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- Par fremen-bleu
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En supériorité numérique une bonne partie de la rencontre, les Strasbourgeois ont du se contenter du partage des points dans une Meinau bien garnie, faute d'avoir su concrétiser leur domination.
Alors que le cap historique des 10 000 abonnés ne va pas tarder à être franchi, ce sont plus de 19 000 personnes qui se sont déplacées pour assister à l'ouverture du championnat face à l'AJA. Petites surprises au coup d'envoi de la rencontre Kanté débute à gauche au détriment de Boka et Bassila est titularisé là où on attendait plutôt Keita. Du côté d'Auxerre où l'on doit composer avec les absences, Santini fait confiance à Mignot associé à Kalabane pour sa défense, Bolf débutant sur le banc. Akalé fait lui son retour comme titulaire au sein de l'équipe.
Première période : domination stérile du Racing
La perspective d'un calendrier difficile en ce début de saison incite les Strasbourgeois à s'imposer d'entrée, afin de pouvoir aborder sans pression les rencontres à vnir (déplacement à Lyon et réception de Monaco). Le début de match semble conforme à ce désir, les bleus prenant l'ascendant sur leurs adversaires au milieu de terrain. C'est pourtant Pieroni qui arme la première frappe de la rencontre après 6 minutes, mais le Belge ne trouve pas le cadre. Si la domination du Racing ne conduit pas à des occasions franches, elle leur permet d'obtenir les deux premiers corners de la rencontre.
Auxerre réduit à 10
Il faut attendre le quart-d'heure de jeu pour voir une intervention de Cassard, sorti à la rencontre de Kahlenberg. Toujours dominateur, le Racing répond par une superbe frappe (du pied droit !) d'Ulrich Le Pen qui passe de très peu à côté des cages de Cool (20ème). Le portier bourguignon ne sera pas inquiété, deux minutes plus tard, par la frappe de Bassila qui s'envole au dessus des buts. C'est ce même Bassila qui s'attire les foudres du public après la demi-heure de jeu, la faute à quelques passes manquées. Alors que les hommes de Santini commencent à revenir dans la partie, Kalabane est expulsé pour un tacle par derrière loin d'être évident sur Alexander Farnerud (38ème). Le défenseur guinéen disputait sa première rencontre officielle sous le maillot de l'AJA. Cette expulsion entraîne le remplacement quelques minutes plus tard de Pieroni par le défenseur tchèque Bolf.
La première période s'achève sur ce score de parité. Le Racing a dominé mais ne s'est pas montré véritablement dangereux.
Deuxième période : les Bleus toujours à l'attaque
Seul changement à la pause, le jeune Sidi Keita remplace poste pour poste un Bassila pris en grippe par le public. Le Racing reprend la rencontre avec les mêmes intentions qu'en première période et ne tarde pas à se montrer dangereux.
49ème minute, Le Pen, après un rush fantastique sur le côté droit se retrouve face à l'inamovible Cool mais ne parvient pas à cadrer sa frappe. Les hommes de Duguépéroux continuent à affoler la défense adverse, les centres se multiplient des deux côtés, avant que Le Pen ne s'écroule, quelques instants plus tard, dans la surface sur un centre de Pagis, mais l'arbitre ne bronche pas (55ème). Dans la minute qui suit, Keita arme une frappe de 30 mètres qui frôle la lucarne. On se dit que décidément, Cool devrait bien finir par ramasser le cuir au fond de ses filets...
Mais comme le montre la tête de Bolf qui frôle le poteau de Cassard sur un coup-franc, les Auxerrois sont toujours capables de faire ce qui s'apparenterait à un hold-up vu la physionomie du match (60ème). Kanté qui vient d'écoper d'un carton jaune est remplacé par Boka, dont la vivacité aurait pu déstabiliser la défense icaunaise. Mais reprenant des couleurs, les visiteurs se montrent à nouveau dangereux sur un coup-franc bien tiré par l'excellent Danois Kahlenberg. Santini apporte aussi du sang neuf à son équipe en faisant rentrer Poyet pour Akalé (69ème) puis Jaurès en lieu et en place de Radet (75ème).
