Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Thierry Laurey

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Flux RSS 6863 messages · 1.195.962 lectures · Premier message par navacro · Dernier message par mediasoc

  • father-tom a écrit, le 28/03/2021 14:57 :
    Ce procès en "ambition" me mine... c'est incompréhensible à mes yeux. On a la 8ème attaque. Notre saison est plombée par des problèmes défensifs. Différents facteurs on créé des difficultés : des gardiens insuffisants, des absences qui pèsent, des ouvertures du score concédés et souvent handicapantes pour trouver des failles (mais partout, pas qu'au Racing).
    Vraiment, c'est à croire que demain avec n'importe quel coach qui débarque, on aura un jeu "ambitieux" et bien mieux qu'une 8ème attaque de L1 devant des clubs autrement outillés offensivement.

    Après, il est clair que beaucoup de profils de coachs ne sont pas marrants. Dall'Oglio, c'est le robinet d'eau tiède aussi. Moulin, Der Zakarian... c'est plus triste en personnalité.

    Et pour ma part, c'est aussi une des raisons pour lesquelles j'ai un attachement pour Laurey. Le côté entier, sans filtre, blagueur. Sans rien enlever à ce qu'il dit d'intéressant sur le plan footballistique. Un Domenech s'essaie aussi à l'humour. C'est plus compliqué sur le reste.


    100% d'accord avec tout ça. Changer un bon entraineur au Racing ça n'a pas souvent débouché sur mieux. Si vous avez des exemples concrets je suis preneur...
  • Sachant que Laurey en est à sa cinquième saison d’affilée, on manque de points de comparaison puisque c’est inédit. Qui dit cinq ans dit usure et sclérose, c’est ce qui est nettement palpable cette saison et cela passe avant la compétence. On dirait que tout le monde attend un peu la quille au Racing. Et cette langueur ne donne pas envie de continuer.

    La dynamique récente très poussive prend le pas sur la compétence pure, dont Laurey n’a pas le monopole.

    La stabilité est une vertu et l’immobilisme son vice caché. Idéalement, si on pouvait changer 20 joueurs et garder Laurey, ça irait. On n’aurait pas l’impression de tourner en rond. On ne pourra pas faire de big bang complet de l’effectif alors profitons de l’été pour tourner tranquillement une page, sans devoir le faire dans l’urgence.
  • kitl a écrit, le 28/03/2021 23:32 :
    Qui dit cinq ans dit usure et sclérose, .


    Ca c'est un avis personnel, pas une formule mathématique.



    kitl a écrit, le 28/03/2021 23:32 :


    La dynamique récente très poussive prend le pas sur la compétence pure, dont Laurey n’a pas le monopole.


    Personne n'en a le monopole, aucun entraineur n'est invincible. Si la dynamique des 2-3 derniers matches est poussive, celle sur les 20 derniers reste correcte. Et sur une dynamique de temps long, il sera difficile de contredire que depuis 4 ans nous ne faisons que progresser de manière générale, en considérant que le classement de cette année est un peu faussé par l'épidémie.



    kitl a écrit, le 28/03/2021 23:32 :

    La stabilité est une vertu et l’immobilisme son vice caché. Idéalement, si on pouvait changer 20 joueurs et garder Laurey, ça irait. On n’aurait pas l’impression de tourner en rond.


    Allez chiche, on garde juste Ajorque et Djiku :D.

    Pour moi la stabilité n'engendre pas nécessairement l'immobilisme, si les gens sont assez intelligents pour faire des retours d'expériences et des remises en question, pourquoi les changer s'ils savent trouver les solutions. On peut reprocher des choses à TL mais sans doute pas d'être arc-bouté sur un système où un dispositif particulier, il s'adapte aux circonstances.

    Après voilà, il n'a pas su faire de Prcic l'équivalent d'Iniesta. Nul. Dégagez-le. Bouh! Cacaboudin.
  • De toute façon c'est pas dit qu'il ait envie de prolonger et encore moins si on descend.
    Qu'il maintienne l'équipe pour commencer car c'est loin d'être gagné visiblement.
  • nico.67 a écrit, le 28/03/2021 21:12 :
    Tiens, cette question m'a amené à regarder combien de matchs (en L1) les autres clubs ont réussit à gagner après avoir été menés. Ça donne :

    Paris : 0
    Lille : 1
    Lyon : 2
    Monaco : 2
    Lens : 1
    Marseille : 0
    Rennes : 4
    Montpellier : 2
    Metz : 3
    Angers : 2
    Nice : 1
    Reims : 2
    Bordeaux : 0
    Brest : 1
    Saint-Étienne : 0
    Lorient : 5
    Nîmes : 0
    Nantes : 1
    Dijon : 1

    Difficile de voir une patte de Laurey dans cette absence de capacité à retourner un match qui se retrouve chez de nombreuses autres équipes, avec une moyenne de 1,45. Par contre Lorient c'est impressionnant, ils ont une sacrée force de caractère !


