"Homo homini lupus" (Hobbes, pas le Hobbit bagarreur). Et la femme ?
Fable : 1. récit à base d'imagination 2. petit récit en vers ou en prose destiné à illustrer un précepte 3. mensonge élaboré
"Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
"Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
"Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor." (source)
"Connais-tu l'histoire
Que m'racontait ma nounou ?
C'est une belle histoire
Qu'j'écoutais sur ses genoux
Si le coeur t'en dit
Ma jolie
Écoute-moi
J'vais te la dire à mi-voix
L'était une fille
Douce et tendre comme toi
Toute aussi gentille
Se promenait dans les bois
Et voilà soudain
Qu'en chemin
Elle aperçoit
L'grand méchant loup aux abois
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup
Tu es encor à l'âge
Où les filles ont peur de nous
Tu es bien trop sage
Pour venir sur mes genoux
Mais je t'aime bien,
Ne crains rien
Approche-toi
Je ne te mangerai pas
Ne sois pas cruelle
Viens dans mes bras ma jolie
Viens plus près ma belle
Et ne tremble pas ainsi
Je ne te ferai
Aucun mal
Je ne suis pas
Le grand méchant loup aux abois
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup" (source)
Faites pas l'amour, faites la guerre... Et courrez...
Certaines personnes ne peuvent pas s'en empêcher, dans une pathétique quête de destruction, faute de pouvoir vivre en paix sans avoir peur...
"I can't believe the news today
Oh, I can't close my eyes
And make it go away
How long...
How long must we sing this song
How long, how long...
'cause tonight...we can be as one
Tonight...
Broken bottles under children's feet
Bodies strewn across the dead end street
But I won't heed the battle call
It puts my back up
Puts my back up against the wall
Sunday, Bloody Sunday
Sunday, Bloody Sunday
And the battle's just begun
There's many lost, but tell me who has won
The trench is dug within our hearts
And mothers, children, brothers, sisters
Torn apart
Sunday, Bloody Sunday
Sunday, Bloody Sunday
How long...
How long must we sing this song
How long, how long...
'cause tonight...we can be as one
Tonight...tonight...
Sunday, Bloody Sunday
Sunday, Bloody Sunday
Wipe the tears from your eyes
Wipe your tears away
Oh, wipe your tears away
Oh, wipe your tears away
(Sunday, Bloody Sunday)
Oh, wipe your blood shot eyes
(Sunday, Bloody Sunday)
Sunday, Bloody Sunday
Sunday, Bloody Sunday
And it's true we are immune
When fact is fiction and TV reality
And today the millions cry
We eat and drink while tomorrow they die
The real battle just begun
To claim the victory Jesus won
On...
Humeur :
L'ambiance est légère, vous vous sentez plus libre de profiter de la vie, suivez vos élans !
Amour :
Votre programme est hautement prometteur... Vous gagnerez en estime grâce à votre aide et votre écoute désintéressée auprès de votre partenaire, le dialogue vous ouvre des portes...
Travail :
Vous aurez davantage envie d'échanges que de vous consacrer à des taches quotidiennes.
Vitalité :
Vous avez tendance à aller trop vite dans vos mouvements réflexes, attentions aux blessures par manque d'attention.
Alors là vive la France, vingt sur vingt en plein dans le mille ! Et bonne fête aux Prosper, qu'ils osent dire. Oué, vachement prospère tiens, tu m'en diras tant, du con !
"J'abandonne sur une chaise le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent
J'attends qu'elle se réveille et qu'elle se lève enfin
Je souffle sur les braises pour qu'elles prennent
Cette fois je ne lui annoncerai pas
La dernière hécatombe
Je garderai pour moi ce que m'inspire le monde
Elle m'a dit qu'elle voulait si je le permettais
Déjeuner en paix, déjeuner en paix
Je vais à la fenêtre et le ciel ce matin
N'est ni rose ni honnête pour la peine
" Est-ce que tout va si mal ? Est-ce que rien ne va bien ?
L'homme est un animal " me dit-elle
Elle prend son café en riant
Elle me regarde à peine
Plus rien ne la surprend sur la nature humaine
C'est pourquoi elle voudrait enfin si je le permets
Déjeuner en paix, déjeuner en paix
Je regarde sur la chaise le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent
" Crois-tu qu'il va neiger ? " me demande-t-elle soudain
" Me feras-tu un bébé pour Noël ? "
Et elle prend son café en riant
Elle me regarde à peine
Plus rien ne la surprend sur la nature humaine
C'est pourquoi elle voudrait enfin si je le permets
Déjeuner en paix, déjeuner en paix" (source)
A mon arrivée, en retard, ils sont déjà tous en train de s'affairer. La cour commence à se remplir de vieux meubles abîmés et autres objets promis à la déchèterie. En entrant dans la maison, cette impression de grand départ se confirme : bientôt, il n'y aura plus rien ici, hormis les souvenirs de plus de trente-cinq ans de vie familiale... Difficile d'imaginer ce qu'ils peuvent ressentir... Pour moi aussi, pour la première fois, je dois définitivement me couper de mes racines et délaisser ce point de chute sûr. Dans quelques jours, il n'y aura plus de retour possible au bercail en cas de besoin... La journée se passe donc à trier ce que j'emporterai cette fois définitivement avec moi, et tout ce dont je vais vraiment me séparer. L'heure du grand ménage, encore...
Les tiroirs révèlent des trésors oubliés... Des souvenirs d'antan rejaillissent... Un vieux stylo, quelques crayons... Un visage familier sur une photo écornée, une carte postale... Une lettre d'un amour adolescent... Et ce cahier... Une note amicale dans un livre, des revues... La vieille machine à écrire se cache sous la poussière, les affiches jaunissent aux murs... Bientôt il n'y aura que le vide, encore...
"I was five and he was six
We rode on horses made of sticks
He wore black and I wore white
He would always win the fight
Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down.
Seasons came and changed the time
When I grew up, I called him mine
He would always laugh and say
"Remember when we used to play ?"
Bang bang, I shot you down
Bang bang, you hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, I used to shoot you down.
Music played, and people sang
Just for me, the church bells rang.
Now he's gone, I don't know why
And till this day, sometimes I cry
He didn't even say goodbye
He didn't take the time to lie.
Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down..." (source)
"Savoir que la plus belle de vous deux
savoir que la plus belle de moi
elle est amoureuse
savoir, là j'en perds la mémoire
Savoir lequel de moi
étant deux
est amoureux de toi
la plus belle des deux
savoir si la plus belle de vous deux
et là j'en perds la mémoire
Savoir être capable de toi
sur moi
savoir si après tout tu m'aimeras
et l'a j'en perds la mémoire
Tout l'temps gentil
tu dis que j'suis
tout l'temps gentil
tu disparais réapparais
putain faudrait savoir
et là j'en perds la mémoire." (source)
"Ce mortel ennui
Qui me vient
Quand je suis avec toi
Ce mortel ennui
Qui me tient
Et me suis pas à pas
Le jour où j'aurai assez d'estomac
Et de toi
Pour te laisser choir
Ce jour-là, oh oui ce jour là, je crois
Oui je crois
Que
Je
Pourrai voir
Ce mortel ennui
Se tailler
À l'anglaise loin de moi
Bien sûr il n'est rien besoin de dire
À l'horizontale
Mais on ne trouve plus rien à se dire
À la verticale
Alors pour tuer le temps
Entre l'amour et l'amour
J'prends l'journal et mon stylo
Et je remplis
Et les a et les o
Il faudra bien que j'me décide un jour
Mon amour
À me faire la malle
Mais j'ai peur qu'tu n'ailles dans la salle de bains
Tendre la main
Vers
Le
Gardénal
Comme je n'veux pas d'ennui
Avec ma
Conscience et ton père
Je m'laisse faire !" (source)
Je dis surtout beaucoup de conneries... Mais comme j'en entends et j'en lis beaucoup, ça doit s'équilibrer...
24 octobre 1790 : « L'assemblée constituante décrète officiellement le drapeau tricolore, drapeau français, en substitution au drapeau blanc. Le drapeau tricolore apparaît dans la toute jeune république française. Il est largement inspiré par la cocarde que les révolutionnaires arborent depuis 1789. Il reprend le bleu et le rouge, couleurs de la ville de Paris, et le blanc, couleur royale ».
24 octobre 1901 : « A 43 ans, Anna Edson Taylor est la première femme à relever le défi de s'élancer du haut des chutes de Niagara dans un tonneau de bois. Elle ressort indemne de sa chute de plus de 50 mètres ». Malgré la tentation, je m'abstiendrai de tout commentaire...
24 octobre 1929, le jeudi noir (ouf mon jeu de mot débile) : « La bourse de New-York s'effondre. En quelques heures 12 millions de titres sont vendus sur le marché. Constatant la baisse des cours les spéculateurs cherchent à se débarrasser au plus vite de toutes leurs actions. Les cours chutent de 30%. Le "krach" se confirmera le mardi 29. Le "black Thursday" est le commencement de ce qui sera la plus grave crise économique de l'histoire. Les Etats-Unis seront ruinés. Et le monde entier souffrira autant au niveau économique que politique ».
