Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Les dérives du football business

Chargement...

Flux RSS 992 messages · 144.722 lectures · Premier message par luyindula · Dernier message par alcapone

  • Trop compliqué pour un footballeur! La loi du plus riche encore une fois, si seulement l'argent récolté était reversé à une association, mais non... :-&
  • Tu te trompes, l'argent est bien récolté pour un e association.

    Une association sportive professionnelle, mais cela reste une association :D
  • Les clubs ont dû observer que certains récupéraient des maillots de joueurs pour les revendre dans la foulée. D'où l'idée de les vendre directement.
  • https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-chronique-de-nathalie-iannetta/la-chronique-d-asko-du-dimanche-22-janvier-2023-9279571

    La chronique de Claude Askolovic qui met en lumière le match amical all stars du PSG (dont j'ignorais l'existence) et son 1/16 de coupe contre les amateurs de Pays de Cassel.
  • Le triste destin corse du gazelec.

    https://www.youtube.com/watch?v=Q58akB4coMU
  • Bonne tranche de LOL, ce projet.

    "Respecter les lois" comme 10eme valeur fondamentale.... Si t'en est a affirmer que l'eau ça mouille, c'est que ton édifice est basé sur du vent...

    Mais plus fondamentalement, c'est typiquement le genre de projet que les supporters veulent voir, mais pas les clubs.

    Les clubs veulent "minimiser les risques" (barrage pour la 3eme descente, etc..), donc venir avec une ligue ouverte (et donc un aléa sportif) c'est juste contraire à cette vision. Je n'imagine pas une seule seconde les partisans de la Super Ligue fermée soutenir ce type de projet.
  • En plus des 60M€, les dirigeants londoniens ont proposé de prendre à leur charge les mécanismes de solidarité liés au transfert ainsi que les coûts opérationnels. Mais surtout, les Blues ont parlé d'un investissement au Sporting en prenant des parts minoritaires. Un procédé qui pourrait être inédit dans le football européen.

    Chelsea offrirait un contrat de 8 ans à Ugarte

    Si le dossier venait à se finaliser ainsi, la jurisprudence pousserait l'UEFA à examiner ce type de négociations, tout comme les régulateurs locaux au Portugal - le Sporting est déjà sur le coup d'une enquête - au moment où les investissements s'accélèrent dans les clubs avec des multipropriétés dans chaque championnat.

    Décidément Chelsea est dans tous les bon coups :(
  • Moi ce que je ne comprends toujours pas fondamentalement c'est le sens économique de ces investissements.
    Autant les qataris, émiratis et autres, ça a du sens. Autant les Glazer aussi, ayant investi juste avant (ou au début) de l'hégémonie de la premier League et peuvent donc aujourd'hui revendre le club.
    Mais quid du modèle économique de Boehly et ses associés? D Ineos? Ils misent tout sur une grosse inflation et revendre d'ici 6/7 ans au prix fort, un peu comme les franchises NBA depuis 3/4 ans?
    Quelqu'un pourrait éclairer ma lanterne ?
  • Les investisseurs US espèrent une explosion de la popularité du foot chez eux, la prochaine Coupe du Monde étant prévue en Amérique du Nord.
  • gassi67 a écrit, le 05/06/2023 07:09 :
    Moi ce que je ne comprends toujours pas fondamentalement c'est le sens économique de ces investissements.
    Autant les qataris, émiratis et autres, ça a du sens. Autant les Glazer aussi, ayant investi juste avant (ou au début) de l'hégémonie de la premier League et peuvent donc aujourd'hui revendre le club.
    Mais quid du modèle économique de Boehly et ses associés? D Ineos? Ils misent tout sur une grosse inflation et revendre d'ici 6/7 ans au prix fort, un peu comme les franchises NBA depuis 3/4 ans?
    Quelqu'un pourrait éclairer ma lanterne ?


    Ben oui c'est ca. Ils voient les chiffres de la NBA aux US, qui génère un pognon de dingue, et ils se disent que le foot européen ne peut que faire beaucoup mieux que cela vu le nombre potentiel de spectateurs.
    Mais cela nécessite de mettre en place une superligue. C'est inéluctable. Manifestement le projet du Real et de la Juve n'a pas séduit les ricains ni les moyen orientaux, il y a surement un autre projet puissance 10 dans les cartons en préparation
  • L'attrait principal du football européen c'est qu'il apparait sous-évalué financièrement. Si il y a d'un coté des clubs type Chelsea / MU qui valent très chers mais qui vaudront surement encore plus cher demain, les clubs comme notre Racing valent une bouchée de pain au regard des actifs notamment des joueurs qu'ils possèdent.