    Je ne parlais pas que de victoires, les nuls aussi ça compte. Metz par exemple cette saison, c'est 3 victoires, 5 nuls et 8 défaites quand ils encaissent le 1er but.
    Alors que nous c'est une victoire et 14 défaites .... La saison dernière c'était déjà quasi pareil, 1 victoire, 2 nuls et 9 défaites.
    L'importance du 1er but en ligue 1 c'est clairement une réalité, et notamment pour le Racing de Laurey qui sur 2 saisons a un bilan famélique de 2 victoires, 2 nuls, et 23 défaites après avoir encaissé ce fameux premier but du match.
  • Cette stat fait mal. Elle doit être en plus parmi la pire de L1 j'imagine. En tout cas, elle rappelle un paquet de purges qu'on a du se taper et de frustration avec des équipes qui pour la plupart n'avaient pourtant pas sorti le grand jeu.
  • N'empêche on critique beaucoup Laurey pour ses faibles changements lors des matchs, mais en vrai regardez les feuilles de match des 2 derniers matchs par exemple.. vous feriez vraiment des changements?
    ça confirme vraiment ce que beaucoup de stubistes ont déjà dit, on a pas un banc de L1 malheureusement, y 14 joueurs qui peuvent prétendre à une place de titulaire (alors qu'on devrait avoir 18 joueurs à minima concernés) c'est en partie pour ça qu'on arrive pas à avancer correctement... En plus quand tu perds Djiku et Simakan et que tu vois le niveau des Waris Prcic (qui devrait être au niveau, mais qui sont finalement moyen....)... compliqué. Pas sur qu'un autre coach aurait fait mieux avec ce groupe finalement... J'ai tout de même bon espoir pour la suite du championnat.
  • Ne pas réussir à revenir dans le match une fois le premier but encaissé est avant tout un symptôme. Le problème principal est l'incapacité du Racing à prendre le jeu à son compte lorsque l'adversaire se replie et ça dépasse les constats faciles de "jouer offensif" ou "bien jouer".

    Certes c'est un schéma rituel en Ligue 1 : je marque, je souffle un peu, je laisse l'autre équipe réagir pour la punir en contre. Et parfois je me fais baiser comme la France contre l'Ukraine. Le Racing est très vite en difficulté lorsqu'il court après le score ou doit forcer le barrage adverse. Même pour le schéma typique Ligue 1 ça marche trop peu.

    @takl évoque une progression de manière générale depuis 4 ans, c'est très contestable collectivement, on a du mal à incorporer de nouveaux joueurs (Bellegarde, Diallo par exemple) et donc à se renouveler tactiquement. Cela fait même deux ans que les mercatos sont gérés très laborieusement. Je ne croyais pas à l'histoire du recrutement uniquement francophone mais cela me semble être une réalité. Dans la constitution de l'effectif, on arrive au bout d'un fonctionnement, la sclérose est évidente. Comme on ne peut plus injecter du sang neuf avec l'arrêt de l'équipe réserve, on fonctionne à effectif constant depuis 2019 et quand on claque des millions, on les dilapide.

    Cela ne veut pas dire qu'il faut chercher des Kosovars et des Gambiens mais qu'on soit moins étriqué. Rien que pour accompagner la régénération de l'effectif, il me paraît nécessaire de changer de staff.
  • wakala a écrit :
    N'empêche on critique beaucoup Laurey pour ses faibles changements lors des matchs, mais en vrai regardez les feuilles de match des 2 derniers matchs par exemple.. vous feriez vraiment des changements?
    ça confirme vraiment ce que beaucoup de stubistes ont déjà dit, on a pas un banc de L1 malheureusement, y 14 joueurs qui peuvent prétendre à une place de titulaire (alors qu'on devrait avoir 18 joueurs à minima concernés) c'est en partie pour ça qu'on arrive pas à avancer correctement... En plus quand tu perds Djiku et Simakan et que tu vois le niveau des Waris Prcic (qui devrait être au niveau, mais qui sont finalement moyen....)... compliqué. Pas sur qu'un autre coach aurait fait mieux avec ce groupe finalement... J'ai tout de même bon espoir pour la suite du championnat.
    Mouais ça se discute quand même....
    Je me rappelle de la remarque de bon nombre d'entre nous en début d'année avec l'épisode du Covid.
    On se rendait compte que malgré 10 ou 11 contaminés, dont certains titulaires, on arrivait à mettre en place une équipe qui tenait tout à fait la route.
    Je suis convaincu que nous avons aujourd'hui un panel de joueurs bien plus fort que les années précédentes. Bien sûr il y a également le problème des blessures Sels, Mothiba, Simakan, et ensuite il y a effectivement plusieurs joueurs qui ont largement prouvé avoir le niveau L1 et qui sont pas ou peu en forme (Prcic, Waris, Koné, ....Saadi pas sûr qu'il ait jamais vraiment eu le niveau L1 mais il a été recruté sur ce principe en tout cas).
    Mais pour ces joueurs se pose aussi la question du temps de jeu accordé à chacun.
    Je n'ai pas les stats des joueurs utilisés par club, mais je me rappelle avoir fait le constat lors du match de Coupe que Der Zak avait beaucoup plus partagé le temps de jeu au sein de son groupe.
    Du coup ceux qui déjà reviennent d'une année tronquée (Waris, et encore plus Prcic), s'ils ne jouent pas régulièrement il n'y a aucune chance qu'ils reviennent dans une forme acceptable.
    Il y a aussi ceux qui ont tout à prouver (Lebeau, Zohi, Siby,....)

