Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Raymond Domenech et le Racing

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Flux RSS 12 messages · 1.511 lectures · Premier message par samh · Dernier message par filipe

  • Domenech, Alsacien de « l'intérieur »

    Il n'a pas oublié. Quatre saisons durant, de celles qui comptent parmi les plus belles, Raymond Domenech a porté le maillot du Racing. Vingt-cinq ans plus tard, le sélectionneur de l'équipe de France se sent, quelque part, alsacien.

    Un matin de septembre 1977, un sosie de « Tuco » est arrivé à Strasbourg. « Tuco », c'est le personnage campé par Eli Wallach dans la fresque picaresque Le Bon, la Brute et le Truand. A cette époque, Raymond Domenech partageait au moins deux attributs avec l'acteur américain.
    Il y a déjà la moustache, noire et savamment ciselée, façon « Gauloise », qui retombe en-dessous de la bouche. Surtout, le Lyonnais est accompagné d'une réputation peu flatteuse, mais qu'il a lui-même entretenue. Celle d'une brute épaisse.


    « Je n'ai pas réfléchi,
    je suis parti »


    « C'était surtout l'un des meilleurs défenseurs du championnat, rappelle Albert Gemmrich, de trois ans son cadet. Pour nous, les jeunes, c'était une référence, quelqu'un qui a l'expérience et que tu écoutes. Bref, un renfort de choix qui nous a permis de consolider notre défense un an après la remontée en Division 1. »
    De la région, de Strasbourg et de son club, le « Gone » pur jus, qui a grandi dans le quartier populaire des États-Unis, Lyon 8e, ne connaît pratiquement rien.
    « J'avais commencé à l'âge de huit ans à l'Olympique Lyonnais et je n'ai connu que ce club, explique Domenech. Quelque part, j'avais envie de changer d'air. Ça a pu se faire grâce à Paul Fischer (ancien journaliste sportif des DNA, récemment décédé), qui était correspondant de L'Équipe à Lyon. Il connaissait très bien Gilbert Gress. Ils m'ont appelé. Je n'ai pas réfléchi, je suis parti. »
    Dans le Rhône, ce choix ne manque pas de surprendre. Au mieux, Domenech passe pour un baroudeur en quête de nouveautés. Au pire, on le prend pour un insouciant qui va se compromettre en « territoire ennemi ».


    « Pour nous, l'Alsace, c'était
    un peu l'Allemagne, dans le
    mauvais sens du terme »


    « Heureusement, je ne me suis pas arrêté aux mauvais échos qui m'étaient parvenus, sourit-il. En 1966, n'avait-on pas entendu que la Coupe de France avait quitté le pays quand Strasbourg l'avait gagnée ? Pour nous, Lyonnais, et plus généralement les gens au sud de la Loire, l'Alsace, c'était un peu l'Allemagne. Dans le mauvais sens du terme, avec la neige et le froid, la rigueur et la rigidité érigées en art de vivre, sur le terrain comme en-dehors. Le Racing, on avait beau le critiquer, mais c'était quand même lui qui gagnait. »
    Ce matin de septembre 1977, donc, Raymond Domenech marche d'un pas décidé vers la Meinau, où l'attend un contrat de trois ans. Le défenseur de 25 ans entend faire fi de toutes les clichés et n'écouter que sa conscience. Au moment d'apposer sa griffe sur le bout de papier, un petit doute l'assaillit.
    « Dans la seconde qui a suivi, je me suis demandé si j'avais fait le bon choix, se souvient-il. Je n'ai jamais eu à le regretter, au contraire. Gilbert Gress, contre qui j'avais joué et que je pouvais tutoyer, m'a accepté, le public et les joueurs m'ont intégré. »


    « Je suis devenu alsacien.
    C'est moi qui ai fait l'effort »


