Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

schlesier

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  • Dans Freddy Zix -
    schlesier
    Je viens de "découvrir" que Freddy Zix avait joué les JO de Mexico en 1968, en plus comme capitaine !

    Avec l'équipe de France (amateurs), il avait éliminé en 1/4 de finale par le Japon. Voici la fiche de ce match :

    France - Japan 1-3 (1-1) XIX. Olympic Mexico City 1968, Final Phase, Quarter Final
    (Mexico City - Azteca Stadium - 20.10.1968 - 12:00)

    France (Blue-White-Red):
    19-Henri Ribul (GK), 7-Gilbert Plante (60' 3-Bernard Goueffic), 5-Frederic Zix (C), 4-Jean Lempereur, 6-Michel Verhoeve, 9-Jean-Michel Larqué, 11-Jean-Louis Hodoul, 14-Daniel Horlaville, 15-Marc Case "Kanyan", 16-Charles Tamboueon, 18-Gerard Hallet. Coach: Andre Grillon

    Japan (White-Blue-White):
    1-Kenzo Yokoyama (GK), 2-Hiroshi Katayama, 3-Masakatsu Miyamoto, 4-Yoshitada Yamaguchi, 8-Takaji Mori, 9-Aritatsu Ogi, 12-Teruki Miyamoto, 13-Masashi Watanabe, 15-Kunishige Kamamoto, 17-Ryuichi Sugiyama (16-Ikuo Matsumoto), 5-Mitsuo Kamata. Coach: Ken Naganuma

    Scorers: 0-1 27' Kamamoto, 1-1 33' Tamboueon, 1-2 60' Kamamoto, 1-3 70' Watanabe
    Cautions:
    Referee: Seyoum Tarekegn (Ethiopia).

    A l'époque, seuls Larqué et Hodoul évoluaient dans des clubs pros.

    Quelqu'un en sait-il plus?
  • Dans Le Racing des années 40 -
    schlesier
    Mosto, aurais-tu du nouveau sur cette période? #-o
  • Wunderbar! Sous les ordres de Raymond Hild?
  • Le Dukla Prague a fusionné avec le Pribram Football Club au début des années 90 et est devenu le Marila Pribram, qui est dans la banlieue de Prague je crois.

    Le Dukla avait été créé par l'armée Tchécoslovaque en 1947, nommé A.T.K. en 1953, mais son nom devint Dukla en 1956 en l'honneur d'un village Tchèque de ce nom qui avait resisté aux Allemands durant la seconde guerre Mondiale.

    Nous n'avons pas eu de FC Oradour Strasbourg, ce qui aurait pu être semblable...
  • Et avec la Coupe du Monde 98 il y aurait pu (dû) y avoir un stade de 35.000 à 40.000 places assises... comme à Nantes quoi... Je n'arriverais jamais à comprendre...

    Au fait, est-ce que quelqu'un se rappelle de l'ambiance (dans les rues, les magasins, etc.) à Strasbourg la veille et le jour du match contre Dukla?
  • Yep, Dugué était capitaine, Raymond Kaelbel l'entraîneur je crois... Dugueperoux fut ensuite le premier entraîneur breton du Racing...

    aragon a écrit :
    Dugué seulement joueur? Ma mémoire me trahit... ou j'amlagame avec le fait qu'il est était entraineur du Racing.
    Il était capitaine alors, non?
  • Mutzig n'a malheureusement jamais joué en D2, le max fut le tour final national pour être champion de D3. J'ai revu ça dans un Cahier de L'Equipe. :(

    boogie a écrit :
    Dans mon esprit, Mutzig a joué au moins une saison en D2... Il y avait mon ancien kiné à Strasbourg, Pierre Nabat, fiche ici ;)
  • Ce qu'il reste de l'AS Mutzig, sur internet, c'est la victoire en coupe d'Alsace 1970-71 et qu'Arsène Wenger y jouait à l'époque... C'est vrai que Mutzig était plus petit que Guingamp, mais de là à s'effondrer ainsi...

    Pierre Gemmrich, le frère d'Albert, était leur gardien de but avant de passer aux SR Haguenau en 76-77, l'année de la montée des Haguenoviens en D2. J'ai encore de la doc sur la saison de D2 des SR Haguenau si ça intéresse, dont leurs statistiques...

    Mutzig refusa la montée en D2 en 1974 et Vauban ensuite trois ou quatre fois dans les années 80 (subvention maxi pour le Racing, mini pour Vauban)... Il me semble que ça a laissé des traces dans le football alsacien... à part le Racing, personne n'a jamais eu l'air d'y croire, à part ce bon M. Lehmann à Colmar... mais tout cela est tellement vieux... Le Stade de Colmar (ex-FC) a joué une saison en D3 en 77-78, et après ce ne fut plus que de la D4 ou de la DH...

    Et Mutzig, quelqu'un en sait-il plus alors?
  • En 1973-74, l'AS Mutzig gagnait son billet pour la 2e division nationale... mais le refusait, semble t-il par manque de moyens financiers.

    Restant en D3, Mutzig finissait en milieu de tableau en 74-75 avant de descendre de cette même D3 en 75-76, puis de la DH en 76-77...

    Que s'est-il passé pour que tout s'effondre ainsi? Qu'est devenu le club? Quels sont les grands joueurs qui sont passés là bas?
  • Dans Le Racing des années 40 -
    schlesier
    Le vaillant grand-père du foot strasbourgeois

    Un grand-père comme chaque enfant aimerait en avoir un.


    C'est un grand-père comme chaque enfant aimerait en avoir un : physique élégant d'athlète, généreux, pondéré, prompt à raconter des histoires captivantes, sans forfanterie, intarissable, passionné et passionnant. René Hauss, 65 ans, capitaine du Racing club de Strasbourg de 1954 à 1967, est de la trempe des Just Fontaine, des Roger Piantoni et des Bob Jonquet, un « défenseur d'une rare élégance ». René Hauss force d'autant plus l'admiration qu'il a couru les terrains de foot pendant dix ans avec une jambe invalide à 10 %. De sa formation, il a retenu une grande sobriété : « On nous disait que, pour réussir, il ne faut boire ni alcool, ni café. » C'est donc en sirotant une infusion qu'il trace un panorama de sa longue carrière.

