Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Amateurs de vin ?

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Flux RSS 888 messages · 93.673 lectures · Premier message par jiminho · Dernier message par azzu

  • Moi dans ma cave j'ai notament :
    - un St Emilion 1978
    - un Graves Léognan 1976
    - deux Moulis de 1988
    - un Chassagne-Montrachet de 1988
  • Vindiou, le saint-joseph 1976 est une merveille des merveilles j'imagine. Les 1978 rouges sont à tomber par terre. Récemment j'ai bu du Chateau Margaux 78, pas à mon goût parce que je préfère les appellations plus charpentées que margaux, mais il fallait bien reconnaître que le vin était d'une jeunesse incroyable, il n'avait pas bougé, et pouvait en prendre encore pour plusieurs années. En revanche, si je trouvais un côte-rôtie 1978...
    Dans la mesure où je vais prochainement effectuer mon 9e déménagement depuis 2001, je ne suis pas en mesure de garder longtemps de bonnes bouteilles, encore moins de constituer une véritable cave. Mon cru le plus ancien est donc un Chateau Beychevelle 1998.
  • Bu avec conan mon Larrivet-Haut-Brion 2004. Une belle bouteille!
  • Clair que du St JO aussi vieux (et qui en à encore sous la semelle) je n'ai jamais gouté de ma vie.....cartmann je repasse quand chez toi ?? :))

    Sinon je voit aussi romeoscope qui c'est fait une degustation impressionnante avec quelques étiquettes à donner la trique à n'importe qu'elle amateur....bravo.

    Sinon pour y aller de mon couplet et continuer les discutions en cours, moi en vieillerie sympathique j'ai deux Domaine de Chevalier 1966 (bdx) en cave.....souvenir émue de mon papi, énorme amateur de vins trop tôt disparu.....une ptite pensée pour lui au passage.

    Et une grosse pensée quand à Noel nous avons eu la chance de partager en famille (entre autres) un petit échantillon (6 bouteilles ahahahaha abusus humanum est), sur l'oie, des magnigiques Chateau Palmer 1989, une formidable extraction de terroir, un jus concentrée et aux tannins velourée, une douce compote de fruits noirs et quelques épices rares fondu à souhait.....un grand moment que l'on à repoussé jusque tard dans la nuit (c'est ça qui est bien quand on ouvre 6 bouteille du même vin).
    :D

    Vive le vin
  • Le domaine de Chevalier 66 doit être superbe. Peut-être à boire maintenant?

    Hier soir, dégustation de ma meilleure bouteille de l'année, meilleure même, selon mes goûts bien entendu, que le duo Clinet 2000 - Montrose 1996 de novembre.
    Après une entrée classique foie gras artisanal - saumon tout fraîché du matin pêché - pinot gris grand cru Schlossberg de chez Salzmann-Thomann, millésime 2004, pas mauvais mais trop linéaire, on entre dans le vif du sujet.

    J'ai commis une erreur gastronomique majeure dans l'accord mets-vins, mais ce fut un bonheur oenologique absolu. J'ai en effet préparé une dinde rouge des Ardennes, une viande fine et goûteuse, rien à voir avec la dinde fadasse que l'on trouve partout. Pour accompagner, je savais que je prenais un risque en ouvrant un gevrey-chambertin, mais voilà, j'avais envie de gevrey-chambertin donc j'ai pris ce risque.
    Morale de l'histoire: mon gevrey-chambertin Henri Rebourseau 2000 a tout vitrifié sur son passage. Robe pourpre, surpuissant au nez, fait de poivre et de fruits noirs, de la griotte ensuite, un bel équilibre en bouche mais, comme l'on dit des champions de Paris-Roubaix: "le haut du pavé se retrouve sur le pavé du haut", autrement dit, ce fut un équilibre de ténor. Et ma dinde dans tout cela? Ma pauvre dinde a disparu! Le vin était trop puissant pour elle...

    Avec ma femme, nous nous sommes forcés à en garder pour ce midi...
  • Je refuse catégoriquement de laisser ce topic en page 2 !!! :D

    Effectivement le 66 serais à boire dans pas trop longtemps, ça sera d'ailleurs déjà une des quilles les plus vieille bues depuis par moi depuis bien longtemps hormis un "petit" Rieussec (1er GC en Sauternes) de 63 bu pour mes 30 ans avec mes parents: une liqueur totallement assouplie par le temps, la robe quasiement d'un rivesaltes vieux, et une palette aromatique de fadas (mirabelle, touche de coing, safran, curry, retro presque sur le florale....un grand souvenir....parce que des quilles plus vieille que moi ça ne court plus les rues dans ma cave.

