Voilà enfin quelqu'un qui me conforte dans l'idée qu'il n'est nul besoin d'être dramatique dans l'analyse, et que voir les choses au travers du prisme de l'ironie et de l'humour n'enlève rien à l'intérêt que l'on peut porter à un questionnement intellectuel.
Je rejoins son expertise de personnages tels qu'Alain Minc (ou d'autres) qui se plaisent à nous dépeindre un tableau terrible de notre société, alors que nous sommes parfaitement capables de le comprendre sans tomber dans un pessimisme déprimant.
La révolte doit-elle forcément passer par des (res)sentiments agressifs ? Je ne le crois pas...
Se moquer veut-il signifier s'en moquer ? Non plus...
Alors à ceux qui pensent que les gens qui rient ne se sentent pas concernés, je leur réponds : "LOL" :D
C'est à la lecture de la préface qu'a fait Houellebecq de : "Un roman français" de Beigbeder, qu'enfin je me suis sentie moins seule...
Extrait :
"A l'adolescence tout change, les souvenirs, et deux choses surtout, qui surnagent : les filles qu'il a aimées, et les livres qu'il a lus. Est-ce que c'est cela, uniquement, la vie, et ce qui en demeure ? Il semble bien que oui."
On croit tout connaître de cet esthète touche à tout et tour à tour peintre, pianiste, pyromane, chanteur, acteur, écrivain, cinéaste magnifique.
Ce qu'on sait moins, c'est qu'il a écrit ses plus belles chansons en se souvenant de Brahms, Chopin, Grieg ou Dvorak.
Chopin, dont il s'est servi pour au moins trois chansons :
« Lemon incest » (1984, chanté par Charlotte et Serge), c'est l'« Etude n°3 op.10 »
« Dépression au dessus du jardin » (chanté par Catherine Deneuve), c'est l'« Etude en fa mineur n°10 »
« Jane B » (1969, chanté par Jane Birkin), c'est le « Prélude pour piano n°4 en mi mineur »
1968 : Une symphonie pour rompre avec Brigitte Bardot
Ecoute-t-il alors la « Symphonie n°9 dite du Nouveau Monde » de Dvorak ? En tout cas c'est le thème du premier mouvement que l'on entend dans « Initials BB » (1968), la chanson qu'il écrit lors de sa rupture avec Brigitte Bardot (le thème survient au bout de deux minutes)
C'est en écoutant Boris Vian, un soir, qu'il se dit qu'il peut faire quelque chose dans cet Art mineur qu'est la chanson.
Et cet art mineur, il a su l'accommoder comme personne avec l'art majeur, puisant thèmes et mélodies dans la musique classique.
« Lost song » (1987, chanté par Birkin) emprunte à la « Chanson de Solveig » d'Edvard Grieg ;
« Charlotte forever » (1986, chanté par Charlotte et Serge), c'est l'« Andantino pour piano n°5 » de Khatchaturian ;
« Requiem pour un con » (Serge, 1968) pique le finale de la « Symphonie du Nouveau Monde » de Dvorak ;
« Baby alone in Babylone », nouvelle chanson de rupture, cette fois avec Jane Birkin, c'est le 3ème mouvement de la « Troisième symphonie » de Brahms...
Un sens du rythme incroyable, un sens du mot prodigieux, un sens du collage et du pastiche ébouriffant : le texte d'« Initials BB », c'est « Le Corbeau » (1845), un poème d'Edgar Poe revu et corrigé par Serge Gainsbourg. Le tout sur la « Symphonie du Nouveau Monde » de Dvorak.
Et tout cela sonne comme du Gainsbourg. Car en réalité, c'est du Gainsbourg... Et sur son Steinway figuraient côte à côte des portraits de Chopin et de Sid Vicious... Le paradoxe du romantique rebelle, résumé en 4 mots : "Requiem pour un con."
Je profite de cette grande soirée dédiée à la musique française, à tous ces amoureux de la langue, pour rendre hommage à un grand parolier méconnu, j'ai nommé Bob Dylan.
(je vous passe Alessandra Sublet enceinte et ridicule dans son costume à choux-fleurs et son QI d'huître, Thiéfaine qui nous chante "La ruelle des morts", le duo improbable Arno-Stromae, Mika et son pantalon violet - et encore, j'en suis qu'à la moitié de la cérémonie - , ah elle est belle la chanson française, hein, vinte sur vinte !!!)
