvelle fois, je marque le troisième but contre Lyon. Huit ans plus tôt je regardais la finale de la Coupe du Monde France-Brésil devant la télévision à Kaduna. C'était un truc énorme. En 2007, j'ai été retenu avec les moins de 20 ans pour disputer la CAN que nous perdons en finale. A nouveaux des clubs se manifestent: Monaco, Sochaux en France, Tottenham à nouveau, Manchester et le Feynoord Rotterdam. Avec mon agent nous avons réfléchi et finalement décidé que je resterai à Strasbourg. J'étais bien et je venais à peine d'arriver. Dans la foulée, je signais mon premier contrat professionnel".


Remi Garde, des souvenirs mitigés

21/04/2008 21:19
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Après quatre saisons pleines à Lyon en D1, le milieu de terrain a besoin de changement et quitte le Rhône pour l'Alsace à 27 ans. Nous sommes en 1993, le promu alsacien vient de se maintenir haut la main sous la houlette de Gilbert Gress. Aujourd'hui, Rémi Garde est à la retraite depuis neuf ans et travaille à l'Olympique Lyonnais. Consultant sur Canal+ de 1999 à 2003, le quadragénaire est devenu ensuite adjoint de Paul Le Guen puis de Gérard Houillier avant de rejoindre cette saison la cellule de recrutement de l'OL. Ils sont aujourd'hui retraités du ballon rond mais chacun garde des souvenirs du Racing.

"A 27 ans, j'avais besoin de changement. Bordeaux, Monaco et Strasbourg étaient intéressés. Les Strasbourgeois ont été les plus prompts à verser une indemnité puisque j'étais encore sous contrat avec l'OL. C'était pour moi un gage de bonne volonté. Et puis, à Lyon, Raymond Domenech, qui était mon entraîneur m'avait recommandé d'y aller. Les six premiers mois étaient difficiles. C'est la première fois que je quitte mon club formateur et ma ville. Gilbert Gress voulait me faire jouer dans un registre offensif alors que j'étais milieu défensif de formation. Je jouais même libéro parfois avec Lyon. Le dialogue n'était pas facile, mais la situation evolua en bien en janvier 1994. J'étais aussi plus libéré. L'équipe termine treizième, se sépare de Gilbert Gress et de Jean Wendling pour qui j'avais beaucoup d'affection. Rolland Weller devient président et enrôle Daniel Jeandupeux. La première moitié de championnat se passe très bien. Les séances d'entraînement de Daniel Jeandupeux font partie des meilleures que j'ai eues. Mais petit à petit le climat va se détériorer. Des tensions apparaissent dans le groupe et aboutissent à l'eviction de Daniel Jeandupeux remplacé par Jacky Duguépéroux. Le ton change, la méthode est plus rigoureuse. On termine dizième et on perd la finale de la Coupe de France contre Paris (1-0 le 13 mai 1995). Un mauvais souvenir.

La concurrence d'Olivier Dacourt.

La dernière saison, je suis blessé. Comme souvent à Strasbourg. La concurrence d'Olivier Dacourt devient également de plus en plus forte. En fait, je n'ai rarement pu apporter ce que les gens attendaient de moi, j'en suis conscient. Je n'ai pas toujours été mis dans les meilleures conditions. On voulait faire de moi un numéro 10 alors que je n'avais jamais joué à ce poste. Comme avec Daniel Jeandupeux, cela ne se finit pas bien avec Jacky Duguépéroux. Mais tout cela est lointain. Je ne veux pas remuer certaines choses et garder que les bons moments passés à Strasbourg. C'est ma philosophie".

Andre Burkhard, de Benfeld au Racing.

18/04/2008 19:46
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En 1970, Andre Burkhard, natif de Benfeld, vient de remporter un second titre consécutif de champion de France en troisième division avec Vauban. Il a seulement 19 ans. Cette année-là, les Pierrots et le Racing décident d'unir leurs efforts et fusionnent pour donner naissance au RPSM, au Racing Pierrots Strasbourg Meinau. Les meilleurs Pierrots rejoignent la Meinau. Jean Pierre Stieber, Roland Debs, Richard Wintz, Paul Kohler sont du court voyage à l'instar d'Andre Burkhard. A 58 ans, l'ancien défenseur central aux 286 matches de D1 vit à Obernai. International Espoirs à 20 reprises, il est aujourd'hui chauffeur depuis 15 ans pour une entreprise lorraine. Ils sont aujourd'hui retraités du football mais chacun garde en mémoire un passage au Racing Club de Strasbourg.

