Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Association RC Strasbourg

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Flux RSS 1144 messages · 99.963 lectures · Premier message par redaction · Dernier message par redaction

  • daddychris67 a écrit, le 2011-12-05 16:43:57 :
    Y a un truc qui me fait peur quand même. Ok on peut raisonnablement penser que Sitterlé va correctement "choisir" ses investisseurs, leur demander de respecter nos valeurs, l'état d'esprit du club etc. Mais pour un investisseur, c'est très facile de dire "oui oui" pour vite faire tout autre chose dès lors que les parts son acquises. En gros, j'ai peur d'un clash relativement rapide dès l'arrivée d'investisseurs extérieurs qui ne seraient pas en phase avec notre président jusqu'ici irréprochable et même admirable. :(


    Il suffit de prévoir un pacte d'actionnaire qui prévoit en amont toutes les modalités de cession de parts et de prise de décisions.

    Frédéric Sitterlé gardera à mon avis 51%

    La réponse de Frédéric Sitterlé via facebook est à mon sens rassurante pour ceux qui se sont fait des frauyeurs (justifiées) à la lecture de l'article de ce matin
  • Aurais tu ou quelqu'un d'autre l'amabilité de nous copier/coller cette réponse de Sitterlé sur FB pour les personnes allergique au ZuKGBerg?
  • C'est posté en bas de page précédente il-vecchio :)

    Donc je remet pour plus de visibilité.

    "Frederic Sitterle : La création de la sasp permet d'accélérer le retour au statut pro et d'assurer le moyen / long terme. C'est un renforcement du club. Nous avons assuré la survie immédiate cet été en redémarrant a partir de l'association. La relance de la sasp est l'étape suivante logique et prévue depuis le début. Ne pouvant légalement être président de l'association et de la sasp en même temps, j'ai choisi de prendre la présidence de la sasp et demande à Patrick Spielmann de reprendre du service sur l'association. Comptez sur moi pour la suite !"
  • Marque 1,5 million par an en Ligue 1

    Ce sont des montants et un montage à faire pâlir de jalousie Jafar Hilali, l'ancien propriétaire londonien du Racing dont personne ne peut nier l'expertise en la matière. Les deux conventions – de gestion et de marque – que Frédéric Sitterlé espère faire ratifier pour cinq ans en CA, puis en AG de l'association ce vendredi et le suivant, font peser un énorme risque financier sur cette dernière, même si le propriétaire haut-rhinois du RCS s'en défendra forcément.

    Pour la saison 2011-2012, sa holding BMV a, dans sa grande mansuétude, renoncé à toute redevance pour la marque « à titre dérogatoire et exceptionnel. » Mais dès 2012-2013, l'investisseur de Blodelsheim est assuré de récupérer les 150 000 euros qu'il a investis l'été dernier pour la racheter. Cette somme correspond au centime près à la location annuelle de la marque si le RCS évolue « en CFA 2 ou au niveau inférieur (sic) . » Ce loyer augmente ensuite au fil des échelons gravis : 250 000 en CFA, 400 000 en National, 900 000 en Ligue 2 et 1,5 million en Ligue 1.

    Quant à l'indemnité compensatoire censée être versée par l'association à la SASP en cas de dénonciation unilatérale de la convention de gestion en 2017, elle s'établit comme suit : 1 million – minimum ! — si l'équipe première est promue ou évolue en CFA, 2 millions en National, 5 en L2 et rien moins que 10 en L1. Des montants astronomiques qui garantissent bien davantage l'avenir de BMV et/ou la SASP que celui de l'association. Pas étonnant que quelques dents grincent à Strasbourg. « Aujourd'hui, le Racing est dans une situation qui nécessite de son propriétaire qu'il y injecte de l'argent, pas qu'il lui en soutire », s'étonne – c'est un euphémisme – un observateur avisé du dossier.

    L'Alsace
  • Ce message est une brève publiée par katzo68.
    La convention Association / SASP sera examinée aujourd'hui par le CA de l'ARC Strasbourg.
    Source: L'Alsace
  • Un peu de lumière ?

    http://www.lalsace.fr/fr/images/0B507E88-AB0E-4460-9FFB-798F06FF6...

    Patrick Spielmann attendra certainement quelques éclaircissements de la part de Frédéric Sitterlé lors de l'assemblée générale de cet après-midi. Archives Jean-Marc Loos

    Six nouveaux membres feront cet après-midi leur entrée au conseil d'administration de l'association support RCS lors d'une assemblée générale au cours de laquelle Frédéric Sitterlé devra sans doute fournir des éclaircissements sur certains dossiers un brin obscurs.