    Sinon un gevrey 2000 sur une belle vollaille, j'aurais pu faire le même choix, étonnant que ça ait tellement surpassé ton plat, faut dire que les cote de nuits sont souvent surprenante et versatile....perso j'adore (enfin c'est pas bien compliqué, j'aime TOUT ce qui est bon) mais j'en ai pas beaucoup en cave (à part un Trapet). Et puis la bourgogne est sans doute la région et les vins les plus difficiles à maïtriser, va me falloir plusieurs vies pour les comprendre completement.

    Sinon dernier point, je suis excité comme c'est pas croyable car dans 2 semaines et demi je vais me faire un plan qui me botte depuis longtemps: le marché des vins d'Ampuis.....ça va être trop bien, la crême de la vallée du rhone septentrionnal présente, quasiement 10 des 15 plus grandes maisons qui font déguster (gratuitement evidemment) une bonne part de leurs prods.
    Au menu, degust à foison, restos, ballade sur les collines escapée de Cote Rôtie, d'Hermitage. Et je fini mon road trip par un petit tour à Chateauneuf du pape et le vendredi au marché aux truffes à Carpentras....bref du bonheur, j'en salive déjà....

    =P~ :D =P~
  • Road trip avec chauffeur :-/ :D
  • je me suis fait un pommard 1988 dernièrement...
    20 ans... c'est effectivement le bel age :-P
  • cartman a écrit, le 2008-05-19 21:51:33 :
    matteo a écrit, le 2008-05-19 20:54:33 :
    J'ai été étonné de trouver du muscat de Rivesaltes en BIB : comme quoi, ce nouveau mode de consommation s'étend de plus en plus à des vins de qualité.


    Bien sur en bib tu trouves des vins de qualité mais quand même il faut pas se voiler la face, une région qui commence à faire du bib c'est qu'elle va mal. Du muscat de Rivesaltes en bib sa m'attriste plus qu'autre chose.
    Le bib c'est la dernière porte de sortie pour écouler ces stocks, le problème c'est qu'une fois qu'on fait du bib il est impossible de faire machine arrière.

    Enfin je parle en tant que producteur, après pour le consommateur j'admets qu'il y a nombre d'avantages...


    suis tombé sur ce post par hasard, et là, pas d'accord !!
    ce qui m'attriste, moi, c'est que l'Alsace soit capable de passer à côté du BIB, pour des raisons difficilement justifiables. Le BIB, sur le marché français, c'est environ 17% de progression en volume et 19% en valeur chaque année depuis plusieurs années, alors que le marché global français baisse (environ- 5% en volume, avec une belle aggravation du gadin ces derniers mois because l'inflation). J'ajoute que dans certains pays, nordiques notamment, le BIB, c'est la majorité de la consommation... Si évidemment l'Alsace n'a pas besoin de se faire connaitre, découvrir apprécier, et de se vendre, alors tout va bien.
    Si notre vignoble peut se permettre de snober l'essentiel du marché, des pans entiers de l'export et laisser le chardonnay et le sauvignon modeler le goût des gens sans s'inquiéter, youpi !
    Enfin, tu n'arriveras pas à me convaincre que faire des vins de qualité et, à côté, ou dedans, des BIB, c'est antithétique!
    toutes les régions sauf nous font du BIB, et montent en qualité ds ce format (Médoc, Blaye, Chablis), y compris les régions qui vont le mieux (Loire et Aquitaine, chiffres 2008)
    Je ne comprends pas pourquoi il serait impossible de "faire machine arrière"? Qd tu fais de l'edel, ça ne t'empêche pas de faire du riesling grand cru à côté !
    Pour finir, les marges du distributeur et du producteur sont plus importantes que sur la bouteille de 75 ou du litre équivalent, et ça peut être moins cher pour le consommateur, au litre. Quand on voit les volumes passés en Edel au litre dans la grande distri et, à côtés les volumes passés en Riesling allemand, Muscadet ou Sauvignon BIB, ça m'attriste pour nos vignerons; après, tant pis pour eux.... ça m'empêche pas de dormir
  • J'ai eu pour Noël une smart box "Initiation à l'oenologie" qui me permet d'aller faire un petit stage dans un bar à vin. Plusieurs bars, partout en France, sont proposés dont le Hannong Bar à Strasbourg.