    Je ne dis pas que cela aurait été justifié qu'ils jouent beaucoup plus, mais c'est en tout cas une question qui se pose, c'est un peu l'histoire du serpent qui se mord la queue, ou de l'oeuf et de la poule, au choix:D
    Et au global je pense que notre effectif est plutôt bien fourni pour un club de 2e partie de tableau
  • speedy67 a écrit, le 29/03/2021 07:45 :

    Je ne parlais pas que de victoires, les nuls aussi ça compte. Metz par exemple cette saison, c'est 3 victoires, 5 nuls et 8 défaites quand ils encaissent le 1er but.
    Alors que nous c'est une victoire et 14 défaites .... La saison dernière c'était déjà quasi pareil, 1 victoire, 2 nuls et 9 défaites.
    L'importance du 1er but en ligue 1 c'est clairement une réalité, et notamment pour le Racing de Laurey qui sur 2 saisons a un bilan famélique de 2 victoires, 2 nuls, et 23 défaites après avoir encaissé ce fameux premier but du match.


    On ne parle pas de la même chose alors, quand tu dis "renverser". D'ailleurs, dans les chiffres que j'ai montré, il ne s'agit pas uniquement des matchs pour lesquels une équipe a gagné un match après avoir encaissé le 1er but, mais après avoir été menée au moins une fois dans le match.

    Sinon, il y a Metz au match aller où on revient au score après avoir été mené. Et on peut aussi regarder du coté des matchs que l'on a perdu après avoir recollé au score au moins une fois (j'ai Montpellier en tête).

    Bref, tout ces chiffres sont à comparer aux autres équipes de L1 si on veut leur donner un sens. Pas juste à une équipe, qui fait par ailleurs partie du podium de celles capables de renverser (complètement) un match.
  • Je me demande quelle part aura le temps qui passe et si on ne s'approche pas du moment ou lorsque le public reviendra on aura aussi une part plus importante de "l'ancien public".
    Par cette distinction j'entends le public réputé exigeant qui était souvent en majorité. Le RCS avait quand même pour habitude de s'enflammer mais de peu supporter la médiocrité dans le jeu.
    Je pense que ce qu'on a vécu fait que le club bénéficie d'une sorte d'état de grâce plus long que les 100 jours d'un président mais pas sûr que cela dure encore des années et des années. Autant hurler, pousser pour aidez des seka, grimm et cie à se dépasser pour aller chercher le maintien autant cela parait plus compliquer lorsque l'effectif est sensé proposé autre chose. Il suffit de voir certains en prendre plein la gueule à longueur d'année ici.
    Je pense que le choix du prochain entraîneur va être déterminant à cet égard. J'aimerais vraiment ne pas revivre des épisodes bassila et qu'on continue de surfer sur cette vague.
  • Le souci, c'est que beaucoup n'ont pas compris que l'on est encore pour longtemps un club qui jouera le maintien, et que quoi qu'il arrive, une saison réussie est une saison ou on se maintient, rien de plus
  • kitl a écrit, le 29/03/2021 14:17 :

    @takl évoque une progression de manière générale depuis 4 ans, c'est très contestable collectivement, on a du mal à incorporer de nouveaux joueurs (Bellegarde, Diallo par exemple) et donc à se renouveler tactiquement.

    A l'inverse, Guilbert ou Aholou, par exemple, n'ont eu aucun soucis pour s'incorporer.
  • zatuss a écrit :
    Je me demande quelle part aura le temps qui passe et si on ne s'approche pas du moment ou lorsque le public reviendra on aura aussi une part plus importante de "l'ancien public".
    Par cette distinction j'entends le public réputé exigeant qui était souvent en majorité. Le RCS avait quand même pour habitude de s'enflammer mais de peu supporter la médiocrité dans le jeu.
    Je pense que ce qu'on a vécu fait que le club bénéficie d'une sorte d'état de grâce plus long que les 100 jours d'un président mais pas sûr que cela dure encore des années et des années. Autant hurler, pousser pour aidez des seka, grimm et cie à se dépasser pour aller chercher le maintien autant cela parait plus compliquer lorsque l'effectif est sensé proposé autre chose. Il suffit de voir certains en prendre plein la gueule à longueur d'année ici.
    Concernant le public, la différence majeure entre la période d'avant la descente aux enfers et la période actuelle, c'est le Kop.
    Certes il existait avant, mais pas du tout avec la même force, et l'inertie du reste du stade prévalait.
    Aujourd'hui, si d'aventure certains avaient envie de siffler, et il y en a c'est sûr, ils sont vite dépassés par la force du Kop et on les entend relativement peu.

