Elle est où ?
J'ai eu beau chercher. Depuis des jours elle me fait faux-bond. Et Dieu sait que la période est propice (1) !Le printemps et son cortège de conséquences, les rencontres, les retrouvailles, les mises au point, les portes qui claquent, les placards qui se vident, les souvenirs qui refont surface, les sentiments qui s'exacerbent (2).
Mais non. Rien. Elle est pourtant là, latente (3), impatiente, aux aguets, comme un mot qu'on aurait au bout de la langue. Elle aurait probablement nombre de choses à dire mais elle se terre (4). Parfois elle montre le bout de son nez, et fait mouche (5) ! Puis soudain, un éclair, elle s'enflamme ! En garde !! Je touche... (6)
Oui mais alors, elle est passée où ? (7)
Envolée. Pas lyrique. Besoin de l'Autre pour exister...
J'ai mal à mon inspiration...
(1) Rappelez moi de faire un prochain billet sur ce que la Langue Française compte de noms fleuris tels que : propice, concupiscent, presbyte, confesse, pistil et autres joyeusetés de verbiage
(2) T'as vu ulirch, là non plus y'a pas de "c" après le "x" :D
(3) latente : letipi
(4) et non pas "se taire" comme l'auraient écrit Ronsard et Mathéophile Gautier
(5) bzzzz !
(6) Appelez-moi Laura Flessel
(7) Non pas là ! Aïe...