    Un investisseur hors football y voit une opportunité financière. Ce qu'il oublie surement c'est qu'en Europe le facteur "incertitude du sport" existe contrairement aux US ou on l'a supprimé en créant une ligue fermée. Et 1cm peut couter des millions. Il y a d'autres facteurs qui font que cette ruée vers le football va surement leur péter à la gueule et à la notre puisque si quelque chose n'est pas rentable on le supprime tout simplement.
  • Juste avant qu'advienne la cata industrielle annoncée, on verra subitement que l'idée d'un passage à une ligue fermé avec des clubs-ville franchisés deviendra la solution ;-) . On va nous expliquer que tous les acteurs y ont intérêt et notamment les villes qui sont propriétaires des stades.

    Personnellement , j'y suis fermement opposé à une ligue fermée. Mais on voit bien que la situation actuelle n'est pas viable non plus. Il faut que l'Europe légifère lourdement concernant les clubs de football professionnels . A commencer par drastiquement plafonner les dépenses et remettre l'équité sportive au centre de tout ce business.
  • On en parle de l'Arabie saoudite? Car là on explose tout ce qu'on avait vu jusqu'ici. À coups de 100 millions par an et par joueur, ils nous organisent un remake des space cowboys avec un ballon
    :-&
  • C'est effectivement ridicule et à gerber mais est ce que ça va fonctionner ? Dans mon entourage même les plus footix et détachés du foot traditionnel n'en ont rien à foutre de voir ces pré retraité jouer pour des clubs insignifiant.

    L'impression de voir un remake de la Chine il y a quelques années avec des noms plus ronflants. Il y avait aussi eu le club Russe à une époque dont j'ai oublié le nom mais toutes ces tentatives ont échoués, espérons qu'il en soit de même.
  • guigues a écrit, le 06/06/2023 10:59 :
    L'attrait principal du football européen c'est qu'il apparait sous-évalué financièrement. Si il y a d'un coté des clubs type Chelsea / MU qui valent très chers mais qui vaudront surement encore plus cher demain, les clubs comme notre Racing valent une bouchée de pain au regard des actifs notamment des joueurs qu'ils possèdent.


    Absolument, il s’agit d’hommes d’affaires et pas de philanthropes. Il y des études de marché, des business plan comme pour tout autre investissement.

    La différence fondamentale, pour moi, entre le sport US et le football européen, c’est le salary cap. Aux États Unis, ce cap est fixé en fonction des ressources globales générées sur une période donnée, il peut être soft (possibilité de payer une luxury tax en cas de dépassement du plafond: NBA) ou hard (respect strict du plafond: NFL, NHL)

    Cela permet d’encadrer et maîtriser les coûts salariaux, qui sont le plus gros poste de dépenses
    en général.

    Même si Ceferin a évoqué le sujet (il semble avoir rétropédalé depuis), ce n’est pas le cas dans le football européen. Au contraire, j’ai l’impression qu’on assiste à une inflation exponentielle des salaires. L’arrivée de l’Arabie saoudite va encore aggraver ce phénomène.
  • Oui enfin pour des business men l'inflation de salaire des prolos que sont les sportifs c'est pas trop leur truc.

    La preuve, les salary cap qui sont l'exact inverse du SMIC. Le SMIC fausse la loi de l'offre et la demande pour les petits salaires, le salary cap pour les hauts mais avec le résultat inverse.

    Si les joueurs sont payés si cher, ce n'est pas parce qu'ils sont des privilégiés parce qu'ils sont hyper payés pour courrir derrière un ballon. C'est parce qu'ils sont de la ressource humaine, susceptible de rapporter des dizaines de millions d'euros aux équipes qui les font jouer. Ils sont aussi, quand ils sont fiables, des ressources rares. Des joueurs comme Haaland, Benzema, Ronaldo, Mbappé, y en a pas des masses.

