Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Joël Tanter

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Flux RSS 72 messages · 18.520 lectures · Premier message par dolores · Dernier message par lepatron

  • Encore un ancien du Racing à l'honneur sur le site internet de la LAFA.
    Et encore un illustre ancien qui n'avait pas de topic à son nom sur ce site (nan mais! [-( ).

    L'erreur est réparée pour ce natif de ... Vannes.

    Re-découverte...


    Citation:
    http://lafa.fff.fr/common/bib_img/art/462469_3.jpg

    Ce vendredi Strasbourg reçoit Vannes pour la première fois de son histoire. Vannes, promu en Ligue 2 mais aussi ville natale de Joël Tanter. L'Alsacien d'adoption, champion de France 79, retrace pour nous ses huit saisons au Racing :




    Photo : Joël Tanter, natif de Vannes et champion de France avec le Racing, sera forcément dans les travées de la Meinau ce vendredi soir.



    Les supporters le reconnaissent à sa barbe. Aujourd'hui grisonnante, elle ne l'a jamais quittée. Ou plutôt si, une fois. « Je crois l'avoir coupée lorsque nous étions en D2 (1975-1976) mais les gens ne me reconnaissaient pas alors je l'ai laissé repousser ». A 57 ans, Joël Tanter est cuisinier dans une brasserie strasbourgeoise depuis 20 ans. Sa mère vie toujours à Vannes. Il y retourne de temps en temps mais se sent plus que jamais alsacien. « Je ne vais pas rater ce match c'est clair mais je suis toujours pour Strasbourg », confie-t-il. Son parcours ? Il a 16 ans lorsqu'il arrive à Strasbourg. Loin de penser au football, l'enfant du Morbihan venait dans la capitale alsacienne pour entrer à l'école hôtelière. D'apprenti cuisinier, l'ailier droit surnommé « bib bip » durant sa carrière, est passé apprenti footballeur et sept ans plus tard, en 1974, « le spécialiste de la choucroute » aujourd'hui, jouait en première division avec le Racing. Ils sont aujourd'hui retraités du football mais on tous en commun un passage au Racing Club de Strasbourg.

    Le 06 pour débuter

    « Lorsque je suis arrivé à Strasbourg à 16 ans et demi je n'avais qu'une saison de football derrière moi, en minime à l'AS Muzillac. J'ai voulu continuer alors j'ai signé une licence au FCSK O6 en cadet. L'équipe première jouait en promotion d'honneur. Nous sommes montés en division d'honneur puis en championnat de France. J'avais 20 ans. En décembre 1971 j'intègre l'armée à Chaumont, c'est à cette époque que Paul Frantz (alors entraîneur au Racing, ndlr) me fait signer un contrat de non-sollicitation mais je joue toujours au FCSK 06 même après avoir terminé mon service militaire un an plus tard. En avril 1974, je pars faire un stage à Nancy. J'aurais dû signer là-bas mais les dirigeants strasbourgeois brandissent au dernier moment le contrat que j'avais signé avec eux. Finalement je signe stagiaire au Racing à 23 ans.

    En D1 à 23 ans

    Ma première saison ne se passe pas bien. Je ne suis pas dans les petits papiers d'Hennie Hollink, l'entraîneur néerlandais. On ne faisait que courir à l'entraînement, on ne jouait pas au ballon. En fin de saison, je signe quatre ans professionnel. L'équipe termine à la 7e place. Je deviens titulaire la saison suivante dès que Paul Frantz remplace Hennie Hollink. Malheureusement on tombe en D2 en mai 1976. En D2, les débuts sont difficiles, les anciens sont partis mais le noyau de jeunes qui se côtoyaient depuis trois ans était toujours là. Et puis le retour d'Ivica Osim a fait du bien. Nous terminons champion de D2 en battant Monaco, premier de l'autre groupe. C'était mon premier titre. On ne l'a pas tellement fêté, c'était plutôt honorifique.

    1977-1978
    Gress prend le banc

    En 1978, Gilbert Gress quitte le poste d'entraîneur au Xamax Neuchâtel et prend celui de Strasbourg. On a de suite senti la différence au début. Il a instauré sa méthode. Je me souviens d'un stage en Allemagne. Pendant 12 jours, on se levait tous les matins à 6 heures pour trois entraînements quotidiens. Il voulait jouer les premiers rôles tout de suite. On a tous adhéré. On termine troisième et se qualifie en coupe UEFA. La saison suivante, le titre viendra tout seul. A douze journées de la fin, après un match en retard disputé contre Sochaux (gagné 2-1 le 14 février 1979, ndlr), on commençait à penser que c'était jouable. A Lyon, pour la dernière journée, il nous fallait un nul pour remporter le titre. On a eu la chance de marquer d'entrée (Wagner, 22e) ce qui nous a permis de gagner. Pour fêter le sacre le soir même vers minuit nous sommes allés manger chez Bocuse. Le lendemain, le train s'arrêtait à chaque gare en Alsace. A Strasbourg, c'était de la folie, nous avons mis 3 heures pour aller de la gare à la place Broglie sur un camion Kronenbourg. Il faisait chaud ce jour-là et nous étions fatigués. Je ne m'attendais pas à un tel accueil. L'année prochaine ça va faire trente ans. Vous savez, je travaille en ce moment à la Foire Européenne et on me parle toujours de cette saison.