"En 1970, fusion ou pas, il était prévu que j'aille au Racing avec un contrat de trois ans. La première saison ne se passe pas bien car nous sommes relégués en deuxième division. Nous perdons (6-3) le dernier match de la saison à Marseille alors que les Marseillais n'avaient pas besoin d'une victoire puisqu'ils étaient déjà certains de remporter le titre. Moi je me souviens bien, je jouais arrière gauche et je couvrais Gilbert Gress! En plus au court de cette première expérience nous avons connu trois entraîneurs (N.D.L.R: Paul Frantz, Paco Mateo et Jeno csaknady). Nous avions une bonne équipe sur le papier mais cela ne fonctionnait pas. C'était catastrophique.

Pas le grand amour.

En fait la fusion n'a pas été une bonne chose, ce n'était pas le grand amour entre les Pierrots et le Racing. La deuxième saison, avec Casimir Novotarski comme entraîneur, était trop facile car nous avons gardé le même effectif en D2. En plus Ivica Osim venait d'arriver et Gérard Hausser. On gagnait tout le temps. Nous avons terminé en tête avec 13 points d'avance. C'était normal car le Racing ne pouvait pas se permettre de ne pas évoluer en D1. Mais la troisième saison ne sera pas terrible. Casimir Novotarski était toujours l'entraîneur. Je me souviens qu'il a été remplacé par Robert Domergue à la fin de saison, un homme réputé dur. Gérard Hausser qui l'avait connu comme entraîneur adjoint de l'équipe de France à la Coupe du onde 1966 me disait: "c'est pas vrai, ils ne vont pas prendre ce type". Bref, on se maintient de justesse.

Finale bastiaise.

A la fin de l'exercice, mon contrat arrive à son terme. On me fait bien comprendre que je ne rentre plus dans les plans. Tout le monde croyait que j'allais faire toute ma carrière à Strasbourg mais je pars à Bastia à 22 ans, sans regrets mais non sans difficulté

Car en 1973, moi qui vient de la campagne ce n'était pas simple partir à 1 000 kilomètres avec deux enfants. J'ai passé sept saisons en Corse et disputé une finale de Coupe UEFA en 1978 avec Bastia contre Eindhoven.

C'est mon plus beau souvenir. Tous les deux ans je retourne sur l'Ile de Beauté voir mes amis de Biguglia près de Bastia. En juillet, nous y allons."



Marc Keller, l'enfant de Balgau.

14/04/2008 21:22
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A l'instar de Strasbourg, Monaco, prochain adversaire de Strasbourg ce samedi 5 avril à la Meinau, vit des moments difficiles en championnat.

Directeur général de l'ASM depuis 2006 après avoir été pendant cinq ans celui de Strasbourg, Marc Keller, neuvième la saison passée, ne pensait pas devoir lutter avec son club de coeur pour un maintien en Ligue 1. Pour Alsace Foot, le Haut-Rhinois a bien voulou revenir à ses racines et evoquer son parcours amateur. Celui qui l'a mené au Racing Club de Strasbourg. Tout pro a été un ancien amateur.

"Le football a commencé pour moi à Balgau, mon village natal. Je jouais dans la rue avec mon frère et un voisin. Un jour, le père de mon voisin m'a emmené à Fessenheim ou j'ai signé ma première licence vers cinq ou six ans. J'y suis resté jusqu'à douze ans. Je me souviens bien de cette période. Nous étions une bonne génération et terminions parfois champions du Haut-Rhin. Les dirigeants de l'époque, président et entraîneurs, ont beaucoup compté sur moi.

En 1980, les Sports Reunis de Colmar me sollicitent par l'intermédiaire de Raoul Baechler un educateur important des SRC qui a aussi un peu formé Pascal Johansen, Laurent Weber ou Claude Fichaux. D'un coup je passais de deux à trois ou quatre entraînements. A cette époque mes parents, surtout ma mère, m'emmenait à Colmar. Leur rôle a été capital dans mon développement tout comme celui des éducateurs Colmariens. Sur le terrain, je gravis normalement les échelons: minimes, cadets nationaux et finalement en équipe première. A cette époque beaucoup de clubs voulaient me recruter. Metz et Strasbourg étaient sur les rangs mais j'ai préféré rester à Colmar et poursuivre mes études. En fait, j'avais une sorte de pacte avec mes parents, celui de passer mon bac avant tout. Je l'ai obtenu à 18 ans.