    Il devait initialement être question des deux conventions – de gestion entre la future SASP (1) et l'association support RCS, mais aussi de marque entre ladite asso et la holding de Frédéric Sitterlé, Blodelsheim Media Venture -, mais ces deux épineux sujets ont été retirés de l'ordre du jour (nos éditions des 13 et 14 janvier). Cet après-midi, l'assemblée générale de l'association entérinera surtout la nomination de six nouveaux administrateurs — également membres dirigeants — et prendra connaissance du budget présenté devant la CRCC (2) l'autre jeudi.

    Les conventions feront, elles, l'objet de négociations ultérieures plus poussées que celles menées au triple galop mi-décembre. Dans l'urgence, le président de l'association Patrick Spielmann avait tout de même pris la précaution de faire ajouter la clause suivante à la convention de marque (3) que Sitterlé lui avait fait signer, ainsi qu'au trésorier Gérard Lehr et au secrétaire Erny Jacky : « Sous réserve d'approbation par l'assemblée générale. »

    Face aux réticences de Spielmann ( « Ces conventions sont inacceptables et constituent un réel danger pour l'association », énonçait-il dans « L'Alsace » du 15 janvier) et après — sans doute — quelque intervention de poids, l'ex-président (4) a accepté de revoir ses copies. Aussi l'ordre du jour de l'AG a-t-il été sensiblement allégé. La nomination des nouveaux administrateurs en sera l'un des points essentiels.

    Des « bénévoles » rémunérés

    Trois proches de Frédéric Sitterlé, Dominique Crochu (déjà conseillère du « président »), Jérôme Hermez (que l'homme d'affaires a employé lorsqu'il dirigeait le site sports24.com) et Julien Widlocher (qui a côtoyé Hermez à TF1), feront leur apparition. Membres du CA avant d'être écartés le 30 septembre lors de la refonte des statuts, Jean-Luc Jaeger, directeur commercial du groupe Effervescence, et Maxime Knoch, patron de l'enseigne automobile éponyme, effectueront leur retour. Dany Chavanel, proche de P. Spielmann, complète la liste.

    Une fois cette « formalité » expédiée, l'assistance prendra connaissance du budget 2011-2012, ramené à 2,634 millions (en charges), avec un déficit de 766000 euros. Elle découvrira ce que les administrateurs ont appris incidemment vendredi dernier : deux des collaborateurs de Frédéric Sitterlé, Matthieu Rabby, organisateur des matches qui se définit lui-même comme son « bras droit », et Jean-Baptiste Duteurtre, chargé de communication, arrivés début septembre, sont rémunérés depuis octobre par l'association, à hauteur de 1500 euros chacun (en honoraires). Depuis, en fait, l'époque où Sitterlé en occupait la présidence.

    « J'injecte tous les mois »

    L'affaire n'aurait à vrai dire que peu d'intérêt si Rabby et Duteurtre n'avaient été et ne s'étaient présentés comme « bénévoles ». Et, surtout, si F. Sitterlé n'avait admis l'autre jeudi devant la CRCC n'avoir pas encore injecté le moindre centime (exception faite du rachat de la marque RCS et du mobilier l'été dernier) et avoir vécu sur le « trésor de guerre » de l'asso, les subventions et les recettes annexes (billetterie et sponsors entre autres).

    Est-ce condamnable ? Sur le fond, nullement. Une banque réclame-t-elle à un client de puiser sur son livret bleu pour alimenter un compte courant créditeur ? Certes non. Le hic, c'est qu'autant en public qu'en privé, le Haut-Rhinois a toujours prétendu le contraire. Une heure après le dépôt de bilan du RCS le 18 juillet 2011, il publiait un communiqué dont certains passages sont surlignés, dont celui-ci : « J'ai décidé d'apporter dès à présent à l'association les moyens financiers nécessaires pour préparer au mieux la saison qui s'annonce. » Dans « L'Alsace » du 16 septembre 2011, près d'un mois après la liquidation judiciaire, il déclarait ceci : « J'injecte tous les mois pour assurer charges et salaires. »

    Même s'ils ne remettent pas fondamentalement en cause les engagements pris par le Haut-Rhinois ( « investir 5 millions sur 3 à 5 ans »), ces accommodements tout personnels avec la réalité des faits lui vaudront sans doute quelques demandes d'éclaircissements tout à l'heure.