    Bleu-blanc-rouge en 1942

    Alors qu'amateur, il tapait dans le ballon au modeste club de Lingolsheim, ville où il est né un 25 décembre, il se souvient de ce derby auquel il a assisté, entre le RCS et la Sportgemeinschaft Strassburg (SS ! et futur Red Star), en 1942. « L'équipe de la Sportgemeinschaft était habillée tout en noir, avec le sigle SS frappé sur les maillots. Le Racing portait des maillots bleus, des shorts blancs et des bas rouges. Les occupants n'ont pas apprécié ! » Convoqué par la Gestapo, le président du club, Joseph Heintz, a donné pour excuse le manque de tickets de rationnement justifiant le bleu-blanc-rouge des joueurs du Racing. « Je ne sais si la police allemande était convaincue par cette explication, toujours est-il qu'elle n'a, heureusement, pas donné suite. »

    Extrait de Strasbourg Magazine No 129 - Mars 2002
  • Dans Le Racing des années 40 -
    schlesier
    En 1941, la première édition de la « Gauliga Elsass » propose une finale en deux manches, Racing Strasbourg contre FC Mulhouse

    Dès le 21 juillet 1940, jour de la finale du championnat d'Allemagne à Berlin, avait été entérinée l'intégration des clubs d'Alsace (et de Moselle) dans le DFB, la fédération Allemande, et la création de la « Gauliga Elsass », dont le vainqueur allait disputer la phase finale du championnat d'Allemagne, le « Deutsche Meisterschaft ».

    Ø Le groupe Basse-Alsace comporte huit équipes, idem pour celui de Haute-Alsace. Les trois derniers de chaque poule devront descendre en « Bezirksliga », et il y aura deux promus, pour former une Gauliga à poule unique de 12 équipes.

    Ø Dans le groupe 1, le Racing l'emporte avec deux points d'avance seulement sur Schiltigheim et, surprenant, six sur le Sportgemeinschaft. Schiltigheim finit meilleure attaque mais le Racing a une défense de fer, la meilleure du groupe avec celle du FC Haguenau.

    Ø Des surprises, il y en a, comme en ce dimanche 16 février 1941 où Sélestat bat à domicile le Sportgemeinschaft SS ! Le quotidien « Strassburger Neueste Nachrichten » ne s'étendra pas sur la question. Mais le Sportgemeinschaft en profitera pour recruter – à sa manière – de nouveaux joueurs à Sélestat, et ainsi agrandir sa collection de joueurs Alsaciens, Allemands et Autrichiens.

    Ø Dans le groupe 2, le FC Mulhouse relègue les SR Colmar à trois petits points, mais finit meilleure attaque de toute la « Gauliga » avec 70 buts. Les SR Colmar du président Joseph Lehmann font eux-mêmes parler la poudre dans leur « Frankenweg-Stadion » et ont la deuxième attaque de toute l'Alsace avec 66 buts.

    Ø En finale, Mulhouse s'impose au Racing sur le fil : 3-1 dans son antre de Bourtzwiller, 1-2 à la Meinau.

    Ø Les Mulhousiens se qualifient donc pour le groupe 3 de la phase finale du championnat d'Allemagne, où ils rencontrent trois autres équipes championnes régionales par matches aller-retour. Un match nul à domicile 2-2 contre Altenessen et cinq lourdes défaites sanctionnent leur élimination. Leurs résultats sont : Altenessen – FCM 5-2, 2-2 ; Offenbach – FCM 6-2, 5-1 ; Köln – FCM 6-1 & 4-1. Le VfL Köln 99 finit premier de ce groupe et se qualifie pour les demi-finales du « Deutsche Meisterschaft ».

    Ø Pendant ce temps là, en France, le 18 mai 1941, l'Alsacien Curt Keller avec Toulouse et le Lorrain Emile Rummelhardt avec Bordeaux disputent la finale de la coupe de France inter-zones à Colombes.

    Ø Mulhouse représente aussi l'Alsace en coupe d'Allemagne, qui se joue en deuxième moitié de saison, toujours sur l'année civile. Qualifiés d'office pour les seizièmes de finale, les Mulhousiens se font corriger à domicile par les Kickers de Stuttgart (0-4).

    Ø Le TuS Schweighausen (Schwighouse) sous l'impulsion de Xavier Wittemann & Alphonse Lux, et le FC Stern Mülhausen (l'Etoile), entraîné par Grimond, montent de « Bezirksliga », la deuxième division alsacienne. La foule drainée par les matches des Mulhousiens est conséquente, puisque le FC Stern évolue régulièrement sous le regard de 3.000 spectateurs, entassés autour du terrain de Cockrouri, et qui trouvent les rencontres passionnantes, et permettent d'oublier le temps d'un match, les dures réalités du moment.

    Ø Conséquence de l'appartenance d'un club à l'Avant Garde du Rhin dissoute : ses membres dirigeants n'ont plus le droit d'exercer. Ainsi, Albert Hubstenberger ne peut rester président du Sport Verein Roeschwoog, qui s'est engagé en « Kreisliga » (3e division). C'est un des joueurs du club, Frédéric Boos, qui lui succède à la présidence.

    Ø Le sélectionneur national allemand, Sepp Herberger, se déplace en Alsace pour rencontrer Oscar Heisserer et le convaincre d'intégrer l'équipe d'Allemagne, à l'instar du Germano-polonais Ernst Willimowski. Mais le strasbourgeois repoussera l'offre, ne pouvant concevoir de porter un autre maillot que celui de l'équipe de France. Herberger n'insistera pas.

    Ø En athlétisme, Alfred Dompert, licencié à Strasbourg bien qu'originaire de Stuttgart, est vice-champion d'Allemagne 1941 du 1.500 mètres. Il était médaillé de bronze au Jeux Olympiques de Berlin sur 3.000 mètres steeple.

    En juillet 1941, le « Reichsarbeitdienst » (RAD), service de travail du Reich, devient obligatoire et le pouvoir exige la mise à disposition de la main d'oeuvre que constituent les jeunes hommes avant leur incorporation dans la Wehrmacht.
  • Vous y étiez ? Racontez "votre match" ! Racontez aussi ce qu'on vous en a dit si vous n'y étiez pas (parents, amis...) ou si vous n'étiez pas nés.
  • RACING c. DUKLA PRAGUE par Léonard Specht (7 novembre 1979)

    En route vers les 1/4 de finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions 1979-80

    Deux semaines ont passé mais les images du match aller (0-1) sont toujours aussi réelles dans la tête de Léonard Specht, et elles tournent, tournent, tournent. Dans l'autre lit, tout proche, Decastel dort. "Celui-là, je l'envie. Quel que soit le jour, quelle que soit l'heure, quel que soit l'endroit, il se met au lit et dort immédiatement. Ce n'est pas le cas de Specht qui fermera enfin les yeux à plus de minuit.

