Mulhouse...
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mostoC'est ce qu'on appelle la peur de l'autre...
Bon. Les clichés ont la peau plus dure que moi. J'abandonne. -
Etant moi même Mulhousien, et habitant le centre ville , je trouve que Mulhouse n'est pas une ville si désagreable. Je trouve que la ville est de plus en plus sur avec de nombreuses patrouilles de police.Il m'est arrivé quelques mésaventures mais jamais rien de bien méchant.
Sinon pour ce qui est de l'ambiance la nuit, c'est vrai que c'est archi mort. Je suis sur qu'avec quelques bars et discotheques en plus,le centre pourrait revivre. Toutes les bonnes boites de Mulhouse se trouvent en banlieu . -
mosto a écrit : Que d'aventures... Je comprends pourquoi t'ose pas sortir de chez toi pour venir t'entrainer
Si tu crois que ce genre de chose n'arrive qu'à Mulhouse
Je me demande pourquoi je m'énerve encore, d'ailleurs :(
Oui, c'est vrai, ce genre de choses n'est jamais arrivé à Strasbourg ou à Colmar... :)) -
matt2 a écrit : Etant moi même Mulhousien, et habitant le centre ville , je trouve que Mulhouse n'est pas une ville si désagreable. Je trouve que la ville est de plus en plus sur avec de nombreuses patrouilles de police.Il m'est arrivé quelques mésaventures mais jamais rien de bien méchant.
Sinon pour ce qui est de l'ambiance la nuit, c'est vrai que c'est archi mort. Je suis sur qu'avec quelques bars et discotheques en plus,le centre pourrait revivre. Toutes les bonnes boites de Mulhouse se trouvent en banlieu .
Ben oui, faudrait voir à pas déranger les gens qui habitent en ville avec trop d'animations... Impossible pour un cafetier ou un restaurateur d'installer une quelconque terrasse au centre-ville le soir, tu as tout de suite une pétition de riverains qui attérit à la mairie pour faire cesser ces horribles nuisances... C'est vrai donc, des gens qui parlent et qui rient la nuit, quelle horreur...
Moi, strasbourgeois, quand je pense à la Place du Marché Gayot, je rigole... :)) -
J'éspère bien que Mulhouse ne sera jamais Colmar ou Strasbourg. A chaque ville son identité. Mulhouse était la ville la plus peuplée d'Alsace avant 1870. Les Allemands ont eu peur de cette ville qui contenait tant d'ouvriers (la "Manchester" française") et ont installé toute leur administration à Strasbourg qui contenait beaucoup moins d'habitants mais plus calme. Colmar quant à elle tend à devenir une ville-musée comme Kaysersberg ou Turckheim.
Ceux qui ne voient que l'insécurité ne connaissent pas Mulhouse véritablement. Mulhouse c'est bien autre chose. -
ludo2607 a écrit : J'éspère bien que Mulhouse ne sera jamais Colmar ou Strasbourg.
Bravo, belle preuve de réalisme...
Au moins, tu ne seras jamais déçu :))
Et n'oublie qu'en 1850, Altkirch était plus grand que Mulhouse...
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boogie a écrit : Bravo, belle preuve de réalisme...
Au moins, tu ne seras jamais déçu :))
Et n'oublie qu'en 1850, Altkirch était plus grand que Mulhouse...
Est-ce ironique? Te moques tu de moi? :(
Ce que je voulais dire, c'est qu'il faut arrêter de comparer ce qui n'est pas comparable. Mulhouse est une ville industrielle qui a un patrimoine qui peut être n'est pas à la mode de vos gôuts raffinés à tous, mais je vous invite tous aux Journées du patrimoine à participer aux visites du patrimoine mulhousien. Croyez-moi, vous apprendrez beaucoup de choses sur cette ville que vous prenez tant de plaisir à dénigrer, comme le fait que la cité ouvrière de Mulhouse créee en 1860 est la plus grande d'Europe. Moi qui ai travaillé aux Archives de la Ville de Mulhouse pendant trois mois je puis vous l'assurer.
j'invite donc les Strasbourgeois et les Mulhousiens trop déconnectés de ce pan important de leur ville qu'est ce passé industriel à voir cette ville sous un autre regard.