    (1) La société anonyme sportive professionnelle ne sera créée qu'une fois la convention de gestion avec l'association signée.

    (2) Commission régionale de contrôle des clubs de la Ligue d'Alsace.

    (3) Sitterlé a racheté la marque RCS pour 150000 euros. Selon la convention de marque qu'il voulait à l'origine faire valider aujourd'hui, l'association aurait, à partir de 2012-2013 et pour cinq ans, dû à sa holding, BMV, une redevance annuelle indexée sur le niveau du club : 150000 euros en CFA 2, 250000 en CFA, 400000 en National, 900000 en Ligue 2 et 1,5 million en Ligue 1. À charge pour l'asso de se faire ensuite rembourser par la SASP.

    (4) Depuis sa démission de la présidence de l'association le 5 décembre, Frédéric Sitterlé n'a d'autre fonction officielle que celle de membre dirigeant.

    L'Alsace
  • Des statuts encore modifiés

    En préambule à l'AG sera votée en AG extraordinaire une nouvelle modification des statuts. Depuis la précédente le 30 septembre, le CA ne peut compter que dix membres maximum. Or, avec les six entrées, le collège d'administrateurs sera porté à onze : Spielmann, Lehr, Jacky, Richard Kleitz, trésorier de l'omnisport, André Bohn, dirigeant emblématique du centre, Widlocher, Hermez, Crochu, Knoch, Jaeger, Chavanel. Un élargissement à douze va donc être entériné. Les administrateurs font également partie du c ollège restreint des 18 membres dirigeants, les seuls à posséder le droit de vote, au contraire de la vingtaine de membres fondateurs que le changement de statuts du 30 septembre a écartés du cercle décisionnaire. Non sans quelques remous d'ailleurs. Aux 11 administrateurs s'ajoutent Frédéric Sitterlé, Léonard Specht, Henri Ancel, Alain Baury, Thierry Wendling, Pierre Schmidt et Jean-Paul Schoettel.

    L'Alsace
  • Ce message est une brève publiée par katzo68.
    L'AG de l'ARC Strasbourg pourrait entériner aujourd'hui la nomination comme administrateurs de Dominique Crochu (ex-FFF), Jérôme Hermez (ex-sport24.com), Julien Widlocher (ex-TF1), Jean-Luc Jaeger (Efervescence), Maxime Knoch et Dany Chavanel.
    Source: L'Alsace
  • Ce message est une brève publiée par strohteam.
    Permanents au club, Matthieu Rabby (organisation générale) et Jean-Baptiste Duteurtre (communication), sont rémunérés par l'ARC Strasbourg depuis octobre, après avoir été initialement bénévoles.
    Source: L'Alsace
  • Tiens, même les DNA s'y mette:

    D'ici là, les dirigeants, en bisbille autour de conventions introuvables, incapables de relier l'association présidée par Patrick Spielmann et la SAPS dirigée par Frédéric Sitterlé, auront peut-être trouvé une solution. La première est réunie en assemblée générale, aujourd'hui, mais n'approuvera pas les projets d'accord soumis par le chef d'entreprise, trop défavorables pour l'heure. L'ombre des disputes n'a pas totalement disparu. Pour Sikimic comme pour quelques-uns, la victoire de Bayonne, c'était presqu'hier.
  • Ca fait énormément d'administrateurs pour un club de CFA 2 je trouve! Qu'apportent t'ils exactement à part être des "conseillés" des potes à Sitterlé? :-/
  • Qu'apportent ils ou que leur apporte le Racing???
  • Trop ou pas assez, faudrait déjà comparer aux autres clubs.
  • redaction

    Dany Chavanel.

    Un rapport avec Gilles Chavanel, le journaliste ?
  • Ce message est une brève publiée par superdou.
    Dominique Crochu (ex-FFF), Jérôme Hermez (ex-sport24.com), Julien Widlocher (ex-TF1), Jean-Luc Jaeger (Efervescence), Maxime Knoch et Dany Chavanel ont été élus comme membres du conseil d'administration de l'ARCS, ce qui porte le total à 11 membres.
    Source: L'Alsace
  • Une unanimité de façade

    Frédéric Sitterlé a exigé hier l'adhésion sans réserve de tous les membres de l'association. Le président Patrick Spielmann, qui se refuse à valider en l'état les conventions de gestion et de marque que l'homme d'affaires haut-rhinois lui a soumises, en a pris pour son grade.