    Evidemment pour les clubs ce serait le paradis que d'avoir un salary cap pour un joueur qui ferait vendre des maillots, du merc, des billets et rapporter 50 millions d'euros et le payer que 5 millions au lieu de 25.
    Alors évidemment on pourra toujours se rouler par terre et pleurer parce que les joueurs gagnent trop de fric, mais il vaut mieux que ce soit lui ou ses actionnaires?
  • Aprsè des mois de négociations sans succès, le cheikh qatari bin Hamad al-Thani annonce se retirer du processus de rachat de Manchester United. Selon ce qui filtre de la presse anglaise, le désaccord viendrait d'une grosse différence d'estimation du prix de cession du club, entre les 10 milliards de dollars demandés par la famille Glazer (69% des parts du club) et l'estimation qatari à 3,2 milliards....

    Le propriétaire de Nice, Jim Ratcliffe, reste donc le seul interlocuteur en lice pour le rachat du club...

    Sinon, j'ai 100 balles...
  • 10 milliards contre 3,2 milliards.
    Un écart du simple au triple.

    S'il fallait encore une preuve que le foot n'est basé sur aucun fondement économique concret, mais que sur du vent..

    (Et je ne parle même pas de toutes les choses utiles pour l'humanité que l'on mourrait fzire avec des sommes pareilles.)
  • Publié sur le site du "Point" le 18/10/2023 :

    https://static.lpnt.fr/images/2023/10/18/25355261lpw-25373587-embed-libre-jpg_9844150.jpg

    « La multipropriété des clubs est le dernier stade de la dérive financière du football »


    INTERVIEW. Le journaliste Jérôme Latta publie « Ce que le football est devenu », dans lequel il pointe du doigt les dérives économiques du ballon rond. (*Ce que le football est devenu. Trois décennies de révolution libérale, de Jérôme Latta, éditions Divergences, 200 pages, 15 euros). Propos reccueillis par Julien Rebucci

    Il y a toujours plus d'argent dans le football. Même si la Ligue de football professionnel n'a pas encore réussi à trouver un acquéreur pour les droits de retransmission de la Ligue 1 à hauteur de 1 milliard d'euros par saison pour la période 2024-2029, le revenu cumulé des grands clubs européens, lui, explose. D'après les chiffes du cabinet Deloitte, sur la saison 2021-2022, les revenus cumulés des 20 plus gros clubs du continent ont atteint 9,2 milliards d'euros, soit une augmentation de 13 % par rapport à la saison précédente (8,2 milliards d'euros).

    Ces écarts représentent un grave problème pour Jérôme Latta, cofondateur et rédacteur en chef des Cahiers du football, qui suit de près les évolutions, notamment économiques, du football contemporain. Il vient de publier Ce que le football est devenu. Trois décennies de révolution libérale *.

    Le Point : Qu'est-ce qui est problématique à vos yeux dans la libéralisation économique du football des trente dernières années ?

    Jérôme Latta : Des mécanismes artificiels ont vu le jour. Citons par exemple le « market pool » de l'UEFA (l'Union des associations européennes de football) : la part (à hauteur de 40 %, au départ) des droits de la lucrative Ligue des champions est attribuée en proportion du montant des droits payés par le pays des clubs concernés. Ce critère n'a rien de sportif. Cela signifie qu'à performances égales, voire inférieures, des clubs pouvaient toucher deux fois plus que d'autres.

    Ils ont été mis en place pour creuser les écarts de puissance financière et corréler de plus en plus étroitement les résultats sportifs à la puissance financière. L'équilibre, l'équité et l'intégralité des compétitions sont donc en danger. La libéralisation économique du football ces trente dernières années entre en contradiction avec les principes élémentaires du sport de compétition. Il ne devrait pas y avoir de distorsions de concurrence liées à des éléments non sportifs.

    À partir du moment où il y a eu une croissance économique très forte de l'industrie du football, sous l'impulsion de l'inflation des droits de retransmission télévisuelle, il y avait déjà, de manière « naturelle », une dynamique inégalitaire à attendre. Les mieux armés allaient forcément plus s'enrichir que les autres. La logique aurait été d'établir des mécanismes de régulation, assurant une redistribution plus équitable. Mais on a assisté à l'inverse, c'est-à-dire à la mise en œuvre de dispositifs d'accroissement des écarts économiques.

    Vous citez en particulier l'année 1992 comme point de bascule, celle de la création de la Premier League (PL) en Angleterre. Qui a été lésé depuis cette période ?