    Il sera pourtant le premier debout pour le rituel petit déjeuner avec Carlos Bianchi. La journée va être longue. Il faut l'occuper. Les journaux, le plein d'essence en Allemagne ("c'est moins cher"), un billard avec Marx ("il me met une raclée à chaque fois") et le déjeuner. "Un menu sportif, bien sûr. Pas très éloigné de ce que me fait ma femme Nicole. Elle n'est visiblement pas une intime de Paul Bocuse, mais elle a fait beaucoup de progrès. Et lorsque je veux manger un peu mieux, je vais chez les parents ou les grands-parents."

    La télévision constitue l'essentiel du programme de l'après-midi. Gress n'est pas d'accord, mais comment empêcher ces amoureux du football que sont toujours tous les professionnels de suivre Hambourg-Tbilissi sur une chaîne allemande, puis Bucarest-Nantes sur TF1?

    Il est 17h45 quand Gilbert Gress sonne le rappel de tout son monde pour la traditionnelle conférence d'avant match. "Parfois, je me demande s'il n'est pas un peu devin" raconte aujourd'hui Specht. "Il avait attaqué en nous recommandant bien de savoir attendre, de ne pas partir la fleur au fusil. L'idéal, avait-il ajouté, serait de marquer en fin de match et de réussir un deuxième but pendant la prolongation..."

    Chacun prend ensuite sa voiture pour se rendre au stade. Marx monte avec Specht et tous deux ont la même surprise. "La Meinau était en folie. Il y a avait une ambiance fantastique. On sentait les gens tout proches de nous. Rien à voir avec le championnat. Dans les vestiaires, je les entendais chanter. J'en avais des frissons. Nos gestes n'étaient guère différents de ceux que nous faisions habituellement avant les matches de championnat, mais, pourtant, chacun de nous avait un peu plus de mal à respirer. J'ai même tâtonné un peu pour mettre mes verres de contact. Au fait, vous ne savez peut-être pas qu'il existe dans l'équipe un joueur encore plus myope que moi et, je n'arrive jamais à y croire, ne porte pas le moindre verre. C'est... Carlos Bianchi lui-même.

    Pendant une bonne demi-heure, les Alsaciens ne surent par quel bout prendre ces Tchèques que, visiblement, ni l'enjeu ni l'ambiance n'impressionnaient. Certes, l'immense Netolicka, celui-là qui l'année précédente avait livré un duel homérique au nantais Henri Michel, avait dû se coucher sur quelques tirs de Piasecki, Tanter ou Deutschmann, mais il n'y avait pas là de quoi faire une différence. La fin de la première mi-temps pourtant avait montré des Strasbourgeois nettement plus décidés, trouvant visiblement le rythme indispensable à la réalisation d'exploits européens.

    Gilbert Gress avait compris que les siens étaient sur la bonne voie. "Continuez ainsi" avait-il dit au repos "ne prenez pas de risques en défense et bougez en attaque !" Jacky Novi avait aussi exprimé le désir de quitter sa place mais l'entraîneur avait répondu assez sèchement qu'il n'en était pas question.

    "Nous sommes repartis avec une volonté fantastique" se souvient Specht. "Chaque ballon semblait être de l'or qu'il nous fallait à tout prix gagner. L'avant-centre que je marquais jouait plutôt comme un milieu défensif, alors je me retrouvais souvent devant, souvent à l'aile droite. Comme je suis essentiellement gaucher, j'étais un peu gêné et j'ai changé de Tchèque avec Decastel. A chaque minute nous étions un peu plus dangereux. Au bout d'une heure, Carlos a remplacé Tanter, et immédiatement Dukla a eu une occasion que Gajdusek a manquée. Il devait encore avoir la tête dans les mains quand Carlos a remisé pour Piasecki qui a marqué. J'étais à peine quelques mètres derrière lui. Je me suis jeté sur lui avec la meute de tous les autres, je crois bien qu'on a failli le blesser.

    J'étais certain qu'on allait ajouter un second but tout de suite. J'ai même cru que c'était moi qui le marquerai quand j'ai placé une bonne tête que cette araignée de Netolicka est allée chercher. On les pressait, on les poussait mais... rien. Et, à la fin du temps réglementaire, tout restait à faire."

    Dukla Prague et le Racing devaient donc jouer trente minutes supplémentaires alors que déjà l'épuisement les avait gagnés. Et l'arbitre, l'Espagnol M. Lomo Castillo, n'avait pas particulièrement envie d'être généreux. Il ne leur accorda que sept minutes pour récupérer. Juste le temps pour Gress de désigner les tireurs de penalties si rien n'était marqué pendant cette prolongation : "Carlos (Bianchi) en numéro 1, Francis (Piasecki) en 2, Raymond (Domenech) en 3, Marx en 4, Léon (Specht) en 5..."

    "Il avait un peu hésité sur mon nom" raconte le brave Léon, "et, pendant la prolongation, je n'ai pas cessé de penser à ce penalty. Comment vais-je le tirer? A droite, à gauche? En force, en finesse? Je ne pensais qu'à ça, et j'ai bien dû changer dix fois de manière.

    Pendant ce temps, nous dominions et, soudain, à deux minutes de la fin, Decastel a marqué. Je n'y croyais plus, je ne pensais qu'à mon penalty. Alors, je suis tombé sur les genoux à l'endroit même où j'étais. C'était une sensation fantastique. Je m'étais tellement donné... Je savais que c'était le match le plus important de ma vie, le plus important de toute l'équipe, de notre public aussi. Je ne sais pas combien de temps je suis resté ainsi à genoux, les bras en l'air.

    Et lorsque le jeu a repris, les Tchèques n'avaient plus de force. En auraient-ils eue que cela n'aurait rien changé. Personne n'aurait pu nous prendre notre victoire.

    Les embrassades, la liesse, les journalistes, la douche, tout a ensuite été très vite pour moi. Mes frères étaient à la maison, j'étais pressé. Peut-être aussi avais-je une certaine envie de savourer mon bonheur loin de la foule. A une heure du matin, j'étais au lit. Mais les images étaient trop fortes. Je ne me suis endormi que lorsque le jour se leva..."

    Le Racing Club de Strasbourg était quart de finaliste de la Coupe d'Europe des Champions depuis la veille au soir.