    Je fréquente la Meinau depuis très longtemps, et ça a toujours été un public passionné certes, mais souvent très râleur, très critique.
    On se prenait la tête avec pas mal de spectateurs beuglant leurs conneries à longueur de match.
    Même à la grande époque de Gress, j'étais ado et je me rappelle que ça sifflait parce que l'équipe construisait en partant de derrière et en faisant tourner au lieu d'envoyer de grands ballons devant.
    Sauf que Gress faisait ensuite des décla dans la presse en expliquant qu'il n'en avait rien à faire, et que seuls les non-connaisseurs sifflaient.
    Du coup comme il pouvait tout se permettre, et que les résultats suivaient, ça se calmait.

    D'après moi la majorité des gens dans le stade restent des spectateurs assez passifs et critiques, mais ils sont malgré tout "emmenés" par la force du Kop, qui lui reste dans l'encouragement permanent.

    Le jour où le Kop lâche un tant soit peu l'équipe, ça partira en vrille complet, mais tant qu'il joue son rôle à l'anglaise, ça tiendra
  • kitl a écrit, le 29/03/2021 14:17 :
    Ne pas réussir à revenir dans le match une fois le premier but encaissé est avant tout un symptôme. Le problème principal est l'incapacité du Racing à prendre le jeu à son compte lorsque l'adversaire se replie et ça dépasse les constats faciles de "jouer offensif" ou "bien jouer".

    Certes c'est un schéma rituel en Ligue 1 : je marque, je souffle un peu, je laisse l'autre équipe réagir pour la punir en contre. Et parfois je me fais baiser comme la France contre l'Ukraine. Le Racing est très vite en difficulté lorsqu'il court après le score ou doit forcer le barrage adverse. Même pour le schéma typique Ligue 1 ça marche trop peu.

    @takl évoque une progression de manière générale depuis 4 ans, c'est très contestable collectivement, on a du mal à incorporer de nouveaux joueurs (Bellegarde, Diallo par exemple) et donc à se renouveler tactiquement. Cela fait même deux ans que les mercatos sont gérés très laborieusement. Je ne croyais pas à l'histoire du recrutement uniquement francophone mais cela me semble être une réalité. Dans la constitution de l'effectif, on arrive au bout d'un fonctionnement, la sclérose est évidente. Comme on ne peut plus injecter du sang neuf avec l'arrêt de l'équipe réserve, on fonctionne à effectif constant depuis 2019 et quand on claque des millions, on les dilapide.

    Cela ne veut pas dire qu'il faut chercher des Kosovars et des Gambiens mais qu'on soit moins étriqué. Rien que pour accompagner la régénération de l'effectif, il me paraît nécessaire de changer de staff.


    C'est un symptôme de ne pas revenir dans un match où l'on est menés mais c'est très généralisé, comme tu l'évoques, y compris au niveau international où contourner un bloc bas est une difficulté rencontrée par bien du monde. Même avec des joueurs de très haut niveau, techniques et physiquement avec les ressorts pour le faire. Un ensemble de cases que le Racing ne coche pas toutes.

    Alors on peut nuancer que peu de clubs gagnent après avoir marqué mais, eux au moins, égalisent parfois. La stat de @speedy67 (j'attends celle sur le % de buts via longs ballons en L1) qui montre que c'est plus dur au Racing d'égaliser. Je suis curieux de voir le nombre de matches où l'égalisation n'était pas possible en sortie de tour préliminaire de C3 et lors de notre période des 10 premiers matches cette saison quand on était bouilli physiquement. Sortis de quoi, sur ces périodes spéciales, nous sommes dans des standards.

    Inversement, si l''on finit 11èmes, puis 10èmes et que nous sommes dans le Top 8 depuis la 10ème journée, c'est aussi que nous prenons des points avec une capacité à garder nos résultats.
    Alors j'entends qu'il faudrait garder nos résultats et en même temps revenir dans les matches où l'on est menés pour ne pratiquement jamais perdre, dans une idée que l'on partage tous, mais si c'était le cas, on jouerait l'Europe. Donc oui, cette équipe a des défauts, des situations qui lui posent plus de problèmes, mais aussi des forces qui lui permettent d'accéder à des résultats à l'échelle de ses moyens. On peut voir toujours la moitié vide du verre en disant "demain, avec quelqu'un d'autre, le verre sera plein". On est en droit d'en douter.