    Ne connaissant aucun des bars, je me suis donc dit que le stub et ses stubistes oenologues pourraient venir à ma rescousse. Est-ce que vous connaissez cette adresse ? Que pourriez-vous m'en dire ?
  • Reponse a Aldebert:

    Ta l'argumentaire typique et pathétique du commercial de chez pernod ricard,J-P Chenet, ou tout autre grosse unité de vente de vin et spiritueux.
    Seulement toi tu me parles de boisson et malheureusement le vin est tout sauf une boisson. Sauf peut être quand on enlève toute la poésie du vin en le cloitrant dans un sac en boite (bag in box) je te l'accorde.

    Dans ton argumentation tu parles de la position de l'alsace face au bib en france, et du bib en general.

    Tu as tout a fait raison de souligner que l'alsace est la seul (pas réellement on en reparlera après) région qui ce démarque et résiste au BIB. Et visiblement tu pense donc qu'on est des con. Seulement voila, le premier truc qui fait que tu peux pas comparer l'alsace à la france c'est les cépages. La force de l'alsace c'est d'une sa taille (15 000 hectares, pas trop grand pas trop petit) mais c'est bien évidement ces 7 cépages, immuable et vinifié séparément et bien entendu protégé (gew, ries,pinot-g). L'AOC Alsace pour ce démarquer et marquer clairement cest 7 cépages a donc fort intelligemment pour l'époque interdit la mise en BIB de notre nectare, le Bib étant une invitation à l'assemblage et à l'uniformisation. La forme de la bouteille Alsacienne est également unique ce qui permet en rayon, sur une table d'un resto etc de ce démarquer clairement sur le marché.

    1/Tu prétend ensuite que dans du bib on peut mettre du bon et que ce qui veule du bon achète de plus en plus de bib...Mon dieu :))

    2/L'alsace est très très présent dans les marchés scandinave (belgique, suede etc) et le bib semble donc être en pleine expansion labas.

    Maintenant on va essayer de faire un rapprochement entre tes deux affirmation. Tu prétend que le BIB est désormais un outil indispensable de commercialisation et bien évidement de qualité. Seulement le bib on l'achete ou? s'il y a bien une chose dont je suis persuadé, c'est que jamais dans un restaurant ou dans un bar a vin on va te poser un BIB entre toi et madame, car l'image du vin c'est une bouteille, un bouchon posé sur la table et le seau a glace a côté. Pour un vin gastronomique et donc de qualité le bib est une hérésie.

    Mais alors ou ce vend le bib, qu'y a t'il dedans et pourquoi cette extension?

    Tout simplement parceque 2 types de viticultures sont clairement entrain de ce démarquer. La viticulture de masse, uniforme pour un publique uniformisé, et la viticulture de terroir, de tradution et de poesie.

    Ton BIB est principalement vendu en grande surface par des très gros metteur en marché. Le vin a l'intérieur n'est pas mauvais et de qualité stable ca je peux pas te l'enlever. Maintenant il est aussi terriblement dénudé de toute personnalité et de caractère. Le bib de merlo ou de pays d'oc a 2 euro le litre n'est pas une arnaque pour le consommateur, mais il est une arnaque pour le fin épicurien (dédicasse lezard :'> ) car terriblement identique que tu l'achete chez carrouf ou chez zouperu.C'est sur que ca depanne pour des vignobles de 300 000 hectare et pour des viticulteurs qui ont 3 recolte dans leurs caves.

    Maintenant l'alsace cest 15 000 hectares, c'est des terroires et des superbes moments a passé autour d'une bonne bouteille. Vouloir mettre cette micro apellation (à l'echelle mondiale) dans des boite c'est un terrible manque d'ambition.
    Et je suis persuadé que face a la crise (pas c'elle des info, c'elle de la viticulture), le seul moyen de s'en sortir c'est de mettre en avant la qualité et la typicité de ton produit et non pas de l'ecouler en masse.Et ce chalenge est realisable vu la taille de notre region. ET meme a lechelle mondiale.