    (in "Le Livre d'Or du Football 1980", ed. Solar)
  • Dans Le Racing des années 70 -
    schlesier
    En décodé ! :

    Match amical. 30 mai 1974 à Strasbourg.
    35.000 spectateurs. Arbitre : M. Konrath.
    Buts : César "Maluco" pour le Brésil ; Roland Wagner pour Strasbourg.
    RC STRASBOURG - EQUIPE NATIONALE DU BRESIL 1-1
    RC Strasbourg : Dropsy - Zamojski (Deutschmann), Pauvert, Roy (Serrus), Dugueperoux - Gress, Hlevniak, Ehrlacher - Wagner, Spiegel, G. Hausser (Gemmrich). Entraîneur : R. Domergue.
    Brésil : Wendell - Nelinho, Luís Pereira, Marinho Peres (Alfredo Mostarda), Marinho Chagas - Piazza, Rivelino, Valdomiro - Leivinha (Edu), César "Maluco", Paulo César Caju. Sélectionneur : Zagallo. :)-


    aragon a écrit :
    schlesier a écrit :
    Le match Racing- Brésil est mentionné sur un site... brésilien!

    http://planeta.terra.com.br/esporte/rsssfbrasil/sel/brazil197475.htm


    Bravo =D

    Racing Pierrots:
    Dropsy, Zamovsky (Deutchman), Puvert, Paira (Sergus), Dugueperroux - Gless, Hleviniak, Ehrlach - Wagner, Spiegel, Rauser (Gemerich) :))
  • Dans Le Racing des années 70 -
    schlesier
    Le match Racing- Brésil est mentionné sur un site... brésilien!

    http://planeta.terra.com.br/esporte/rsssfbrasil/sel/brazil197475.htm
  • Dans Le Racing des années 70 -
    schlesier
    Tout ça me semble tout à fait coler (cette grève) avec le bras de fer national entre joueurs et dirigeants pour l'instauration du contrat à temps. Donc Molitor ne me semble pas plus révolutionnaire qu'un autre.

    conan a écrit :
    Molitor c'était un cas assez athypique. Un joueur exceptionnel (qui a d'ailleurs joué en Equipe de France) mais qui a arreté sa carrière à l'age de 26 pour exercer la profession de kiné.

    La brouille avec le Président Wenger vient du fait qu'il fut le meneur d'une grêve avant un match à Marseille. Ils avaient du aligner la reserve contre l'OM de Skoblar pour se prendre une branlée. (par contre je ne sais plus en quelle année c'était).

    Pour l'anecdote, Alfred Wenger demissiona et jura qu'il ne remettrait plus les pieds à la Meinau tant que l'un des gréviste porterait le maillot du Racing. Il tint parole, ce qui lui fit rater le titre de 1979. En effet, le tout jeune René Deutschmann faisait partie des frondeurs...
  • Dans Le Racing des années 70 -
    schlesier
    En 1971-72, c'était le groupe C du National.

    jphilou a écrit :
    je crois qu'il s'agis plutot du groupe est
  • Dans Le Racing des années 70 -
    schlesier
    C'était donc les Pierrots (Vauban) avant la fusion, okay? Sans parler de toutes ces montées en D2 refusées par Vauban dans les années 80, mais là, c'est une autre histoire...

    conan a écrit :
    Là réponse est là:

    (group A) 70/71
  • Dans Le Racing des années 70 -
    schlesier
    Palu à Mulhouse exact, Danelon aussi... As-tu quelque chose sur ce match contre les brésiliens?

    aragon a écrit :
    schlesier a écrit :
    Après une belle 5e place en 1969-70, le Racing fusionne avec les Pierrots Vauban

    Le fameux "Racing Pierrot Strasbourg Meinau", le RPSM, que les habitués de ma page perso (si il y en a...) connaissent bien :p
    schlesier a écrit :
    En fin de saison, l'équipe nationale du Brésil, sur la route du Mondial 74 en Allemagne, est à La Meinau pour un match de prestige où le Racing la tient en échec (2-2) devant 35.000 personnes.

    Et sous une pluie diluvienne... :( mais devant le champion du monde en titre :) Dommage, Pelé venait juste de prendre sa retraite...
    schlesier a écrit :
    73-74 marque aussi la première année du centre de formation...

    Jean-Marie Paluchiewicz, dit "Palu", a fait carriére à Mulhouse
    Jacky Burkhardt à fait une bonne carriére aussi, à Bastia je crois???



    :x merci schlesier :'>
  • Dans Le Racing des années 70 -
    schlesier
    Pas intégriste du tout... mais quelle était cette équipe dénommée "Strasbourg" en National (la L2 de l'époque)?

    conan a écrit :
    Détail intégriste, le Racing n'est resté qu'une année en D2, en 71/72.
  • Dans Le Racing des années 70 -
    schlesier
    Avez-vous des bons "trucs" sur cette époque vous tous? ;)
  • Dans Le Racing des années 70 -
    schlesier
    Après une belle 5e place en 1969-70, le Racing fusionne avec les Pierrots Vauban mais tombe en D2 en 1970-71. Mais cette D2 n'est plus professionnelle, plus crédible : elle vient d'exploser (c'est l'époque de la fin du contrat à temps... qui oblige les clubs à "racheter" leurs joueurs!) mélangeant allègrement amateurs, pros et semi-pros... De ce chaos qui s'appelera même Championnat National une saison (3 groupes de 16 équipes...) le Racing mettra deux saisons à émerger...

    Empêtré dans des clubs style Merlebach, Creil, Cambrai ou Paris Joinville, le Racing finit à une piteuse 7e place, seulement deux points devant Mulhouse, tout heureux d'être revenu à ce niveau là. Mais en 71-72, le Racing "pulvérise" cette D2, finissant premier de son groupe avec 13 points d'avance sur son dauphin, marquant 92 buts, dont 40 pour le seul Marco Molitor. Mais l'année suivante, en D1, nos Bleus ne se maintiennent que pour deux petits points...

    En 73-74, ce fut un honorable milieu de tableau, pas plus, faute d'un véritable buteur. Gress est revenu sur le terrain, le groupe de joueurs continue néanmoins de rajeunir. En fin de saison, l'équipe nationale du Brésil, sur la route du Mondial 74 en Allemagne, est à La Meinau pour un match de prestige où le Racing la tient en échec (2-2) devant 35.000 personnes.