PS: je trouve qu'Altkirch est une très belle ville aussi. :p -
L'histoire des pétitions, il me semble que le café montaigne y a eu droit.
C'est un bar que j'aime bien ou on peut se marré.Perso j'y etait allé avec une bande de pote et on chantait Renaud sur du métal
inutile de précisé qu'il y avait eu quelques litres de bières avant sa 
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ludo2607 a écrit :
Ce que je voulais dire, c'est qu'il faut arrêter de comparer ce qui n'est pas comparable. Mulhouse est une ville industrielle qui a un patrimoine qui peut être n'est pas à la mode de vos gôuts raffinés à tous, mais je vous invite tous aux Journées du patrimoine à participer aux visites du patrimoine mulhousien. Croyez-moi, vous apprendrez beaucoup de choses sur cette ville que vous prenez tant de plaisir à dénigrer, comme le fait que la cité ouvrière de Mulhouse créee en 1860 est la plus grande d'Europe. Moi qui ai travaillé aux Archives de la Ville de Mulhouse pendant trois mois je puis vous l'assurer.
j'invite donc les Strasbourgeois et les Mulhousiens trop déconnectés de ce pan important de leur ville qu'est ce passé industriel à voir cette ville sous un autre regard.
Mais je dis exatcement la même chose que toi... Compte-tenu de son passé, Mulhouse souffre malheureusement de la comparaison avec des villes très jolies comme Strasbourg ou Colmar. Les touristes ne viennent à Mulhouse que pour les musées. Tout est dit. -
...alors que Mulhouse ne se résume pas qu'aux musées.
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Ben oui, proposons donc aux touristes de visiter la cité ouvrière...
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C'est loin d'être une boutage boogie! La cité ouvrière est très interessante. Mais pour ceux qui n'ont jamais fait d'histoire, il est normal de passer à côté.
boogie, je t'invite solennellement à la visite en tramette: JEP.
Ce serait avec joie que je chercherai à te convaincre que le passé industriel est une richesse culturelle pour Mulhouse. (+) -
Tiens, il y a des connaisseurs et historien de Mulhouse très intéressant.
J'avais lu que Mulhouse n'a pas le style Alsacien de Colmar ou Kaysersberg, simplement parce que la ville a été quasiment détruite pendant la deuxième guerre, et donc l'architecture actuelle date d'après guerre. Est-ce vrai?
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Je ne suis pas un spécialiste, il ya du vrai (même si on est loin des dégâts qu'a subi le havre par exemple) mais il me semble que c'est surtout l'influence Suisse qui prédomine dans le style architectural.
Par contre, Mulhouse a été une république indépendante à une certaine époque. Je vais tâcher de retrouver mes documents. -
Non. Comme déjà dit plus haut, son architecture s'est forgé durant la révolution industrielle, à l'époque où Mulhouse a vraiment connu un essort trés important... Donc son architecture reste marqué par cette époque...
Et n'oublions pas que Mulhouse n'est française et alsacienne que depuis... 200 ans... Alors l'influence alsacienne, hein...
Pour répodnre à ludo2607, je suis tout à fait certain que la visite de la cité ouvrière peut-être intéressante, mais admet quand même qu'on a déjà trouvé vachement mieux pour vendre une ville à des touristes que de leur proposer de visiter une cité ouvrière...
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Accrochez-vous! Fidèle à mon habitude, je vous assome de ma prose. Ce texte est un extrait de l'introduction au catalogue des cartes et plans des archives mulhouse, que j'ai entièrement réalisé cette année.
L'EVOLUTION DE MULHOUSE (18EME SIECLE-20EME SIECLE)
Mulhouse à la fin du 18ème siècle :
La première fabrique de toile peinte est crée en 1746 par Samuel Koechlin, Jean-Jacques Schmalzer et Jean-Henri Dollfus. En 1752, Hofer, Riesler et Cie introduit la filature et le tissage du coton. Ces deux événements sont primordiaux pour Mulhouse, car ils vont déterminés près de deux siècles et demi d'activité industrielle textile à Mulhouse, et contribuer à sa croissance non seulement économique, mais également démographique et foncière.