Malgré un bon centre de Pontus Farnerud pour un Pagis trop court, le Racing n'arrive toujours pas à concrétiser sa domination et ce malgré sa supériorité numérique. La défense bourguignonne remaniée depuis la déroute face à Lyon en milieu de semaine plie mais ne se décide pas à rompre. Le coach du Racing abat une dernière carte en faisant rentrer (trop tard ?) Amara Diané à la place de Pontus Farnerud dont la sortie est chaudement applaudie par le public. Diané qui effectue là sa première apparition sur un terrain de première division se positionne en milieu droit et donne un bon ballon à Alex Farnerud qui bute malheureusement sur le gardien.
La fin de match approche et logiquement la fatigue commence à se faire sentir des deux côtés, même si le Racing est poussé par un public qui veut encore croire à la victoire. Malgré les intentions, il devient de plus en plus clair que Strasbourg ne fera pas la décision ce soir, d'autant que Pagis, le capitaine, est stupidement expulsé pour un mauvais geste sur Mathis et les protestations véhémentes du public ne pourront (évidemment) rien y changer...
Une dernière modeste tentative de Le Pen, très en vue ce soir, et c'en est terminé de ce premier rendez-vous à la Meinau. Score final nul et vierge.
Un sentiment d'inachevé.
Face à une équipe d'Auxerre qui semblait vraiment prenable ce soir, le Racing a perdu deux points, plus qu'il n'en a gagné un. Pas forcément du meilleur effet, quand on voit les rendez-vous qui attendent les Strasbourgeois ces prochaines semaines. Le tableau est encore assombri par la stupide expulsion de Mickaël Pagis qui devrait manquer au minimum une rencontre. De triste augure alors même que ce qui semble avoir manqué au Racing, c'est un attaquant capable de faire la différence, de forcer la chance quand elle ne tend pas les bras... En somme il manque un remplaçant à Niang, certes pour jouer l'UEFA, mais avant tout pour espérer bien figurer en championnat. Or, Marc Keller annonce en marge de la rencontre face à l'AJA que les négociations avec le CS Sfaxien, club de Haykel Guemamdia, ont abouti et qu'un accord a été trouvé. Ce sera donc probablement à ce jeune attaquant tunisien qu'incombera la lourde tâche de faire « oublier » le départ de Mamadou Niang.
Malgré l'envie affichée par l'équipe ce soir, les doutes ne sont pas levés sur ses capacités. Mais il est encore trop tôt pour en juger avec certitude, sachant qu'un seul petit but marqué ce soir aurait suffit à transformer ce match en quelque chose comme « une excellente prestation »... Quoi qu'il en soit, les Bleus seraient bien inspirés de ramener un petit quelque chose de leur escapade en terres lyonnaise afin d'aborder sereinement la rencontre du 15 août face à l'AS Monaco. Dur d'y croire...
Première période : domination stérile du Racing
La perspective d'un calendrier difficile en ce début de saison incite les Strasbourgeois à s'imposer d'entrée, afin de pouvoir aborder sans pression les rencontres à vnir (déplacement à Lyon et réception de Monaco). Le début de match semble conforme à ce désir, les bleus prenant l'ascendant sur leurs adversaires au milieu de terrain. C'est pourtant Pieroni qui arme la première frappe de la rencontre après 6 minutes, mais le Belge ne trouve pas le cadre. Si la domination du Racing ne conduit pas à des occasions franches, elle leur permet d'obtenir les deux premiers corners de la rencontre.
Auxerre réduit à 10
Il faut attendre le quart-d'heure de jeu pour voir une intervention de Cassard, sorti à la rencontre de Kahlenberg. Toujours dominateur, le Racing répond par une superbe frappe (du pied droit !) d'Ulrich Le Pen qui passe de très peu à côté des cages de Cool (20ème). Le portier bourguignon ne sera pas inquiété, deux minutes plus tard, par la frappe de Bassila qui s'envole au dessus des buts. C'est ce même Bassila qui s'attire les foudres du public après la demi-heure de jeu, la faute à quelques passes manquées. Alors que les hommes de Santini commencent à revenir dans la partie, Kalabane est expulsé pour un tacle par derrière loin d'être évident sur Alexander Farnerud (38ème). Le défenseur guinéen disputait sa première rencontre officielle sous le maillot de l'AJA. Cette expulsion entraîne le remplacement quelques minutes plus tard de Pieroni par le défenseur tchèque Bolf.
La première période s'achève sur ce score de parité. Le Racing a dominé mais ne s'est pas montré véritablement dangereux.