    1979-1980
    le genou lâche

    L'année suivante, je resigne pour trois saisons. André Bord succède à Alain Léopold parti pour raison professionnel. Cette fois nous disputons la Coupe des clubs champions. On sort le Dukla de Prague en huitièmes de finale, une grande équipe d'Europe à l'époque mais perd contre l'Ajax d'Amsterdam au tour suivant. En championnat, on termine 5e mais on peut dire que la coupe d'Europe, qui prend beaucoup d'énergie, nous a coûté cinq-six points. En fin de saison, je me blesse d'ailleurs au genou. Le cartilage est touché. Opéré en mai puis en août 1980 je passe dix-huit mois sans jouer. Je suis l'équipe des tribunes, et de loin, les problèmes internes entre Gress et Bord. J'étais dans les tribunes contre Nantes (le 23 septembre 1980, ndlr) lorsque les supporters ont exprimé leur mécontentement en mettant le feu suite au limogeage de Gress. En 1981, je reviens à 30 ans. On me croyait perdu pour le foot. A la demande de Piasecki et de Dropsy, Raymond Hild me fait à nouveau jouer en D1. Je crois que je reprends à Lille (le 17 octobre 1981). Mais la fin sera plus difficile lorsque Roger Lemerre remplace Hild. Je serais bien resté au RCS même en équipe réserve mais le nouvel entraîneur m'a clairement dit de faire mes valises. Je rejoins alors Rouen promu en D1 mais ne reste qu'une saison. Je pars à Aix-en-Provence qui évolue en D3 mais me blesse à nouveau au genou.

    C'était en Coupe de France contre Hyères. La troisième opération était la dernière. C'était la fin.»

    L.M.

  • Impossible d'afficher la vidéo dailymotion <div><object width="480" height="291"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/x92mjd_le-racing-champion-il-y-a-30-ans-re_news&related=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed src="http://www.dailymotion.com/swf/x92mjd_le-racing-champion-il-y-a-30-ans-re_news&related=1" type="application/x-shockwave-flash" width="480" height="291" allowFullScreen="true" allowScriptAccess="always"></embed></object><br /><b><a href="http://www.dailymotion.com/video/x92mjd_le-racing-champion-il-y-a-30-ans-re_news">Le Racing champion il y a 30 ans: rencontre avec Joël Tanter</a></b><br /><i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/dna_web">dna_web</a></i></div>


    Citation:
    Les confidences de Joël Tanter (vidéo)
    Ancien ailier droit du Racing club de Strasbourg de 1974 à 1982, Joël Tanter, 58 ans, se souvient de la saison 1978/1979, lors de laquelle il a été sacré champion de France.
    Son meilleur souvenir cette année-là, Gilbert Gress, les petites anecdotes, le numéro 9 floqué dans son dos, Raymond Domenech... Le Breton d'origine et Alsacien d'adoption se confit à la caméra de dna.fr. Il revient avec sourire et nostalgie sur cette année historique pour le Racing.

    Après avoir exercé ses talents culinaires -"ça a toujours été ma première passion et ma formation de base"- pendant une vingtaine d'années au restaurant "l'Ancienne Douane", Joël Tanter est aujourd'hui en "arrêt maladie jusquà la retraite", en raison de problèmes de santé (deux prothèses aux hanches et une au genou).

    Il continue d'aller à chaque match du Racing à la Meinau. Lundi, avant d'assister au derby de l'Est, il rejoindra ses anciens coéquipiers avec qui il fêtera les 30 ans du titre. Avec l'espoir de revivre ça un jour, côté public cette fois...

    Matthieu Mondoloni


    Mis en ligne à 9h30 sur DNA.fr
  • Terrible, le vrai "d'adoption" avec des intonations alsaciennes dans la voix. Il s'est quand bien pété les hanches avec ses dribbles. Sinon, sa modestie, Domenech qui était déjà fou, pas de surprise.
  • Attachant comme personnage ! ;) :)
  • zottel a écrit, le 2009-04-24 19:02:16 :
    Terrible, le vrai "d'adoption" avec des intonations alsaciennes dans la voix. Il s'est quand bien pété les hanches avec ses dribbles.


    D'ailleurs j'ai l'impression que la hanche est le mal des ex-footballeurs, non ?
    J'en connais qqns qui ont ce problème et qui ont maintenant des prothèses de hanche.
  • J'ai vu des résumés de matchs de 1979 sur France 3. Purée c'était un sacré dribbleur le gars (+)
  • C'était un petit Magnuson .
    Les Bezzas , Belgha , Zenke ne lui arriveront même pas aux genoux .Mais c'était une époque où on jouait avec des ailiers pas des 4-3-3-2-1 , 4-5-12-1, etc...Pour moi le 4-3-3 c'est le seul et unique sytème .
  • C'est aussi il faut le dire une époque où les défenseurs ne taclaient quand ils savaient le ballon perdu, de nos jours on tacle plus facilement pour arrêter le joueur adverse plutôt que le ballon.