"She would never say where she came from
Yesterday don't matter if it's gone
While the sun is bright
Or in the darkest night
No one knows
She comes and goes
Goodbye, Ruby Tuesday
Who could hang a name on you?
When you change with every new day
Still I'm gonna miss you...
Don't question why she needs to be so free
She'll tell you it's the only way to be
She just can't be chained
To a life where nothing's gained
And nothing's lost
At such a cost
Goodbye, Ruby Tuesday
Who could hang a name on you?
When you change with every new day
Still I'm gonna miss you...
There's no time to lose, I heard her say
Catch your dreams before they slip away
Dying all the time
Lose your dreams
And you will lose your mind.
Ain't life unkind?
Goodbye, Ruby Tuesday
Who could hang a name on you?
When you change with every new day
Still I'm gonna miss you...
Goodbye, Ruby Tuesday
Who could hang a name on you?
When you change with every new day
Still I'm gonna miss you..." (source)
"Il n'y pas cinquante manières de combattre, il n'y a en qu'une, c'est d'être vainqueur" (Malraux)
Ah... vrai ?
Fighting spirit and victory !
"J'abandonne sur une chaise le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent
J'attends qu'elle se réveille et qu'elle se lève enfin
Je souffle sur les braises pour qu'elles prennent
Cette fois je ne lui annoncerai pas
La dernière hécatombe
Je garderai pour moi ce que m'inspire le monde
Elle m'a dit qu'elle voulait si je le permettais
Déjeuner en paix, déjeuner en paix
Je vais à la fenêtre et le ciel ce matin
N'est ni rose ni honnête pour la peine
" Est-ce que tout va si mal ? Est-ce que rien ne va bien ?
L'homme est un animal " me dit-elle
Elle prend son café en riant
Elle me regarde à peine
Plus rien ne la surprend sur la nature humaine
C'est pourquoi elle voudrait enfin si je le permets
Déjeuner en paix, déjeuner en paix
Je regarde sur la chaise le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent
" Crois-tu qu'il va neiger ? " me demande-t-elle soudain
" Me feras-tu un bébé pour Noël ? "
Et elle prend son café en riant
Elle me regarde à peine
Plus rien ne la surprend sur la nature humaine
C'est pourquoi elle voudrait enfin si je le permets
Déjeuner en paix, déjeuner en paix" (source)
"- Qu'est-ce que tu fabriques ?
- T'as oublié tes chaussures.
- Ça fait quoi au juste, de jamais rien ressentir ?
- [Casse toi avec ta poubelle !! Conard... ]
- Imagine une petite fille, à qui on a toujours appris... à avoir peur depuis qu'elle est en âge de comprendre. Imagine qu'on lui ait appris à avoir peur de la lumière du jour. Qu'on lui ait appris que c'était son ennemie. Que ça lui ferait du mal. Et que par une journée ensoleillée, tu lui demandes d'aller jouer dehors avec toi. Qu'elle ne veuille pas. Tu ne pourrais pas être fâché contre elle.
- Je l'ai bien connue, cette petite fille et j'ai vu la lumière dans son regard. Et tu pourras faire ou dire ce que tu veux, c'est toujours ça que je vois.
- On est comme on est, il ne faut pas croire que les gens changent...
[...]
- Pourquoi ?
- Pourquoi ? Tu as été une expérience pour elle. Elle a pu s'exercer. J'ai jeté une souris au serpent. Estella a appris à chasser et à avaler sa proie toute crue. Tu n'as pas été un défi très difficile à relever... De toute façon... tu as aimé ça. Et je t'avais mis en garde il y a des années. Tu n'étais pas obligé de le faire. Je t'avais dit qu'elle te ferait beaucoup de mal... Tu es d'accord ? C'est toi qui as choisi de ne pas écouter... Eh ben... Tu devrais regarder le bon côté des choses... Nous sommes reliés les uns aux autres, toi, Estella et moi. Une pyramide de douleur... Ce n'est pas de l'amour, mais c'est un vrai lien. Nous sommes ensemble.
- Donnez moi votre main... Vous savez ce que c'est ? C'est mon coeur, et il est brisé...Vous le sentez ?
- [Acquiesçant] Je regrette... Je regrette..."
(De Grandes Espérances - Great Expectations)
Finn a mal. Mais Finn se relèvera, et l'histoire la punira, encore. Au final, on se demandera qui aura été le plus malheureux... Pour ceux qui n'ont pas vu le film, ce sera elle...
Comme lui, j'ai mal. D'autant plus que je le savais. Fucking conscience... Elle voudrait que je la déteste, mon Estella, elle fait tout pour ça et le reconnaît. Ce serait si facile... Il suffirait de penser à ces mensonges, à cette fausseté, à cette lâcheté surtout, à cet ange... Mais non... Je ne vais pas faire ce qu'il serait normal que je fasse... Ce sera dur, mais je vais croire en une certaine sincérité, malgré la situation. Je vais me souvenir de ces sourires, de cette langue, de cette bouche, de cette peau, de ce sein, de ce ventre, de cette odeur, de ces étreintes et de ces gémissements. Ce ne sera pas facile, mais je vais me rappeler sa beauté, ses bons mots, son espièglerie et son charme. Sa magie et le bien qu'elle m'a fait durant ces quelques semaines, même si elle s'est appliquée à tout salir. Je vais ravaler ma fierté (et ça n'arrive pas souvent...) et garder ces bons moments, m'accrocher à l'expérience, tirer le bon de son mal et lui donner une leçon d'honnêteté. Tout en ne faisant pas de concessions et en rendant tous les coups, comme promis. Moi, je tiens parole...
Estella, un jour tu devras arrêter de jouer. Pas forcément pour toi, mais pour elle. Faire mal n'atténuera pas ta propre douleur... Je te souhaite, sincèrement, du fond de ce petit coeur que tu as maladroitement essayé de briser, de trouver un adversaire qui en vaille la peine. Parce que vous devez en valoir la peine, même si tu t'efforces de convaincre du contraire. En attendant, pour moi c'est game over. Salut miss, merci pour la leçon, je t'embrasse... et au joueur suivant (s'il n'a pas déjà commencé la partie...).
"Don't bother saying you're sorry.
Why don't you come in ?
Smoke all my cigarettes - again.
Every time I get no further.
How long has it been?
Come on in now,
Wipe your feet on my dreams.
You take up my time,
Like some cheap magazine,
When I could have been learning something.
Oh well, you know what I mean.
I've done this before.
And I will do it again.
Come on and kill me baby,
while you smile like a friend.
And I'll come running,
Just to do it again.
You are the last drink I never should have drunk.
You are the body hidden in the trunk.
You are the habit I can't seem to kick.
You are my secrets on the front page every week.
You are the car I never should have bought.
You are the train I never should have caught.
You are the cut that makes me hide my face.
You are the party that makes me feel my age.
Like a car crash I can see but I just can't avoid.
Like a plane I've been told I never should board.
Like a film that's so bad but I've gotta stay til the end.
Let me tell you now,
It's lucky for you that we're friends."
Pulp, Like a friend (De Grandes Espérances) (source)
J'ai du me taper au moins 300 cartes de voeux et quand 20 personnes de la même boîte envoient la même, force est de constater que c'est pas toujours très original. C'est pourtant pas compliqué de choisir une jolie photo, si ?
"You a go tired fe see me face
Can't get me out of the race
Oh man you said I'm in your place
A make you draw bad card
And then you draw bad card (repeat)
Propaganda spreading over my name
Say you want to bring another life to shame
Oh man you just playing a game
And then you draw bad card, draw bad card
A make you draw bad card, draw bad card
A make you draw bad card
I want to disturb my neighbor
Cause I'm feeling so right
I want to turn up my disco
Blow them to full Watts tonight
In a rub-a-dub style, in a rub-a-dub style
In a rub-a-dub style, in a rub-a-dub style
Cause we guarding the palace so majestic
Guarding the palace so realistic
Them a go tired fe see we face, oh yeah
Me say them can't get we out of the race
Oh man it's just a big disgrace
The way you draw bad card, draw bad card
The way you make wrong moves, make wrong moves
The way you draw bad card, draw bad card
A make you draw bad card, draw bad card
A make you draw bad card
In a rub-a-dub style, in a rub-a-dub style" (source)
Le 3 octobre, il y a quelques années, l'Allemagne fêtait sa réunification (après la chute du mur, en novembre 1989)...
"Il vaut mieux s'unir pour obtenir le bonheur sur la terre que de se disputer sur l'existence d'un paradis dans le ciel"
J'ai visité un endroit étrange l'autre jour en Allemagne : le Quartier Vauban à Fribourg, une espèce d'expérience urbaine collective et écologique. Ce qui frappe dans ces "rues" (la notion en serait presque altérée), c'est l'absence de jardins clôturés, verrouillés. Tout semble ouvert sur le voisinage, les affaires sont laissées ça et là, les vélos ne sont pas attachés, et les bambins gambadent dans les allées verdoyantes... Difficilement transposable tel quel dans d'autres cités, comment évoluera ce quartier aussi agréable qu'étonnant, quand les têtes blondes d'aujourd'hui auront dix ans de plus ?
