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- Par teuh
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En cette fin de saison, le refrain pour espérer se maintenir en Ligue 1 est simple à retenir : engranger le maximum de points. Et dimanche soir, c'est face au Mans, étonnant promu, que le Racing se doit d'obtenir sa cinquième victoire.
N'ayant pas pu ramener le moindre point du stade de la Route de Lorient, Strasbourg a encore réduit sa marge de manoeuvre dans sa folle course pour le maintien. L'écart ne s'est heureusement pas trop creusé avec Troyes, mais dans ce combat pour les trois points, Le Mans n'apparaît pas comme le sparring partner idéal.
Parcours croisés
Généralement, on prédit pour les promus des saisons difficiles, où la lutte pour le maintien apparaît comme seul point de mire. Rares sont les équipes qui ont pu se vanter d'étaler lors de leur retour dans l'élite des résultats leur ayant offert une place dans la partie haute du championnat. Le MUC faisait partie, pour beaucoup d'observateurs, des équipes qui tenteraient vainement de se maintenir, a contrario de notre Racing.
Mais en cette 30e journée, c'est Strasbourg qui tient le rôle de l'équipe avec le couteau sous la gorge, alors que Le Mans, nanti de 42 points à égalité avec le PSG et Lens, a déjà assuré sa place dans l'élite pour la saison prochaine.
Si le Racing a constamment erré dans la zone de turbulence du championnat, les Manceaux s'appuient sur un très bon collectif, qui leur avait même permis d'accrocher une cinquième place éphémère au soir d'une victoire méritée au Parc des Princes. C'est déjà grâce à ce collectif que cette équipe avait gagné au match aller...
Un air de déjà-vu
En octobre dernier, pour le compte de la 12e journée, le Racing s'était rendu au stade Léon Bollée pour y affronter Le Mans. De l'avis de tous les journalistes alsaciens, il s'agissait d'un match à ne pas perdre afin de ne pas aggraver une situation périlleuse. Malheureusement, une entame de match catastrophique permit aux Manceaux d'ouvrir la marque après seulement deux minutes de jeu. Matsui doubla la mise en fin de première mi-temps, laissant le Racing rejoindre les vestiaires avec un passif qu'il ne parvint jamais à remonter, par la faute d'un réalisme défaillant devant le but et d'un adversaire gérant parfaitement son avantage.
Les hommes de Duguépéroux auront pour mission de ne pas rééditer les mêmes erreurs qu'à l'aller. Il leur faudra oublier la fatigue accumulée lors de leur prestation décevante en milieu de semaine en Suisse, pour mettre à mal le bloc manceau.
Les forces en présence
Orphelin de Kevin Gameiro jusqu'à la fin de saison, Duguépéroux reconduira certainement la paire d'attaquants utilisée face à Bâle, à savoir Amara Diané et Alexander Farnerud. A moins que l'entraîneur strasbourgeois ne décide de placer le jeune suédois en soutien, complétant son duo offensif par Nemeth, dont tous les supporters attendent qu'il retrouve en club la réussite qu'il a en sélection nationale.
Tous deux blessés, Karim Haggui et Jean-Christophe Devaux seront certainement suppléés par Habib Bellaïd et Cédric Kanté. Arthur Boka, si son indiscipline n'est pas un frein à sa présence dans le groupe, et Yves Deroff termineront de compléter le dernier rempart d'un Puydebois en bonne forme. Au milieu, Loué pourrait faire les frais de sa prestation suisse, tandis que l'équipe comptera sur Yacine Abdessadki et Pontus Farnerud pour dynamiser leurs flancs respectifs.
Bien que défait 4 à 0 lors de son dernier déplacement lillois, Frédéric Hantz devrait n'apporter que peu de changements à son groupe. Il faudra particulièrement se méfier du Brésilien Grafite et de l'ancien attaquant toulousain Cédric Fauré, à moins que James Fanchone ne viennent prendre la place laissée vacante après la blessure de De Melo. L'animation du jeu devrait être confiée au virevoltant Japonais Matsui, aidé dans sa tâche par Yohan Hautcoeur. Le rôle du régional de l'étape qui connait bien la maison devrait revenir à Yannick Fischer, même si sa présence sur la pelouse reste incertaine.
Gagner, juste gagner
Il n'y aura pas de calcul à faire dimanche en début de soirée. Dès le coup d'envoi et jusqu'à la 90e minute, le Racing devra à nouveau tout donner, à l'image de sa prestation troyenne d'il y a quinze jours. Mais l'opposition sera tout autre cette fois, et il faudra retrouver une envie, une sérenité défensive et offensive qui se sont fortement étiolées lors des dernières prestations rennaise et bâloise.