Deuxième période : les Bleus toujours à l'attaque
Seul changement à la pause, le jeune Sidi Keita remplace poste pour poste un Bassila pris en grippe par le public. Le Racing reprend la rencontre avec les mêmes intentions qu'en première période et ne tarde pas à se montrer dangereux.
49ème minute, Le Pen, après un rush fantastique sur le côté droit se retrouve face à l'inamovible Cool mais ne parvient pas à cadrer sa frappe. Les hommes de Duguépéroux continuent à affoler la défense adverse, les centres se multiplient des deux côtés, avant que Le Pen ne s'écroule, quelques instants plus tard, dans la surface sur un centre de Pagis, mais l'arbitre ne bronche pas (55ème). Dans la minute qui suit, Keita arme une frappe de 30 mètres qui frôle la lucarne. On se dit que décidément, Cool devrait bien finir par ramasser le cuir au fond de ses filets...
Mais comme le montre la tête de Bolf qui frôle le poteau de Cassard sur un coup-franc, les Auxerrois sont toujours capables de faire ce qui s'apparenterait à un hold-up vu la physionomie du match (60ème). Kanté qui vient d'écoper d'un carton jaune est remplacé par Boka, dont la vivacité aurait pu déstabiliser la défense icaunaise. Mais reprenant des couleurs, les visiteurs se montrent à nouveau dangereux sur un coup-franc bien tiré par l'excellent Danois Kahlenberg. Santini apporte aussi du sang neuf à son équipe en faisant rentrer Poyet pour Akalé (69ème) puis Jaurès en lieu et en place de Radet (75ème).
Malgré un bon centre de Pontus Farnerud pour un Pagis trop court, le Racing n'arrive toujours pas à concrétiser sa domination et ce malgré sa supériorité numérique. La défense bourguignonne remaniée depuis la déroute face à Lyon en milieu de semaine plie mais ne se décide pas à rompre. Le coach du Racing abat une dernière carte en faisant rentrer (trop tard ?) Amara Diané à la place de Pontus Farnerud dont la sortie est chaudement applaudie par le public. Diané qui effectue là sa première apparition sur un terrain de première division se positionne en milieu droit et donne un bon ballon à Alex Farnerud qui bute malheureusement sur le gardien.
La fin de match approche et logiquement la fatigue commence à se faire sentir des deux côtés, même si le Racing est poussé par un public qui veut encore croire à la victoire. Malgré les intentions, il devient de plus en plus clair que Strasbourg ne fera pas la décision ce soir, d'autant que Pagis, le capitaine, est stupidement expulsé pour un mauvais geste sur Mathis et les protestations véhémentes du public ne pourront (évidemment) rien y changer...
Une dernière modeste tentative de Le Pen, très en vue ce soir, et c'en est terminé de ce premier rendez-vous à la Meinau. Score final nul et vierge.
Un sentiment d'inachevé.
Face à une équipe d'Auxerre qui semblait vraiment prenable ce soir, le Racing a perdu deux points, plus qu'il n'en a gagné un. Pas forcément du meilleur effet, quand on voit les rendez-vous qui attendent les Strasbourgeois ces prochaines semaines. Le tableau est encore assombri par la stupide expulsion de Mickaël Pagis qui devrait manquer au minimum une rencontre. De triste augure alors même que ce qui semble avoir manqué au Racing, c'est un attaquant capable de faire la différence, de forcer la chance quand elle ne tend pas les bras... En somme il manque un remplaçant à Niang, certes pour jouer l'UEFA, mais avant tout pour espérer bien figurer en championnat. Or, Marc Keller annonce en marge de la rencontre face à l'AJA que les négociations avec le CS Sfaxien, club de Haykel Guemamdia, ont abouti et qu'un accord a été trouvé. Ce sera donc probablement à ce jeune attaquant tunisien qu'incombera la lourde tâche de faire « oublier » le départ de Mamadou Niang.
Malgré l'envie affichée par l'équipe ce soir, les doutes ne sont pas levés sur ses capacités. Mais il est encore trop tôt pour en juger avec certitude, sachant qu'un seul petit but marqué ce soir aurait suffit à transformer ce match en quelque chose comme « une excellente prestation »... Quoi qu'il en soit, les Bleus seraient bien inspirés de ramener un petit quelque chose de leur escapade en terres lyonnaise afin d'aborder sereinement la rencontre du 15 août face à l'AS Monaco. Dur d'y croire...