    Officiellement, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ce qui ne manquera pas de rappeler à certains des moments douloureux pas si lointains. Au forceps, Frédéric Sitterlé a, sur suggestion de sa conseillère Dominique Crochu, obtenu hier lors de l'assemblée générale de l'association support RCS foot le vote d'une motion de soutien unanime. Même les membres fondateurs, auxquels le chef d'entreprise de Blodelsheim avait retiré le droit de vote le 30 septembre lors de la précédente AG, ont été conviés à participer à ce plébiscite sans fausse note. Du moins en apparence. Consigne a ainsi été donnée à tous de ne pas sortir du rang, sur le thème : « Je ne veux voir aucune tête dépasser. » Le message était particulièrement destiné à Patrick Spielmann, le président de l'association, « coupable » de s'être élevé la semaine dernière contre les projets de convention de gestion et de marque et surtout le montage élaboré par le patron de la plateforme de VOD, myskreen.com (nos éditions des 13 et 14 janvier). Le malheureux Spielmann, qui avait déclaré dans « L'Alsace » du 14 que « ces conventions sont inacceptables et constituent un danger réel pour l'association », a essuyé une vilaine charge qui a interloqué bon nombre de participants. Celui qui s'était déjà frotté l'an dernier à Jafar Hilali a été pressé de revenir à de meilleurs sentiments, F. Sitterlé entonnant un refrain si souvent entendu du côté de la Meinau et qu'on pourrait résumer ainsi : « Qui n'est pas avec moi est forcément contre moi. » Même si la version officielle affirme le contraire, de nombreux témoins décrivent, sans s'être concertés, « une drôle d'atmosphère, une ambiance pesante et une unanimité de façade. »Le patron opérationnel du Racing - qui n'a à ce jour pour seule fonction que celle de membre dirigeant de l'association - a réaffirmé sa volonté d'assumer le déficit prévisionnel 2011-2012, ramené à 766 000 euros, à la condition expresse cependant que les conventions de gestion et de marque soient signées au plus vite. Une manière implicite de brandir la menace d'un départ en cas de résistance trop importante et de ne guère laisser le choix à Spielmann et à l'association. Seul le contenu des conventions prochainement retravaillées dira qui a lâché du lest. Une partie ? L'autre ? Ou les deux ?

    Le communiqué du club

    Comme annoncé en AG, le RCS a publié hier vers 19 h 30 un communiqué officiel qui confirme les informations données par « L'Alsace » du matin. À savoir la nomination de six nouveaux administrateurs dont la liste figure dans notre édition d'hier. « Le bilan sportif de la première partie de saison et l'avancée du projet de reconstruction mené par Frédéric Sitterlé ont recueilli l'adhésion totale des membres de l'assemblée », ajoute le document, « Les renégociations de contrats, conjuguées à un engouement populaire qu'il convient de saluer et d'encourager, ont confirmé la capacité de l'association à assurer son propre financement pour la première partie de saison. Cette situation désormais assainie sera relayée dès le mois de février par : d'une part le soutien financier des collectivités ; d'autre part la SASP créée par Frédéric Sitterlé dès l'entrée en vigueur de la convention [...]. Les membres de l'association ont témoigné leur confiance à Frédéric Sitterlé en lui exprimant de façon unanime leur soutien actif et solidaire. »

    L'Alsace
  • Pas l'air facile, le père SITTERLE !
  • Si il était une bonne pâte pleine de bon sentiments le déficit prévisionnel n'aurait sans -doute pas été divisé par 2 et ramené à des proportions raisonnables. La grande et vraie bonne nouvelle dans tout ce bordel c'est que la situation financière n'est pas aussi problématique qu'on ne le pensait quand tout le monde croyait que Sitterlé devrait bouffer la moitié de l'investissement prévu, juste pour la saison de CFA2. OK la trésorerie de l'association à trinqué mais elle était très saine (quelle asso peut se targuer d'un trésor de guerre de plus de 70000 euros à l'entame d'une saison?) et si il y a bien un moment ou il faut faire l'effort pour retrouver à terme un grand club qui puisse à nouveau la financer correctement c'est maintenant. Le club n'a pas flambé plus que de raison mais il y a une équipe sur le terrain qui a quand même tout ce qu'il faut pour remplir sa mission.
  • Sitterlé attends clairement de pouvoir faire du profit pour investir, mais le Racing ne va pas vivre très longtemps avec sa trésorerie si personne n'est là pour mettre la main au pot !
    On attends encore l'argent promis, c'est maintenant qu'il faut commencer à le sortir....
    Rien n'est clair concernant la relation association/Sitterlé, il a racheté la marque et le mobilier mais ne fait meme pas parti de l'assoc...
  • Un bon bol d'air

    Les subventions de la mairie et de la Communauté Urbaine de Strasbourg, traditionnellement versées pour la majeure partie début février, viendront alimenter dans les prochaines heures la trésorerie sinon exsangue, du moins tendue de l'association support RCS. Ces subventions s'élèvent pour 2011-2012 à 650 000 euros (350 000 pour la Ville, 300 000 pour la CUS), plus 100 000 en achat de prestations et sponsoring (50 000 chacune).