    Je suis beaucoup plus réservé sur l'idée des greffes qui ne prennent pas. Pour moi, c'est juste que nous avons dû vendre nos meilleurs éléments (Fofana, Martin) au milieu, pour les remplacer par un Bellegarde à bas prix qui est un honnête joueur mais pas du même niveau. Diallo, la greffe avait bien prise avec une incidence très vite visible de son apport dans nos résultats, même s'il est dans une période de méforme avec une réussite fuyante. Quant à la gestion des mercatos, elle est pas mal laborieuse par l'absence de moyens faute de nouvelles ventes façon Aholou ou Fofana. Même si le cas de la fameuse sentinelle aurait pu être gérée différemment. Après, recruter des non francophones... comme si on n'avait pas suffisamment de bons joueurs francophones. Puis on a eu dans le passé du Racing de l'exotisme bancal.

    Je pense que ce mercato est justement celui qui peut régénérer un groupe qui a stagné (un peu comme une eau usée si on suit l'idée), avec un ménage à faire et de nouveaux paris. Car on est contraints d'en faire, sans pour que ce soit la faute du staff quand ça prend moyennement sur un joueur qui franchit difficilement le pallier. On a déjà tellement de fois tiré le meilleur de joueurs qui n'ont rien fait ailleurs ou presque... à part Fofana.

    Et c'est justement parce qu'on aura déjà beaucoup de changements à ce niveau-là que c'est un accélérateur de risque d'en rajouter avec une hypothétique "bonne trouvaille" (entendre Gourvennec ou Garde peut poser question quand même sur cette idée... si c'est rompre l'immobilisme pour ce type de choix... bref). Bonne trouvaille qui, même si elle peut être prometteuse sur le papier (je parle d'autres noms de coachs là), poste des questions nouvelles.

    Je pense qu'on était trop stables, on n'a pas l'habitude ici et qu'il est agréable d'avoir un vent de changement fragilisant cette routine morbide, pour coller à nouveau à l'histoire du Racing. Renouer un peu avec les entraîneurs qui restent 1 à 2 ans max, et partent dans le fracas d'un échec qui se traduit très durement pour le club. Car ce n'est pas parce que Keller a dégoté un Laurey qui a stabilisé le club en restant dans un record de longévité, que le remplacement s'inscrira avec autant de réussite. Le cas Laurey est presque unique dans l'histoire du Racing.

    Enfin, je rebondirais sur le mot utilisé par @takl : la force de Laurey, c'est l'adaptation.
    Il n'y a aucun immobilisme dans les schémas de jeu, les choix d'homme (sauf quand on voit le rendement cette année des remplaçants), la façon de s'organiser.
    Alors qu'on ait un immobilisme dans le choix des hommes. Mais des hommes eux-mêmes, non. C'est bien là l'essentiel.
    Je préfère que le mouvement vienne au sein du staff ou parmi les joueurs, qu'en remplaçant les staffs.
  • father-tom a écrit, le 30/03/2021 08:27 :
    Quant à la gestion des mercatos, elle est pas mal laborieuse par l'absence de moyens faute de nouvelles ventes façon Aholou ou Fofana. Même si le cas de la fameuse sentinelle aurait pu être gérée différemment. Après, recruter des non francophones... comme si on n'avait pas suffisamment de bons joueurs francophones. Puis on a eu dans le passé du Racing de l'exotisme bancal.

    La gestion du mercato est aussi laborieuse par la faute de Laurey lui-même, et pas seulement par le fait d'être frileux sur des profils étrangers (et pas forcément "exotique"). Au printemps dernier, c'est lui-même qui a refusé un latéral droit français, pourtant gratuit car en fin de contrat, et qui flambe aujourd'hui en L1. Et des exemples de ce genre, il y en a d'autres.

    (c'est simplement une info que je donne, je ne souhaite pas entrer à nouveau dans ce débat qui tourne en rond)
  • C'était qui le latéral droit qui flambe ? Clauss ?
  • Si on est vraiment objectif et qu'on est pas un avocat de la défense de Laurey, on sent bien que le fonctionnement du recrutement avec Laurey n'est plus bon.
  • athor a écrit, le 30/03/2021 09:30 :
    Au printemps dernier, c'est lui-même qui a refusé un latéral droit français, pourtant gratuit car en fin de contrat, et qui flambe aujourd'hui en L1.


    Et j'imagine qu'un tel raté doit passablement agacer Marco, qui a probablement constaté comme nous que celui qui occupait ce poste jusqu'au mercato hivernal n'avait vraisemblablement plus envie de flamber des masses... tout en conservant une confiance aussi inexplicable qu'inébranlable de Laurey.