    Laissons donc le bib au australien, aux espagnoles sous serres, et aux nouveau zelandais. La france du vin a reussi a traverser les âges grace à la bouteille, laissons le bib aux industrielle du vin ;)
  • J'entendais ça quand j'avais visité Banyuls y a quatre ans. Ils en sont où par rapport à la grosse cavalerie (label Sud de France machin chose) ?
  • zottel a écrit, le 2009-01-09 19:53:53 :
    J'entendais ça quand j'avais visité Banyuls y a quatre ans. Ils en sont où par rapport à la grosse cavalerie (label Sud de France machin chose) ?


    Très bonne exemple, le banyuls est un produit typique et identitaire qui actuellement marche très bien... et pas en bib (+)
  • merci Cartman pour ta leçon vinicole, j'en avais pas besoin; merci également de ne pas chercher à me prendre de haut, ça ne tient pas lieu d'argumentation quand on essaie de converser entre gens à prétention d'intelligence, et ce n'est pas courtois.
    Tu es convaincu de la beauté des vins d'Alsace, des vins typiques de leurs appellations et de leurs terroirs( partout à travers le monde) et de la nécessité de les préserver et les faire connaitre, pour le bien de ceux qui les gouterons, nous sommes deux. Tu es un amateur de vin éclairé et sensible, nous sommes deux, dumoins je le prétend.

    Il n' en reste pas moins que : -la consommation de vin baisse (restons sur le marché français), la connaissance du vin baisse,ainsi que l'habitude de boire du vin.
    - Le Bib est un format en vogue, ainsi que les vins de cépage.
    - la grande partie des achats de vins se fait toujours, non pas sur des bouteilles chères ( j'entend supérieur à 6€;) ou """""compliquées""" pour le consommateur, mais sur des vins à petits prix ( si tu savais les volumes que font encore la villageoise en bouteille plastique 1,5l ou l'edel en litre, tu serais surpris ou horrifié, et je ne parle pas du bordeaux ou CDR à 1,60€;) ou des vins facile d'accès à la culture oenologique du pékin moyen. ( vins de marque, de cépages, ou de format clairemenr identifié comme "consommation courante, c.a.d. le cubis ou ... le BIB.

    Ceci étant posé, j' ai tendance à croire qu'il vaut mieux avoir des consommateurs qui boivent des vins standardisés, formatés etc... que des buveaurs d'eau. Au moins les premiers ont ils une chance d'évoluer vers des vins plus """véritables"""", au gré de leur curiosité. S'ils prennent du plaisir avec Malesan, Roche Mazet ou Chenet, tant mieux, ça veut dire qu'ils prennent du plaisir avec du vin, et qu'un jour surement, et surtout si on les aide, ils auront envie et plaisir à gouter des vins moins sucrés lourds et boisés.

    Si on fait un parallèle avec toute autre forme d'art, mon raisonnement sera le même: faut-il interdire André Rieu au nom de Mozart, Phillipe Delerm au nom de Camus ?? ( peut-être...) plus sérieusement, si tu veux dégoûter un débutant d'un art ou d'un sport quelconque, le meilleur moyen est de fixer d'emblée la barre trop haut, en lui imposant des règles ou des stratégies trop loin de son plaisir immédiat. Voila pourquoi je ne voue pas aux gémonies les présentations ou les formes simplifiées (réductrices...) du vin, a condition bien entendu que l'on sache préserver le vrai vin

    Tu me rétorqueras avec raison que les vins trop standardisés risquent de tuer l'espace de vie économique, culturel et gustatif des ""vrais vins"". C'est vrai. Mais à trop s'enfermer dans une tour d'ivoire que ne fréquente pas l'immense majorité des consommateurs, la vraie viticulture prend le risque de mourir économiquement, ou de voir le nombre de ses défenseurs/pratiquants fondre...

    Sans provocation aucune, l'Alsace, justement parcequ'elle a été sans le vouloir précurseur des "vins de cépages" a une belle carte à jouer auprès des consommateurs !
    Mon idée est que c'est en existant dans le système qu'on peut l'adoucir, le changer etc...
    C'est en assurant sa survie-sa prospérité-sa notoriété par le biais des formes de distribution actuellement performantes du vin que le vigneron alsacien pourra financer le travail de ses arpents de grand cru et attirer les gens à lui.