    90 % des subventions (585 000 euros) et 30 % du sponsoring (30 000) seront versés incessamment à l'association. Alors que les salaires de janvier ont été payés avec le reliquat de trésorerie, ces 615 000 euros tombent à pic pour honorer certaines factures en souffrance.

    Rappelons que le 21 janvier en AG, l'association a validé un déficit prévisionnel ramené de 2,3 millions à 766 000 euros et qu'en début de saison, les liquidités de cette même asso s'élevaient à 727 872 euros. Autrement dit : en trésorerie - pas en bilan -, l'entité présidée par Patrick Spielmann devrait presque boucler 2011-2012 sans que Frédéric Sitterlé n'ait davantage à mettre la main à la poche au 1 er semestre 2012 qu'au 2 e semestre 2011. A deux conditions cependant : que les économies inscrites au nouveau budget prévisionnel soient réalistes et que certaines recettes annexes – les subventions de la Région et du Département notamment – le soient aussi.

    Une chose est cependant déjà acquise : entre un « trésor de guerre » de plus de 700 000 euros hérité du rachat du centre de formation par la Ville fin 2010 et les subventions, le RCS aura en grande partie vécu cette saison grâce aux deniers publics et, donc, à l'argent des contribuables.

    L'Alsace
  • Des conventions pas très sport

    http://www.lalsace.fr/fr/images/69F26D2E-00D4-48A9-8BD2-2039CEC6D...

    Frédéric Sitterlé (ici à la Meinau contre Belfort Sud) pourrait être contraint par l'État de revoir sa copie. Photo Jean-Marc Loos

    Les deux conventions – de gestion et de marque – que Frédéric Sitterlé entend faire signer à l'association support RCS football ne respectent pas le Code du Sport, au moins dans l'esprit. Voici pourquoi.

    C'est un mail adressé le 18 janvier à « L'Alsace » par un lecteur d'une région limitrophe, directement confronté dans un passé récent à la même problématique, qui a permis de lever le lièvre. Un lièvre énorme, à même d'éclairer les derniers échanges – plutôt discrets – entre l'homme d'affaires Frédéric Sitterlé, propriétaire à ce jour toujours virtuel du Racing, et l'association support présidée par Patrick Spielmann.

    Petit rappel des faits révélés dans nos colonnes le 13 janvier : l'investisseur de Blodelsheim, qui n'a jusqu'ici investi que 156 000 euros dans le rachat de la marque RCS (150 000) et du mobilier de la Meinau (6 000) au liquidateur fin août, tente de faire signer à l'association deux conventions. La première, dite convention de gestion, doit lier durant cinq ans (2012-2017) la future SASP (1) à l'asso. On vous en passe les détails, pour n'en retenir que l'aspect le plus spectaculaire : en cas de non-renouvellement de la convention décidé unilatéralement, l'association devra verser à l'entité « professionnelle » une indemnité indexée sur le montant des investissements de la SASP dans le club et le niveau auquel évoluera l'équipe première. Le texte rédigé par les conseillers de F. Sitterlé stipule que cette indemnisation ne pourra pas être inférieure à 1 million d'euros en CFA, 2 en National, 5 en Ligue 2 et 10 en L1.

    La deuxième, dite contrat de licence de marque, permet à Blodelsheim Media Venture, la holding de Sitterlé, de s'offrir une rente annuelle évolutive en fonction de la division dans laquelle émarge l'équipe une : 150 000 euros en CFA 2 (ou inférieur !), 250 000 en CFA, 400 000 en National, 900 000 en Ligue 2 et 1,5 million en L1. Cette redevance devrait être acquittée par l'association. À charge pour cette dernière, ensuite, de se faire rembourser par la SASP. Dans le meilleur des cas, BMV empocherait la coquette somme de 3,2 millions en cinq ans. Pour 150 000 euros d'investissement. Mieux que le Loto !

    La marque gratuite pour l'association ?