Mulhouse, le bon choix.

La même année, en 1986, les dirigeants mulhousiens sont venus me voir. Raymond Domenech (entraîneur), Max Hild (recruteur) et Andre Goerig (président) m'ont convaincu de venir. Je dois dire que Max Hild a joué un rôle prépondérant dans mon choix sportif. D'ailleurs, dans ma carrière, tous mes choix se sont fait en fonction des hommes. Le prestige ou l'argent n'ont jamais été des éléments déterminants. A Mulhouse, on m'a permis d'eviter un déracinement et de poursuivre mes études en prépa HEC. C'était important à mes yeux. Mais Raymond Domenech me fait toutefois comprendre qu'il serait mieux de m'entraîner tous les jours si je veux envisager une carrière. En 1987-1988, je poursuis en Faculté de Sciences Economiques à Strasbourg, la saison même ou je fais mes débuts en deuxième division et ou nous ratons l'accession en barages (27 matches, 1 but). Ce n'était pas l'ideal pour progresser alors j'ai fini par faire des cours par correspondance et signer professionnel.

Fan des frères Schebacher.

Aujourd'hui je peux dire que mes années de footballeur amateur sont les plus belles. Il n'y avait aucun calcul, mais de l'innocence. Le foot, mêlé aux études, restent des années de bonheur. Lorsque j'étais enfant mes idoles jouaient au FC Hirtzfelden, étaient les frères Schebacher. Je ne rêvais pas de D1. A la maison, on ne faisait pas de plans sur la comète. Moi mon rêve, c'était de jouer à Hirtzfelden!"

Raschke à la bonne époque

14/04/2008 20:38
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Le Clermontois a évolué trois saisons à Strasbourg de 1995 à 1998, disputé l'UEFA a deux reprises et remporté son premier trophée à 29 ans: la Coupe de la Ligue. A 40 ans, Philippe Raschke habite Mougins, au Nord de Cannes, il possède avec sa femme un restaurant à Monaco. Aujourd'hui, il nourrit des projets dans le milieu mais il n'y a encore rien de concret. Ils sont aujourd'hui retraités du football mais chacun garde en mémoire un passage au Racing Club de Strasbourg.

"J'ai signé à Strasbourg après trois saisons à Cannes. J'ai eu un premier contact avec Max Hild puis rencontré Rolland Weller et Jacky Duguépéroux. Le challenge m'a convaincu. J'étais également très proche de Paris mais les dirigeants ont tardé à prendre position. La première saison, j'arrive en même temps que Gérald Baticle et David Zitelli. La coupe Intertoto nous permet d'être bien en jambes dès le départ. Nous finissons huitième du championnat mais avec des regrets quand même car je pense que nous avions le potentiel pour faire mieux. Ca restera une frustration au regard de la qualité de l'effectif. Les Auxerrois finissent champions mais sur les deux confrontations nous n'avons rien a leur envier. Néanmoins je suis satisfait et épanoui car ma venue à Strasbourg était une progression dans ma carrière.

Demi-finale contre Monaco.

La deuxième saison démarre difficilement. Beaucoup de joueurs sont partis (Leboeuf, Regis, Garde, Pouliquen, Mostovoi, Sauzee, Keller, Hughes, Gohel) mais cela permet aux jeunes de s'épanouir comme Valérien Ismael et Olivier Dacourt. La saison est ponctuée par une victoire en Coupe de la Ligue, mon premier trophée. C'était une belle aventure humaine. Emotionnellement c'etait fort, intense et collectivement ça fonctionnait. De la Coupe de la Ligue, je garderais surtout à l'esprit la demi-finale contre Monaco qui remporte le titre de champion de France. On se qualifie en finale dans notre stade, c'est quelque chose de très fort.

Glasgow, Liverpool et l'Inter Milan...