In this quiet little place
I can't remember having known a different pace
In this quiet little place
I can surrender to the beauty of its face
And now everything I see
Whether it's an airplane or a tree
It makes me wonder
About the things I must have missed
And the chains around my wrists
They are no longer
In this quiet little place
I can't imagine what it's like to be back home
Where they care about what time it is
And spend their days answering the phone
And now everything I feel
Whether it's fiction or it's real
It's so much clearer
Like the color of this light
It seems more dangerous and bright
But I don't fear her
And slowly it fades, I'm back in the race
I have to fight it, I know
I don't want to go away
In this quiet little place
You run your fingers through my hair and whisper "Hey"
And no matter how I try
I can't seem to think of anything better to say"
Elle passait ses nuits sans dormir
À gâcher son bel avenir
La groupie du bassiste
Dieu que cette fille avait l'air triste
Amoureuse d'un égoïste
La groupie du bassiste
Elle foutait toute sa vie en l'air
Et toute sa vie c'est pas grand chose
Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire
À part rêver seule dans son lit
Le soir entre ses draps roses
Elle passait sa vie à l'attendre
Pour un mot pour un geste tendre
La groupie du bassiste
Devant l'hôtel dans les coulisses
Elle rêvait de la vie d'artiste
La groupie du bassiste
Elle le suivrait jusqu'en enfer
Et même l'enfer c'est pas grand chose
À côté d'être seule sur terre
Et elle y pensait dans son lit
Le soir entre ses draps roses
Elle l'a aimé, elle l'a adoré
Plus que tout elle l'a aimé
C'est fou comme elle l'a aimé
Il avait des droits sur son sourire
Elle avait des droits sur ses désirs
La groupie du bassiste
Elle savait rester là sans rien dire
Pendant que lui jouait ses délires
La groupie du bassiste
Quand le concert est terminé
Elle met ses mains sur le manche
En rêvant qu'il va l'emmener
Passer le reste de sa vie
Tout simplement à l'écouter
Elle ne savait pas comprendre sa musique
Elle savait oublier qu'elle existe
La groupie du bassiste
Mais Dieu que cette fille prenait des risques
Amoureuse d'un égoïste
La groupie du bassiste
Elle foutait toute sa vie en l'air
Et toute sa vie c'est pas grand chose
Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire
À part rêver seule dans son lit
Le soir entre ses draps roses
Elle l'a aimé, elle l'a adoré
Plus que tout elle l'a aimé
C'est fou comme elle l'a aimé...
Toute ressemblance avec des personnages ayant existé n'a rien de fortuit...
(spéciale dédicace aux connards qui pensent que l'écologie à deux balles ne sert à rien et qu'il faut éclairer les marchés de Noël comme si c'était la 9ème merveille du Monde...)
.... je ne dis plus rien. Ou pas assez. Mr zottel est frustré de mon silence après quelques billets (bien lointains) mais fracassants. "Et tu dis rien sur la politique !!"
Pas envie d'aller au boulot ? Un matin gris parmi tant d'autres ? J'ai trouvé LA solution. Ce morceau vous garantit un bon début de journée. Au milieu des klaxons, des cloppeurs vénères du matin, une plage... Le stress vous dites ? Effacé... Une mauvaise nuit ? Balayée...
Je l'ai éprouvé pour vous depuis 1 mois. Un vrai bonheur...
et le soir c'est encore mieux... dans la nuit tombante, des phares éclairants, face à vous...
En cette période de frimas, je ne résiste pas à l'envie de vous souhaiter une année 2011 pleine de sourires et de fou-rires, propices à réchauffer le coeur...
Ainsi cette vidéo de Donna Summer où son danseur n'a rien a envier à Barychnikov :D
Sarko est notre futur (actuel) dictacteur. Que ceux que mes arguments ont pu choquer me démontrent que le totalitarisme n'est pas en marche.
Je ne vais pas me taire davantage. Un ban de plus ? Peu importe. Il n'est pas question de laisser la vindicte populaire se cacher derrière des intérêts financiers et/ou personnels.
D'aucuns disent que le stub n'est pas le lieu pour disserter d'un sujet aussi épineux. Soit.
J'ai été agréablement surprise par le soutien (inespéré ?) de membres a-politiques quant à la tournure peu consensuelle de mes propos.
Je n'ai pas la prétention de détenir la vérité.
Il n'empêche qu'il n'est pas interdit de réfléchir à la manière dont notre actuel dirigeant nous entube "avec l'accord" de la plupart de ses électeurs.
Certains s'accordent à dire qu'il est plus judicieux d'avancer des contre-propositions plutôt que de critiquer.
Allons-y...
Le cas de la bêtise de Cambrai contient l'histoire dans son nom même.
La légende homologuée raconte que vers la fin du XIXème siècle, un certain Emile Afchain était apprenti confiseur chez ses parents qui l'avaient d'abord destiné à être notaire ou colonel d'artillerie, mais cet incapable ne pensait qu'au foot et à se toucher la bite et s'était donc retrouvé arpète chez ses vieux. Dans la confiserie de ces derniers, on fabriquait des bonbons d'une banalité à pleurer, qui présentaient une surface grisâtre sans la moindre rayure, et adoptaient les formes les plus quelconques, cube, sphère, double rhomboïde à semi-rotation alternée, mais jamais berlingot, et tous les habitants étaient tristes et se forçaient à manger les tristes bonbons du confiseur pour ne pas le vexer car celui-ci était en plus juge au tribunal et inspecteur des impôts. Le matin d'une nuit où il s'était tripoté plus que d'habitude, l'Emile s'endort sur les fourneaux et laisse tomber dans la marmite où cuisait la pâte à bonbons grisâtre un jerrycan d'anis, des bonbonnes de colorants divers et une bouteille d'air comprimé. Résultat, quand ses parents rappliquent, à la place des honnêtes bonbons aux normes administratives, ils trouvent des confiseries de beatnik drogué avec des petites bulles dedans et des rayures comme les maillots de l'OM !!