    Inévitablement, les clubs et championnats de pays modestes en population. Leur marché des droits de retransmission nationale ne pouvait pas être aussi important que ceux des quatre ou cinq gros pays européens – ceux que l'on appelle les « Big Five » : France, Italie, Angleterre, Espagne et Allemagne. De grands pays de foot et de grands clubs ont été relégués dans une sortie de deuxième division économique. Je pense au Portugal, à la Belgique, aux Pays-Bas et à l'Écosse, notamment, où évoluent l'Ajax d'Amsterdam, le Benfica Lisbonne, les Glasgow Rangers et les Celtic Rangers, Anderlecht… La liste est longue.

    Comment la Premier League a-t-elle réussi à créer un tel écart économique avec les autres championnats ?

    Ce championnat a bénéficié de la vision de ses créateurs, à savoir les clubs de l'élite associés au groupe Sky de Rupert Murdoch. À l'époque, le foot anglais était au quatrième dessous avec un hooliganisme massif, des stades vétustes, une image déplorable, etc. Ils ont profité de cette situation pour rénover complètement leur football et créer, en faisant sécession avec la fédération nationale, une compétition premium. Leur marketing a été très habile, à commencer par leur nouveau nom : la Premier League. Ils ont été les premiers à se mettre sur les rails de la croissance et de la libéralisation du football.

    On voit mal comment cette suprématie pourrait s'inverser désormais. Leur poids est important [pour 2021-2022, la PL a touché 3,5 milliards d'euros pour ses droits de retransmission, loin devant l'Espagne, deuxième avec 2 milliards d'euros, NDLR]. La tendance ne devrait pas s'inverser… Il faudrait imaginer peut-être un krach mondial des droits télé. Mais la santé économique de la PL ne se dément pas : c'est la moins fragile des économies européennes du football, bien au-dessus des autres.

    C'est là un paradoxe : la Premier League représente la quintessence de la libéralisation économique du football et… cela fonctionne auprès du public.

    Oui, ils ont réussi à imposer une vision, notamment aux États-Unis et en Asie, selon laquelle ils représentent le meilleur championnat au monde d'un point de vue technique, ce qui est très discutable. L'écart de niveau technique n'est pas au niveau de l'écart économique avec les autres championnats du Big Five. Ils sont loin d'être hégémoniques en Ligue des champions, par exemple.

    Que pensez-vous des organisations sportives en ligue fermée, comme la NBA aux États-Unis, avec des salaires capés et la fin des relégations, pour éviter de nouvelles dérives économiques ?

    Le saut dans une ligue fermée sur le modèle de la NBA constituerait, à mes yeux, une nouvelle rupture profonde avec le modèle historique du sport européen, qui est un modèle pyramidal et ouvert prévoyant, avec son système de promotion-relégation, une certaine compétitivité et une prime à la performance sportive. C'est précisément ce qui a suscité une telle levée de boucliers contre le projet de Super League en avril 2021.

    On a vu un phénomène émerger ces dernières saisons, celui des clubs sous multipropriété. Cela pose de véritables questions quant à l'équité sportive…

    La multipropriété des clubs est le dernier stade de la dérive financière du football à laquelle on assiste. Cela pose d'énormes problèmes de conflits d'intérêts et d'équité, mais ce n'est pas une rupture. Cela s'inscrit dans une continuité du fait que les entreprises qui investissent dans le sport et le foot en particulier avaient un problème : la faible rentabilité du foot. Quasiment 90 % des ressources des clubs sont investies, voire englouties, dans la rémunération du talent sportif.

    Avec la possibilité de posséder plusieurs clubs, la donne change : la perspective de rentabilité est forcément plus forte et vous pouvez lisser les risques en mutualisant les moyens. Concernant les potentiels conflits d'intérêts, quand ces clubs sont appelés à participer aux mêmes compétitions, la position de l'UEFA est très ambiguë. Ses règlements l'interdisent formellement, mais, dans les faits, elle est prête à les aménager.