    73-74 marque aussi la première année du centre de formation, dont les pensionnaires ont pour noms : Jacky Burkhardt, Bernard Conrath, Maurice Danelon, Serge Gobert, Jean-Marc Hoerle, René Kupfer, Philippe Lowinski, Joël Tanter, Jean-Marie Paluchiewicz, Christian Ebel, Pierre Syther et André Wiss. Seuls Contrath, Tanter, Syther & Wiss passeront pro à Strasbourg.

    Anonyme par son ambition, le Racing rechute en 75-76, sa jeunesse n'étant pas encore mûre... pour remonter de D2 en 76-77, en commençant par un 9-0 sur Chaumont en ouverture à La Meinau ! Besançon, champion d'automne, prendra pourtant une raclée (4-0) à La Meinau, tout comme Brest, Epinal, Lorient, Saint-Dié et Tours (5-0 ou 5-1). Même Lille (D1) prend 4-0 en coupe à La Meinau où Nantes, futur champion de France, passe près de l'élimination... Albert Gemmrich est le canon Strasbourgeois, en compagnie de Roland Wagner, cette saison là, et le Racing écrase les matches retours. Le 14 mai 1977, le Racing est de retour en D1... quatorze jours avant la fin du championnat et Gilbert Gress est annoncé comme nouvel entraîneur le 17 mai...

    Le reste est fabuleusement tip-top sur www.racingstub.com/page.php?page=histoireClub6 !
  • Le romantisme? c'est peut-être un dîner-dansant en tête à tête sur un bâteau, le soir d'une chaude journée... C'est peut-être vieux jeu ou fait "gerber" les célibataires mais bon...
  • Niemand will ich schiessen! ;)

    thelak a écrit :
    schlesier a écrit :
    Merci pour les infos. Désolé d'être chiant : Racingmen c'est déjà au pluriel en anglais, donc pas besoin de "s". ;)


    Tu aurais du te nommer "Schiesser" :p

    Mais bon, je me suis posé la question mais bon j'ai opté pour le "S", si les Modos veulent corriger ...
  • Merci pour les infos. Désolé d'être chiant : Racingmen c'est déjà au pluriel en anglais, donc pas besoin de "s". ;)
  • Dans Le Racing des années 80 -
    schlesier
    RACING c. FC BAYERN, samedi 25 avril 1981 à Mulhouse – LA CURIEUSE AFFAIRE GEMMRICH

    J'ai retrouvé cette info dans un vieux « France Football ». Rien sur le match, mais une anecdote qui est en droit, le cas échéant, d'amuser son monde aujourd'hui.

    Le FC Bayern, auquel Liverpool avait barré la route de la finale de la coupe d'europe des clubs champions le mercredi précédent, s'était présenté à Mulhouse, bien que l'humeur des hommes de Csernai ne fussent pas au beau fixe. Notre cher Albert Gemmrich, non retenu pour le France-Belgique du 29 avril, était aussi de l'événement mulhousien, sous les couleurs du Racing, alors qu'il avait joué quatre jours avant en championnat avec... Bordeaux, où il avait sa licence à l'époque ! Mal lui en pris.

    En effet, comme l'indique « FF », Albert fut « suspendu deux matches à la suite d'incidents survenus lors de ce match amical ». Il ne put donc disputer un quart de finale retour de coupe de France entre le Racing et Bordeaux, sous les couleurs, bien entendu, de... Bordeaux, le 12 mai à La Meinau, et que remporta le Racing 4-0 (aller 5-1 pour le Racing à Bordeaux !).

    En « baisser de rideau », devant 5.000 spectateurs, le FC Mulhouse, en route vers la D2 et sur le point de reprendre le statut pro, atomisait les PTT Metz du jeune Kastendeusch, 6-0.

    Mais que s'est-il passé en ce 25 avril 1981 pour qu'Albert soit ainsi suspendu, en amical, pour deux matches fermes de compétition ?? Quelqu'un en sait-il plus ? D'ailleurs, que fut le score de ce Racing-FC Bayern ?
  • Dans Le Racing des années 40 -
    schlesier
  • Dans Le Racing des années 40 -
    schlesier
    Curt Keller ne pouvait être en Alsace en 1941 puisqu'il a joué la finale de la coupe de France le 18 mai 1941 (en compagnie d'un certain Roland Schmitt, un Alsacien, un Lorrain?) et Henri Roessler était au Red Star (de St-Ouen).

    Schmitt et Roessler allait même jouer avec l'équipe de France le 8 mars 1942 contre la Suisse à Marseille, un mois après un certain Suisse-Allemagne.

    Qu'un Alsacien ait pu jouer pour la France en 1942 face à la Suisse et à l'Espagne (les deux seules rencontres de la guerre) ne manque pas de surprendre au moment où le SG SS Strassburg courtisaient les internationaux Alsaciens avec force.

    Curt Keller et Henri Roessler n'auraient donc pas été contraints de rentrer en Alsace comme Oscar Heisserer, même après le 25 août 1942. Bizarre... #-o #-o #-o
  • Dans [Article] RCS-Nantes 1995 -
    schlesier
    Clair que sans changement et le départ de Gripond qui était mieux en Formule 1 qu'en football, c'est l'impasse... et l'argent des transfers n'est pas suffisant... Effectivement à l'époque, face à Völler & co., ce fut le désastre, un jour sans accentué par le "pauvre" Jean-Louis Garcia, 35 ans, un chic type mais 4e gardien et pas dans le rythme... Ce fut une grande désillusion car Leverkusen n'avait rien montré mais face à Völler, Kirsten, Schuster, etc. il fallait tout de même jouer, pas regarder...
  • Dans Le Racing des années 40 -
    schlesier
    Le livre "Stürmer für Hitler" indique que "les deux frères Keller ont joué pour le SG SS Strassburg". Vrai ou faux? S'agissait-il de Fritz et Curt? Pourtant Curt était à Toulouse, n'est-ce pas?
  • superdou a écrit :
    Pour qu'il y ait un grand match, il faut plusieurs ingrédients, qui étaient tous réunis ce jour là :

    - Un stade plein avec une ambiance d'enfer

    - Du suspens (Strasbourg devait gagner de 2 buts, si je me souviens bien)

    - Du spectacle (5 buts dont 4 de Strasbourg)

    - Une équipe solide (Sansonne - Mura - J. Cobos - Keshi - Leboeuf - Pouliquen - Etamé - Monczuck - Didaux - Péron)

    - Un entraineur mythique (Gress)

    - Et un match de folie avec pas une seconde d'ennui


    Je me rappelle bien de ce match diffusé sur France 3 si je ne m'abuse, ce qui était rarissime à l'époque pour un match de D2, même si c'était un barrage décisif... Quel match en effet! Le Stade Rennais, après des années de nullité (car profitant de rétrogadations administratives pour rester en D1) nous avait une nouvelle fois déçu en Bretagne... mais perdre contre le Racing de Gilbert Gress, avec une telle manière, c'était... EMOUVANT... :-/ =D
  • conan a écrit :
    Autres détails encore plus intégristes, Olivier Dall Oglio était titulaire ce soir là, ce qui n'était pas le cas de Didier Monczuck qui n'a du jouer que les 10 dernières minutes.