Et voilà ! Ce petit branleur ne fait que des conneries ! dit la mère. Mais le père goûte, et trouve que finalement c'est pas si mauvais. Bon, on l'appellera la Connerie de Cambrai, dit la mère. Faudrait trouver un nom plus joli, dit le père, et pendant toute une nuit de fièvre créatrice, la famille cherche un nom pour la trouvaille : boulette de Cambrai, planterie de Cambrai, bourde de Cambrai, couille de Cambrai, jusqu'à ce qu'on s'arrête sur le nom désormais populaire de "bêtise". Mais le fils prend quand même quelques mandales parce que ça lui apprendra à roupiller en cuisine (il est à noter qu'indigné que ses parents lui aient piqué sa trouvaille, il émigrera à Montélimar où il essaiera de populariser la bêtise de Montélimar, sans aucun succès.)
La semaine prochaine, la tarte Tatin.
(Un grand merci à Bruno Léandri et à Fluide Glacial pour leurs gourmandises mensuelles en tous genres...)
Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d'amour qui suit la pente douce
Des fesses blanches jusqu'au bord de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous l'auteur cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse,
Pour s'en aller où la pente les appelait.
Ma bouche s'accouple souvent à sa ventouse
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots
C'est l'olive pâmée et la flûte câline
C'est le tube où descend la céleste praline
Chanaan féminin dans les moiteurs éclos...
Sonnet du trou du cul, Verlaine et Rimbaud
(ah du coup, je te vois relire, oui toi, lecteur avide et lubrique :D)
Je fais appel cette fois aux étoiles pensantes du stub, parce qu'après moultes lectures, je ne comprends toujours pas cette phrase :
"Jeune homme, quand vous aurez fait l'expérience du monde, vous reconnaîtrez le malheur des gens en place ; vous saurez combien il est facile de les prévenir, combien aisément ils donnent au vice intrigant ce qui appartient au mérite qui se cache."
Combien aisément ils donnent au vice intrigant ce qui appartient au mérite qui se cache ? hein ? kewouah ? keskeutuveudirebernardindesaintpierre ?
Autant je peux être férue de littérature, autant là...
(merci à zottel de m'avoir dirigé vers cette lecture de Paul et Virginie de machin chouette de St Pierre, sale petit con je t'aurai !!!)
Le Canada nous gratifie depuis nombre d'années de chanteuses à voix, mais les meilleures (auteures, compositeuses, interprètes) sont bien plus discrètes...
Faut dire que la vigne et la mauricette parlent davantage à nos coeurs d'alsacien.... et que les humps d'Alanis sont bien plus sexys que les hips ou les oups de Britney...
Je sais pas si c'est rapport à l'âge avancé de mon ordi, mais depuis des semaines, pas moyen de poster sur les 2 topics qui me tiennent le plus à coeur, à savoir "chanson de la semaine " et "pop indie".
Qu'à cela ne tienne, je vais pourrir mon stublog de zic.
Je commence par des vidéos d'un groupe que j'écoute en boucle depuis 15 jours, et qui me fait tressauter (qui utilise ce mot, hein, qui ?), dans ma Twingo'matic.
Après ça, je vais faire péter les listes radioblog (ce truc déchire)
Edit : depuis plus d'un an, suite aux différents bugs de mon PC (tous les matin je dois taper "Q, Q, enter enter enter enter enter enter" -j'me lève à 3h50 pour que l'ordi soit opétationnel à 7h00), j'ai le son en accéléré sur mon ordi, j'vous dis pas le courant alternatif qui traverse mes esgourdes...
"Des étangs dormaient dans les bois
sous leurs paupières
baignées d'ombre de brume
Le jour ils ont les yeux ouverts
rêvant avec le ciel nomade
les migrations les Désirades
Mais dans le lourd sommeil des vases
l'envers hanté sous leurs yeux clos
fermentent les métamorphoses
Les feux follets de l'eau profonde
remontent courir dans la nuit
Et des grottes vertes d'attente
sortent des racines-serpentes
qui s'enroulent autour des arbres blanchis
Et du haut du saut du chevreuil
dans ce bruissement de légende
de la secréte Quénécan*
on voit luire perdues dans le vent
leurs grandes pupilles pâles
comme des regards de clairière
dont on ne voit jamais le fond.
On s'approchait pourtant du bord
sans voir où passe la lisière
A peine un clapotis d'oiseau
aux cils des herbes et des joncs
Glissade d'insectes ou d'aiguilles
On reste là comme un roseau
J'ai eu la chance d'assister samedi dernier au vernissage d'une sublime expo de photos prises lors d'un voyage en Inde par un jeune artiste alsacien...