    Immergé dans le contexte alsacien, Raymond Domenech se mue comme un poisson dans l'eau. Droitier, la défenseur latéral gagne rapidement sa place sur le flanc gauche. Et assimile sans difficulté le « système » Gress, au cours d'une saison que le Racing termine à la troisième place.
    « J'avais beaucoup de choses à apprendre, reconnaît-il. A l'OL, notre style était essentiellement basé sur le jeu court. Aux côtés de Di Nallo, Lacombe ou Chiesa, tu n'avais pas intérêt à balancer des balles en profondeur. Là, c'était l'inverse. Mais notre jeu, ce n'était pas que le marquage individuel, avec de grands costauds qui courent et frappent comme des boeufs. »
    La recette du succès, Domenech l'explique à l'aune de la « vraie identité régionale » de cette équipe. En compagnie de Jouve, Novi et Piasecki -, le Lyonnais est l'un des rares Français de « l'intérieur » venus renforcer la légion alsacienne.
    « Duguépéroux, Dropsy ou Tanter étaient là depuis tellement longtemps qu'ils s'étaient fondus dans le décor, poursuit-il. J'en ai fait de même. Oui, je suis devenu Alsacien. Ma faculté à m'adapter a facilité la tâche. C'est moi qui ai fait l'effort. »


    « Les oppositions "Alsace"
    contre le "reste du monde",
    c'était notre Coupe
    du monde à nous »


    Lancée à l'assaut du titre, en cette saison 1978/79, l'armada bleue franchit, insouciante et joueuse, les obstacles qui se dressent sur sa route. Plus que les victoires, Domenech se souvient surtout des... séances d'entraînement.
    « Certaines d'entre elles étaient plus dures que les matches, raconte-t-il. On faisait des oppositions "Alsace" contre "reste du monde". C'était notre Coupe du monde à nous. Comme quand j'étais gamin dans la cour d'école, les Français de « souche » jouaient contre les fils d'immigrés. Ça marche à tous les coups. La source de motivation est décuplée. »
    Au sortir de cette saison dorée, Domenech reste encore deux années au Racing. Alors que le navire commence sérieusement à tanguer et que Gress est débarqué, le futur sélectionneur décide à son tour de changer d'air, du côté du PSG. De son premier passage en Alsace - il y reviendra quatre ans plus tard pour un second bail, à Mulhouse cette fois -, l'homme à la chevelure grisonnante s'efforce de ne garder que les bons souvenirs.
    « Ce qu'on a vécu tous ensemble, c'était exceptionnel, résume-t-il. Dommage qu'il n'y ait pas eu de continuité. Ça n'a duré que trois ans. Très tôt, il y a eu des querelles de dirigeants. Chacun voulait s'accaparer un brin de gloire. Le Racing fait partie du patrimoine. Il vaut mieux le valoriser plutôt que de se déchirer la dépouille. »


    « Ici, les gens ont une capacité
    à dénigrer les leurs.
    Unissez-vous »


    Une dizaine d'années passées dans la région ont suffi à Domenech pour en comprendre la spécificité et la complexité. Alors que le Racing soufflera ses cent bougies, vendredi soir à la Meinau, lui sera occupé par la préparation du match de l'équipe de France contre l'Écosse, le lendemain à Glasgow. En guise de petit cadeau, il émet un voeu, pour les cent ans qui arrivent, sous forme de slogan.
    « Il y a quelque chose à faire à Strasbourg, conclut-il. Ne reniez pas vos racines et votre passé. Ici, les gens ont une capacité à dénigrer les leurs et à chercher mieux ailleurs avant de tout brûler. Les compétences, vous les avez. Unissez-vous pour faire du Racing un grand club. »