    M'est avis que s'il y avait eu un semblant de concurrence sur le flanc droit de notre défense dès le départ, notre saison n'aurait pas été aussi galère. C'est aussi de la responsabilité de Laurey d'avoir confié les clefs du jeu (si on peut vraiment parler de jeu cette saison) à un gars qui n'en avait plus rien à foutre.
  • Oui, d'accord avec ça.
    Et puis faut pas oublier, concernant le mercato ' laborieux "....que le dernier mot de ces mercatos, la validation des recrues, c'est Laurey lui même qui le donne.
  • Me souviens aussi qu'il ne voulait plus personne et que son groupe lui convenait. J'ai trouvé cela assez incroyable avec les départs qu'on a eu et les piètres performances de notre défense avec son capitaine presque indéboulonable.
  • father-tom a écrit, le 30/03/2021 08:27 :
    kitl a écrit, le 29/03/2021 14:17 :
    Ne pas réussir à revenir dans le match une fois le premier but encaissé est avant tout un symptôme. Le problème principal est l'incapacité du Racing à prendre le jeu à son compte lorsque l'adversaire se replie et ça dépasse les constats faciles de "jouer offensif" ou "bien jouer".

    Certes c'est un schéma rituel en Ligue 1 : je marque, je souffle un peu, je laisse l'autre équipe réagir pour la punir en contre. Et parfois je me fais baiser comme la France contre l'Ukraine. Le Racing est très vite en difficulté lorsqu'il court après le score ou doit forcer le barrage adverse. Même pour le schéma typique Ligue 1 ça marche trop peu.

    @takl évoque une progression de manière générale depuis 4 ans, c'est très contestable collectivement, on a du mal à incorporer de nouveaux joueurs (Bellegarde, Diallo par exemple) et donc à se renouveler tactiquement. Cela fait même deux ans que les mercatos sont gérés très laborieusement. Je ne croyais pas à l'histoire du recrutement uniquement francophone mais cela me semble être une réalité. Dans la constitution de l'effectif, on arrive au bout d'un fonctionnement, la sclérose est évidente. Comme on ne peut plus injecter du sang neuf avec l'arrêt de l'équipe réserve, on fonctionne à effectif constant depuis 2019 et quand on claque des millions, on les dilapide.

    Cela ne veut pas dire qu'il faut chercher des Kosovars et des Gambiens mais qu'on soit moins étriqué. Rien que pour accompagner la régénération de l'effectif, il me paraît nécessaire de changer de staff.


    C'est un symptôme de ne pas revenir dans un match où l'on est menés mais c'est très généralisé, comme tu l'évoques, y compris au niveau international où contourner un bloc bas est une difficulté rencontrée par bien du monde. Même avec des joueurs de très haut niveau, techniques et physiquement avec les ressorts pour le faire. Un ensemble de cases que le Racing ne coche pas toutes.

    Alors on peut nuancer que peu de clubs gagnent après avoir marqué mais, eux au moins, égalisent parfois. La stat de @speedy67 (j'attends celle sur le % de buts via longs ballons en L1) qui montre que c'est plus dur au Racing d'égaliser. Je suis curieux de voir le nombre de matches où l'égalisation n'était pas possible en sortie de tour préliminaire de C3 et lors de notre période des 10 premiers matches cette saison quand on était bouilli physiquement. Sortis de quoi, sur ces périodes spéciales, nous sommes dans des standards.

    Inversement, si l''on finit 11èmes, puis 10èmes et que nous sommes dans le Top 8 depuis la 10ème journée, c'est aussi que nous prenons des points avec une capacité à garder nos résultats.
    Alors j'entends qu'il faudrait garder nos résultats et en même temps revenir dans les matches où l'on est menés pour ne pratiquement jamais perdre, dans une idée que l'on partage tous, mais si c'était le cas, on jouerait l'Europe. Donc oui, cette équipe a des défauts, des situations qui lui posent plus de problèmes, mais aussi des forces qui lui permettent d'accéder à des résultats à l'échelle de ses moyens. On peut voir toujours la moitié vide du verre en disant "demain, avec quelqu'un d'autre, le verre sera plein". On est en droit d'en douter.

    Je suis beaucoup plus réservé sur l'idée des greffes qui ne prennent pas. Pour moi, c'est juste que nous avons dû vendre nos meilleurs éléments (Fofana, Martin) au milieu, pour les remplacer par un Bellegarde à bas prix qui est un honnête joueur mais pas du même niveau. Diallo, la greffe avait bien prise avec une incidence très vite visible de son apport dans nos résultats, même s'il est dans une période de méforme avec une réussite fuyante. Quant à la gestion des mercatos, elle est pas mal laborieuse par l'absence de moyens faute de nouvelles ventes façon Aholou ou Fofana. Même si le cas de la fameuse sentinelle aurait pu être gérée différemment. Après, recruter des non francophones... comme si on n'avait pas suffisamment de bons joueurs francophones. Puis on a eu dans le passé du Racing de l'exotisme bancal.