On était dans la cour avec les copains, on faisait la queue pour la cantine. Tout à coup, on a entendu une fille crier. C'est bête une fille, ça a peur de tout. Nous on s'est demandé ce qui se passait, surtout qu'autour de la fille s'était formé un attroupement. Zut alors ! Un crapaud ! C'était la première fois qu'on en voyait un dans la cour de l'école. Celui-ci était petit, et très vilain. Et puis soudain, y'a un grand, on sait pas pourquoi, il a couru vers nous en faisant des bonds gigantexes, et p'is il a écrasé le crapaud ! Tout le monde a rigolé sauf Benoît. Benoît c'est un sixième, il est nouveau et un peu timide. Quand il a vu le crapaud écrabouillé sur le sol, Benoît s'est mis à pleurer.
Là-dessus, Mademoiselle Courant d'air est arrivée. Elle c'est notre surveillante. On l'appelle comme ça parce qu'elle est toujours entre 2 portes ou à courir de tous les côtés.
" - Qu'est-ce qui se passe ici ? a demandé la surveillante.
- Snif, y'a un garçon, snif, qui a écrabouillé un crapaud, bouhou, et moi, snif, j'aime trop les animaux pour les voir mourir, bouhouhou ! a répondu Benoît.
- Ne t'inquiète pas, on va s'en occuper de ton crapaud."
Là elle a demandé si quelqu'un avait le courage de ramasser l'animal, alors moi j'ai bombé le torse et je me suis approché. Les copains m'ont filé un mouchoir, et j'ai ramassé la vilaine bestiole. Elle avait la langue qui pendait, et en plus elle était même pas morte. J'ai suivi Courant d'air dans les étages, elle a dit qu'on allait voir au labo de biologie s'il y avait moyen de le sauver. Arrivés en haut, la dame qui travaille au labo elle a dit qu'on pouvait plus rien faire pour c'te pauv' bête. Alors Courant d'air elle m'a regardé avec ses grands yeux noirs et elle m'a dit :
"- Bon Nicolas, c'est fichu, de toute façon il va mourir."
Et là elle m'a emmené dans une des salles de physique, elle a ouvert la fenêtre, et m'a dit de le jeter pour qu'il atterrisse dans l'herbe, parce qu'il était pas question qu'on le foute à la poubelle. Moi ça m'a fait tout bizarre, c'était la première fois que je balançais un animal à moitié mort par une fenêtre...
Le lendemain Benoît est allé demandé à la surveillante ce qu'était devenu le crapaud, et elle lui a répondu : "Je suis désolée mon p'tit loup, mais ton crapaud est mort..."
Elle est sévère notre surveillante, mais au fond, on sent qu'elle nous aime bien...
Franchement ? Festival hyper parisien, limite branchouille, truffé de pouffes en talons venues s'exposer, ça n'a rien d'un festival rock, si ce n'est la rencontre impromptue avec Mister Lenoir (Docteur es Indie sur France Inter) près des mictionneuses puantes, le sol jonché de bâches préservatrices (de quoi je vous le demande), le Château de St Cloud ayant été détruit sans notre autorisation par des rois obsolètes et dépourvus de rayonnement.
Aucun effort n'est fait pour permettre aux auditeurs de profiter du son (à part la grande scène), chaque scène étant d'un même nivellement (pour les novices, il faut savoir que pour l'appréciation d'un concert, l'effet amphithéâtrique est des plus appréciable, tant au niveau du son que de la vue.)
Bref, très jolie surprise avec "Just Jack" (le nouveau Jamiroquaï est né, lui manque plus que l'assurance et la venue de percus et de cuivres sur scène). 'Nous a mis un beau feu, et ce n'est pas peu dire vue la fréquentation du site...
J'étais venue pour Björk ("ouais t'es con, le vendredi c'est mieux" ! "rhooo tagueule... "). Avis mitigés, certes, quand on connaît les ressources de la demoiselle. Toujours-est-il-il qu''elle a réusssi à me faire chialer, c'était le but... Et ces larmes-là, vous pouvez me croire, valent la puanteur du métro, l'encadrement des CRS (oui oui, merci Nico), 3.000 sms pr trouver hyrka "putain t'es où ?", des moules-frites dégueu, des heures d'errance dans Paris, des cris sous le pont de St Cloud (c'est la tradition y paraît), se salir pieds nus avenue des Gobelins, et autres mésaventures...
Y'a des gens qui partent en vacances sous la pluie, moi j'ai choisi les rafales de décibels...
Avoir les yeux embués de larmes, sans que la pluie ne s'en mêle, est plaisir sans nom....
Je me suis défilée une paire de fois à cet exercice, dégonflée que je suis :D
Alors j'ai décidé d'abaisser ma garde et de vous livrer quelques-uns de mes secrets (ô combien inintéressants :p)
1/ J'ai commencé le basket à 6 ans. Vers l'âge de 12 ans, alors que j'étais déjà surclassée, j'ai été repérée et ai effectué des stages de sélection à Mulhouse. Mais c'était sans compter l'apparition des garçons dans ma vie, ce qui a eu pour effet de ruiner définitivement une carrière prometteuse de basketteuse professionnelle. Salauds.