    source : DNA
  • Ses souvenirs bleus

    L'ÉMOTION. - « Celui contre le PSG, à la Meinau, lors de l'avant-dernière journée de la saison du titre. Il nous fallait absolument gagner. Ce jour-là, il faisait très chaud. Les spectateurs étaient amassés devant les grilles du stade depuis des heures.
    On sentait une réelle tension dans les tribunes. On marque dès la deuxième minute de jeu (par Jean-Jacques Marx). Et là, c'est comme si le couvercle avait sauté. Quand j'y repense, j'en ai encore des frissons. »
    L'ABOUTISSEMENT. - « Pour moi, Lyonnais pur souche, c'était quelque chose d'extraordinaire que d'être champion à Gerland. Je ne parle pas de revanche, parce que j'ai vécu de belles choses à l'OL. Et puis il y a eu ce retour en train. Les arrêts à Colmar ou Sélestat. Il y avait une vraie chaleur, un engouement énorme, partout où on passait. Ce que je retiens de cette époque, c'est la solidarité entre nous, joueurs. Quelque chose de très fort. »
    L'ENTRAINEUR. - « Gilbert Gress, je le tiens en haute estime. Entre lui et moi, il y a toujours eu beaucoup de respect et d'amitié. Je retiendrai son exigence dans le travail et son autorité. Certains entraînements étaient plus durs que les matches. »
    LA FIN. - « La dernière saison s'est un peu terminé en eau de boudin. Gilbert Gress avait été viré (remplacé par Max Hild après la funeste soirée du 23 septembre 1980, dans une Meinau en feu...), on faisait jouer les jeunes et le club n'avait pas l'intention de garder les cadres. Moi, je suis parti à Paris une saison, avant d'aller à Bordeaux et de revenir en Alsace, à Mulhouse. »
    L'AVENIR. - « Quand on me parle du Racing, je suis toujours surpris. Ce nom devrait être associé aux grands d'Europe. Déjà, l'épisode de la Coupe du monde 1998 me laisse perplexe. J'ai encore du mal à imaginer que la capitale européenne n'ait pas pu être associée à l'événement.
    Tout est réuni ici pour en faire un grand club. L'engouement, le public, le stade. Mais, mais... (il réfléchit) Le surnom de Marseille de l'Est n'est pas injustifié. Quand on pense qu'il y a eu autant d'entraîneurs et de présidents ici qu'à l'OM, c'est que quelque chose coince. Que l'on fasse confiance aux gens compétents du cru, et tout ira bien. »
    L'ALSACE. - « Je dois être l'un des rares à être parvenu à réunir le Bas-Rhin et le Haut-Rhin ! Plus sérieusement, j'ai bien vécu des deux côtés, autant à Strasbourg qu'à Mulhouse. L'Alsace, c'est un des endroits où je reviendrai à l'heure de la retraite. Mais comme je suis occupé dans les vingt prochaines années (rires)... »

    source : DNA
  • samh a écrit :
    Mais comme je suis occupé dans les vingt prochaines années (rires)... »

    :))
  • Purée, j'ai les yeux humides après avoir lu ça, ça calme (+)
  • c'est clair que Domenech et Dugué sont des alsaciens de coeur à défaut de naissance........attention aux amalgames douteux et racistes ,ceci n'en étant pas.
    Il me plait bien Raymond et la façon dont il berne et manipule les journaleux parigots me va bien, et à part l'épisode du néo strasbourgeois :D :D ,j'ai toujours été en phase avec lui.
  • Tiens j'ai retrouvé ça :D
    http://www.subjectifoot.com/artman/uploads/domenech1.jpeg
  • J'aimerait pas le croiser près de la gare :|s
  • Mais grave! Il a vraiment une tête d'assassin sur cette photo.

    Cela dit, ça n'a jamais été un tendre en défense. Il devait impressionner l'adversaire avec une dégaine pareille. :))
  • Début d'une longue série revenant sur les glorieux anciens ayant porté les couleurs du RCS. Premier épisode avec Raymond Domenech. Actuellement à la tête de l'Equipe de France, qui prépare cette semaine deux matches importants en vue de la qualification pour le Championnat d'Europe 2008, ce défenseur a porté durant quatre saisons les couleurs du Racing.
    Depuis, le technicien a fait son chemin. Et quel chemin...

