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- Par marc
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Première présentation officielle de la coupe, ce dimanche après midi à l'hôtel de ville place Broglie. Récit de cette rencontre entre supporters et joueurs.
Sous une chaleur de plomb, les Strasbourgeois convergent place Broglie, direction l'hôtel de ville. Les maillots bleus sont de sortie. Certains ont la mine bien cernée témoin d'un déplacement épuisant dans la capitale, d'autres sont plus frais, étant sans doute restés en Alsace ce week end et souhaitant désormais rattraper le temps perdu et participer à la fête en présence des joueurs et de la coupe.
Petit à petit, la place Broglie se remplit. Les minutes passent et toujours aucun signe des joueurs. Une bâche préparée spécialement pour l'occasion annonce à la foule « Ce trophée est le vôtre ». Les fans amassés au bas de la terrasse multiplient les chants à la gloire de leurs héros bien aidés par un « chauffeur de salle » à l'accent très local. Après quasiment une heure d'attente, toujours aucun signe des joueurs, sans doute retardés à l'aéroport d'Entzheim où une cinquantaine de fans les attendaient.
Enfin, le bus aux couleurs du Racing fait son apparition rue de la Fonderie, les 1500 fidèles présents sur la place savent que la présentation de la coupe est imminente. Le joueurs sont déposés dans la cour de l'hôtel de ville, les portes de la terrasses s'ouvrent les unes après les autres, les photographes et vidéastes sont les premiers à les passer rapidement suivis par Rémy Vercoutre, le porteur de la coupe et de tout le reste de l'équipe. Ca y est, la coupe est brandie par le portier strasbourgeois toujours aussi fou de joie. Une demi douzaine de torches sont allumées sur les rails du tram, les écharpes tournoient au dessus des têtes, la foule crie sa joie et les joueurs, fatigués de leur probable nuit blanche et des multiples sollicitations, jouent le jeu, saluant ces supporters et ces badauds venus voir ce qu'il se passait et qui sont finalement restés pour participer à la fête.
La coupe passe de mains en mains, certains Strasbourgeois, Yacine Abdessadki en tête, motivent les spectateurs à reprendre quelques chants et gestuelles tandis que d'autres, plus discrets, tels que Mickaël Pagis ou Stéphane Cassard restent en retrait. Mais tout le monde est bien là et le bonheur se lit sur les visages. Comme à la Meinau quelques minutes avant le coup d'envoi d'un match, les noms des joueurs sont repris à l'unisson, chacun venant à son tour saluer la foule. Quelques « Jacky, Jacky ! » adressés au coach des Bleus résonnent, témoin de ce respect et de cet amour que porte le public à l'entraîneur qui lui a offert ses plus beaux moments de supporter ou de spectateur du Racing. Toujours humble, le Breton se contente de rendre un sourire et un salut de la main...
Et puis c'est au tour des dirigeants de se montrer. Philippe Ginestet et Egon Gindorf, bien décidés à montrer que leur entente est totale et que la succession se passera bien, se présentent bras dessus bras dessous, rapidement rejoints par Marc Keller. « Je crois que le Racing va redevenir un grand club » lance au micro un Egon Gindorf ému par cette victoire et par les nombreux signes de sympathie à son égard. Philippe Ginestet ne manquera d'ailleurs pas de parler de ce trophée comme du « meilleur cadeau que l'on pouvait faire à Egon, l'homme qui a rendu le Racing aux Alsaciens. ». « Egon, Egon, ! » crie la foule clairement reconnaissante envers ce supporter de toujours qui a su se transformer au bon moment en président. Marc Keller, terriblement marqué par la fatigue se contente de quelques mots, parlant du plaisir de retrouver la Coupe d'Europe tout en annonçant que les dirigeants allaient tout faire pour renforcer l'équipe pour la saison prochaine.
Entre temps, Fabienne Keller, maire de Strasbourg, désireuse de figurer aux côtés des vainqueurs, aura eu droit à une belle salve de sifflets. Son très court discours rendant hommage aux supporters (« Vous êtes formidables ») n'y changera rien, Madame le maire n'est définitivement pas en odeur de sainteté auprès des supporters strasbourgeois.
Tous les acteurs sont une dernière fois ovationnés avant de rentrer dans l'hôtel de ville. Mamadou Niang, sur le point de devenir une véritable star sur les bords du Krimmeri, prend le temps de discuter avec quelques supporters. La foule se disperse. Certains vont rejoindre enfin leur lit, d'autres vont profiter de cette fin d'après midi ensoleillée mais tous se donnent déjà rendez-vous mercredi à 18h au Stade de la Meinau pour une deuxième présentation de la dame Coupe !