2/ Je suis capable d'engloutir 15 merguez et un caquelon entier de fondue savoyarde à moi toute seule. (Le terme "et" n'ayant ici aucune vocation additive, goinfre peut-être mais pas suicidaire )
3/ Il y a quelques années, j'ai participé à un tournoi de Tarot dans un chalet du club vosgien paumé dans les montagnes du Ballon. Tournoi que j'ai remporté haut la main, alors que j'étais ronde comme une queue-de-pelle au bout d'une heure. Jamais eu des mains pareilles. A la fin du tournoi, des lots ont été offerts aux 3 premiers. J'avais le choix entre un carton de vin, une paire de raquettes de rando et un truc rectangulaire emballé dans du papier-cadeau. Evidemment, joueuse que je suis, j'ai pris le dernier, qui s'est avéré être une VHS interdite aux moins de 16 cm :D
4/ Je n'ai pas remis mon titre en jeu l'année suivante, tellement j'avais honte de l'état(ble) dans laquelle j'avais terminée ma nuit
C'est une première, ce soir je vais seule à un concert... Et pourtant... The Rakes, enfin... partager, encore, à distance... Il fait bon... Mon esprit vagabonde, mon regard fixe les lointains nuages...
Cette endive hallucinée d'Alan Donohoe (pas étonnant pour un végétarien vous allez me dire :D) fait enfin son apparition.
Le concert débute avec "We danced together", immédiatement un sourire vient illuminer mon visage. Beaucoup de morceaux du 2ème album, mais l'énergie est là, le son est excellent. Je me sens un peu perdue parmi cette foule réticente venue applaudir Mika, mais ils ne gâcheront pas mon plaisir. Avant d'entamer leur fameuse reprise de Gainsbourg "Le poinçonneur des lilas", le chanteur enjoint le public à fredonner avec lui le refrain "en françois" (:D). Mais le public de Mika ne parle pas anglais, et en plus ne connait probablement pas Gainsbourg. (Je sais c'est gratuit, mais je m'en fous, z'ont vraiment des têtes de cons à côté de moi :p).
Tous, sauf un dis-donc ! Le hasard a voulu que le beau V. (grrr...) serveur dans un bar colmarien, a eu la même envie que moi, il est seul aussi. Nous voilà donc tous deux à savourer ce concert, à reparler de celui des Chemical, de l'album de Radiohead en préparation...
A l'entame de " 22 Grand Job", vite un coup de fil à passer (j'avais promis ).
Et puis le tube, que tout le monde connaît, "Open Book", le public se réveille enfin et chante, pendant que l'autre sosie de Lagaffe-latex s'aperge d'eau.
Excellent mais hélas trop court (1h chrono), ce set s'achève sur "Strasbourg", me laissant sur ma faim... Encore
Pas question de rester, on file rapidement s'enfiler (jusqu'à plus soif), des hectolitres de bières.
Et puis pour ne pas être en reste d'émotions, une autre gifle m'attend, là, à 1 mètre de moi... 15 ans... 15 ans qu'on ne s'étaient vus. La surprise fait rapidement place au trouble. Les banalités à l'évocation des souvenirs... Il se souvient de tout. Des mots. Du titre de ce livre que je voulais qu'il lise. De cette cassette de Kravitz qu'il m'avait envoyée alors que je l'ignorais vertement (connasse). De l'incompréhension. Trop jeunes. Trop fort. Bordel il est encore plus beau qu'avant... Et comme d'habitude je fuis, je pars sans me retourner. Fuir plutôt que d'affronter encore...
Je marche seule sous le ciel étoilé, grisée par la musique, par cette rencontre... J'enlève mes chaussures, j'ai besoin de sentir le bitume me brûler...
Il est 5 heures, je ne dors pas... Un appel, c'est lui... "Bonne nuit Maud, je pars quelques jours, je te rappelle à mon retour..."
Il est des instants plus punks que d'autres de temps en temps... Et croiser par hasard mini-moi lors d'un concert des Chemical en est un...
A part ça, j'en ai pris plein les mirettes et les esgourdes, le set a quasiment duré 2 heures.
J'ai également croisé un stubiste qui se met des bouchons pour aller écouter de l'électro (quel loser ce puerto :D)
Et tout ça sans dépenser une thune... (merci copine qui bosse chez un viticulteur qui fait pas payer ses bouteilles, et qui nous file son passe pour aller au concert gratos, même que je remets ça demain pour les Rakes)
Alors j'ai galéré ma race pour trouver une vidéo des Chemical en Live, mais j'ai trouvé un truc qui reflète bien ce que ça donne sur scène...
J'aurais pu la poster directement sur le forum, mais celle-ci est collector...
" orane (14h03) play tu joues au foot?"
Un grand merci à orane qui sera parvenue en une seule phrase à vriller les zygomatiques de mes contacts, lesquels ne se sont pas privés de venir se gausser dans mon giron !