    Dall Oglio allait ensuite faire remonter le... Stade Rennais en 1995.
  • Dans Bundesliga -
    schlesier
    En 2.BL, Le 1.FC Saarbrücken a été battu à domicile par Erfurt 0-2 pour son retour à ce niveau... Déçu pour mes amis Sarrois. :( Le 1.FC Köln et sa vedette Podolski ont été accrochés au Müngersdorfer...

    ---------------------------------------------------------------

    RW Erfurt mit 2:0-Auswärtssieg in Saarbrücken

    So 08 Aug, 17:08 Uhr

    Rot-Weiß Erfurt setzt die Erfolgsserie der ostdeutschen Zweitligaklubs am ersten Spieltag der Saison 2004/2005 fort. Nach zwölf Jahren Profiabstinenz gewannen die Thüringer das Duell zweier Aufsteiger beim 1.FC Saarbrücken mit 2:0 (1:0). Die Treffer für den Liganeuling besorgten zwei Neuzugänge. Alexander Schnetzler brachte die Erfurter in Führung (45.+1), der Tscheche Pavel David sorgte in der 89. Minute für die endgültige Entscheidung.

    Von Taktik geprägt

    Anzeige Die 12.000 Zuschauer im Ludwigspark-Stadion sahen in der ersten Halbzeit über weite Strecken ein verhaltenes Spiel beider Mannschaften. Die Gastgeber kontrollierten zwar die Begegnung, konnten sich aber keine zwingenden Tormöglichkeiten erarbeiten. Die erste nenenswerte Offensivaktion der Erfurter verwertete Schnetzler in der ersten Minute der Nachspielzeit der ersten Hälfte zur Führung für das Team von Trainer Rene Müller.

    Nach dem Seitenwechsel bemühte sich der FCS um den Ausgleich, doch auf Grund der begrenzten spielerischen Mittel kamen die Gastgeber nur selten gefährlich vor das Tor der Gäste. Die beste Gelegenheit vergab Christan Stuff (58.). David machte dann kurz vor dem Ende für die Gäste alles klar.

    Beste Spieler auf Seiten der Saarländer waren der bemühte Matthias Hagner und der Franzose Vin-Long Willemin. Bei den Gästen konnten vor allem Torschütze Schnetzler und Rudolf Zedi überzeugen.
  • Dans [Article] RCS-Nantes 1995 -
    schlesier
    conan a écrit :
    Si depuis plus de trente ans le Racing rentre quasiment systématiquement bredouille de son déplacement à la Beaujoire, c'est face à Nantes qu'il réalisa l'un des plus grands exploits de son histoire récente. C'était le 15 avril 1995, il y a presque 9 ans.

    Je me rappelle bien de ce match. j'avais d'ailleurs pensé "si nous devons perdre un match, si c'est en Alsace, alors, c'est un honneur"... et ils n'ont perdu qu'une fois, à La Meinau donc... Quelle époque c'était. La Bretagne était en feu, ils nous faisaient des matches de folie avec notre Niko Ouedec en tête, et mon ami Jocelyn Gourvennec l'année suivante (une sale blessure dès le premier match). L'année d'après donc, c'était une demie-finale de Ligue des Champions contre la Juve... On avait rêvé de la gagner et quelque part c'était possible... Bosman et le reste... Le FC Nantes est loin d'avoir dit son dernier mot dans l'histoire, le football breton avec. Deux ans plus tard, l'équipe de Bretagne faisait son apparition...
  • Dans Oh Parisiens !!! -
    schlesier
    Je suis aussi exilé à Paris, pas côté alsacien, mais côté breton, mais là encore peu importe, à l'arrivée, supporter du Racing. Y a t-il parfois une "bouffe" ou un "verre" entre Stubiste sur Paris?
  • Dans Le Racing des années 40 -
    schlesier
    Autre lien, avec un championnat international du STO (Service du Travail Obligatoire) en Haute-Silésie!

    Réunion sportive
    Allemagne Pologne Haute-silésie - 20 août 1943
    [ Des équipes de travailleurs étrangers en Allemagne s'affrontent sous la bannière de leur nationalité: lutte, course de fond et match de football où les Français se distinguent 2 buts à 1. 52 sec ]

    http://www.ina.fr/voir_revoir/guerre/france/43-33.fr.html#9

    Rassurez-vous, on va bientôt reparler du Racing & de l'Alsace à cette époque!
  • Dans Le Racing des années 40 -
    schlesier
    Oui c'est mieux avec le lien!!

    Le voilà

    www.ina.fr/voir_revoir/guerre/mondiales/41-65.fr.html#5
  • Dans Le Racing des années 40 -
    schlesier
    INSOLITE

    Allez sur ce lien et vous verrez 59 secondes d'un match disputé en 1941 au parc des Princes par Schalke 04 contre une sélection militaire de Paris, encore appelée "Pariser Soldatenelf"! Il y avait 40.000 personnes (toutes de la Wehrmacht)...

    Cliquez sur le pictogramme de la TV pour y accéder.
  • Dans Bundesliga -
    schlesier
    Le "Sonderheft" (numéro spécial) Bundesliga de Kicker vient de sortir. Le même bijou que d'habitude (photo de Régis Dorn en plus). Trouvez le, ça vaut le coup! Autre chose que le pathétique no. spécial de Onze Mondial.....
  • Ailton avait déjà exprimé cela il y a dès mois. En France, les scrupules ne sont pas les mêmes, on les prend au berceau, donc ça passe comme une normalité. Certains à la FFF sont même prêts à faire renoncer à de jeunes étrangers des centres de formation leur nationalité d'origine. On ne recule devant rien en France à ce niveau là. C'est historique.
  • Dans Karlsruher SC 2004-2005 -
    schlesier
    Charles Haffner, le Lorrain de service du KSC, vient de retourner jouer en Sarre, mais en Regionalliga, à Elversberg.
  • Dans Karlsruher SC 2004-2005 -
    schlesier
    scf a écrit :
    Le retour de Sean Dundee fait plaisir, en espérant que se ne sera pas un flop.En tout cas c'était un super joueur et buteur lors de son 1er passage au KSC, qui tentait tous les gestes.