    Natif de la région lyonnaise, Raymond Domenech est un pur produit de la formation rhodanienne. Il débute ainsi logiquement sa carrière de joueur à l'OL en 1970. Il est alors âgé à l'époque de 18 ans.
    Défenseur solide, il devient rapidement titulaire. En 1973, il remporte la Coupe de France et fête la première de ses huit sélections en équipe de France quelques jours plus tard, lors d'une rencontre face à l'Irlande.
    En 1977, Raymond décide de changer d'air et s'engage au Racing. Il est ainsi de l'équipe Championne de France en 1979/80 et quitte l'Alsace après quatre saisons de bons et loyaux services durant lesquelles il aura été aligné à 144 reprises (4 buts).

    A la tête du FC Mulhouse


    Après un crochet au PSG en 1981/82, le défenseur s'engage pour Bordeaux. En Gironde, Raymond passe deux saisons fastes et, après une seconde place en 1983/84, il décroche son deuxième titre de champion de France. Ses coéquipiers se nomment à l'époque Alain Giresse, Jean Tigana, Léonard Specht ou encore René Girard. A 32 ans, Raymond sait alors qu'il est plus proche de la fin de sa carrière que du début et décide de répondre favorablement à l'offre du FC Mulhouse qui lui propose un poste d'entraîneur-joueur.
    En Deuxième Division, Raymond apprend les exigences du métier d'entraîneur. Il mène les Mulhousiens jusqu'aux barrages mais y échouent à chaque fois, notamment en 1987/88, face à ... l'Olympique Lyonnais. A l'été 1988, Jean-Michel Aulas parvient à convaincre Raymond de revenir dans sa ville natale et lui confie les rênes de l'OL. Sous sa coupe, les Lyonnais remontent en D1 dès 1989 et se qualifient même pour l'Europe deux ans plus tard, en mai 91, après avoir obtenu une belle 5e place. Les deux saisons suivantes sont plus délicates (16e en 1991/92 puis 14e en 1992/93) pour le technicien qui quitte alors l'OL.
    En juillet 93, il intègre la Direction Technique Nationale au sein de laquelle il se voit confier les Espoirs. Le début d'une longue histoire...

    Des Bleuets aux Bleus


    A la tête des Bleuets, Raymond, formateur dans l'âme, est dans son élément. Durant plus de dix ans, le technicien dirige les Espoirs et enchaîne les places d'honneur: troisième de l'Euro en 1994 et 1996, quart de finaliste des JO à Atlanta, victoire au Tournoi de Toulon en 1997 et 2004, et vice-champion d'Europe de la catégorie en 2002. Mais surtout, le technicien participe à l'éclosion de nombreux joueurs tels Thierry Henry, Mickael Landreau, Djibril Cissé, Patrice Evra, William Gallas ou encore Pegguy Luyindula pour ne citer qu'eux.
    A deux doigts de prendre la tête des Bleus après la Coupe du Monde 2002, l'ancien défenseur est finalement nommé sélectionneur après l'Euro 2004. Il doit alors s'atteler à la dure tâche de la reconstruction après les échecs successifs de 2002 et 2004. Dans cette optique, il décide de renouveller l'équipe de France et lance de nombreux jeunes dans la course au Mondial 2006.
    Mais les Bleus peinent dans cette campagne de qualification au sein d'un groupe assez dense. Le retour à l'été 2005 de Zinédine Zidane et Claude Makélélé est une vraie bouffée d'oxygène pour tout le pays. C'est également une victoire personelle pour Domenech. En effet, le sélectionneur n'a jamais cessé d'essayer de convaince Zizou de sortir de sa retraite international en multipliant les allers et venues entre Paris et Madrid. Après avoir été en difficulté, les Tricolores l'emportent en Irlande et obtiennent un nul en Suisse. Le ticket pour l'Allemagne est en poche.