Il fait chaud, il est tard. N'y tenant plus je me dévêt légèrement, entrouvre la fenêtre, laissant pénétrer la douce brise qui souffle au-dehors... Une cigarette à la main, je m'adonne à mon addiction favorite : stubber. Soudain, dans l'embrasure de ma fenêtre, un inconnu. Il est accoudé au rebord, il m'observe... Je sursaute, et l'informe, affolée, de la frayeur qu'il vient de m'infliger. Il s'excuse platement, me sourit, et me dit qu'au hasard de sa promenade nocturne, la lumière s'échappant de mon appartement l'avait irrémédiablement attiré. Nous sommes très gênés tous les deux, la situation est cocasse. Ses explications se poursuivent. Cela fait plus de 5 minutes qu'il est là, qu'il m'entend rire. Il m'a trouvée jolie... je tente de camoufler mes jambes nues sous le bureau, rajuste la bretelle tombée négligemment de mon épaule... Une conversation timide s'engage, il s'appelle Nicolas... Il repassera peut-être... Un de ces soirs...
C'est bien parce que je l'aime bien et que je suis joueuse que je vais continuer cette chaîne à la con, à l'initiative (ahem) du sieur takl ...
Pas fait exprès, je promets, c'est le 1er morceau qui me soit venu à l'esprit, et ce n'est qu'une coïncidence fortuite que ce soit un générique bien connu de ceux qui aiment le ballon rond... (comment ça je devrais aussi le savoir moi qui squatte un site de futchebol ? :D)
Date incontournable dans MON planning, les Eurockéennes de Belfort. Dans le précédent billet (que vous avez tous dévoré, je le sais - ahem), je maudissais matteo de me faire manquer une affiche du tonnerre le samedi (grrrr, je te hais !)
Rendez-vous est donc donné dimanche à 14h30. Le temps de paumer le chat ('tain, va pas me gâcher mon plaisir non ?! déjà qu'il est pas à moi !), d'éviter 2 accidents de voiture, de déposer Zoé chez sa mère-grand, on a le K-way, le gilet, les bottes, des clopes, c'est bon, on peut y aller ?
Ils (mes amis, enfin ceux qui font office de :D) sont là à m'attendre, déjà j'me fais enguirlander parce qu'il pleut. Visiblement ils ont convoqué une réunion avant mon arrivée, et décidé que je m'en prendrais (gentiment) plein la tronche toute la journée. A moi donc les 'tites claques, les taquets, les prises de kung-fu, les giclées de sable, les quolibets et j'en passe. "Bon Maud cet aprèm tu gardes les sacs ?" :))
Apanage indispensable du festivalier belfortain, j'exhibe fièrement mon t-shirt wak-and-woll, une bière la main, un bédo dans l'autre, sans oublier d'arborer la cooly attitude...
Bon, on entame cette après-midi avec les Bikini Machine, de joyeux drilles en costard, frenchy et adeptes d'un rock psyché à la Philippe Katerine, et qui auront le mérite de nous filer une bonne patate. (A noter une excellente reprise de Dutronc, "La fille du Père Noël").
Dernier jour oblige, le site ressemble à une marée humaine géante crapahutant sur un tas de détritus plus ou moins descriptibles, dont les déplacements sont bercés par le doux parfum des cabines de toilettes mobiles. Histoire d'en rajouter, les jeunes hommes exhibent leurs appendices dès qu'une haie s'offre à eux, n'omettant pas d'accompagner leur geste d'un déhanchement provoqué par la mélopée émanant de l'enceinte voisine...
Sur la Plage nous attendent les Loney, Dear qui, comme tout groupe de pop qui se respecte, nous rappelle que le "la-la-la" est de rigueur :D ('commence à venir du bon son de Suède ces derniers temps (+) )
On fera l'impasse sur TV on the radio, qui s'annonce mou...
Direction la Grande Scène, pour écouter "The Good, The Bad & The Queen", enfin ce sera plutôt "The Bad, The Bad & The Depressive", tellement Damon Albarn nous apparaît aviné, bouffi, une bouteille de sky sur le piano, et un show mollasson berk.
Pas grave, on se magne, y'a les pouet-pouet a.k.a "The Klaxons" qui se préparent sous le chapiteau. Même claque que l'année précédente avec les Arctic Monkeys, même scène, même horaire, mêmes jeunes et beaux protagonistes qui nous offrent un set festif et maîtrisé. Coup de coeur pour James Righton, qui en plus d'être terriblement séduisant, passe des claviers au chant ou à la guitare avec une aisance impressionnante pour son jeune âge... rrrr...
(pendant ce temps, je continue à subir les taquineries de mes potes qui me miment quand je danse - oui je danse -, se foutent de ma poire, "Maud va chercher des bières, rends-toi utile au moins !" :p)
Un coup d'oeil sur le programme, y'a quoi là ? Laurent Garnier ou Tryo ? Ah par pitié, pas Tryo !!! Bon ben on va danser un peu, faut pas oublier que ça fait de 15 ans qu'il sévit le petit frenchy, et il arrive encore à mettre le feu. Chapeau. Franchement.
Un dernier 'ti tour à la plage pour découvrir "Chin Chin", un truc bizarre avec des chinois (sur le flyer y'a écrit : US - disco funk). mouais...