"We don't need no education
We dont need no thought control
No dark sarcasm in the classroom
Teachers leave them kids alone
Hey ! Teachers ! Leave them kids alone !
All in all it's just another brick in the wall.
All in all you're just another brick in the wall.
We don't need no education
We dont need no thought control
No dark sarcasm in the classroom
Teachers leave them kids alone
Hey ! Teachers ! Leave them kids alone !
All in all it's just another brick in the wall.
All in all you're just another brick in the wall.
"Wrong, Do it again !"
"If you don't eat yer meat, you can't have any pudding.
How can you have any pudding if you don't eat yer meat ?"
"You ! Yes, you behind the bikesheds, stand still laddy !""
"Le Seigneur Dieu se dit : « Il n'est pas bon que l'homme reste seul. Je vais lui faire une aide qu'il aura comme partenaire ». (Genèse 1,2)
Salaud...
"Help, I need somebody,
Help, not just anybody,
Help, you know I need someone, help.
When I was younger, so much younger than today,
I never needed anybody's help in any way.
But now these days are gone, I'm not so self assured,
Now I find I've changed my mind and opened up the doors.
Help me if you can, I'm feeling down
And I do appreciate you being round.
Help me, get my feet back on the ground,
Won't you please, please help me.
And now my life has changed in oh so many ways,
My independence seems to vanish in the haze.
But every now and then I feel so insecure,
I know that I just need you like I've never done before.
Help me if you can, I'm feeling down
And I do appreciate you being round.
Help me, get my feet back on the ground,
Won't you please, please help me.
When I was younger, so much younger than today,
I never needed anybody's help in any way.
But now these daya are gone, I'm not so self assured,
Now I find I've changed my mind and opened up the doors.
Help me if you can, I'm feeling down
And I do appreciate you being round.
Help me, get my feet back on the ground,
Won't you please, please help me, help me, help me, oh" (source)
N'est stupide que la stupidité... Cours, Forrest...
"Silence les grillons
Sur les branches immobiles
Les arbres font des rayons
Et des ombres subtiles
Silence dans la maison
Silence sur la colline
Ces parfums qu'on devine
C'est l'odeur de saison
Mais voilà l'homme
Sous son chapeau de paille
Des taches plein sa blouse
Et sa barbe en bataille
Cézanne peint
Il laisse s'accomplir la magie de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien
Vibre la lumière
Chantez les couleurs
Il y met sa vie
Le bruit de son coeur
Et comme un bateau
Porté par sa voile
Doucement le pinceau
Glisse sur la toile
Et voilà l'homme
Qui croise avec ses yeux
Le temps d'un éclair
Le regard des dieux
Cézanne peint
Il laisse s'accomplir le prodige de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien
Quand Cézanne peint
Cézanne peint..." (source)
Il paraît que le football serait la poursuite de la guerre par d'autres moyens remarque...
"Where have all the good men gone
And where are all the gods?
Where's the street-wise Hercules
To fight the rising odds?
Isn't there a white knight upon a fiery steed?
Late at night I toss and turn and dream
of what I need
{Chorus:}
I need a hero
I'm holding out for a hero 'til the end of the night
He's gotta be strong
And he's gotta be fast
And he's gotta be fresh from the fight
I need a hero
I'm holding out for a hero 'til the morning light
He's gotta be sure
And it's gotta be soon
And he's gotta be larger than life
Somewhere after midnight
In my wildest fantasy
Somewhere just beyond my reach
There's someone reaching back for me
Racing on the thunder end rising with the heat
It's gonna take a superman to sweep me off my feet
{repeat Chorus}
Up where the mountains meet the heavens above
Out where the lightning splits the sea
I would swear that there's someone somewhere
Watching me
Through the wind end the chill and the rain
And the storm and the flood
I can feel his approach
Like the fire in my blood" (source)
Le jour s'est levé... Réveillé avec un drôle de goût dans la bouche... La tarte flambée peut-être, voire le vin ou la bière ? Le snake bite ? Non, non, autre chose... Un coup de spleen dominical... La peur d'un lendemain qui déchante ? Un vide en tout cas... La tête ailleurs peut-être... Les Côtes du Rhône de midi et le sourire de la serveuse n'y changeront rien...
Le jour s'est levé
Sur une étrange idée
Je crois que j'ai rêvé
Que ce soir je mourrais
Le jour s'est levé
Plein de perplexité
Si ce n'était pas un rêve
Qu'il faille s'en aller
S 'en aller
Comme le jour avançait
En moi je pensais
Si ce n'était pas un rêve
J'ai tout à aimer
Quand le jour s'est couché
J'ai réalisé
Que ce n'était qu'une trêve
Dans ma réalité
Nous sommes ici pour croire
Rien d'autre à laisser croire
Croire que l'on meurt ce soir
Pour qui veut bien voir
Le voile est levé
Sur ma pauvreté
Qu'ai-je donc à garder
Qui ne sera soufflé
Oui, le voile est levé
Tout est si coloré
Qu'ai-je donc à donner
Que la nuit n'm'a soufflé
Nous sommes ici pour croire
Rien d'autre à laisser croire
Croire que l'on meurt ce soir
Pour qui veut bien voir
Et qu'il est déjà tard
Déjà tard, mais pas trop tard
A toi de voir, à toi de croire
Le jour s'est levé
Sur cette étrange idée
La vie n'est qu'une journée
Et la mort qu'une nuit
La vie n'est ajournée
Que si la mort lui nuit
Ironie du sort, c'est toujours quand on (re)commence à vous promettre quelque chose qu'on vous l'enlève aussitôt...
Fin du rêve, on se réveille... Pas de quoi s'envoyer en l'air ou découcher, finalement...
Tant pis, gardons la tête haute, merci pour les bons moments et la leçon, et retour au train-train du quotidien...
Robert a dit :
"Finale : dernière épreuve qui, après les éliminatoires et parfois le repêchage, désigne le vainqueur".
Game over, donc...
"Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi tout bas
Tu es à six heures de moi
Je suis à des années de toi
C'est ça être là-bas.
La différence
C'est ce silence
Parfois au fond de moi.
Tu vis toujours au bord de l'eau
Quelquefois dans les journaux
Je te vois sur des photos.
Et moi loin de toi
Je vis dans une boite à musique
Electrique et fantastique
Je vis en "chimérique".
La différence,
C'est ce silence
Parfois au fond de moi.
Tu n'es pas toujours la plus belle
Et je te reste infidèle
Mais qui peut dire l'avenir
De nos souvenirs
Oui, j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
L'amour c'est fait de ça.
Il était une fois
Toi et moi
N'oublie jamais ça
Toi et moi !
Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi là-bas.
Oui j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
Je pense à toi tout bas..." (source)
Après le dépit et le rejet... le doute et le regret ? Quand exaspération rime avec passion...
La ville continue à s'exprimer, quand on la regarde et qu'on l'écoute. Comme une personne, en fait, il faut prendre le temps de s'arrêter pour vraiment la voir et la sentir vibrer. Elle se révèle différente et émerveille celui qui prend la peine de gratter le bitume des apparences. Offrant en son sein un trésor caché, pourtant à la portée des yeux de tous, inconscients. Un message, un bruit, tantôt décapant ou provocant,
tantôt amusant ou attachant... La ville rugissante, hésitante, tremblante, touchante... La ville, la vile ? La ville, la vie...
"Dans la communication, le plus compliqué n'est ni le message, ni la technique, mais le récepteur" (Dominique Wolton)
"Just a castaway, an island lost at sea, oh
Another lonely day, with no one here but me, oh
More loneliness than any man could bear
Rescue me before I fall into despair, oh
Ill send an s.o.s. to the world
Ill send an s.o.s. to the world
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
A year has passed since I wrote my note
But I should have known this right from the start
Only hope can keep me together
Love can mend your life but
Love can break your heart
Ill send an s.o.s. to the world
Ill send an s.o.s. to the world
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Walked out this morning, dont believe what I saw
Hundred billion bottles washed up on the shore
Seems Im not alone at being alone
Hundred billion castaways, looking for a home
Ill send an s.o.s. to the world
Ill send an s.o.s. to the world
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s..." (source)
"Les mots c'est comme des bulles d'air. C'est brillant, c'est doux quand ça passe et après, vous cherchez et y a rien"
Par contre, il y a des claques qui restent. Le 17 novembre 1993, le Bulgare rit. Et notamment Kostadinov et ses deux buts qui éliminent la France du Mondial 1994 lors des arrêts de jeu. Et préparent sans doute aussi le renouveau français par la suite...
Je me souviens n'avoir réalisé que le lendemain matin, dans la cuisine, mal réveillé, face au journal...
"Soleil écorché,
Vestiges éventrés,
Corps décapités,
Squelettes éclatés,
Fragments de silence
Dans la transparence
Ouatée des écrans
De contrôle assistance,
Bruits de bulles,
Bruits de bulles,
Bruits de bulles.
Le rouge de ses lèvres
Et le bleu de ses yeux
Sur le blanc crayeux
De son visage laiteux,
Charme ténébreux
Des ruines sur les lieux
Du crash où se cache
La bête à sept têtes,
Bruits de bulles,
Bruits de bulles,
Bruits de bulles.