    Effectivement, pas de BIB au resto, nous sommes d'accord, mais l'écrasante majorité des ventes de vin se fait.... en grande distribution;

    mon post est déjà trop long, mais je veux bien volontiers poursuivre ce débat....
  • Dans un premier temps,et bien que tu persiste dans une argumentation assez contraire à mes idéaux vinicoles, je voulais m'excuser si j'ai pu te paraitre prétentieux ou trop arrogant. Simplement je te le dis honnêtement, je ne supporte pas ton discours. Et c'est également ce discours qui me laisse penser que tu n'es pas extérieur à la profession, mais dans le camp d'en face, celui des industrielle du vin.Si tu pouvais m'éclairer à ce sujet histoire de jouer carte blanche.

    Dans un second temps, je voulais aussi souligner que tes arguments sont bien entendu assez pertinent et c'est donc avant tout un plaisir de débattre avec toi sur un sujet aussi polémique.Donc comme dirait le célèbre chanteur a texte laurent wolf, "no stress"...

    Seulement voila, pour moi, ton apologie du bib est complètement lié à l'apologie du vin de masse, et à la centralisation des metteurs en marché.
    J'ai passé 3 ans dans une, sinon la région phare du BIB en france, c'est a dire le languedoc-roussillon. Je pense que tu es conscient de la crise que traverse cette région avec nottement la surface de l'alsace qui dégage chaque année à l'arrachage laissant sur le carreaux bon nombre de gars passionné de vin mais dépassé (commercialement et économiquement). Et pourtant parallèlement ta des grosses unités (listel,sud de france,des grosses cave cop etc) qui arrive a avoir une croissance positive. Et comme tu la souligné, certainement en grande partie grace au BIB.
    La ou le bât blesse, c'est que cette croissance ce fait au détriment justement du ptit paysan, amoureux de ça vigne et qui travaille avec acharnement pour défendre une identité forger à travers les générations. En effet, le vigneron moyen n'a pas les moyens de rentrer en grande surface, ne produisant pas assez de bouteilles, et n'étant pas assez hard discount. C'est donc pas lui qui va profiter du BIB. Ceux qui peuvent faire du BIB sont avant tout les grosses structures de négoces et les cave cop.Leurs BIB sont donc en grande surface à des prix très abordable et qualitativement honnête (encore une fois, ca je peux pas te l'enlever).

    Maintenant si l'on poursuit cette logique, et c'est avant tout cela qui me chagrine, le ptit vigneron dépassé commercialement a deux optiques, foutre la clé sous le paillasson, ou abandonner son nom sur l'étiquette pour vendre sa récolte a une coop ou un gros négociant. Donc ducoup les négociant deviennent de plus en plus gros, les petit de moins en moins nombreux et c'est comme ca qu'on arrive a une région uniforme dénudé de tout attrait épicurien. Le languedoc Roussillon, a cause ou grâce (selon le camp) en partie du bib est entrain devenir la première région productrice de vin dit de masse mais au prix de combien de sacrifice?

    Rapporter à l'alsace, heureusement on en est loin mais le schema pourrait très facilement ce reproduire. Tu a déjà actuellement deux gros metteurs en marchés du nom de Wolfberger et de metz logel (ensemble c'est 70% du vin alsacien qui est écoulé sous leurs nom, chiffre a confirmé). Avec l'autorisation du bib, pour ces 2 super structures vinicole, et pour quelques grosse cave coop ce serait le jackpot c'est évident. Maintenant on assisterait aussi a une guerre des prix en grande surface a celui qui sort le BIB de gewurtz le moins cher. Et pour l'apellation c'est pas bon, pour le producteur indépendant, comment s'aligner sur ces prix?et comment pourrait ce justifer auprès d'un client un vigneron face au cora a côté de chez lui ou on y trouve du gewurtz AOC alsace à 2 euros le litre alors que ca bouteille est à 10 euros au caveau?! Et l'histoire ce reproduit, il se casse la gueule il ferme ou il revend sa récolte et la boucle est bouclé...

    Tu vois finalement, dans ton argumentation, tu prend position pour le gros metteur en marché, moi de mon côté j'essaye de défendre le vigneron poète qui honore à chaque bouteille un peu plus la diversité alsacienne.

    Après si l'on doit résumer tout ce blabla je pense que la véritable question est:

    Faut-il s'adapter à la demande? ou faut-il être assez fort pour adapter la demande a ton produit?

    Et bien on en est la actuellement, à un carrefour ,et j'espère que l'on prendra plutôt la route qui défend notre patrimoine, nos petit viticulteur et toute une gastronomie qui en est rattaché, quelque par, on défend peut être notre belle route des vins d'alsace :-B
  • J'interviens juste sur un point :

    Il faut en marketing adapté l'offre à la demande (règle d'or).
    La question est donc plutôt le vin est il un produit comme les autres ?