Incontestablement la dernière saison est marquée par notre parcours en UEFA. On élimine Glasgow, Liverpool et on tombe avec les honneurs en huitièmes de finale contre l'Inter Milan, futur vainqueur de la compétition. C'était énorme d'enchaîner les trois et un bonheur immense de pouvoir jouer ces grosses équipes. On a vraiment été gâté. Je crois que la victoire contre les Ecossais a été un déclic. Cela nous a permis de croire en nous. Je peux vous dire qu'on avait pas besoin d'être motivé. On se sentait fort, au fond de nous, nous avions le sentiment que le résultat allait venir

...et Patrick Proisy

En championnat nous n'étions pas réguliers mais on a sauvé l'équipe de la relégation. La troisième saison est celle de l'arrivée de Patrick Proisy à la place de Rolland Weller. René Girard remplacera également Jacky Duguépéroux après la trêve. Patrick Proisy est venu en voulant révolutionner le football en Alsace sans s'imprégner de la région. C'était maladroit. Nous, les joueurs, nous avons sauvé l'essentiel. En fin de saison je quitte le club pour Sochaux et démarre une nouvelle aventure. Six ans après je remporte une deuxième Coupe de la Ligue en 2004."

Tritz à mi-chemin

14/04/2008 15:10
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Comme beaucoup de jeunes au Racing, Stéphane Tritz, 21 ans, n'a pas echappé à l'oeil de Jacky Duguépéroux, ancien entraîneur et recruteur du Racing. Il y a un peu plus de dix ans, son attention s'est arrêté sur l'enfant d'Erstein. Aujourd'hui les conditions de sa convention amateur sont les mêmes que le contrat pro qu'il a refusé en début de saison.

Il n'est plus stagiaire mais pas encore tout a fait pro. Il est entre deux eaux. Tout pro a été un ancien amateur

"J'ai commencé à Erstein un an avant l'âge requis en débutant. Je ne faisais que les entraînements. Comme tout le monde, j'ai franchi les étapes une à une. C'est en benjamin, vers l'âge de 10-11 ans que les choses ont évolué. Lors d'une finale de Coupe d'Encouragement contre le Racing, j'ai été repéré par Jacky Duguépéroux alors actif chez les jeunes du club. Nous avions perdu 5-1 mais j'avais fait un bon match et marqué le but de mon équipe. A l'époque j'étais attaquant. Après la rencontre Monsieur Duguépéroux a discuté avec mes parents, en leur demandant s'ils seraient intéressés pour que je vienne à Strasbourg

J'ai fait un entraînement dans la foulée et signé au club. Honnêtement je ne m'y attendais pas et ne pensais pas forcément au Racing. Moi je faisais mes matches dans mon village sans me soucier de rien. Lors de cette finale nous étions deux à intéresser l'ancien entraîneur du Racing: moi et mon copain gardien Gilles Meyer aujourd'hui en DH à Reipertswiller.

Repositionné arrière droit

A Strasbourg, je ne vivais pas au centre. Mes parents et ceux de Gilles se relayaient pour nous amener. Je n'ai passé qu'une saison au centre de formation, à 17 ans, l'année ou Gilles a quitté le club. Au départ on me faisait jouer aillier. C'est en 16 ans Nationaux que Claude Fichaux m'a reconverti arrière droit. C'était pour remplacer un blessé mais cela a duré. Cela ne m'a pas dérangé. En 18 ans Nationaux, je remporte la Coupe Gambardella en 2006. Moi et quelques joueurs évoluons déjà en CFA. L'été dernier à la fin de mon contrat stagiaire, j'avais déjà derrière moi presque trois saison en réserve. Le club m'a conservé et proposé de signer une convention amateur pour cette saison. Finalement deux semaines après il me propose de signer un an pro avec une option de deux ans. J'ai refusé car les conditions du contrat étaient les mêmes. Ce n'était qu'une question de statut, le salaire était le même. En juin, je serai en fin de contrat. Cette saison, je m'entraîne avec les pros, et surtout joue en CFA depuis peresque quatre ans. J'ai fait le tour de la question. Dans peu de temps, les discussions vont commencer. On verra bien ce qui va se passer. Peut-être vais-je signer puis être prêté, je ne sais pas encore."


Schneiderlin, un amateur particulier.

04/04/2008 10:10
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L'Alsacien de Zellwiller était à seize ans le plus jeune professionnel de l'histoire du Racing. A 18 ans et quatre mois, le milieu de terrain strasbourgeois vient de disputer contre Metz son premier match en Ligue 1. Son parcours amateur est certainement l'un des plus courts en France mais pas le moins agité.