Le temps se coagule,
Lueurs des rayons
Rouges filtrés des néons,
Lasers et lézards,
Démons de mon hasard,
Bruits de bulles,
Bruits de bulles,
Bruits de bulles.
L'instant se coagule,
Aurore et rosée,
Légère et vaporeuse,
Parfums orangés
De ces nuits orageuses,
Je m'engouffre en fumée
Dans la fissure,
Cliché désintégré,
Faille obscure,
Bruits de bulles,
Bruits de bulles,
Bruits de bulles,
Le temps se coagule..." (source)
Ou sans tête ? Ou avec beaucoup trop de tête...
Esthète... Es tête...
En latin, caput, la tête. Kaput, la tête ?
Tête... Têtue... T'es tue, tais toi ?
Mots de tête...
Tête... Téter... Tâter ?
Téton, tétons...
Céphalique... C'est phallique ?
Tête à queue... Tête à nique... Titanic...
Tête à tête... Tête à claques...
Entêtée... En-tête... En tête ?
Pas tête, hic... Pathétique...
Head... Aide...
« Ce que l'on nomme fermeté chez un roi s'appelle entêtement chez un âne. »
"Derrière des barreaux
Pour quelques mots
Qu'il pensait si fort
Dehors il fait chaud
Des milliers d'oiseaux
S'envolent sans effort
Quel est ce pays
Où frappe la nuit
La loi du plus fort ?
Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
S'endort peut-etre...
Et moi qui danse ma vie
Qui chante et qui rit
Je pense à lui
Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
Déjà mort peut-être..." (source)
"Quelques gouttes de rosée sur une toile d'araignée, et voilà une rivière de diamants" (Jules Renard)
Même le matin, les gens éprouvent le besoin de s'engueuler dans la rue...
Strasbourg s'éveille doucement. Les premiers touristes débarquent déjà... La place Gutenberg se réveille avec ses tentes de la dégustation de vin... La Petite France respire encore la tranquillité avant le déversement des chasseurs de clichés... La place de la Gare continue ses travaux... L'avenue des Vosges n'est pas encore noyée dans le flux des voitures... La place de la République sommeille dans son coin, un peu à l'écart... La place Broglie ne fête pas encore la science... La rue des Hallebardes se prépare aux passants du dimanche...
"Encore un matin
Un matin pour rien
Une argile au creux de mes mains
Encore un matin
Sans raison ni fin
Si rien ne trace son chemin
Matin pour donner ou bien matin pour prendre
Pour oublier ou pour apprendre
Matin pour aimer, maudire ou mépriser
Laisser tomber ou résister
Encore un matin
Qui cherche et qui doute
Matin perdu cherche une route
Encore un matin
Du pire ou du mieux
A éteindre ou mettre le feu
Un matin, ça ne sert à rien
Un matin
Sans un coup de main
Ce matin
C'est le mien, c'est le tien
Un matin de rien
Pour en faire
Un rêve plus loin
Encore un matin
Ou juge ou coupable
Ou bien victime ou bien capable
Encore un matin, ami, ennemi
Entre la raison et l'envie
Matin pour agir ou attendre la chance
Ou bousculer les évidences
Matin innocence, matin intelligence
C'est toi qui décide du sens
Un matin, ça ne sert à rien
Un matin
Sans un coup de main
Ce matin
C'est le mien, c'est le tien
Un matin de rien
Pour en faire
Un rêve plus loin" (source)
"Celui qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile" (William Blake)
"Si je m'arrête un instant
Pour te parler de ma vie
Juste comme ça tranquillement
Dans un bar rue St-Denis
J'te raconterai les souv'nirs
Bien gravés dans ma mémoire
De cette époque où vieillir
Était encore bien illusoire
Quand j'agaçais des p'tites filles
Pas loin des balançoires
Et que mon sac de billes
Devenait un vrai trésor
Ces hivers enneigés
A construire des igloos
Et rentrer les pieds g'lés
Juste à temps pour Passe-Partout
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De la p'tit'école et d'la cour de récré ?
Quand les avions en papier ne partent plus au vent
On se dit que l'bon temps passe final'ment
Comme une étoile filante
Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Je constate que bien souvent
On choisit pas mais on subit
Et que les rêves des ti-culs
S'évanouissent ou se refoulent
Dans cette réalité crue
Qui nous embarque dans le moule
La trentaine, la bedaine
Les morveux, l'hypothèque
Les bonheurs et les peines
Les bons coups et les échecs
Travailler, faire d'son mieux
N'arracher, s'en sortir
Et espérer être heureux
Un peu avant de mourir
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De not' p'tit passage dans ce monde effréné
Après avoir existé pour gagner du temps
On s'dira que l'on était final'ment
Des étoiles filantes
Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Juste comme ça, tranquillement
Pas loin du Carré Saint Louis
C'est qu'avec toi je suis bien
Et qu'j'ai pu l'goût d'm'en faire
Parce que tsé voir trop loin
C'pas mieux qu'd'regarder en arrière
Malgré les vieilles amertumes
Et les amours qui passent
Les chums qu'on perd dans brume
Et les idéaux qui se cassent
La vie s'accroche et renaît
Comme les printemps reviennent
Dans une bouffée d'air frais
Qui apaise les coeurs en peine
Ça fait que si à soir t'as envie de rester
Avec moi la nuit est douce on peut marcher
Et même si on sait ben que tout dure rien qu'un temps
J'aimerais çà que tu sois pour un moment
Mon étoile filante
Aujourd'hui j'ai passé plus de six heures dans la voiture pour faire 350 putain de kilomètres. J'ai failli mourir deux fois, je me suis énervé 37 fois, le ciel m'a pissé dessus et le conard avant moi à la caisse a claqué deux fois mon salaire en pantalons et en chemises. J'aime les Allemands. Mais là je les hais...
Dis toi, t'aurais pas des origines allemandes ?
"Johnny m'a dit,Johnny m'a dit
Oublie ton père, oublie ta mère
Oublie ton coeur, oublie tes moeurs
Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Tupamaramos, cangaceiros
C'est le camp qu'il faut choisir
Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Tout ça un soir ou le ciel zébré d'éclairs
Nous déclarait "nous allons fonder le parti unique"
Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Rejoins tes frères, rejoins tes soeurs
Bois le sang de ton ennemi
Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Ecarte le rouge, écarte le blanc
La seule couleur, c'est noir brillant
Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Tout ça un soir ou le ciel zébré d'éclairs
Nous déclarait "nous allons fonder le parti unique"
Et la victoire caresse l'espoir de nous appartenir
Et la victoire caresse l'espoir de nous appartenir
Car il faut tenir
Johnny m'a dit
Johnny m'a dit
Johnny m'a dit
Johnny m'a dit" (source)
La fête vire à la défaite... La gueule de bois se poursuit... Dimanche gris... Fuck...
"Ce qu'il nous faut faire pour permettre à la magie de s'emparer de nous c'est chasser les doutes de notre esprit. Une fois que les doutes ont disparu, tout est possible."
" Un café con sal. Ganas de llorar.
Mi mundo empezando a temblar,
presiento que se acerca el final.
No quiero ganar. Ahora eso qué más da.
Estoy cansada ya de inventar excusas que no saben andar.
Y sólo quedarán los buenos momentos de ayer que fueron de los dos.
Y hoy sólo quiero creer ...
que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida pasaba y yo sentía que me iba a morir de amor
al verte esperando en mi portal sentado en el suelo sin pensar
que puedes contar conmigo.
Nunca hubo maldad. Sólo ingenuidad.
Pretendiendo hacernos creer que el mundo estaba a nuestros pies.
Cuando el sueño venga a por mí en silencio voy a construir
una vida a todo color donde vivamos juntos los dos.
Y sólo quedarán los buenos momentos de ayer que fueron de los dos.
Y hoy sólo quiero creer...
que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida pasaba y yo sentía que me iba a morir de amor
al verte esperando en mi portal sentado en el suelo sin pensar
que puedes contar conmigo para siempre.
Y no puedo evitar echarte de menos
mientras das la mano a mi tiempo y te vas.
Yo siento que quiero verte y verte y pienso
que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida pasaba y yo sentía que me iba a morir de amor
al verte esperando en mi portal sentado en el suelo sin pensar
que puedes contar conmigo.
Que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida se pasa y yo me muero, me muero por ti." (source)
"Un sourire ne coûte rien, mais il rapporte beaucoup ; il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne"
"When you're smilin'....keep on smilin'
The whole world smiles with you
And when you're laughin'....keep on laughin'
The sun comes shinin' through
But when you're cryin'.... you bring on the rain
So stop your frownin'....be happy again
Cause when you're smilin'....keep on smilin'
The whole world smiles with you
(instrumental break)
Oh when you're smilin'....keep on smilin'
The whole world smiles with you
Ah when you're laughin'....keep on laughin'
The sun comes shinin' through
Now when you're cryin'.... you bring on the rain
So stop that sighin'....be happy again
Cause when you're smilin'....just keep on smilin'
And the whole world gonna smile with
The great big world will smile with
The whole wide world will smile with you" (source)
"Tout salaud qu'on soit, on n'est pas moins naïf et susceptible de déceptions" (Desproges)
"Arachné - Jeune Lydienne qui apprend d'Athéna l'art de broder et de tisser. Cette paysanne se vante d'exécuter, à l'aiguille, des travaux d'une finesse à faire pâlir les dieux. Cette vantardise excite Athéna, déesse des fileuses qui met la jeune fille au défi de la battre. Arachné sort vainqueur de l'épreuve. Athéna folle de rage, déchire l'oeuvre d'Arachné et la frappe à la tête avec sa navette.