Demi-tour, on retourne au Chapiteau, y'a AIR qui brasse du vent :D
(Entre temps, les averses fines mais nombreuses seront parvenues à pourrir le sol, la vision "Woodstock" se précise, et atteindra son apogée en fin de soirée, au point de faire réagir le chanteur d'Arcade Fire : "Shitty rain !!")
On refait demi-tour, pour aller écouter Goose, qui nous abreuvera d'une électro à la sauce belge comme on l'aime. Et pour paraphraser kellermann, "qui n'saute pas n'aime pas l'électro !"
Je commence à avoir sérieusement mal aux pieds, mais il n'est pas question que je pose mon cul dans la boue. J'suis roots, mais y'a des limites hein...
A noter cette année que les groupes sont ponctuels, quasiment aucune attente, ce qui avait le don les années précédentes de me rendre PARTICULIEREMENT AGRESSIVE !! (et sinon, pour patienter, on nous diffuse le trailer de "Control", film retraçant le destin tragique d'Ian Curtis, leader de Joy Division... ben voyons, un pti coup de rappel hein )
Apogée donc, avec Arcade Fire qui clôt cette prog 2007 de main de maître. Le son est parfait, les 11 membres (enfin je crois, mais il était tard et j'avais largement abusé de tout) passent tous d'un instrument à l'autre avec une dextérité étonnante. Merci à eux pour ce grand moment...
01h00 : les Eurockéennes ferment leurs portes, nous laissant éreintés, mais éblouis... J'ai froid, je veux rentrer, vite, il me faut un sourire...
(L'année prochaine je vous ferai un compte-rendu chiffré : kilomètres parcourus, litres absorbés, légalité enfreinte, argent dépensé, fous-rires, beaux gosses croisés - qui n'ont pas manqué cette année, rrr... - décibels, tabac ingurgité, etc... )
(Faut croire que je suis abonnée au mardi en prime :)))
Changement d'emploi du temps de dernière minute, il faut que j'en informe au plus vite les 3e F . Un rapide coup d'oeil pour trouver la salle (grr, y'en a une moitié en Allemand et l'autre en Anglais, évidemment les salles sont à l'opposée l'une de l'autre), me voilà partie dans les couloirs.
(Je me dois de préciser que lorsque je dérange un prof, et selon sa personnalité, mon attitude n'est pas la même. Ainsi, pour les cours de Langue, je m'amuse souvent à leur parler dans la Langue étudiée au moment où j'entre dans la salle.)
Bref, salle C05, je toque, entre en trombe, et lance un tonitruant : "HALLO !! ". Vlan, d'un seul et même élan, toute la classe se lève (eh oui, à l'ancienne, lorsqu'un adulte entre dans une salle, on se lève :D). "SITZ EUCH, DANKE SCHÖN !!" poursuis-je.
Donc je m'approche de la prof, et lui dit que j'ai une info à leur transmettre. Là elle me regarde, livide, et me dit : "Maud, je suis en pleine inspection là..."
Oh minnnnnnce !!!!
"Euh... ben... euh... je.... vais vous laisser.... toutes mes confuses... je... euh... au revoir... "
Quelques heures plus tard, tournée des classes pour récupérer les billets d'absence. (Toutes les heures, les élèves responsables des cahiers d'appel font un billet d'absence que nous ramassons dans les salles). J'arrive devant une salle de Techno, je prends le billet, enfin je dis le billet, c'est un morceau de papier qui ressemble plus à un torchon. Furax, je rentre dans la salle, brandit l'objet que je secoue virulement, et tout en trépignant, demande :
"Qui est l'auteur de c'torchon ?"
"Moi !", réponds la prof...
Eh merdeee...
Moralité : non au surmenage, et vivement les vacances !
A l'instar de matteo, je vais moi aussi faire un billet qui ne va intéresser que moi, et en angliche par dessus l'marché ! :D
The term Madchester was coined for an alternative music scene that developed in Manchester, England, at the end of the 1980s and the beginning of the 1990s.
The scene mixed indie rock and dance music. Artists associated with the scene included The Stone Roses, the Happy Mondays, the Inspiral Carpets, 808 State, James, A Guy Called Gerald and more. At that time, The Haçienda nightclub was a major catalyst for the distinctive musical ethos in the city.
The music scene in Manchester immediately before the Madchester era had been dominated by indie bands such as The Smiths, New Order and A Certain Ratio. These bands were to become a major influence on the Madchester scene, but just as important was the Haçienda nightclub.
Although the Madchester scene cannot really be said to have started before the autumn of 1988 (the term "Madchester" would not be coined until a year after that), many of its most significant bands and artists were around on the local scene before then :
The Stone Roses (formed in 1984) Happy Mondays (formed in Salford in 1985) The Inspiral Carpets (formed in Oldham in 1986) James (formed in 1981) 808 State (formed in 1988)
In the autumn of 1988, a series of record releases came together as the first rumblings of a serious new music scene in Manchester. The Stone Roses released "Elephant Stone", Happy Mondays "Wrote for luck" and A guy called Gerald released "Voodoo Ray".