En beaucoup de points il a même été très surprenant. Tout a commencé à cinq ans, à Zellwiller. Dans ce petit village d'un millier d'habitants à 40 km au sud de Strasbourg, le club de foot local n'a pas de place pour lui. Il y en aura une au Racing. Tout pro a été un ancien amateur.

"A cinq ans je voulais absolument jouer dans un club. A la maison tout le monde jouait au football. Mon père était gardien à Kogenheim. Il jouait à un bon niveau et à même été en équipe d'Alsace. Même ma mère a joué un temps à Meistratzheim. A Zellwiller le club ne pouvait plus m'accueillir. Il y avait trop de monde. Dans les clubs voisins comme Barr, Obernai ou Niedernai, c'était le même constat. Mes parents m'inventaient des prétextes en me disant d'attendre mais j'avais vraiment envie de jouer.

Au Racing à 5 ans.

Mon père a fini par m'emmener au Racing. Il avait su par un ami de Zellwiller que le club organisait des tests. J'ai fait un entraînement puis un match avant de signer une licence. Ensuite à partir de la catégorie poussin, j'ai toujours été surclassé. A partir de la 6e, j'intègre la section Sports Etudes de Jean-Monnet à Strasbourg. Mes parents étaient courageux car cela faisait beaucoup de kilomètres à parcourir. A l'époque je jouais numéro 10, j'étais meneur de jeu. C'est en 13 ans DH que j'ai reculé au poste de milieu défensif. Je me rappelle bien, je n'étais pas content car je voulais toujours le 10. Mon entraîneur m'a fait comprendre qu'avec ma taille, je pouvais plus apporter en milieu défensif. Au club, on me disait souvent que j'étais en avance, que j'avais de l'avenir. J'avais à peine 13 ans et cela me paraissait vague. Même au club tout le monde ne me connaissait pas. L'année suivante je joue en 15 ans DH. Puis en 16 Nationaux. C'est là que j'ai vraiment progressé. A 14-15 ans. C'est venu comme ça du jour au lendemain, les gens me disaient que j'avais pris beaucoup d'assurance. Au jourd'hui encore j'essaye de trouver une explication.

Chelsea le repère à 15 ans.

Durant cette période, j'étais encore sous convention, alors que d'autres avaient dejà des contrats aspirants. En 16 ans je connais ma première sélection en Equipe de France avec qui je remporte le tournoi mondial de Montaigu. Quelques sélections après j'apprend que Chelsea veut me recruter et qu'Arsenal et d'autres grands clubs s'intéressent à moi. C'est extraordinaire, je passe d'une convention avec Strasbourg à une proposition d'un des plus grands clubs au monde. C'est fou, rien que le fait d'en parler je me demande vraiment comment que c'est arrivé. En fait, la proposition de Chelsea est arrivé en pleine négociation avec le Racing qui me proposait un contrat aspirant. On a refléchi en famille et choisi de rester à Strasbourg. J'étais trop jeune. Après cet épisode, je débute à 16 ans une nouvelle saison en 18 ans Nationaux et dispute trois rencontres en CFA. Ce sera la fin de la saison 2005-2006 que le Racing me proposera un contrat pro de trois ans. En novembre 2007, j'ai prolongé jusqu'en 2011".


L'arbitre à dit...

01/04/2008 08:20
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1. En plein match, un défenseur, qui se trouve en dehors de sa surface de réparation, crache au visage d'un adversaire situé dans ladite surface. L'arbitre:

a) exclut le défenseur et accorde un coup franc direct à l'endroit ou il se trouvait

b) exclut le défenseur et accorde un coup franc indirect à l'endroit ou se trouvait l'adversaire

c) exclut le défenseur et accorde un penalty à l'adversaire


2. Sur un coup franc indirect, le ballon est frappé par un joueur et s'en va heurter l'arbitre avant de pénétrer dans le but adverse. L'arbitre:

a) accorde le but

b) fait retirer le coup franc

c) accorde un coup franc à l'équipe adverse


3. Sur un corner, le tireur frappe le ballon qui heurte directement le poteau. Celui-ci lui revient, il le reprend et marque. L'arbitre :

a) accorde le but

b) refuse le but et accorde un coup franc indirect contre le tireur à l'endroit ou il a repris le ballon

c) refuse le but et donne corner à rejouer.
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