Arachnée, blessée, veut se pendre, mais la déesse Athéna la métamorphose en araignée qui continue à filer." (source)
"J'ai dû aller jusqu'au bout
Pour finalement comprendre
Aller me faire voir ailleurs
Juste le temps de me reprendre
Vise un peu plus loin que toi
Tu verras comme ça te change
Au lieu de tout miser sur toi
Double ton challenge
Mais n'empêche que c'est pas facile
De tout voir à travers son nombril
Si tu cherchais le positif
Ce serait, crois-moi
Pas si naïf
Tu m' dis que je n'ai pas assez souffert
Pour me faire entendre
Mais va mener ta vie d'enfer
Je m'occuperai bien de tes cendres
Et si ça te fait mal de rire
T'as qu'à admirer tes grimaces
Epargne-moi cet air cynique
Sauve au moins la glace
Mais n'empêche que c'est pas facile
De tout voir à travers son nombril
Si tu cherchais le positif
Ce serait pas si naïf
Et n'empêche que c'est difficile
De se battre pour des causes futiles
Essaie juste d'être moins nocif
Ce serait, crois-moi
Pas si naïf
Je ferais n'importe quoi
Pour que tu me laisses entrer
M'en irais n'importe où
Rien que pour retrouver ton esprit égaré
Yeah yeah yeah" (source)
Putain d'insomnie... Mais qui ou quoi s'amuse à me réveiller tous les matins ? Peut-être ces oiseaux qui piaillent ou ces pigeons qui s'ébrouent dans la gouttière...
Where is my mind ?
L'aube est mon amie... Arrivé tôt au boulot, café... Première réunion, café... Deuxième réunion, café... Repas, café en terrasse... Troisième réunion, café... Cocktail, ouf quelques verres de bon Gewurtz !
Et c'est même pas ce putain de café inutile qui m'empêche de dormir... A se taper la tête...
Sinon, dehors il fait beau... On peut au moins profiter de la douceur extérieure... Mais vivement l'hiver, que ces enfoirés d'oiseaux se les pelent ailleurs...
"Regards affligés ...
Sophie de Nantes
Souvent quand elle se rappelait, revoyait,
Petite fille aux dents de lait, au milieu des jouets
Une maman chaude, un papa grand
Elle regrettait un peu, en dedans,
D'avoir toujours tourné en rond, sous la lampe comme un papillon
Sophie de Nantes aux amours gris sans envies
Aux hommes pressés, d'hôtels de nuit, hôtel d'ennui
Seule au réveil plus nue que nue
Sans s'étonner d'une fuite de plus
Encore une fois, tourner en rond, sous la lampe comme un papillon
Alors même si un jour futur, futur
Un gars se fout dans ta tête, coquette
Est-ce que ça a une importance ?
Est-ce que ça a encore un sens
Quand on a trop tourné en rond, sous la lampe comme un papillon" (source)
I'm sick and tired...
Gasp, malgré la fatigue, impossible de trouver le sommeil... Le lit et ma conscience deviennent une prison. J'ai beau attendre, espérer, me tourner et me retourner dans tous les sens, me relever plusieurs fois, arpenter la pièce dans l'obscurité, je fulmine contre moi-même... incapable de sombrer dans un repos aussi mérité que libérateur. Le réveil n'en est donc pas un, et la journée est longue, mais longue, à masquer la lassitude physique et psychique, à rendre les sourires hypocritement et m'efforcer de rester calme... J'aimerais hurler, mais est-ce que ça me soulagerait vraiment ? Pas ça, pas comme ça...
Bref, au moins, je suis arrivé tôt au boulot...
"Je n'ai pas peur de la route
Faudrait voir, faut qu'on y goûte
Des méandres au creux des reins
Et tout ira bien
Le vent l'emportera
Ton message à la grande ourse
Et la trajectoire de la course
A l'instantané de velours
Même s'il ne sert à rien
Le vent l'emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera
La caresse et la mitraille
Cette plaie qui nous tiraille
Le palais des autres jours
D'hier et demain
Le vent les portera
Génétique en bandoulière
Des chromosomes dans l'atmosphère
Des taxis pour les galaxies
Et mon tapis volant lui
Le vent l'emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera
Ce parfum de nos années mortes
Ceux qui peuvent frapper à ta porte
Infinité de destin
On en pose un, qu'est-ce qu'on en retient?
Le vent l'emportera
Pendant que la marée monte
Et que chacun refait ses comptes
J'emmène au creux de mon ombre
Des poussières de toi
Le vent les portera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera"
Vivez si m'en croyez, n'attendez à demain.
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.
"Te faire mourir de rire
Aspirer tes soupirs
M'enfermer tout le jour
Ecrire des mots d'amour
Boire mon café noir
Me lever en retard
Pleurer sur un trottoir
Me serrer sur ton coeur
Pardonner tes erreurs
Jouer de la guitare
Danser sur un comptoir..."
"Aux premiers jours de la Révolution française, les trois couleurs sont d'abord réunies sous la forme d'une cocarde. En juillet 1789, peu avant la prise de la Bastille, une grande agitation règne à Paris. Une milice se constitue ; elle porte un signe distinctif, une cocarde bicolore composée des antiques couleurs de Paris, le bleu et le rouge. Le 17 juillet, Louis XVI se rend à Paris pour reconnaître la nouvelle Garde Nationale. Il arbore la cocarde bleue et rouge à laquelle il semble que Lafayette, commandant de la Garde, ait ajouté le blanc royal.
La loi du 27 pluviôse an II (15 février 1794) fait du drapeau tricolore le pavillon national, en précisant, sur les recommandations du peintre David, que le bleu devait être attaché à la hampe.
Le XIXème siècle voit s'affronter le blanc des royalistes légitimistes et les trois couleurs héritées de la Révolution. Le drapeau blanc est remis à l'honneur sous la Restauration mais Louis-Philippe reprend le drapeau tricolore et le fait surmonter du coq gaulois.
Lors de la Révolution de 1848, si le drapeau tricolore est adopté par le gouvernement provisoire, c'est le drapeau rouge qui est brandi par le peuple sur les barricades en signe de révolte.
Sous la IIIème République, un consensus s'établit progressivement autour des trois couleurs. A partir de 1880, la remise des drapeaux aux armées lors de la fête du 14 juillet est un grand moment d'exaltation du sentiment patriotique.
Si le comte de Chambord, prétendant au trône de France, n'a jamais accepté le drapeau tricolore, les royalistes ont fini par s'y rallier pendant la Première Guerre Mondiale." (source)
"Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!
Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons
Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!
Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.
Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.
Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes
À regret s'armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!
Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!" (source)
"Fées répandez partout la rosée sacrée des champs..."
"LOS ANGELES (AFP) - Cinq personnes arrêtées en flagrant délit de cambriolage en Californie (ouest) risquent en outre des poursuites pour cruauté envers animal, le chihuahua de la maison dans laquelle ils s'étaient introduits ayant été retrouvé dans un congélateur, a annoncé jeudi la police.
L'incident s'est produit à Lancaster, à 80 km au nord de Los Angeles. Appelée mercredi matin sur les lieux d'un cambriolage, la police a arrêté un adulte et quatre adolescents, pris sur le fait.
Mais l'occupante de la maison a signalé que son petit chien avait disparu. L'animal a finalement été retrouvé dans un congélateur. Il devrait survivre, selon le vétérinaire qui l'a examiné.
Le code pénal californien prévoit un an de prison et jusqu'à 20.000 dollars d'amende pour les personnes reconnues coupables de cruauté envers animal."
Oh, chiwawa !
"... Chiwawa here
Chiwawa there
Everybody wants it
everywhere
Sing it loud
And life can be so easy
What can make you
move, Chiwawa
Can you feel the groove Chiwawa
What can make you dance
Chiwawa
Oh Chiwawa!
What can make you sing Chiwawa
Take it and you win
Chiwawa
What can bring you joy Chiwawa
Oh Chihuahua !"
Selon Francis Bacon, les maisons sont faites pour être habitées, non pour être vues... Comme l'amour, en fait...
Ce qui frappe en entrant, c'est l'espace, le bruit et la saleté. Les pièces vides ont l'air différentes, les pas font craquer le vieux parquet, les traces des tableaux aux murs et les marques des meubles sur la moquette décolorée soulignent l'usure du temps. De la cave au grenier, en passant par les étages, tout est crasseux, signe de nombreuses allées et venues ultimes... Vidée de tout, la maison révèle toute son ampleur et sa vieillesse. Grandeur et décadence...
Une maison, c'est comme une relation : on s'en va, mais on reste là avec ses souvenirs, en se rappelant bons et mauvais moments et en imaginant comment les choses auraient pu être différentes, et si cela aurait valu la peine.