    Vaste question à laquelle je vous laisserais répondre :)
  • No problemo, Cartman, j'ai probablement été un peu susceptible.... on se fait une bise sur la fesse gauche et on oublie !
    J' ai effectivement passé 10 ans dans le vin en grande distribution, en magasin et dans les services centraux; De coeur, je plébiscite le même vin que toi, et ( désolé pour les gros mots à venir) ma stratégie de référencement et l'optique dans laquelle travaillaient les acheteurs avec qui je bossais, étaient de nous différencier autant que faire se pouvait par la qualité et la typicité des vins, ( accent mis sur la qualité, même en premier prix ou en mdd, dans les limites de la rentabilité qui nous était demandée, exclusivité, vins de propriété en partenariat à moyen terme etc)
    J'ai donc plutôt cherché à ne pas faire le jeu des vins de marques (stratégie et éthique) Je peux toutefois témoigner du fait qu'il y a, chez ces grands groupes industriels ( Castel et ses cousins Malesan et SVF, mais aussi Grands Chais) des vrais amateurs-connaisseurs du vrai vin, qui du coup ne boivent pas ce qu'ils vendent .
    J' ai eu cependant affaire avec les gros metteurs en marché, type Wolfberger, Metz-Laugel, parcequ'eux seuls pouvaient me fournir les volumes demandés par les ventes (donc les clients) pour tenir sur une période suffisante.
    Je pense que la clientèle du BIB ( vin de consommation courante) et celle du vin d'artiste sont très différentes; ça peut être la même personne, mais ce sont deux moments de consommation différents, voire deux circuits de distribution différents. Pour forcer le trait, je pense pas que le Bordeaux ou le Blaye en BIB fasse de l'ombre aux crus classés.
    Il me semble que l'Alsace, même si elle ne fait pas de BIB, ne se prive pas de faire du vin bas de gamme (cf les litres, les vins premiers prix etc) il y a une clientèle - un débouché- qui existe déjà.
    Le BIB ne changerait rien de ce côté là, si ce n'est:
    -qu'il permettrait de recruter des clients pour l'Alsace en étant présent sur le segment de clientèle (française ou étrangère) adepte du format/prix BIB
    -qu' à volume égal de vin, il pourrait être plus rentable pour le vigneron qu'un conditionnement en bouteille verre (cours des matières sèches), à condition, je te l'accorde que le distributeur n'accapare pas ce gain de rentabilité.
    Imaginons ainsi le scénario idéal : le consommateur ignorant des vins d'Alsace se rend comme à l'habitude au rayon BIB de son supermarché. A côté de son Bib de Sauvignon/Muscadet/Chardonnay..... habituel, il trouve un BIB de Muscat / Edel /Riesling / PG ( je suis pas sûr que le gewurz soit adapté). Sur le packaging du BIB, particulièrement adapté à celà, il trouve une belle explication du vin, il est tenté, il achète.
    Phase 2 : c'est tout bénef pour les vignerons alsaciens qui écoulent 3L de plus.
    Charmé par ce vin, notre client va : essayer les autres vins alsaciens, et pour les + grandes occasions, racheter le même cépage en bouteille 75cl, de propriété. Si les vignerons ont bien bossé, le saut de prix est justifié qualitativement, bingo pour l'Alsace, pour le producteur de BIB et pour le producteur artiste en 75 cl.
    J'ajoute enfin que le Langudeoc n'a pas attendu le BIB pour faire pisser la vigne, cf l'origine des vins à la grande époque du vin de table étoilé...

    Mon post est encore trop long, dslé.
    Toutes mes excuses pour le jargon commercialeux !
  • Mais nom de zeus vous allez arrêter de laisser ce sujet se morfondre en page 2, c'est un scandale !!!
    :D


    Bon alors ce matin pour le faire repartir, je vais vous annoncer (ce dont 99% du monde se fout) que à la fin de la semaine prochaine, je part pour un de mes nombreux "road trip glou'miam" au pays des dégustations fabuleuses et des promenades viniques des plus sympa.