    Dans son mail, notre lecteur (2) met en lumière deux articles du Code du Sport qui, pour le moins, font planer un doute sur la légitimité des documents soumis par F. Sitterlé à l'association. Sur la licence de marque d'abord. L'article L122-16 est clair : « L'association sportive conserve la disposition à titre gratuit des signes distinctifs utilisés par la société sportive ou cédés à elle. » Autrement dit : toute redevance de marque réclamée à l'asso semble abusive. A ceci près cependant que le cas du Racing est un cas d'école. Pour plusieurs raisons : un, l'association n'a jamais été propriétaire de la marque ; deux, l'ancienne SASP l'avait rachetée à l'omnisport en 2005 pour 1,8 million payable en six ans ; trois, après la liquidation de celle-ci le 22 août, la marque appartient désormais à une holding privée, BMV. Il n'en reste pas moins que la question du bien-fondé de cette redevance se pose.

    Plus explicite encore est l'article R122-8 qui s'applique à la future convention de gestion entre SASP et association. Que dit-il ? Que « la convention [...] comporte des stipulations précisant : [...] 7 e, les modalités de renouvellement de la convention, qui ne doivent pas inclure de possibilité de reconduction tacite. » De fait, les pénalités de non-renouvellement prévues par Frédéric Sitterlé (jusqu'à 10 millions en L1 !) et infligées à l'association paraissent abusives.

    « Une convention unique, pas deux »

    Damien Kleinmann, adjoint au directeur régional de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale, le reconnaît plus qu'implicitement : « Le Code du Sport ne parle pas de pénalités en cas de non-renouvellement et proscrit toute reconduction tacite. »

    Les services spécialisés – dits services instructeurs – de la DRJSCS (3) travaillent à la demande du Préfet dont l'approbation est nécessaire à la validation des conventions. « Aux yeux de l'État, toute convention doit être établie entre l'association et une seule société, la SASP, et non pas une société privée type BMV », détaille D. Kleinmann. « Tant que le Code du Sport ne sera pas respecté à la lettre, le Préfet ne pourra pas valider ce document. Aujourd'hui, BMV tente de faire passer certaines dispositions en contradiction avec le Code du Sport. La licence de marque et ses montants ? En théorie, les services de l'État n'ont pas à se prononcer. Mais en l'espèce, elle aurait un tel impact sur la vie de l'association qu'il n'est pas naturel de la séparer de la convention de gestion. Autant les regrouper tout de suite. Le Préfet, chef des services de l'État, ne connaît d'ailleurs qu'une convention unique, pas deux. Pour l'instant, il n'a pas eu à se prononcer(4), puisque la convention n'a pas été signée. Mais si elle était arrivée en l'état sur son bureau, il l'aurait refusée. »

    Des ajustements ne suffiront pas. Frédéric Sitterlé va devoir refondre sa première mouture.

    (1) Société anonyme sportive professionnelle. Un club est dans l'obligation législative d'en créer une dès lors que sa masse salariale excède 800 000 euros. C'est le cas du Racing (environ 1,3 million, charges patronales comprises).

    (2) Il souhaite garder l'anonymat de par les fonctions qu'il occupe.

    (3) Pour être précis, de la direction départementale.

    (4) Il a deux mois pour le faire, après dépôt du dossier.

    L'Alsace
  • Décidément, il ne se passera jamais rien de correct dans ce club.....
  • Pas philanthrope, le mot est faible.
  • En même temps la dernière phrase du paragraphe est bien significative du ton utilisé : on est dans un article polémique. Alors si vous voulez rentrer dans le jeu des journalistes, faîtes. Moi je vais faire un tour.
  • Comme article polémique, désolé, mais sur ce coup Godin est recalé. Il y a certes quelques commentaires, mais il s'agit surtout d'une explication technique et réglementaire de la non-conformité des conventions expliquées le 13 janvier 2012.

    Je perçois un grand danger pour le Racing. Il a été liquidé, puis est reparti au 5e échelon, mais la passion , bien que très largement émoussée, est toujours là. Elle revient petit à petit dans l'opinion. On se prend au jeu des stades ruraux, des stades antiques (le stade Georges Dodin de Chaumont est au foot ce que l'Acropole est à la Grèce), comme dans un voyage touristique en se disant qu'on visite la France profonde avant de retourner à la maison (L1) dans quelques années.
    L'ambiance pourrie par le fric, les joueurs distants de L1 ont disparu, il règne une agréable fraîcheur parmi le public.

    Mais gare, la fin guette et si elle venait à survenir, elle serait alors définitive.
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