Le plan de 1797 nous donne plusieurs indications sur la cité du Bollwerk à la veille de la réunion à la France. La ville est ceinturée par différents bras d'eau, les fossés (Grab en allemand), qui lui procurent un moyen de défense naturelle. En cette fin de 18ème siècle, les murs entourant la cité sont moins là pour se défendre des éventuels envahisseurs que pour se prémunir contre les crues courantes des deux cours d'eau.
D'après ce plan, on dénombre 38 rues, environ 800 maisons et 6000 habitants, alors qu'en 1782, elle en comptait 7677. En effet, la ville a souffert du blocus imposé par le Conseil Général de Colmar et toléré par le Directoire de Paris ce qui explique en partie cet effondrement de la démographie mulhousienne en l'espace de quinze ans. La densité des habitations s'accroît et il ne reste plus beaucoup de place pour les jardins et les vergers. C'est la basse-ville qui est la plus densément pourvue en habitations. Excepté une scierie située en aval de la Porte Jeune, le parcellaire extra-muros est peu occupé. Néanmoins, il faut remarquer que l'industrie commence à s'installer au nord-ouest de la cité, et profite notamment des eaux du Steinbaechlein., les fabriques ayant un grand besoin en eau.
L'industrialisation à Mulhouse : un bouleversement urbanistique au 19ème siècle :
L'essor des industries à Mulhouse dope l'accroissement de la population en ce dix-neuvième siècle qui verra l'ancienne petite république de Mulhouse devenir le « Manchester français ». En trois décennies, la cité du Bollwerk passe d'environ 6000 habitants en 1797, à 13300 habitants en 1831. Le noyau ancien craque de toutes les coutures devant le développement de l'industrie textile en pleine explosion. En 1810 ont lieux les démolitions des tours de la Porte Jeune et de la Porte de Bâle. Puis, c'est au tour de la Tour de la Porte Haute d'être mise à bas en 1811. Cela marque l'extension de la ville le long des voies, et les différentes portes encore restantes seront tour à tour démolies en ce début de 19ème siècle. Les espaces entre les fossés ont vu les moulins laisser la place à des fabriques utilisant la force hydraulique pour actionner leurs machines.
L'événement urbanistique de ce tout début de 19ème siècle, c'est le début du creusement du canal du Rhône au Rhin en 1804. Ce dernier passe au sud de Mulhouse et sera achevé et ouvert à la navigation en 1829. Un bassin permettait aux péniches d'accoster et de décharger notamment de très importantes quantités de charbon, dont les fabriques abreuvaient leurs machines à vapeur, elles-même apparues dès 1812 chez Dollfus-Mieg. En 1826 débute la construction du « Nouveau Quartier ».
C'était un projet urbanistique de grande ampleur qui, selon les plans originels, devait concerner toute la partie sud de Mulhouse, la partie située entre la vieille ville et le canal du Rhône au Rhin. Mais seule une partie sera réalisée. Nous pouvons encore le voir aujourd'hui avec le Square de la Bourse, la Place de la République et toutes les rues qui rayonnent. Le programme immobilier est exécuté de telle sorte que le bâtiment mis en valeur est le bâtiment de la Société Industrielle de Mulhouse.
L'inauguration de la ligne de chemin de fer Mulhouse-Thann en 1839 annonce les profondes modifications du paysage urbain mulhousien, du fait de l'emprise en terme d'espace de ce nouveau mode de transport. D'autre part, afin de résoudre le problème des crues des différents cours d'eau et de supprimer les inondations récurrentes du nord de Mulhouse, il est décidé de construire un canal de décharge. Sa réalisation se fera sur trois années, de 1846 à 1849. L'expansion de l'urbanisme peut dès lors s'émanciper de l'épée de Damoclès que sont les inondations. Beaucoup de rues sont élargies, dont la rue Franklin en 1841. En 1845 est crée la première et la plus importante cité ouvrière d'Europe. Encore aujourd'hui, son implantation est encore clairement visible sur les plans de ville.