    Comme énoncé dans mon dernier message, je part donc au Marché des Vins d'Ampuis, faire progresser ma connaissance de ces vins taillés dans le rhône, dont les vignes pousse sur ces mini'monts abruptes, aux collines sur-célèbre.
    J'y vais car ces appellations, toute ch'tites, sortent souvent des vins évoluant entre une finesse certaines et une force indéniable.
    M'attend donc dans cette réunion bacchiques, une foule de St Joseph, Cote Rotie et Condrieu dont j'ai déjà acquis des bases certaines à grand coup de bouteilles partagées avec mes potes ou avec ma belle.
    Mais il y a aussi au rang des plus simple des rigolos St Peray, des historiques Hermitage et l'appellation qui monte, qui monte, le Cornas, qu'eux je ne maitrise déjà moins par défaut de bouteille en cave.
    Bref ça va être de bien beau moment, et un gain de temps et de plaisirs, voire même d'argent car la plupart de ces quilles se vendent en général entre 20 et 40€, du fait de la classe de leur terroir mais également comme je le disais, du fait de leurs surfaces de productions toute petite et de l'attrait que le monde porte à ces vignes depuis bien des années.
    Tout ces beaux domaines seront donc à portée de verre pour la modique somme de 8€ de droit d'entrée....ça va déguster sec.
    :D

    Au fait guigues, je te remercie de ta gentille proposition de me véhiculer à la sortie du marché, rencard à 18 hrs sur la place du village pour me ramener à l'hôtel. :p (ptain il est sympa ce mec finallement :)) ). Plus sérieusement faut éspérer que les flicards ne sont pas trop zélés là bas ou que les taxi ne demandent pas le prix d'une bouteille.

    Ensuite pour digérer tout cela le reste de la semaine servirat à se promener sur les collines de Cote Rôtie et d'Hermitage. Puis mon besoin de chaleur va m'emmenner aux portes de la cité des papes, les grolles dans le Chateauneuf, la tête dans les étoiles sur le parvis du "chateau qu'est tout cassé" surplombant la vallée.....dieu que j'ai hâte......presque autant qu'avant un bon match du racing (style un Rcs-Dijon par -2 au mois de janvier).

    Allez hop en page 1 ce topic.....si vous ne savez pas quoi racontez, parlez nous de vos expériences avec les vins de Rhône Nord ("Septentrional" au passage, vous voyez on apprend même des choses simples sur le stub) ou les Chateauneuf du Pape.

    Moi je garde au fond de mon coeur, la dernière bouteille partagée avec mon regretté papi, une Cote Rote La Mouline 1986 de chez Guigal.....un des plus grands vins que j'ai jamais dégusté, il se passe même de commentaire tant les sensations enfouie en moi sont personnel.
  • Pour ma part, j'ai découvert ces vins grâce au caviste Nicolas de Reims, j'ai déjà parlé cornas dans ces colonnes. En 2009, une grande occasion justifiera que j'ouvre un côte-rôtie qui dort gentiment en cave...
    En revanche, je ne suis pas trop blanc du Rhône, condrieu and co. Par méconnaissance? Coté blanc, ces derniers temps, je fais une obsession sur le meursault. Ca me passera...
  • Moi aussi en fait les 4-5 Cote Rotie que j'ai en cave je ne les ai pas peté encore, on à toujours l'impression qu'il faille une occasion importantissime, voire un plat très particulier pour en péter une (style faisan, becasse, un gibier sauce grand veneur etc....).
    Alors que je suis sur qu'avec une meilleure connaissance de ces vins, de leurs vieillissements,il y a bien moyen de les claquer sur d'autres plats....voire tout simplement pour la meilleure des raisons:
    LE PLAISIR !!. (ou la soif :)) )

    Bref c'est bien pour cela que je suis heureux de me coltiner à ces appellations dans les grandes largeurs.
    Come on, come on !!! :))

    Sinon romeoscope un autre addict du Chardonnay ??, j'en connais un autre (l'ami puerto) qui tremble s'il n'a pas sa dose de bourgogne blanc par semaine. Il est vrai que ces vins sont on ne peut plus agréble et qu'en matière de "concours des subtilités" ce cépage et le traitement bourguignon se pose là. Et puis comment ne pas craquer devant ces terroirs tendrement vallonnée par le temps et l'action séculaire de l'homme.
    Je suis également amoureux de ce coin (je vais à beaune au moins 2 jrs chaque année depuis 6 ans) même si j'avoue que "l'évidente complexité" de ces vins me perturbe autant que me passionne.

    Rhhhaaaa le dernier Meursault bu chez puerto.....un bien beau souvenir.