    Je pense que ce mercato est justement celui qui peut régénérer un groupe qui a stagné (un peu comme une eau usée si on suit l'idée), avec un ménage à faire et de nouveaux paris. Car on est contraints d'en faire, sans pour que ce soit la faute du staff quand ça prend moyennement sur un joueur qui franchit difficilement le pallier. On a déjà tellement de fois tiré le meilleur de joueurs qui n'ont rien fait ailleurs ou presque... à part Fofana.

    Et c'est justement parce qu'on aura déjà beaucoup de changements à ce niveau-là que c'est un accélérateur de risque d'en rajouter avec une hypothétique "bonne trouvaille" (entendre Gourvennec ou Garde peut poser question quand même sur cette idée... si c'est rompre l'immobilisme pour ce type de choix... bref). Bonne trouvaille qui, même si elle peut être prometteuse sur le papier (je parle d'autres noms de coachs là), poste des questions nouvelles.

    Je pense qu'on était trop stables, on n'a pas l'habitude ici et qu'il est agréable d'avoir un vent de changement fragilisant cette routine morbide, pour coller à nouveau à l'histoire du Racing. Renouer un peu avec les entraîneurs qui restent 1 à 2 ans max, et partent dans le fracas d'un échec qui se traduit très durement pour le club. Car ce n'est pas parce que Keller a dégoté un Laurey qui a stabilisé le club en restant dans un record de longévité, que le remplacement s'inscrira avec autant de réussite. Le cas Laurey est presque unique dans l'histoire du Racing.

    Enfin, je rebondirais sur le mot utilisé par @takl : la force de Laurey, c'est l'adaptation.
    Il n'y a aucun immobilisme dans les schémas de jeu, les choix d'homme (sauf quand on voit le rendement cette année des remplaçants), la façon de s'organiser.
    Alors qu'on ait un immobilisme dans le choix des hommes. Mais des hommes eux-mêmes, non. C'est bien là l'essentiel.
    Je préfère que le mouvement vienne au sein du staff ou parmi les joueurs, qu'en remplaçant les staffs.


    Pour info, selon les stats du site who scored, le Racing est 1er au classement du jeu long, et 17ème du jeu en passes courtes, 18ème en pourcentage de passes réussies, et 20ème en nombre de dribbles réussis, en nombre de dribbles tentés par match.
    Alors ce ne sont que des stats, mais elles révèlent un système de jeu, une façon de jouer. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas. Perso j'aime de moins en moins.
    Et ces stats sont peu ou prou les mêmes pour la saison d'avant.
    Certes elles révèlent aussi les caractéristiques des joueurs de l'effectif, et l'entraineur se débrouille avec en fonction des qualités ou défauts des uns et des autres. Mais qui le compose cet effectif si ce n'est l'entraineur ?...
  • Enfin un long ballon, ça peut aussi être une transversale. Des renversements de jeu sont parfois bien utiles. Puis c'est à partir de quelle distance ? Si un latéral lance loin devant un attaquant qui fait un appel, c'est un long ballon?

    Sortir une stat comme ça, pourquoi pas, mais il faut voir en quoi ça consiste.
    On a un jeu d'une grande variété, car justement, sur des stats un peu plus signifiantes, on est 11èmes en tir par match, 8ème en centres, bien placés sur les buts vers les 6 m. Un centre ou un tir, ça s'identifie bien. Comme un but ou une situation dans une zone de vérité.
    Par ailleurs, faire 12000 passes courtes, sans aucun décalage. Aucun intérêt... Pour moi, c'est la définition même de l'ennui. Je préfère de la profondeur et du contre-pressing que de la latéralité léthargique. La recherche de transition rapide et la profondeur maximale est plutôt une arme.

    Moi ce qui m'intéressait dans ce que tu affirmais, c'est le nombre de buts qui venaient de longs ballons, comparativement aux autres équipes. Pour beaucoup regarder la L1, je n'ai pas du tout ce sentiment de gros delta avec les autres clubs.

    Après, sur l'arrière droit, on dirait que tout le monde pleure Guilbert parce qu'on a raté Clauss ou un autre. Moi, il me va bien Guilbert. Même si on se posera la question cet été. Plutôt une solution intéressante et qui laisse le temps de travailler sur d'autres pistes ou négocier avec Aston Villa.

    Enfin, Laurey "valide" des recrutements qui depuis 2016 nous ont toujours permis d'atteindre des objectifs ou de les dépasser. Expliquer qu'il se trompe parfois ou parler de l'obstination Mitrovic... Soit. Les sujets ne sont pas si nombreux alors. Perso, je ne comprends pas non plus pour Mitrovic, sauf quand il y a des absences. Mais certains ici trouvent Mitrovic très corrects donc ça peut prêter à débat.
    Maintenant, aucun entraîneur ne se trompe jamais. Désolé de cette triste réalité.