L'histoire va prendre le pas sur le présent, et il n'y aura pas de futur...
"In many ways, they'll miss the good old days
Someday, someday
Yeah, it hurts to say, but I want you to stay
Sometimes, sometimes
When we was young, oh man, did we have fun
Always, always
Promises, they break before they're made
Sometimes, sometimes
Oh, My-ex says I'm lacking in depth
I will do my best
You say you wanna stay by my side
Darlin', your head's not right
See, alone we stand, together we fall apart
Yeah, I think I'll be alright
I'm working so I won't have to try so hard
Tables, they turn sometimes
Oh, someday...
No, I ain't wastin' no more time
And now my fears
They come to me in threes
So, I
Sometimes
Say, "Fate my friend,
You say the strangest things
I find, sometimes"
Oh, My-ex says I'm lacking in depth
Say I will try my best
You say you wanna stay by my side
Darlin', your head's not right
See, alone we stand, together we fall apart
Yeah, I think I'll be alright
I'm working so I won't have to try so hard
Tables, they turn sometimes
Avec tout ça, on en aurait presque oublié que c'est le retour des soldes. Avec tout le bordel que ça implique...
Et quand Brad rit...
"There you come again, I see you're having your everlasting smile on your
face, like now n' then.
I cannot hide, I cannot fight, I cannot go, you know, you know, you
know,
hey, do you know
that you do not have to entertain anybody, that you do not have to
entertain my cat,
if you don't want that, yeah.
It seems that you don't know that you're twisted by your nature n'
that's the reason
I hate ya.
I'm gone, I can't stay another day.
Roll my mind, hold my hands up in the air.
So here it comes now - a couple of hard words, yah, yah, I know this
hurts but I'm so, so happy.
'cos you, oh yes, yes, you do really deserve this. Shed a tear when you
want me to stop.
So many times you have made people cry. So many lies, why I'm asking.
I'm the one who will say, hey get out of my way, because you're twisted.
Oh yes you are." (source)
"Le terme bobologie est un terme humoristique pour désigner les traitements des traumatismes sans gravité, comme les égratignures et les bleus. Il est composé du terme bobo, qui désigne une petite plaie dans le langage enfantin, et du suffixe -logie qui fait référence aux sciences"
Sopla, sopla...
"Yo quiero el aire que tiene tu alma
Yo quiero el aire que, que vive en ti
Yo quiero el aire, aire que derramas
Aire pa´ quererte, aire pa´ vivir
Yo quiero el aire que tiene tu alma
Yo quiero el aire que, que vive en ti
Yo quiero el aire, aire que derramas
Aire pa´ quererte, aire pa´ vivir.
Tengo un alma o la tenía
Y no es bastante
Ya sabes tanto tienes tanto vales
Tengo un alma y desafía
Tus andares es
el paisaje donde flota mi fantasía
Y me subo a tu cintura
pero es tan temprano,
Los sueños que se cumplen son tan raros,
el aire roza las palabras que no saben
bien
De tus ojos, tu mirar, eh
por tus andares y tu mirar.
Le he robado el alma al aire
para dártela en este suspiro
soy como la tierra amor,
tú eres el sol
que no se deja ver
no puede ser
cómo va a ser
Le he robado el alma al
aire
para poder llevarte aquí
conmigo
soy como la tierra amor,
tú eres el sol
que no se deja ver; no puede ser
como va a ser
Yo quiero el aire que tiene tu alma
Yo quiero el aire que, que vive en ti
Yo quiero el aire, aire que derramas
Aire pa´ quererte, aire pa´ vivir
Tengo miedo a un alma fría
¿cuánto vale?
comprarle el alma al aire si se descuida
suave, suave se la quitas
tus andares
Ay niña ayay vete tus andares
Porque no tiene cura la locura de mis labios
Ya nada en esta vida me parece raro
El alma rosa despacito el mundo en nuestra piel.
En mi vida caminar... y de tu vida niña, lo que no se ve.
Le he robado el alma al aire
para dártela en este suspiro
soy como la tierra o tú eres el sol
que no se deja ver, no puede ser
como va a ser.
Le he robado el alma al aire
para poder llevarte aquí conmigo
soy como la tierra amor
tú eres el sol
que no se deja ver; no puede ser
como va a ser
Y me subo a tu cintura
pero es muy temprano
De tus ojos tu mirar
Eh, tus andares niña y tu libertad
Le he robado el alma al aire
para dártela en este suspiro
soy como la tierra amor
tú eres el sol
que no se deja ver, no puede ser
cómo va a ser
Le he robado el alma al aire
para poder llevarte aquí conmigo
soy como la tierra amor
tú eres el sol
que no se deja ver, no puede ser, cómo va a ser
Le he robado el alma al aire
para dártela en este suspiro
soy como la tierra amor
tú eres el sol
el alma al aire tu manera en mí de caminar
Le he robado el alma al aire
para poder llevarte aquí conmigo
soy como la tierra amor,
tú eres el sol
que no se deja ver; no puede ser, cómo va a ser" (source)
"Le conditionnel est la plus jolie conjugaison du monde, et il va sans dire, la plus confortable"
On dit toujours qu'avec des si, on mettrait Paris en bouteille. Et Strasbourg ?
"J'ai passé tant de nuits à briller sous mille soleils
A butiner les fleurs de ma bohème
Et pour rien au monde, je n'changerai le goût de ce miel
Mais voilà, vous me posez un sérieux problème
Non pas que vous ayez changé la couleur de mon ciel
Mais les choses aujourd'hui ne sont plus les mêmes
Et c'est non sans regret que j'ai eu vent de la nouvelle.
Une information à mettre au conditionnel,
Mais il semblerait bien que je vous aime.
Et même si la rumeur se fait de plus en plus belle
Et qu'elle crie sous mon toit que vous êtes une crème
S'il devient évident que vous semblez être celle
J'ai le coeur enchaîné à mon vieux théorème
C'est à mon grand regret que je n'peux que vous l'énoncer comme tel.
Une information à mettre au conditionnel,
Mais il semblerait bien que je vous aime.
Faut-il que je songe enfin à me brûler les ailes ?
Ne croyez surtout pas que j'en ai la flème
C'est sans doute par crainte que je chasse le naturel
Mais il tombe dans vos bras.
C'est commun, les mortels
Bientôt je serai prêt, je serai l'homme le plus formel.
Une information à mettre au conditionnel,
Mais il semblerait bien que je vous aime" (source)
Certains bâtiments font partie de notre quotidien. Familiers, ils deviennent pourtant mystérieux quand on s'arrête un beau jour pour les regarder et découvrir qu'on ne sait rien d'eux finalement. Comme pour les gens...
"An old man, turned 98
He won the lottery, and died the next day
It's a black fly in your chardonnay
It's a death row pardon, two minutes too late
And isn't it ironic?
Don't you think?
It's like rain, on your wedding day
It's a free ride, when you've already paid
It's the good advice, that you just didn't take
And who would've thought? It figures
Mr. Play-It-Safe, was afraid to fly
He packed his suitcase, and kissed his kids goodbye
He waited his whole damn life, to take that flight
And as the plane crashed down he thought, "Well isn't this nice?"
And isn't it ironic?
Don't you think?
It's like rain, on your wedding day
It's a free ride, when you've already paid
It's the good advice, that you just didn't take
And who would've thought? It figures
Well life has a funny way of sneaking up on you
When you think everything's okay and everything's going right
And life has a funny way of helping you out
When you think everything's gone wrong and everything blows up in your face
A traffic jam, when you're already late
A "No smoking" sign, on your cigarette break
It's like ten thousand spoons, when all you need is a knife
It's meeting the man of my dreams, and then meeting his beautiful wife
And isn't it ironic?
Don't you think?
A little too ironic?
Yeah I really do think
It's like rain, on your wedding day
It's a free ride, when you've already paid
It's the good advice, that you just didn't take
And who would've thought?
It figures
Life has a funny way of sneaking up on you
And life has a funny, funny way, of helping you out
Helping you out" (source)
"Il est des gens qui n'embrassent que des ombres ; ceux-là n'ont que l'ombre du bonheur." (Shakespeare)
(Ombre d'hombre)
"Tant qu'il y aura des ombres
Des truites et des vandoises
Croule la terre, craque le monde
Nous irons dans les eaux turquoises
Les rivières profondes ...
Du matin clair au soir qui tombe
Quand le ciel soudain s'embrase
Nous sommes et resterons bon nombre
A guetter la bête sournoise
Et ses reflets d'argent dans l'ombre ...
Tant qu'il y aura des ombres
Nous, les deux pieds dans la vase
Oublierons pour quelques secondes
Qu'il ne changera de base
Cet abominable monde ...
Avant la grande hécatombe
Avant qu'on ne nous écrase
Sous une averse de bombes
Qui noiera ce monde nase
Nous les chevaliers de l'onde
Garderons le coeur turquoise
Tant qu'il y aura des ombres
Des truites et des vandoises..." (source)
"Dans la symbolique occidentale, le blanc est généralement associé à la pureté, à l'innocence, à la chasteté, à la paix (drapeau blanc), à la virginité, au mariage, à la spiritualité (couleur de la papauté), à la sainteté et à la vie. L'origine de cette symbolique réside dans le caratère immaculé, sans présence de noir, et absolu de la lumière blanche, et dans le fait que le blanc est aussi la couleur de la neige et du lait maternel. La couleur souvent opposée au blanc est le noir.