    Un autre problème se pose : cela implique aussi systématiquement le fait que les clubs filiaux sont hiérarchisés et mis au service d'un navire amiral. Il s'agit souvent d'un club anglais [Manchester City et le City Football Group, où l'on retrouve le club de Troyes, Crystal Palace et l'Eagle Football de John Textor, également propriétaire de l'Olympique lyonnais, NDLR]. C'est une forme de vassalisation des clubs de football avec de véritables élevages de joueurs, comme outils de valorisation, qui sont prêtés au gré des besoins.
  • Objectif stade vide pour... sauver son club, vive le football moderne et la multiproriété

    https://scontent.fprg5-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/396042509_71...
  • Pas forcément le sujet adéquat, mais je ne voulais pas en créer un pour cette simple remarque:

    Je trouve étonnant cette tendance dans plusieurs championnats européens: L'effondrement d'un club phare (ou au moins un favori au podium).

    1) D'abord, il y a la Ligue 1 avec l'Olympique Lyonnais. Si Bordeaux ou St-Etienne ont dévissé il y a peu, rarement on a vu un club connaître un tel début catastrophe.

    2) La Suisse: Le FC Bâle, pourtant régulièrement champion, est aujourd'hui 11ème sur 12 et totalement largué avec 11 points en 14 matchs.

    3) Les Pays-bas: L'Ajax Amsterdam. Si enfin, l'Ajax a réagi, et atomisé le Vitesse, bon dernier, 5-0, le club ne compte que 4 victoires en 15 matchs (mais 7 points sur les 3 derniers matchs).

    4) En Allemagne, l'Union Berlin, 5ème puis 4ème des deux dernières saisons, est aujourd'hui 17ème sur 18, avec 7 points en 12 matchs, et une série ahurissante de 9 défaites consécutives en Bundesliga.

    5) Chelsea, et son milliard de recrutement, 4 victoires en 13 matchs, à 10 points déjà du 5ème, et à 14 points du premier.

    6) Enfin, on pourrait évoquer Séville en Espagne, 15ème, avec 2 victoires en 13 matchs.

    Alors une nouvelle tendance qui se dessine, et qui va à l'encontre de cette idée de "gros" qui le restent indéfiniment dans des championnats très fermés? Un tassement du niveau où le budget recrutement n'est plus la clé de bons résultats?

    Vous avez des avis ou un début d'explication?
  • Ma lecture du phénomène est qu'il y a 30 ans, les meilleurs joueurs se négociaient 90m€.
    Aujourd'hui, ca va monter jusq'à 200m€, voir plus.
    Alors ok, il y a eu de l'inflation et une augmentation des revenus, mais ça n'explique pas tout.
    Et les meilleurs joueurs n'ont pas vu leur talent doublé dans le même temps.
    Du couo, augmentation des couts pour embaucher les top players, pendant que l'écart de niveau entre les joueurs n'a pas bougé, lui.

    Donc globalement, je dirais qu'une équipe moyenne+ peut avoir un meilleur rapport qualité/prix pour ses joueurs qu'une équipe qui lutte pour le titre.
    Additionné avec un staff qui bosse bien, ca peut tirer vers le haut certaines formations, pendant que d'autres habituées au haut de tableau se vautrent car un rouage se grippe.

    Et tout ça n'empêche pas les nouvezux riches de dépenser sans queue ni tête.
  • Perso je serais plus radical sur certains cas particuliers :
    Lyon - c'est le résultat d'années consécutives de ratés dans le recrutement et de mauvaise gestion
    Séville à une moindre échelle (ils étaient encore au top niveau en Europe l'année dernière) n'arrive plus à faire les superbes coups auxquels ils nous avaient habitués
    FC Bâle: incompétence également j'imagine. Je suis de loin mais ça fait déjà 2/3 ans que ça tourne beaucoup moins bien. Et cet été je crois qu'ils ont perdu plus d'une dizaine de joueurs clés
    Union Berlin: c'est la fin de la surchauffe + la difficulté de gérer la LDC avec des profils compliqués à intégrer comme Bonucci par exemple ==> si le vestiaire a explosé alors ils risquent d'être dans la panade
    Union Berlin

    Chelsea et Ajax: pour moi ils vont se relever, mais s'ils enchaînent plusieurs années de ce type, alors ils pourraient très bien subir le même sort que Lyon

    PS : je suis d'accord avec l'explication donnée par @raukoras . J'ajouterai qu'il faut quand même enchaîner les mauvais choix sur le long terme pour arriver dans une position comme Lyon
Il faut être inscrit et connecté pour ajouter un commentaire. Déjà inscrit ? Connectez-vous ! Sinon, inscrivez-vous.
Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch

Mode fenêtre Archives