    D'ailleurs cette saison-là le Racing n'a écopé que de 5 jaunes et 1 rouge sur toute la saison et c'était pareil pour tous les autres matchs du championnat. Un match avec cartons était aussi rare qu'un match sans cartons aujourd'hui !

    Cela dit, Tanter m'a laissé effectivement un énooooorme souvenir de cette période, il les rendait tous fous. Mais c'est pas comparable avec aujourd'hui je pense.
  • Et de Tanter, je crois aussi surtout qu'on apprécie tous énormément l'homme :) :) :)

    Dire qu'il est à tous les matches à la Meinau :)-
  • Clair, quand je vois des J. Fanchone, Bezzaz et autres à l'heure actuelle au Racing, c'est d'une toute autre galaxie:) A noter qu'on ne demandait pas une si grosse tâche défensive à l'époque aux ailiers et autres buteurs qu'à l'heure actuelle, et que jadis, beaucoup plus de buts provenaient du travail de l'ailier.
  • lenain2jard1 a écrit, le 2009-05-06 11:42:57 :
    J'ai vu des résumés de matchs de 1979 sur France 3. Purée c'était un sacré dribbleur le gars (+)


    A fond... depuis que je l'ai vu sur Alsatic, je suis fan. J'en ai parlé à mon père qui me disait qu'il y a 30 ans, "il avait un sacré driblle le Tan'nnt'r ! Ca faisait de la poussière derrière lui quand il démarrait" (un peu à la bip-bip vs coyotte).
    En plus, le personnage est attachant, bonne tchatche (voir la vidéo plus haut ou il raconte le show de domenech, ou alors lorsqu il raconte comment Gress les a chopé entrain de siffler des canettes lors d'une mise au vert en Allemagne, moi je trouve ça exccellent) :x

    Edit: en plus je soupçonne le grand Rachma d'être son fils...
  • Tu dis ça à cause de la barbe ? :p
  • Ce dont je me souviens avec TANTER, c'était la maniére dont il rendait fou les défenseurs adverses avec ses dribbles....un peu comme Roger MAGNUSSON a l'OM a l'époque.
    Mais parfois notre Joél partait dans une série de dribbles complétement folle et ça finissait qu'il se dribblait lui même et arrivait a perdre le ballon.
    Mais le plus grand souvenir, c'était l'ensemble de notre attaque et les permutations incessantes de GEMMRICH, WAGNER et TANTER.... et je me souviens avoir vu des défenseurs adverses complétement perdus dans le marquage de nos attaquants.
  • 1 nouvelle photo sur racingstub.com :

    https://racingstub.com/uploads/cache/small/uploads/media/53a931fc543a7.jpeg
    (c) LBe

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  • Si ma mémoire est bonne il a tenu une crêperie par le passé.
    Un bon gars et un bon vivant le Joël.
  • rcsforever a écrit, le 2010-06-04 15:14:10 :
    Si ma mémoire est bonne il a tenu une crêperie par le passé.
    Un bon gars et un bon vivant le Joël.

    :^o

    oui une crêperie au finkwiller les crêpes étaient un peu sèches mais Joël était toujours à la fois simple chaleureux et hypersympa! Et ses clients n'étaient pas des numéros: quand il m'arrivait de croiser Joël dans la rue, il me reconnaissait et on échangeait quelques mots toujours très sympas! un excellent souvenir! C'est vrai, j'aimerais bien le revoir... et Roland Wagner aussi d'ailleurs, les joueurs actuels feraient bien de s'inspirer de leur état d'esprit, ce sont des exemples!
  • Yes sympa et a transmis son coté sympa à sa fille (+) tres jolie en plus $-) (+)
  • ninion a écrit, le 2010-06-04 20:16:27 :
    :^o


    Tu confirmes mes propos donc je ne comprends pas trop le choix de ton smiley.. :-/
  • le smiley, c'est une erreur de manoeuvre, j'ai pas fait attention.. et suis hypernaze! évidemment que Joël c'est un super!!!


    Edit de modération : merci de ne pas citer le message précédent.
  • poete67 a écrit, le 2010-06-04 20:19:32 :
    Yes sympa et a transmis son coté sympa à sa fille (+) tres jolie en plus $-) (+)

    la barbe en moins surement :D
  • Un excellent dribbleur, très bon joueur, champion de France, mes jeunes années quoi!
    Merci Joël pour tout ce que tu as donné au Racing!
  • Une véritable teigne, qui ne lachait jamais rien (+)
  • Il ne lâchait meme pas le poteau de corner qu'il etait capable de dribbler trois fois avant de centrer
    Un vrai lutin #-o
  • Si, par contre des fois il avait du mal à centrer :) mais il était tres rapide.
  • Un petit papier sur lui aujourd'hui dans l'Equipe Mag. Il dit craindre sérieusement la disparition du club.
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