La période du Second Empire (1851-1870) coïncide avec une période faste pour l'économie mulhousienne. En 1867 est inauguré le théâtre de la rue de la Sinne, très bon exemple de théâtre « à l'italienne ».
En 1872 est inauguré le nouveau bassin du canal du Rhône au Rhin. La ville s'étend notamment le long de la rue de Bâle. L'ancien cimetière est transféré au cimetière central, que l'on connaît actuellement, près de la Mertzau. La partie protestante (avec la partie juive) est remplacée par un parc, la partie catholique voit l'édification de l'église Sainte-Geneviève dans la courant des années 1890. L'industrie est florissante et les grandes manufactures D.M.C., Koechlin, et Schlumberger possèdent une emprise foncière très importante.
Avec la réalisation du tout-à-l'égout en 1889, les fossés autour de la ville disparaissent et seuls les tracés de certaines rues comme la rue de la Sinne ou le quai du Fossé (actuel Boulevard du Président Kennedy), laissent transparaître, comme des plaies cicatrisés, l'ancien paysage hydraulique de la cité du Bollwerk. La construction de casernes au nord entraîne le développement des actuels quartiers Wolf, Wagner, Neppert,...
Derniers agrandissements, mutations urbanistiques au 20ème siècle :
La ville s'étend grandement avec l'incorporation de la commune de Dornach en 1914. Cela représente un apport foncier assez important, puisque la surface de Dornach est de 701 hectares en 1900, soit la moitié de la superficie de Mulhouse à cette époque. Sa population est de 7312 habitants en 1900 et représente donc à peu de choses près 10% de la population mulhousienne. C'est donc une petite ville qui est incorporée selon l'ordonnance impériale du 21 décembre1912, laquelle entrera en vigueur en grandes pompes en 1914.
Les années 1930 vont voir quelques programmes immobiliers marquer le territoire communal. La nouvelle gare est construite à partir de 1928 et entrera en fonction au tout début des années 1930. Un programme immobilier est également lancé, situé entre la manufacture Schlumberger, Fils et Cie de la Dentsche (barrage en allemand) et le nouveau bassin.
La guerre et les bombardements de mai et août 1944 ont surtout touchés la partie sud de Mulhouse. Les voies ferrées et la gare en furent les principales cibles. Un bâtiment contigu à la gare est entre autres détruit et l'actuel bâtiment de la poste sera alors construit à sa place.
Mais la dernière grande expansion de Mulhouse a lieu en 1947, lorsque c'est au tour de la commune de Bourtzwiller d'être incorporée à la commune de Mulhouse. C'est le 2 septembre 1947 que le Conseil d'Etat entérina le rattachement et les festivités eurent lieux les 27 et 28 septembre 1947. Alors que la population mulhousienne ne représente en 1946 plus que 87655 habitants (contre environ 108000 habitants à la veille de la 1ère guerre mondiale), Bourtzwiller compte à la même époque 3905 habitants. Le territoire communal mulhousien « traverse » l'Ill et s'étend bien au-delà, vers Kingersheim.
La deuxième moitié du 20ème siècle ne voit plus de réel expansion du territoire communal. Les changements importants s'opèrent désormais en interne, puisque la fin de la 2nde guerre mondiale voit le début du déclin des grandes industries mulhousiennes. Les anciens noyaux industriels laissent peu à peu la place à des programmes immobiliers. Ainsi l'usine de la Dentsche sera remplacée à la fin des années 1960 par la place de l'Europe, la Tour de l'Europe, et des immeubles d'habitation. L'ancienne filature Laedrich située le long du nouveau bassin est remplacée dans les années 1990 par La Filature, complexe de salles de spectacles, de médiathèque, et de salles d'expositions. Enfin, en 2006, l'ancienne « cathédrale » de la Société Alsacienne de Constructions Mécaniques, accueillera la Faculté des Sciences Economiques et des Sciences Juridiques, divers pôles documentaires et culturels, ainsi que le Service des Archives de la Ville de Mulhouse et de la C.A.M.S.A. (Communauté d'Agglomération Mulhouse Sud-Alsace).