Si seule la victoire est belle, elle est surtout impérieuse afin d'éviter les premières notes d'une marche funèbre...
Parcours croisés
Généralement, on prédit pour les promus des saisons difficiles, où la lutte pour le maintien apparaît comme seul point de mire. Rares sont les équipes qui ont pu se vanter d'étaler lors de leur retour dans l'élite des résultats leur ayant offert une place dans la partie haute du championnat. Le MUC faisait partie, pour beaucoup d'observateurs, des équipes qui tenteraient vainement de se maintenir, a contrario de notre Racing.
Mais en cette 30e journée, c'est Strasbourg qui tient le rôle de l'équipe avec le couteau sous la gorge, alors que Le Mans, nanti de 42 points à égalité avec le PSG et Lens, a déjà assuré sa place dans l'élite pour la saison prochaine.
Si le Racing a constamment erré dans la zone de turbulence du championnat, les Manceaux s'appuient sur un très bon collectif, qui leur avait même permis d'accrocher une cinquième place éphémère au soir d'une victoire méritée au Parc des Princes. C'est déjà grâce à ce collectif que cette équipe avait gagné au match aller...
Un air de déjà-vu
En octobre dernier, pour le compte de la 12e journée, le Racing s'était rendu au stade Léon Bollée pour y affronter Le Mans. De l'avis de tous les journalistes alsaciens, il s'agissait d'un match à ne pas perdre afin de ne pas aggraver une situation périlleuse. Malheureusement, une entame de match catastrophique permit aux Manceaux d'ouvrir la marque après seulement deux minutes de jeu. Matsui doubla la mise en fin de première mi-temps, laissant le Racing rejoindre les vestiaires avec un passif qu'il ne parvint jamais à remonter, par la faute d'un réalisme défaillant devant le but et d'un adversaire gérant parfaitement son avantage.
Les hommes de Duguépéroux auront pour mission de ne pas rééditer les mêmes erreurs qu'à l'aller. Il leur faudra oublier la fatigue accumulée lors de leur prestation décevante en milieu de semaine en Suisse, pour mettre à mal le bloc manceau.
Les forces en présence
Orphelin de Kevin Gameiro jusqu'à la fin de saison, Duguépéroux reconduira certainement la paire d'attaquants utilisée face à Bâle, à savoir Amara Diané et Alexander Farnerud. A moins que l'entraîneur strasbourgeois ne décide de placer le jeune suédois en soutien, complétant son duo offensif par Nemeth, dont tous les supporters attendent qu'il retrouve en club la réussite qu'il a en sélection nationale.
Tous deux blessés, Karim Haggui et Jean-Christophe Devaux seront certainement suppléés par Habib Bellaïd et Cédric Kanté. Arthur Boka, si son indiscipline n'est pas un frein à sa présence dans le groupe, et Yves Deroff termineront de compléter le dernier rempart d'un Puydebois en bonne forme. Au milieu, Loué pourrait faire les frais de sa prestation suisse, tandis que l'équipe comptera sur Yacine Abdessadki et Pontus Farnerud pour dynamiser leurs flancs respectifs.
Bien que défait 4 à 0 lors de son dernier déplacement lillois, Frédéric Hantz devrait n'apporter que peu de changements à son groupe. Il faudra particulièrement se méfier du Brésilien Grafite et de l'ancien attaquant toulousain Cédric Fauré, à moins que James Fanchone ne viennent prendre la place laissée vacante après la blessure de De Melo. L'animation du jeu devrait être confiée au virevoltant Japonais Matsui, aidé dans sa tâche par Yohan Hautcoeur. Le rôle du régional de l'étape qui connait bien la maison devrait revenir à Yannick Fischer, même si sa présence sur la pelouse reste incertaine.
Gagner, juste gagner
Il n'y aura pas de calcul à faire dimanche en début de soirée. Dès le coup d'envoi et jusqu'à la 90e minute, le Racing devra à nouveau tout donner, à l'image de sa prestation troyenne d'il y a quinze jours. Mais l'opposition sera tout autre cette fois, et il faudra retrouver une envie, une sérenité défensive et offensive qui se sont fortement étiolées lors des dernières prestations rennaise et bâloise.
Si seule la victoire est belle, elle est surtout impérieuse afin d'éviter les premières notes d'une marche funèbre...