[...]
Cependant le blanc est aussi associé à une symbolique contraire : la vieillesse (cheveux blancs), la mauvaise santé (hôpital) et finalement la mort (linceul, os), mais aussi l'angoisse devant la fameuse « feuille blanche » des étudiants lors des examens, de l'écrivain lorsqu'il débute son oeuvre ou celle de l'artiste devant son tableau blanc à peindre.
En effet, éthymologiquement le mot blanc vient du germanique blank, ce qui signifiait vide. C´est à partir de cette racine que se sont batît les mots dans les langues latines : blanco (espagnol), branco (portugais), bianco (italien). Dans les langues germaniques par contre les mots weiss (allemand) ou white (anglais) sont à rapprocher de la racine wis signifiant la sagesse qu'on retrouve dans wisdom (anglais), weisheit (allemand). Il est donc probable que le mot blank avait originellement un sens négatif : le vide, l´absence, la pâleur." (source)
"Il y a tant de vagues et de fumée
Qu'on arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l'énergie du désespoir
Le téléphone pourra sonner
Il n'y aura plus d'abonné
Et plus d'idée
Que le silence pour respirer
Recommencer là où le monde a commencé
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Je m'en irai courir dans le paradis blanc
Loin des regards de haine
Et des combats de sang
Retrouver les baleines
Parler aux poissons d'argent
Comme, comme, comme avant
Y a tant de vagues, et tant d'idées
Qu'on arrive plus à décider
Le faux du vrai
Et qui aimer ou condamner
Le jour où j'aurai tout donné
Que mes claviers seront usés
D'avoir osé
Toujours vouloir tout essayer
Et recommencer là où le monde a commencé
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les manchots s'amusent dès le soleil levant
Et jouent en nous montrant
Ce que c'est d'être vivant
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où l'air reste si pur
Qu'on se baigne dedans
A jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme, comme, comme avant
Parler aux poissons
Et jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme avant" (source)
Oui bah prendre une jolie photo c'est possible...
Regarder les flocons danser sur la lumière dans la nuit aussi...
"Sans en attendre rien
Mais pour le plaisir
Regarder une fille dans la rue et se dire
Qu'elle est belle
Sans même aller plus loin
Mais pour le plaisir
En passant simplement lui sourire
Pour le plaisir
Il faut savoir prendre le temps
De refaire d'un homme un enfant
Et s'éblouir
Pour le plaisir
S'offrir ce qui n'a pas de prix
Un peu de rêve à notre vie
Et faire plaisir
Pour le plaisir
Ne plus courber le dos
Même pour réussir
Préférer être bien dans sa peau que sourire
Sur commande
Avoir pendant des mois
Trimé comme un fou
Et un soir tout claquer d'un seul coup ...
Pour le plaisir ne plus courir, ne plus compter
Prendre la vie du bon cote
Pour le plaisir
Pour le plaisir
On peut aussi tout foutre en l'air
Faire souffrir comme on a souffert
Et revenir
Pour le plaisir
Oublier qu'on a dit un jour
Ça sert à rien les mots d'amour
Et te les dire
Pour le plaisir" (source)
Tours nan, merci
2-1 : à double Tours
Un petit Tours et puis s'en va
Tours nage... clap
Tours noyé... glouglou !
Tour de rein, Tours de rien
A chacun son Tours
A Tours de drôle
"J'ai pas un rond, pis à vrai dire, chu pomal paumé
C'est vrai qu'j'ai pas travaillé bin bin fort c't'année
J'fais d'la musique a'ec des chums dans un vieux logement
Pis entre tout ça, j'pense à toi d'temps en temps
Viens donc faire un p'tit tour dans mon appartement frette
On s'gèle le cul, mais c'pas grave, on s'collera en d'ssous des couvertes
Viens donc faire un p'tit tour dans mon appartement frette
Pis si d'main tu m'aimes encore j'frai p't'être réparer la chauffrette
Chez nous c'pas propre: c't'à limite du taudis
Les murs sont en cartons a'ec d'la vieille tapisserie
Fait attention en entrant pour pas faire de bruit
Parce que mon coloc travaille sul chiffre de nuit
Viens donc faire un p'tit tour dans mon appartement frette
On s'gèle le cul, mais c'pas grave, on s'collera en d'ssous des couvertes
Viens donc faire un p'tit tour dans mon appartement frette
Pis si d'main tu m'aimes encore j'frai p't'être réparer la chauffrette
Si dans soirée tu t'es pas déjà poussée
Y me reste du pain, j'te f'rai des toats pis du café
C'est tout c'que j'peux t'offrir, y a rien dans le garde-manger
J'espère qu'un de ces quatre que j'puisse te redemander
Viens donc faire un p'tit tour dans mon appartement frette
On s'gèle le cul, mais c'pas grave, on s'collera en d'ssous des couvertes
Viens donc faire un p'tit tour dans mon appartement frette
Pis si d'main tu m'aimes encore j'frai p't'être réparer la chauffrette
Viens donc faire un p'tit tour dans mon appartement frette
On s'gèle le cul, mais c'pas grave, on s'collera en d'ssous des couvertes
Viens donc faire un p'tit tour dans mon appartement frette
Pis si d'main tu m'aimes encore j'frai p't'être réparer la chauffrette" (source)
Rien ne vaut le rire et le sourire d'un enfant pour oublier tout le reste... Enfin presque tout le reste...
Hurlements ravis et gloussements joyeux balaient avec leur bonne humeur imparable les préoccupations qu'on croyait importantes... Et obligent à se demander comment on peut être assez con pour se pourrir la vie avec des problèmes artificiels qu'on crée constamment, au lieu de profiter de ce qu'on a...
Parenthèse enchantée de quelques heures, avant le retour au quotidien. Cela s'appelle se ressourcer... Avant de replonger la tête sous l'eau ?
"C'est pas moi qui vous ferai des plans
De loup-garou, de grand méchant
S'il faut se battre pour que ça vous plaise
Malaise
Je vous aimerai pas dans la sueur
Genre Stakhanoviste du bonheur
La voix mielleuse 'Alors, heureuse ?'
Horreur
Genre Australien, blond, sable chaud
Surf sur les vagues, sel sur la peau
Grands les sourires, gros biscotos
Zéro
Mais je serai doux
Comme un bisou voyou dans le cou
Attentionné, tiède, à vos genoux
Des carresses et des mots à vos goûts
Dans la flemme absolue, n'importe où
Mais doux
Je serai doux
Comme un matou velours, un cachou
A l'abri lovés dans notre igloo
Couchés, debouts, sans dessus-dessous
Grand Manitou de tous vos tabous
Si doux
S'il vous faut un intellectuel
Un bel esprit, un prix Nobel
S'il faut briller dans le tout Paris
Sorry
Si la réussite vous excite
Le style Yuppie cool mais dynamique
Coke pour le speed, pils pour la nuit
Oublie
J'expliquerai pas de large en long
Le Kama Soutra en dix leçons
Les modes d'emploi, notices, techniques
J'évite
Mais je serai doux
Comme un bisou voyou dans le cou
Attentionné, tiède, à vos genoux
Des carresses et des mots à vos goûts
Dans la flemme absolue, n'importe où
Mais doux
Je serai doux
Comme un matou velour, un cachou
A l'abri lovés dans notre igloo
Couchés, debouts, sans dessus-dessous
Grand Manitou de tous vos tabous
Si doux
Le complice avoué, le joujou
De vos fantasmes et tous vos Pérous
Capitaine exclusif à vos cours
Si doux
Si doux..." (source)
"L'alcool, il y a deux versions. Soit c'est un ennemi qui te veut du bien mais qui te fait du mal, soit c'est un ami qui te veut du mal, mais qui te fait du bien"
Alcoolo, colique ! Va falloir se calmer là... Living Las Vegas ? Leaving la Véga...
Ethyle, l'étoile s'étiole...