    Rendez-vous le 9 juillet 2006 à Berlin...

    Fortement tancé par les médias, Domenech n'en démord pas. Mieux, pour éluder les critiques, il fixe un rendez-vous, celui du 9 juillet 2006, jour de la finale à Berlin. Le tirage au sort de la phase de poule (Suisse, Corée du Sud, Togo) est plutôt clément pour les Bleus. Mais, chat échaudé craint l'eau froide et Domenech rappelle qu'il n'y a plus de petites équipes sur l'échéquier mondial. Le souvenir de 2002 est encore tenace.
    Après deux nuls très discutables contre la Suisse et la Corée du Sud, les Bleus jouent leur qualification face au Togo, sans Zidane, suspendu. A Cologne, les hommes de Domenech font le boulot en l'emportant 2-0 et s'ouvrent ainsi les portes des huitièmes de finale. Placée dans une partie de tableau particulièrement relevé (Espagne, Brésil, Portugal, Angleterre, Pays Bas), on ne donne alors pas cher de la peau de l'Equipe de France.
    Contre la jeune et prometteuse sélection espagnole, les hommes de Domenech sont rapidement menés au score mais ne paniquent pas pour autant. Sûrs de leurs forces et de leurs puissances, les Français sont patients et l'emportent 3-1. En quart, contre le Brésil, les Tricolores, emmené par un Zidane étincelant, réalisent une partie admirable et donnent une leçon tactique aux Sud Américains, pourtant grand favoris de l'épreuve. Vient ensuite le Portugal en demi-finale. Un Portugal revanchard et qui n'a toujours pas digéré l'élimination en demi de l'Euro 2000. Comme face aux Brésiliens, les Bleus respectent à la ligne le schéma de jeu mis en place par leur sélectionneur et finissent par l'emporter 1-0.
    Comme Domenech l'avait annoncé depuis le début, les Bleus sont exacts au rendez-vous. En ce 9 juillet 2006, ils sont en finale du Mondial à Berlin. Malheuresement, après avoir dominé l'essentiel de la partie, l'Equipe de France s'incline aux tirs aux buts face à l'Italie.

    ... et à Vienne le 28 juin 2008?

    site officiel
  • il a toujours été très dur en defense , beaucoup d'ailiers droit se sont plein de sa dureté dans le jeu,mais il n'a jamais blessé gravement qui que ce soit.
  • Le trio de poètes Domenech-Rohr-Girard est mythique =P~
Discussion verrouillée.
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Stammtisch
  • arthas ce point peut jouer en faveur du HAC à la 34e
  • arthas Ils ont un meilleur goal average, ce soir ça leur suffit pour repasser devant Metz
  • islay Marseille ???@ewolfo...
  • arthas Il n'empêche que c'est un point important pour le maintien
  • arthas La physionomie fait mal pour les Havrais, même si Paris a archi dominé quand même
  • fouxy Le déroulé du match c’est une claque pour Le Havre
  • fanta une victoire demain et on est maintenu officiellement
  • fouxy Avant le match oui @tenseur
  • arthas L'arbitre qui laisse le match se poursuivre mdr
  • tenseur Bon ça aurait pu être pire. Mais le PSG faire un nul vs Le Havre....
  • fouxy Vu la physionomie
  • fouxy Ce match nul va faire mal à la tête aux havrais
  • elwolfo68 (nous, nice puis marseille)
  • elwolfo68 le havre doit prendre 7 points sur ses 3 derniers matchs pour nous dépasser (
  • arthas Et voilà, l'enfilade comme d'hab' :p
  • tenseur Oufff
  • islay Psg sérieux ;))
  • tenseur Et Strasbourg va jouer chez Le Havre a la prochaine journee
  • athor 3-3
  • tenseur Pas sérieux de la part du PSG

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