N.B. : Mülhausen a été la dénomination de Mulhouse jusqu'au 21 juillet 1848 (arrêté du président du conseil des ministres pris à cette date changeant ce nom en). Ceci est resté la dénomination allemande de Mulhouse.
Toutes les photos ont été réalisées par moi-même. -
Ludo pour ton boulot, mais ce que je ne comprend pas, c'est que tu dis :
ludo2607 a écrit : La période du Second Empire (1851-1870) coïncide avec une période faste pour l'économie mulhousienne.
Puis plus loin :
ludo2607 a écrit :
En 1872 est inauguré le nouveau bassin du canal du Rhône au Rhin. La ville s'étend notamment le long de la rue de Bâle. L'ancien cimetière est transféré au cimetière central, que l'on connaît actuellement, près de la Mertzau. La partie protestante (avec la partie juive) est remplacée par un parc, la partie catholique voit l'édification de l'église Sainte-Geneviève dans la courant des années 1890. L'industrie est florissante et les grandes manufactures D.M.C., Koechlin, et Schlumberger possèdent une emprise foncière très importante.
En fait, si je comprend bien durant ces 2 périodes il y a eu une périodre faste... Mais pourquoi l'avoir coupé alors? Parce que cela change entre la France et l'Allemagne?
D'après ce que je lis sur Internet à propos de l'histoire de l'Alsace, c'est entre 1870 et 1914 qu'il y avait la période indutriel faste en Alsace, pendant qu'on était allemand.
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Mulhouse est sa fameuse Tour de l'Europe et sa fontaine "pissenlit", dont l'architecte n'est autre que le mulhousien François Spoerry, créateur de Port-Grimaud...
N'oublions pas la si jolie sculpture baptisée "Euronanas" qui rehausse si joyeusement cet ouvrage d'exception...
Architecture douce et à visage humain qu'il parait...
Enfin d 'après certains journalistes...
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arbo a écrit : Ludo pour ton boulot, mais ce que je ne comprend pas, c'est que tu dis :
ludo2607 a écrit : La période du Second Empire (1851-1870) coïncide avec une période faste pour l'économie mulhousienne.
Puis plus loin :
ludo2607 a écrit :
En 1872 est inauguré le nouveau bassin du canal du Rhône au Rhin. La ville s'étend notamment le long de la rue de Bâle. L'ancien cimetière est transféré au cimetière central, que l'on connaît actuellement, près de la Mertzau. La partie protestante (avec la partie juive) est remplacée par un parc, la partie catholique voit l'édification de l'église Sainte-Geneviève dans la courant des années 1890. L'industrie est florissante et les grandes manufactures D.M.C., Koechlin, et Schlumberger possèdent une emprise foncière très importante.
En fait, si je comprend bien durant ces 2 périodes il y a eu une périodre faste... Mais pourquoi l'avoir coupé alors? Parce que cela change entre la France et l'Allemagne?
D'après ce que je lis sur Internet à propos de l'histoire de l'Alsace, c'est entre 1870 et 1914 qu'il y avait la période indutriel faste en Alsace, pendant qu'on était allemand.
En Alsace; l'arrivée des troupes allemandes eut des effets divers et variés. Comme je l'ai expliqué précédemment, les Allemandsont priviligié Strasbourg, plus petite que Mulhouse, au détriment de la cité du Bollwerk. Pendant la période allemande, les industries comme DMC ou autres ont bien vécus.