"Mes illusions donnent sur la cour
Des horizons j'en ai pas lourd
Quand j'ai bossé toute la journée
Il ne me reste plus pour rêver
Qu'les fleurs horribles de ma chambre
Mes illusions donnent sur la cour
J'ai mis une croix sur mes amours
Les p'tites pépées pour les toucher
Faut d'abord les allonger
Sinon c'est froid comme en décembre
Quand le soir venu j'm'en reviens du chantier
Après mille peines et le corps harassé
J'ai le regard morne et les mains dégueulasses
De quoi inciter les belles à faire la grimace
Bien sûr y a des filles de joies sur le retour
Celles qui mâchent le chewing-gum pendant l'amour
Mais que trouverais-je dans leur corps meurtri
Sinon qu'indifférence et mélancolie
Dans mes frusques couleur de muraille
Je joue les épouvantails
Mais nom de Dieu dans mon âme
Brûlait pourtant cette flamme
Où s'éclairaient mes amours
Et mes brèves fiançailles
Où s'consumaient mes amours
Comme autant de feux de paille
Aujourd'hui je fais mon chemin solitaire
Toutes mes ambitions se sont fait la paire
J'me suis laissé envahir par les orties
Par les ronces de cette chienne de vie
Mes illusions donnent sur la cour
Mais dans les troquets du faubourg
J'ai des ardoises de rêveries
Et le sens de l'ironie
J'me laisse aller à la tendresse
J'oublie ma chambre au fond d'la cour
Le train de banlieue au petit jour
Et dans les vapeurs de l'alcool
J'vois mes châteaux espagnols
Mes haras et toutes mes duchesses
À moi les petites pépées les poupées jolies
Laissez venir à moi les petites souris
Je claque tout ce que je veux au baccara
Je tape sur le ventre des Maharajas
À moi les boîtes de nuit sud-américaines
Où l'on danse la tête vide et les mains pleines
À moi ces mignonnes au regard qui chavire
Qu'il faut agiter avant de s'en servir
Dans mes pieds-de-poule mes prince-de-galles
En douceur je m'rince la dalle
Et nom de Dieu dans mon âme
V'la que j'ressens cette flamme
Où s'éclairaient mes amours
Et mes brèves fiançailles
Où se consumaient mes amours
Comme autant de feux de paille
Et quand les troquets ont éteint leurs néons
Qu'il ne reste plus un abreuvoir à l'horizon
Ainsi j'me laisse bercer par le calva
Et l' dieu des ivrognes guide mes pas" (source)
"Quand la cheminée flambe, c'est signe que le poêle tire bien"
Ah... oué...
"Comme te dire qui je suis
J'ai pas écrit d'une autobiographie
Je viens d'un pays étrange où les gens s'aiment et se déchirent
Et sont capables du meilleur comme du pire
Je suis né sur une petite orange bleue
Au milieu d'un monde immense et silencieux
Et elle tourne et elle tourne, petite orange bleue
Entourée d'étoiles et d'un ciel mystérieux
Et elle m'attire
J'aime bien son genre d'atmosphère
Faut que je respire
Si elle étouffe je manque d'air
Je veux pas qu'elle tourne mal
C'est ma terre
Ma place dans l'univers
C'est ma terre
Moi son grain de poussière
C'est pas l'Eden, cette petite orange bleue
Mais c'est pas l'enfer, c'est peut être un peu des deux
Mais moi je l'aime, ma petite orange bleue
C'est là où je vis
C'est là que je respire le mieux
C'est ma terre
Mon histoire, mon mystère
C'est ma terre
Moi son grain de poussière
Qu'on m'enterre par devant sa lumière
Revoir mon frère, redevenir poussière" (source)
"Le pigeon frappe l'imaginaire des hommes. Très souvent associé à l'amour dans les croyances, les chansons et la poésie, emblème de l'alliance passée entre Dieu et les hommes, il deviendra le symbole international de la paix la colombe et la branche d'olivier. Les navigateurs l'emportaient en mer : si une tempête devait les égarer loin de la côte, le pigeon saurait toujours retrouver la direction de la terre. Messager des banquiers, hommes d'affaires et journalistes au XIXe siècle, il devint en 1870 le seul point de contact des Parisiens assiégés avec le reste du pays. Son efficacité fut telle que toutes les armées d'Europe se dotèrent d'un service colombophile. Pendant la guerre de 14, il brava les bombes, les gaz et les balles pour porter les messages du front vers l'arrière. Si bien qu'à la fin du conflit, on lui décerna des médailles !" (source)
Toi, t'es mort !!!
"Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre
Mais l'un d'eux a quitté leur toit
Qu'ils sont longs les jours de l'attente
Et longues sont les nuits sans toi
Un pigeon regrettait son frère
Moi je regrette mon bel amour
Comme lui j'attends un bruit d'ailes
Le doux bruit d'ailes de son retour
J'ai laissé partir avec elle
Le bonheur qui nous était dû
Sur le chemin du temps perdu
Amant heureux amant
Redites-le souvent
Une absence est toujours trop longue
Rien ne sert de courir le monde
L'amour passe et les feuilles tombent
Quand tourne la rose des vents
Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre
Mais l'un d'eux a quitté leur toit
Qu'ils sont longs les jours de l'attente
Et longues sont les nuits sans toi
Un pigeon regrettait son frère
Moi je regrette mon bel amour
Comme lui j'attends un bruit d'ailes
Le doux bruit d'ailes de son retour
J'ai laissé partir avec elle
Le bonheur qui nous était dû
Sur le chemin du temps perdu" (source)
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas. C'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles (Sénèque)
"Les chansons de Prévert me reviennent
De tous les souffleurs de vers...laine
Du vieux Ferré les cris la tempête
Boris Vian s'écrit à la trompette
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
De musique et de poésie
Les marchands de malappris
Qui d'ailleurs ont déjà tout pris
Viennent vendre leurs habits en librairie
En librairie en librairie
Si tendre soit la nuit
Elle passe
Oh ma Zelda c'est fini Montparnasse
Miles Davis qui sonne sa Greco
Tous les monts y sonnent leur Nico
Rive Gauche à Paris
Oh mon île Oh mon pays
De musique et de poésie
D'art et de liberté éprise
Elle s'est fait prendre, elle est prise
Elle va mourir quoi qu'on en dise
Et ma chanson la mélancolise
La vie c'est du théâtre et des souvenirs
Et nous sommes opiniâtres à ne pas mourir
A traîner sur les berges venez voir
On dirait Jane et Serge sur le pont des Arts
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
Adieu le jazz adieu la nuit
Un état dans l'état d'esprit
Traité par le mépris
Comme le Québec par les Etats-Unis
Comme nous aussi
Ah ! le mépris ah ! le mépris" (source)
"- Ces trois mots réunis reflètent ce que je ressens."
"- Mon épée, prends-la. Maître Sans Nom devra repartir avec elle. Flocon de Neige et moi ne serons jamais séparés. Qu'il en soit de même pour nos épées..."
"- Noble guerrier, je souhaiterais dire un mot pour mon Maître. Avec tout le respect que je vous dois, en tant que servante je suis aux côtés de mon Maître depuis l'âge de 8 ans. Il m'a enseigné l'art de l'épée. Il m'a inculqué l'honnêteté. Quelque voie qu'il choisisse, elle est empreinte de droiture. Ce qu'il vient de vous écrire est lourd de signification. Maître Sans Nom, je vous supplie de l'écouter."
"- Qu'a-t-il écrit ? Qu'a-t-il tracé à ton intention ?"
"- Unis sur terre..."
"Quand je suis ivre, ivre de tristesse,
Quand je suis ivre, ivre de détresse,
Je voudrais tant dégriser et retrouver les couleurs,
Qui se sont effacées, ne sont plus que des ombres.
Quand je suis ivre, ivre de d'insouciance,
Quand je suis ivre, ivre d'espérance,
J'en reprends une gorgée, me pardonne mes déboires,
Jusqu'à les oublier, les chasser de ma mémoire.
Quand je suis ivre, ivre de douceur,
Quand je suis ivre, ivre de tendresse,
J'en savoure le goût intense, qui envahit mon palais,
J'aimerais qu'à tout jamais, il y tienne résidence.
Quand je suis ivre, ivre de plaisir,
Quand je suis ivre, ivre de bonheur,
Je ne veux pas dessoûler, je garde en secret la source,
Qui m'a tant exaltée, pour m'y désaltérer,
On dit toujours qu'il faut tuer le père. Et la mère ?
Chassez le naturel, il revient au galop...
"Approche-toi petit, écoute-moi gamin,
Je vais te raconter l'histoire de l'être humain
Au début y avait rien au début c'était bien
La nature avançait y avait pas de chemin
Puis l'homme a débarqué avec ses gros souliers
Des coups d'pieds dans la gueule pour se faire respecter
Des routes à sens unique il s'est mis à tracer
Les flèches dans la plaine se sont multipliées
Et tous les éléments se sont vus maîtrisés
En 2 temps 3 mouvements l'histoire était pliée
C'est pas demain la veille qu'on fera marche arrière
On a même commencé à polluer le désert
Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire
D'ici quelques années on aura bouffé la feuille
Et tes petits-enfants ils n'auront plus qu'un oeil
En plein milieu du front ils te demanderont
Pourquoi toi t'en as 2 tu passeras pour un con
Ils te diront comment t'as pu laisser faire ça
T'auras beau te défendre leur expliquer tout bas
C'est pas ma faute à moi, c'est la faute aux anciens
Mais y aura plus personne pour te laver les mains
Tu leur raconteras l'époque où tu pouvais
Manger des fruits dans l'herbe allongé dans les prés
Y avait des animaux partout dans la forêt,
Au début du printemps, les oiseaux revenaient
Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire
Il faut que tu respires, c'est demain que tout empire
Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire
Le pire dans cette histoire c'est qu'on est des esclaves
Quelque part assassin, ici bien incapable
De regarder les arbres sans se sentir coupable
A moitié défroqués, 100 pour cent misérables
Alors voilà petit, l'histoire de l'être humain
C'est pas joli joli, et j'connais pas la fin
T'es pas né dans un chou mais plutôt dans un trou
Qu'on remplit tous les jours comme une fosse à purin" (source)