    On parle quand même de Gourvennec qui a toujours eu un truc avec Alexandre Mendy (wtf?). Et a eu aussi des beaux ratés sur l'évaluation certains joueurs. Ou Garde qui s'est peut-être appuyé sur les bons à l'OL où il y avait du choix, sans que ça suffise. Et même Dall'Oglio espéré par certains est 4èmes en longs ballons sur les stats... Décidément, il est dur de trouver l'entraîneur qui coche toutes les cases. Qui recrute sans jamais se tromper, avec de bonnes notes Whoscored sur les longs ballons, qui a une meilleure attaque que le Racing, et disponible, dans nos moyens...

    Je suis sûr que @louky et d'autres qui trouvent le maintien de Laurey "inexplicable" ont des noms qui remplissent tous ces critères, pour avoir -enfin- du recrutement sans fausse note ultra inspiré-original dans notre budget et enfin du jeu surtout.
    On s'embourgeoise. Même si je comprends l'idée de toujours vouloir mieux.
  • La vache, les gars! Vous tartinez large à citer des tirades balzacienne, vous en mettez partout! Lololol

    La gueule du sondage a changé, autant de pro-Laurey que de pro-nouveau coach. Ça sent la bataille à couteaux tirés, Eric Sold et Christian Daniel aux commentaires!
  • father-tom a écrit, le 30/03/2021 21:16 :

    On s'embourgeoise. Même si je comprends l'idée de toujours vouloir mieux.

    Assez d'accord avec father-tom. En étant un brin caricatural, le débat pourrait être résumé ainsi :

    - Ceux qui pensent que le Racing devrait rivaliser avec les Marseille et Rennes entre la 5ème et la 8ème place, estiment que l'ère Laurey a assez duré et que la saison actuelle est celle de trop, le Racing étant en mauvaise voie pour faire mieux que les saisons précédentes. Ils reprochent à Laurey un jeu pas suffisamment léché, l'irrégularité des performances de certains joueurs et de ne pas avoir toujours fait les meilleurs choix de recrutement (qui connaissait Clauss il y a 1 an et quelles certitudes sur son niveau réel à cette époque ? Bravo à Lens d'avoir flairé le bon coup !). Ils pensent qu'un changement de coach nous éviterait à l'avenir ce genre de mésaventures et nous permettrait de franchir un cap pour s'installer durablement dans le haut de tableau en pratiquant un football spectaculaire. Les noms évoqués sont Gourvennec, Garde, Ismaël etc. dont il est bien connu qu'ils n'ont eu que des succès dans leurs clubs précédents...

    - Ceux qui pensent qu'il n'y a pas d'anomalie à voir le Racing batailler en seconde moitié de classement compte tenu de ses moyens, de la qualité d'un effectif intelligemment bâti mais pas au-dessus du niveau moyen de la L1, de certaines fâcheuses péripéties (blessures Sels, Simakan, Djiku, Covid en avant-saison, matchs à huis clos etc.) et qui, 10 ans après la descente aux enfers de leur club favori, sont satisfaits de voir le Racing, auréolé d'une récente coupe de la ligue suivie d'une campagne estivale européenne, capable de rivaliser chaque week-end avec presque tous ses adversaires de L1 (peu de roustes subies depuis le retour en L1) à défaut d’être souvent très emballant.
    Ils pensent que Laurey n'est pas trop loin de tirer le meilleur de son groupe, que par sa lucidité, son exigence, son investissement sur le banc, il a jusqu'ici toujours réussi à atteindre/dépasser les objectifs qui lui étaient fixés et à (re)mobiliser des joueurs pas toujours faciles à gérer dont beaucoup pensaient ici qu'ils avaient "lâché" leur coach à l'automne. Aux critiques sur la qualité du jeu pratiqué, ils opposent que le Racing est plutôt prolifique ces dernières saisons (bien plus que le Racing des années 2000) et que la combativité a rarement fait défaut sous la conduite de Laurey (à part sur quelques matchs, peut-être un peu plus nombreux cette saison..). Ils pensent que les coachs cités pour le remplacer ne présentent pas beaucoup de garanties d’amélioration des résultats et de la qualité de jeu et craignent au contraire qu'en changeant juste pour changer, on puisse regretter la rigueur et le côté "terre à terre" de Laurey, rassurant quand les choses tournent un peu moins bien, le premier entraîneur strasbourgeois depuis longtemps à avoir réussi à apporter un peu de stabilité sportive dans un club parfois surnommé « le Marseille de l’Est », trop souvent habitué aux crises et aux changements réguliers de coachs.

    Faisons confiance à Keller pour prendre la bonne décision et si Laurey s’en va, saluons-le à la hauteur de ce qu’il a apporté à ce club pendant toutes ces saisons qui resteront parmi les plus enthousiasmantes de l’histoire du Racing ! Définitivement, il ne mérite pas les commentaires hargneux qui pleuvent à son égard après chaque défaite.
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