    Dommage que Trares et Casey ne sont plus là, je trouve qu'ils ont permis au KSC de garder la tête hors de l'eau.Enfin c'est mon avis sur les matches que j'ai vus.


    Je crois qu'il aurait pu jouer pour l'Ecosse, ça me fait toujours un peu rager qu'il ne l'ait pas fait... X-(
  • En Haute-Alsace, Freiburg est à 46 km de Colmar et à 58 de Mulhouse.
    En Basse-Alsace, Kaiserlautern est à 66 km de Wissembourg. Karlsruhe est à 43 km de Wissembourg. Nöttingen (Regionalliga) est à 60 km de Wissembourg.

    Maintenant que les frontières sont totalement ouvertes :

    Les clubs Allemands sont-ils potentiellement concurrents du Racing ?

    En terme de joueurs et/ou de supporters ?

    Ou, peuvent-ils à terme le devenir ?

    Le Racing pourrait-il aussi devenir concurrent de clubs Allemands ?
  • Dans Le Racing des années 40 -
    schlesier
    Non ta mémoire ne tu joues pas des tours, ce n'est pas une histoire facile...

    Effectivement, le Racing des frères Heisserer, le FC Mulhouse de Kaufmann et Springinsfeld, et les SR Colmar de Heine, se retrouvèrent contraints et forcés d'évoluer dans la « Gauliga Elsaß », un championnat officiel, et cela dura quatre saisons.

    Donc, le 2 septembre 1939, c'est la guerre. Les compétitions sportives sont suspendues. Des mesures jusqu'alors tenues secrètes entrent en vigueur, entraînant l'évacuation, dans des wagons à bestiaux, de plus de 400.000 Mosellans et Alsaciens, surpris puis désemparés (soit un tiers de la population alsacienne), parmi lesquels tous les habitants de Wissembourg et presque tous les Strasbourgeois, moins un peu plus de 3.000 civils.

    Ils sont transplantés dans le sud-ouest de la France à près de mille kilomètres de chez eux. Un jeune étudiant strasbourgeois, Paul Wolf, prend l'initiative de regrouper les footballeurs évacués et de poursuivre à Périgueux l'activité du Racing Strasbourg. Le 7 janvier 1940, Strasbourg bat Bordeaux à Périgueux en seizièmes de finale de la coupe de France avant de se faire lourdement éliminer au tour suivant à Sète, le 4 février 1940.

    En avril 1940, la « drôle de guerre » prend fin abruptement lorsque les troupes allemandes, sans avertissement, en moins de deux mois, conquièrent le Danemark et la Norvège et isolent la Suède. Le 10 mai, l'Allemagne lance une guerre éclair contre les Pays-Bas, le Luxembourg, la Belgique et la France. Le 19 juin 1940, la Wehrmacht entre à Strasbourg. Le 22 Juin 1940 la France est contrainte de signer l'armistice. Le 28 Juin, jour anniversaire du Traité de Versailles, Hitler est à Strasbourg. Puis, le 2 juillet 1940, l'Alsace et la Lorraine passent officiellement sous administration allemande.

    Dès le mois de juillet, les Allemands, sous l'impulsion du « Gauleiter » Wagner, gouverneur d'Alsace et du Pays de Bade, mettent en oeuvre d'importants moyens pour réaliser le plus rapidement possible un retour à la vie normale. Les unités du génie de la Wermacht reconstruisent les ponts dynamités et remettent en ordre routes et voies ferrées.

    Le ravitaillement de la population est assuré et l'économie commence à se remettre en marche. Les familles alsaciennes évacuées en Dordogne (et les joueurs du Racing) ainsi que les prisonniers rentrent au pays courant août. Les retours seront échelonnes jusqu'en décembre.

    Le 8 juillet, le quotidien « Les Dernières Nouvelles d'Alsace » redeviennent les « Strassburger Neuste Nachrichten ». Le 15 juillet, la frontière de l'ancien « Reichsland » d'Alsace-Moselle, établie en 1871, redevient effective. L'Alsace est divisée en six « Kreis » (arrondissements) : Haguenau, Guebwiller, Molsheim, Mulhouse, Saverne et Strasbourg.

    La nouvelle administration allemande en Alsace créé son comité régional de la Fédération nationale-socialiste d'éducation physique, le « Nationalsozialistische Reichsbund für Leibesübungen » (NSRL). La participation aux activités, association sportives, à caractère confessionnel ou politique est interdite. Une nouvelle réglementation paraîtra. Les noms français des associations devront être germanisés, chaque association devra se faire connaître à l'administration civile et la composition du comité ainsi que la date de reprise envisagée doit être signalée. La reprise des activités est soumise à l'approbation du chef de l'administration civile, le « Sportgauleiter » Kraft du NSRL pour le sport.

    Enfin, dès le 21 juillet 1940, jour de la finale du Championnat d'Allemagne à Berlin, est entérinée l'intégration des clubs d'Alsace (et de Moselle) dans la Fédération Allemande (le DFB) et la création de cette « Gauliga Elsaß », dont le vainqueur jouera la phase finale du championnat d'Allemagne.
    [-(
  • Dans Le Racing des années 40 -
    schlesier
    marc a écrit :
    Grâce à mosto, voila quelques documents sur le Racing de ces années 40. C'est extrait de la revue "Les Saisons d'Alsace", l'article étant de Jean-Louis Englisch.

    http://stub.site.voila.fr/images/PacoMateo.jpg
    http://stub.site.voila.fr/images/PART_1.jpg
    http://stub.site.voila.fr/images/PART_2.jpg
    http://stub.site.voila.fr/images/PART_3.jpg
    http://stub.site.voila.fr/images/Salut_Obligatoire.jpg


    Marc, l'article scanné par Mosto a rendu l'âme, qu'est qui c'est passé???!!!
  • Dans Le Racing des années 40 -
    schlesier
    Le "fameux" Hermann Eckert que nous recherchons serait ainsi venu au Racing avant l'avènement du football pro en France?! #-o
  • Dans Le Racing des années 40 -
    schlesier
    Jouer à l'étranger à l'époque, c'était vraiment l'inconnue, sauf pour un allemand à Strasbourg si je puis dire (l'Autriche, je ne me prononcerais pas). Déjà, le football n'était pas pros et des remboursements de frais mal interprêtés pouvait valoir une suspension! C'est arrivé à le gardien international Willibald Kress qui ne pu rester à Francfort dans les années 30, alla à Mulhouse... mais ne pu jouer sans lettre de sortie du DFB. C'est arrivé à plusieurs joueurs. Le niveau s'est élevé dans les années 30 en Allemagne, malgré les départs de certains. Déjà avaient également émergé des joueurs d'origine polonaise comme les Urban, Kuzorra et Szepan à Schalke.