Avant 1870, c'est la SACM qui régnait en maître avec notamment la construction de locomotives. Avec l'arrivée des Prussiens, des branches furent déplacées en France (à Belfort cette branche deviendra Alsthom) et à coté de Strasbourg pour la fabrication des locomotives (comme aujourd'hui). La période du second empire et celle de l'annexion furent florissants pour certains industriels mulhousiens mais pas tous. -
Pour l'anecdote, l'origine du nom de Mulhouse :
" Selon la légende, Mulhouse serait née un soir d'hiver, lorsque la fille d'un meunier recueillit un guerrier épuisé. De leur union naquit le village de « mülhausen » (maison du moulin) symbolisé par une roue à huit aubes."
Sinon merci ludo pour tes textes de grande qualité, tu es historien pour avoir de telles choses à rédiger ? (si oui tu dois connaître Nicolas Schreck, qui participait notamment aux conférences sur l'histoire de Mulhouse il y a deux ans à l'hotel de ville) -
Et bien moi j'aime bien Mulhouse. Par contre je me positionne strictement sur le plan sentimental. J'ai été interne pendant un an au Moenschberg, et cette année a été fabuleuse sur le plan de l'ambiance et des fêtes.
Voici quelques impressions sur cette année mulhousienne:
-j'ai trouvé les gens plutôt sympathiques, accueillants et un peu moins snob ou frime qu'à Strasbourg. Je parle là du personnel soignant, des médecins, des commerçants, bref de toute la population que j'ai pu cotôyer à l'époque.
-par beau temps, il y avait chaque mardi soir un match de foot sur le terrain derrière l'hôpital avec kinés, internes, infirmiers, médecins...Le pied! Et après: bières et tartes flambées au O'brien!
-à mulhouse j'ai aussi rencontré ma femme, et ça c'est marquant. Elle m'a fait découvrir le Noumatrouff (orthographe?) où elle avait longtemps bossé. Ca bouge vraiment là bas et les mecs qui avaient en charge cette salle se sont vraiment bien démerdés pour offrir une excellente programation depuis de nombreuses années. Pour ma part j'ai eu la chance de voir les Gladiators s'y produirent.
Bref je m'arrête là... D'autres heureux souvenirs ressurgiront pour alimenter ce topic dédié à cette ville, Mulhouse, à laquelle je suis attaché! -
thomas68 a écrit : Pour l'anecdote, l'origine du nom de Mulhouse :
" Selon la légende, Mulhouse serait née un soir d'hiver, lorsque la fille d'un meunier recueillit un guerrier épuisé. De leur union naquit le village de « mülhausen » (maison du moulin) symbolisé par une roue à huit aubes."
Sinon merci ludo pour tes textes de grande qualité, tu es historien pour avoir de telles choses à rédiger ? (si oui tu dois connaître Nicolas Schreck, qui participait notamment aux conférences sur l'histoire de Mulhouse il y a deux ans à l'hotel de ville)
Je ne sais pas si on peut dire que je suis historien mais disons que j'ai une licence en histoire mention géographie. J'ai eu Mr Schreck enhistoire industrielle lors de ma maîtrise archivistique en 2004-2005. -
ludo2607 a écrit :
PS: je trouve qu'Altkirch est une très belle ville aussi. :p
j'y habite je te confirme :)) -
Bon, pour la première fois depuis que j'habite Mulhouse, je suis allé faire un tour au Centre nautique de l'Illberg avec ma petite famille cet aprèm... J'habite pourtant à quelques pas depuis 2 ans maintenant...J'y suis allé avec une petite appréhension, après toutes les histoires que j'ai pu entendre sur les mauvaises fréquentations qu'on est censé y croiser. J'irais même jusqu'à dire que j'ai dû un peu insister pour convaincre ma femme de m'y accompagner.
Bref, j'ai été très agréablement surpris. C'est grand, propre, très familial. Je cherche encore la fameuse racaille censée écumées les bassins... Voilà, encore une légende urbaine mulhousienne qui s'effondre lamentablement. :) -
Avec ma fiancée on y vas tous les étés et au début j'avais vraiment une grosse apréhension. Tout s'est bien passé et le seul point négatif ce sont les coups de soleil que je me suis pris. Si un jour je vois une tribu en ciel et blanc je saurais que c'est toi boogie :p
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