littérature


Au mitan de ma vie...

29/04/2012 22:12
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C'est à la lecture de la préface qu'a fait Houellebecq de : "Un roman français" de Beigbeder, qu'enfin je me suis sentie moins seule...

Extrait :

"A l'adolescence tout change, les souvenirs, et deux choses surtout, qui surnagent : les filles qu'il a aimées, et les livres qu'il a lus. Est-ce que c'est cela, uniquement, la vie, et ce qui en demeure ? Il semble bien que oui."

Eh oui, quoi d'autre...

Photos de moi nue...

03/03/2008 22:03
6.255 lectures
Je fais comme takl, du teasing :D

Je fais appel cette fois aux étoiles pensantes du stub, parce qu'après moultes lectures, je ne comprends toujours pas cette phrase :

"Jeune homme, quand vous aurez fait l'expérience du monde, vous reconnaîtrez le malheur des gens en place ; vous saurez combien il est facile de les prévenir, combien aisément ils donnent au vice intrigant ce qui appartient au mérite qui se cache."

Combien aisément ils donnent au vice intrigant ce qui appartient au mérite qui se cache ? hein ? kewouah ? keskeutuveudirebernardindesaintpierre ?

Autant je peux être férue de littérature, autant là...

(merci à zottel de m'avoir dirigé vers cette lecture de Paul et Virginie de machin chouette de St Pierre, sale petit con je t'aurai !!!)

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Elle est où ?

J'ai eu beau chercher. Depuis des jours elle me fait faux-bond. Et Dieu sait que la période est propice (1) !
Le printemps et son cortège de conséquences, les rencontres, les retrouvailles, les mises au point, les portes qui claquent, les placards qui se vident, les souvenirs qui refont surface, les sentiments qui s'exacerbent (2).
Mais non. Rien. Elle est pourtant là, latente (3), impatiente, aux aguets, comme un mot qu'on aurait au bout de la langue. Elle aurait probablement nombre de choses à dire mais elle se terre (4). Parfois elle montre le bout de son nez, et fait mouche (5) ! Puis soudain, un éclair, elle s'enflamme ! En garde !! Je touche... (6)

Oui mais alors, elle est passée où ? (7)
Envolée. Pas lyrique. Besoin de l'Autre pour exister...
J'ai mal à mon inspiration...



(1) Rappelez moi de faire un prochain billet sur ce que la Langue Française compte de noms fleuris tels que : propice, concupiscent, presbyte, confesse, pistil et autres joyeusetés de verbiage
(2) T'as vu ulirch, là non plus y'a pas de "c" après le "x" :D
(3) latente : letipi
(4) et non pas "se taire" comme l'auraient écrit Ronsard et Mathéophile Gautier
(5) bzzzz !
(6) Appelez-moi Laura Flessel
(7) Non pas là ! Aïe...

http://www.artmag.com/galeries/c_frs/vincy/ben2002/images/2-Doute!.JPG

Ec-rire...

05/03/2007 16:19
2.887 lectures
"Toutes ces mésaventures firent que je m'enfermais de plus en plus dans ma chambre et que je me mis à écrire pour de bon. Attaqué par le réel sur tous les fronts, refoulé de toutes parts, me heurtant partout à mes limites, je pris l'habitude de me réfugier dans un monde imaginaire et à y vivre, à travers les personnages que j'inventais, une vie pleine de sens, de justice et de compassion. Instinctivement, sans influence littéraire apparente, je découvris l'humour, cette façon habile et entièrement satisfaisante de désamorcer le réel au moment même où il va vous tomber dessus.

L'humour a été pour moi, tout le long du chemin, un fraternel compagnonnage ; je lui dois mes seuls instants véritables de triomphe sur l'adversité. Personne n'est jamais parvenu à m'arracher cette arme, et je la retourne d'autant plus volontiers contre moi-même, qu'à travers le "je" et le "moi", c'est à notre condition profonde que j'en ai.
L'humour est une déclaration de dignité, une affirmation de la supériorité de l'homme sur ce qui lui arrive. Certains de mes "amis", qui en sont totalement dépourvus, s'attristent de me voir, dans mes écrits, dans mes propos, tourner contre moi-même cette arme essentielle ; ils parlent, ces renseignés, de masochisme, de haine de soi-même, ou même, lorsque je mêle à ces jeux libérateurs ceux qui me sont proches, d'exhibitionnisme et de muflerie. Je les plains.

La réalité est que "je" n'existe pas, que le "moi" n'est jamais visé, mais seulement franchi, lorsque je tourne contre lui mon arme préférée; c'est à la situation humaine que je m'en prends, à travers toutes ses incarnations éphémères, c'est à une condition qui nous fut imposée de l'extérieur, à une loi qui nous fut dictée par des forces obscures.

Dans les rapports humains, ce malentendu fut pour moi une source constante de solitude, car, rien ne vous isole plus que de tendre la main fraternelle de l'humour à ceux qui, à cet égard, sont plus manchots qu'un pingouin..."

Romain Gary, "La promesse de l'aube"

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