    Schöne était un cas à part. Ayant débuté aux Pays Bas comme gamin, il n'eut pas besoin de lettre du DFB. Avant l'avènement du football pro en France, certaines équipes françaises "violèrent" les règles et employèrent des joueurs. En Bretagne, le Stade Rennais fit cela, engageant de nombreux Tchèques. Un joueur allemand nommé Kaiser vint jouer à Rennes pour échapper aux Nazis, un peu comme Oskar Rohr. Plus tard il y eu Anton Raab à Nantes, sans qu'il ne soit pro au début.

    Les allemands jouant à l'étranger étaient intrépides, certains ont certainement été suspendus faute de lettre de sortie avant de finalement être "libérés" par la FIFA. Juste avant 1933, le DFB avait envisagé créer une Reichsliga pro mais l'avènement de Hitler enterra tout cela. Ce n'est qu'en 1963 que la Bundesliga donna le football pro à l'Allemagne.

    Des allemands, il y en a toujours eu dans toute l'Europe, au gré des migrations "économiques". Il y a donc le cas des "Allemands de l'extérieur", plutôt appelés "Souabes du Danube" (Hongrie, Yougoslavie, Roumanie), tel Jupp Posipal, qui était un allemand de Hongrie. Durant la 2e guerre, il vint en Allemagne, n'obtint un passeport qu'en 1952 avant de devenir champion du monde en 1954.

    Cette année là, Puskas et lui parlèrent hongrois lors du Mondial... mais ils auraient pu aussi parler en allemand : jusqu'à l'âge de 12 ans, Ferenc Puskas s'est appelé Franz Purczeld, né d'un père "Donauschwabe". Il ne niait d'ailleurs jamais son origine. Ses coéquipiers et ses adversaires l'avaient de plus surnommés "Schwob". Eloquent, non? Puskas aurait donc pu être dans le camp d'en face en 54! Il y en a eu beaucoup d'autres. Certains jeunes arrivent aujourd'hui encore d'Asie centrale (ex-Allemands de la Volga) et jouent pour le Nationalelf...
  • Dans Le Racing des années 40 -
    schlesier
    On a parlé de des frères Waechter, contraints de rester au Sportgemeinschaft. Par contre, l'homme qui conduisait l'attaque du Sportgemeinschaft en 1942 est moins connu.

    C'était un jeune joueur de 22 ans, Hans Schöne. Né à Oberhausen, dans la Ruhr, il avait fait ses premiers pas de footballeur à Eindhoven, au Pays-Bas, où son père était souffleur de verre, puis à Weißwasser, en Basse-Silésie. Rattrapé par la guerre, il est tour à tour stationné à Görlitz, Strasbourg et Breslau, et réussit à jouer régulièrement jusqu'en 1943, avant que le conflit ne s'intensifie.

    Il devint donc « Elsaßmeister » en 1942 et prend une part active aux victoires sur les Kickers Stuttgart et Schweinfurt en championnat d'Allemagne. Mais, blessé au bras, il ne fut pas du déplacement de Gelsenkirchen où le SG SS fut balayé 6-0. La guerre empêcha ce talent d'être appelé en équipe d'Allemagne par Sepp Herberger.

    Hans Schöne deviendra néanmoins international après le conflit, avec la... RDA, à l'âge de 34 ans. Il est décédé en 1989.

    www.abseits03.de/archiv/49/legenden.htm
  • Dans 90 ans de la Meinau ? -
    schlesier
    Pour ce gardien allemand (ancien joueur de Kehl, né à Offenburg), le plus beau c'est... la Meinau!!!

    http://www.stuttgarter-kickers.de/verein/spielerportrait.asp?SpielerID=22
  • Dans Le Racing des années 40 -
    schlesier
    Mosto est en train de faire des recherches sur la période, serait-il au four et au moulin? Il a déjà fait un super boulot Mosto. Merci encore. (+) (+)
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Stammtisch
  • innomine il apporte de la hargne, de l'expérience et il est polyvalent. Il a largement sa place dans le groupe l'année prochaine
  • innomine même si Guilbert est globalement mauvais cette saison (à l'exception de 2-3 matchs en central)
  • arthas Le jour où ils seront surpassés, Perrin et Guilbert partiront déjà d'eux-mêmes
  • arthas Qu'on s'occupe de celui du latéral gauche, ailier, gardien ...
  • arthas Et surtout on a de vrais soucis sur d'autres postes
  • arthas Vieira leur donne beaucoup de responsabilités, ils le rendent bien niveau performance et mentalité
  • arthas Ce serait vraiment déplacé de chercher à évincer Perrin et Guilbert
  • gibi68 J'espère que Perrin et Guilbert seront encore là la saison prochaine
  • fouxy Tout à fait en phase @gohelforever. À moins que certains nous surprendrons. Faut mélanger jeunesse et cadre expérimenté
  • gohelforever et c'est pas de la provoc. aucun autre. c'est dire si on va revivre une saison de merde.
  • gohelforever j'ajouterais senaya qui je pense a une marge de progrès et une très chouette mentalité ' mais c'est tout. absolument tout.
  • gohelforever oui. perrin pour l'engagement et la personnalité. Pas pour viser plus haut. la remarque vaut pour guilbert.
  • raukoras Bakwa et Guilbert, et suivant le schéma Perrin. Ça ne fait pas lourd.
  • gohelforever tu veux repartir l'an prochain jouer au foot, y'a pas 3 joueurs à conserver dans cette équipe de guignols. Pas 3.
  • gohelforever 24 millions
  • gohelforever l'action qui mène à la signature de sylla pour 24 mérite d'être montrée dans toutes les bonnes écoles d'agents. du génie pur.
  • domes Le reste vaudrait mieux pas fanfaronner
  • domes Heureux de pouvoir participer au cortège et de voir la rencontre sans pression
  • lafoudre2 Moi je.suos.heureux du maintien même si c'est une saison de merde
  • gohelforever comment oser fanfaronner ??

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