In May 1989, the Happy Mondays released the single "Lazyitis" and the Inspiral Carpets put out their first single with new singer Tom Hingley, "Joe". Like the Stone Roses, the Inspiral Carpets were producing sixties - inspired indie music. All three of the main players in the emerging scene took a dance influence, particularly from 70s funk, with disco basslines and wah-wah guitar being added to their indie jingle-jangle. The Inspiral Carpets added the distinctive sound of the Farfisa organ. (hyrka, what's that ???)
This sound, which was to become known as "baggy", generally includes a combination of funk, psychedelia, guitar rock and house music.
Alongside the music, a way of dressing emerged that gave baggy its name. Baggy jeans (often flared) alongside brightly coloured or tie-dye casual tops and general sixties style became the standard uniform of young people first in Manchester and then across the country - frequently topped off with a fishing hat in the style sported by the Stone Roses drummer Reni. The fashion, like the music, was somewhere between rave and retro.
The majority of bands on the Madchester scene would produce music that could be described as "baggy", including James, The Charlatans and The Mock Turtles. However, in the early 1990s the sound spread across the country, with bands such as The Farm, Flowered Up, Candy Flip and (early on) Blur treading where mancunians had gone before.
Madchester's role as an industry bandwagon from this time on is hard to deny. James were amongst the first beneficiaries of this. The local success of their self-financed singles "Come Home" and "Sit Down" (the latter becoming something of a Manchester anthem during 1989, with clubs full of people ritually sitting on the floor to it) led to a deal with Fontana (Major), and they were to score chart hits with "How Was it For You" and a re-recorded version of "Come Home" (sounding distinctly baggier) in the summer of 1990.
A number of other bands joined the fray during 1990, including World of Twist, New Fast Automatic Daffodils, The High, Northside, Paris Angels, and Intastella.
The peak of Madchester was in the summer of 1990. A rapid succession of chart hits followed during the summer, including "One Love" by the Stone Roses, "This Is How It Feels" by the Inspiral Carpets, "The Only One I Know" by The Charlatans and "Kinky Afro" by the Happy Mondays.
After this, however, Madchester's recorded output slowed. The end of the year saw triumphal concerts by James and a double-header with the Happy Mondays and 808 State, both at Manchester G-Mex, which seem, in retrospect, to mark the end of the era.
The Stone Roses cancelled their June 1990 tour of the US, issuing a press statement saying: "America doesn't deserve us yet". The real reasons are probably more complicated - the Roses also cancelled a gig in Spain and an appearance on the UK chat show Wogan. They would not face the public again until the end of 1994, spending the intervening time in and out of studios in Wales (where they recorded at leisure a second album, Second Coming) and fighting in court to release themselves from their contract with Silvertone Records.
The making of the next Happy Mondays album, "Yes Please!" was also problematic, and it would not be released until October 1992. The band flew to Barbados to record it, making repeated requests of Factory Records for extra time and additional funds (almost certainly in part to fuel growing drug habits). This is reputed to have been the major factor in the bankruptcy of the label in November 1992.
With the two bands seen as the most central to the scene out of action, media fascination with Madchester dwindled. James, Inspiral Carpets, The Charlatans and 808 State continued to record, with varying degrees of success, during the 1990s, but ceased to be seen as part of a localised scene.
Local bands catching the tail-end of Madchester, such as The Mock Turtles, became part of a wider baggy scene. The music press in the UK began to place more focus on shoegazing bands from the south of England and bands emerging through US grunge.
The immediate influence of Madchester was in inspiring the wider baggy movement in the UK, with bands from various parts of the country producing music in the early 1990s heavily influenced by the main Madchester players. These bands included Flowered Up (from London), The Farm (from Liverpool), the Soup Dragons (from Glasgow) and Ocean Colour Scene (from Birmingham). Blur, from Colchester, certainly adopted a baggy style in their early career, although in an interview with Select Magazine in 1991 they claimed, rather implausibly, to have "killed" the genre.
Subsequently, the influence of Madchester on Britpop in the mid-1990s was fairly clear, depending on which bands are discussed. Oasis are a clear example, and their guitarist Noel Gallagher worked as a roadie for the Inspiral Carpets during the Madchester era and vocalist Liam Gallagher had been a long time fan of Ian Brown. Both Gallagher brothers are self-professed fans of The Stone Roses.
The "big beat" dance music movement of the late 1990s also owed much to Madchester's eclectic approach to clubbing, with the Manchester DJ-ing duos the Chemical Brothers and Mint Royale being heavily inspired by their experiences in the Manchester clubland of the early 1990s.
Since a few years, such bands as Kasabian, The Rapture and The Music jumped on the bandwagon, in order to revive Madchester's flame...
There's also the film "24 Hour Party People" by Michael Winterbottom (and to an extent the documentary "Shadow Players") accurately and amusingly semi-fictionalises both the Madchester period (second half of the film focussing on Happy Mondays) as well as giving an overview of the Manchester scene through a depiction of the rise and fall of Factory Records (especially Joy Division) and the Hacienda. With an appealing and amazing soundtrack !!
The following videos are part of a non-exhaustive list of all the hits Madchester's era counts... Listen up !