    Mais bon chaque chose en son temps, maintenant pour moi c'est viognier, marsanne, roussanne et une rencontre passionnée avec dame Syrah. :D


    In le jus de raisin we trust

    Section never stay in page2
  • Personnellement, en blanc mon petit plaisir, que je place devant le chardonnay, c'est le sauvignon.

    Un sancerre bien racé et sec avec un lamelle de crottin de chavignol, le tout a 18H , avec le palais neutre, et l'estomac qui commence a gargouiller. Rien de tel pour entamer une soirée parfaite =P~ .
  • Ca c'est parlé ! (+)
    Le Chardonnay, c'est pour les Beatnicks (et les ricains) ! :p Sauf le Beaunois bien sûr (Chablis rules :x )

    A noter que le Berry n'est d'ailleurs pas avare en vins de qualité, qui n'ont pour moi rien à envier à leurs voisins d'outre-Loire : Quincy, Reuilly...et surtout le Menetou-Salon, dont certains millésimes sont encore meilleurs que le Saint des saints Sancerre.
    Lors de mon dernier périple, j'ai également découvert leurs équivalents en rouge. Sancerre rouge, Menetou rouge, etc. Très surprenants !
    Ajoutons à ça les meilleurs fromages de chèvre du monde...

    Vraiment, z'étaient pas si cons les Valois !
  • captainflirt a écrit, le 2009-01-21 23:22:36 :
    Ca c'est parlé ! (+)
    Le Chardonnay, c'est pour les Beatnicks !


    Ahahahaha c'est toi pit ??? (private joke d'apéros glacière rules)

    Sinon le cartman à réeussit à m'ouvrir l'appétit et à me donner soif à 8 hrs du mat.
    :)) :|s :D
    Même si il est vrai que sur ce coup j'avoue mon manque de bonne connaissance dans ce cépage et même cette région dans sa totalité, bien sur j'en ai déjà bu quelqu'uns mais vraiment pas assez à mon goût pour pouvoir bien en causer....j'ai encore du boulot !!!.

    Mais il est vrai aussi que le Chardonnay, à la mode bourgui, qui peut être un des meilleures blancs du monde, à aussi la facheuse tendance, pour des bouteille "moyenne", à être un poil "neutre" pour mes papilles alsaciennes, c'est ce que j'exprimais par mon "concours des subtilités".
    Il faut trouver les derniers grands qui restent à des tarifs permettant à des non'millionnaire de pouvoir s'en acheter quoi !!!.

    Bref comme dans beaucoup de "grandes" régions à vins, reconnu depuis des siècles aux travers des frontières, il y a des bombes mais malheuresement avec les tarifs qui vont avec....c'est chiant pour les amateurs mais ça reste quand même des bombes et faut juste prendre l'habitude de pas trop en boire.

    Le lézard
    Vive les grands vins des belles régions "émergentes" de France
  • Tiens ce midi je vais rejoindre le lezard-roi pour lui passer ma commande au marché d'Ampuis et je compte lui demandé de faire un tour du côté du domaine de Patrick et Christophe Bonnefond car j'y ai repéré un Côte rotie les rochains 2006 qui est dans mes cordes financièrement.

    En tout cas je dois avouer que je ne connaissais pas ce amrché avant qu'il ne m'en parle (je suis encore un novice...) et je regrette de ne pouvoir y aller parce que la liste des présents est :'> :x

    Le lien pour ce magnifique marché :

    http://www.marche-aux-vins-ampuis-cote-rotie.com/index2.html

    Comme le dit le le-lezard-roi, en ce moment je suis en plein délire Bourgogne Blanc (royrodgers a particulièrement aimé le meursault samedi soir) et côte du rhone blanc. Ce week end je pense faire connaissance d'un Hermitage de Chez E. Guigal ;)
  • Mon côte-rôtie en cave est du Yves Cuilleron 2005 "terres sombres". Il y sera apparemment.
    Dommage, j'aurais bien fait le plein aussi... Par ailleurs, je ne désespère pas de trouver des gens qui se débarrassent de leurs vieilles bouteilles sans savoir de quoi il s'agit, et de tomber sur du côte-rôtie 1978...

    Sinon, je suis un beatnick définitif. Rien de tel qu'un verre de meursault pour savoir comment ça fait d'être éjaculateur précoce. Heureusement que c'est hors de prix, autrement ma vie sexuelle serait un désastre.
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