(Cliquez ici pour plus de photos de la présentation)
Petit à petit, la place Broglie se remplit. Les minutes passent et toujours aucun signe des joueurs. Une bâche préparée spécialement pour l'occasion annonce à la foule « Ce trophée est le vôtre ». Les fans amassés au bas de la terrasse multiplient les chants à la gloire de leurs héros bien aidés par un « chauffeur de salle » à l'accent très local. Après quasiment une heure d'attente, toujours aucun signe des joueurs, sans doute retardés à l'aéroport d'Entzheim où une cinquantaine de fans les attendaient.
Enfin, le bus aux couleurs du Racing fait son apparition rue de la Fonderie, les 1500 fidèles présents sur la place savent que la présentation de la coupe est imminente. Le joueurs sont déposés dans la cour de l'hôtel de ville, les portes de la terrasses s'ouvrent les unes après les autres, les photographes et vidéastes sont les premiers à les passer rapidement suivis par Rémy Vercoutre, le porteur de la coupe et de tout le reste de l'équipe. Ca y est, la coupe est brandie par le portier strasbourgeois toujours aussi fou de joie. Une demi douzaine de torches sont allumées sur les rails du tram, les écharpes tournoient au dessus des têtes, la foule crie sa joie et les joueurs, fatigués de leur probable nuit blanche et des multiples sollicitations, jouent le jeu, saluant ces supporters et ces badauds venus voir ce qu'il se passait et qui sont finalement restés pour participer à la fête.
La coupe passe de mains en mains, certains Strasbourgeois, Yacine Abdessadki en tête, motivent les spectateurs à reprendre quelques chants et gestuelles tandis que d'autres, plus discrets, tels que Mickaël Pagis ou Stéphane Cassard restent en retrait. Mais tout le monde est bien là et le bonheur se lit sur les visages. Comme à la Meinau quelques minutes avant le coup d'envoi d'un match, les noms des joueurs sont repris à l'unisson, chacun venant à son tour saluer la foule. Quelques « Jacky, Jacky ! » adressés au coach des Bleus résonnent, témoin de ce respect et de cet amour que porte le public à l'entraîneur qui lui a offert ses plus beaux moments de supporter ou de spectateur du Racing. Toujours humble, le Breton se contente de rendre un sourire et un salut de la main...
Et puis c'est au tour des dirigeants de se montrer. Philippe Ginestet et Egon Gindorf, bien décidés à montrer que leur entente est totale et que la succession se passera bien, se présentent bras dessus bras dessous, rapidement rejoints par Marc Keller. « Je crois que le Racing va redevenir un grand club » lance au micro un Egon Gindorf ému par cette victoire et par les nombreux signes de sympathie à son égard. Philippe Ginestet ne manquera d'ailleurs pas de parler de ce trophée comme du « meilleur cadeau que l'on pouvait faire à Egon, l'homme qui a rendu le Racing aux Alsaciens. ». « Egon, Egon, ! » crie la foule clairement reconnaissante envers ce supporter de toujours qui a su se transformer au bon moment en président. Marc Keller, terriblement marqué par la fatigue se contente de quelques mots, parlant du plaisir de retrouver la Coupe d'Europe tout en annonçant que les dirigeants allaient tout faire pour renforcer l'équipe pour la saison prochaine.
Entre temps, Fabienne Keller, maire de Strasbourg, désireuse de figurer aux côtés des vainqueurs, aura eu droit à une belle salve de sifflets. Son très court discours rendant hommage aux supporters (« Vous êtes formidables ») n'y changera rien, Madame le maire n'est définitivement pas en odeur de sainteté auprès des supporters strasbourgeois.
Tous les acteurs sont une dernière fois ovationnés avant de rentrer dans l'hôtel de ville. Mamadou Niang, sur le point de devenir une véritable star sur les bords du Krimmeri, prend le temps de discuter avec quelques supporters. La foule se disperse. Certains vont rejoindre enfin leur lit, d'autres vont profiter de cette fin d'après midi ensoleillée mais tous se donnent déjà rendez-vous mercredi à 18h au Stade de la Meinau pour une deuxième présentation de la dame Coupe !
(Cliquez ici pour plus de photos de la présentation)
