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Évoluant en DH depuis 2011 et le dépôt de bilan du club, la réserve du Racing a décroché sa montée en CFA2, malgré un effectif très jeune. Bilan de cette saison réussie.
4ème en 2011/2012, 4ème en 2012/2013, 3ème la saison dernière, l'équipe réserve du Racing collectionne les places d'honneur depuis son arrivée en DH, capable de rivaliser avec les grosses cylindrées régionales, mais pas suffisamment solide pour prouver sa qualité sur la durée d'un championnat. Évoluant dans l'ombre de l'équipe première, la jeune bande de Pascal Droehnlé semblait se contenter de sa situation à l'orée de cette saison: « dans un premier temps, l'objectif sera d'acquérir le maintien le plus tôt possible. Mais si on peut faire mieux, on le fera. » Il faut dire que l'essentiel des moyens du club est mis de l'autre côté de la rue des Vanneaux, et que, du côté du centre de formation, on se serre la ceinture.
Le départ des quelques cadres qu'étaient Franck Schwoob ou Alexandre Gisselbrecht sont compensés en fonction des opportunités. En premier lieu, l'effectif se renforce grâce au retour de Steven Keller, qui dispose désormais d'un contrat d'avenir au centre de formation, pour épauler son homonyme François. Le directeur du centre ne cache d'ailleurs pas son inquiétude durant la préparation, marquée par quelques lourdes défaites en amical, contre Haguenau (0-4) et Dinsheim (3-6) par exemple, et durant lesquels beaucoup de joueurs sont testés, « une sorte de stage UNFP » dixit Keller. Le recrutement s'est ainsi poursuivi avec les signatures de l'ancien Spinalien Maxime Laprévotte, frère jumeau de Charles-Elie, venu à Strasbourg pour poursuivre ses études, du Réunionnais Leindhy Miranville et de Modibo Tounkara. Au final, l'effectif est peu bouleversé, avec une ossature de joueurs nés en 1995 et 1996.
La saison débute par la réception de la réserve de Mulhouse. Renforcé par Yoann Salmier, Corentin Munch, Loris Ieraci et Gaëtan Weissbeck, qui ont effectué la préparation d'avant saison avec l'équipe une, le Racing offre une très belle prestation, pleine de maitrise, et l'emporte 3-1. Une prestation saluée par Pascal Droehnlé « Pour un premier match, j’ai été surpris de la qualité du jeu et surtout de l’envie. J’ai relevé beaucoup de belles choses, notamment un excellent état d’esprit. J’y attache beaucoup d’importance. » Après un match nul agité sur la pelouse de Saint-Louis, l'équipe concède sa première défaite, 0-2, à domicile contre Vauban, le favori annoncé du championnat, qui a mis les moyens pour accéder au CFA2. Les deux rencontres suivantes, à Bischheim et Erstein, sont également décevantes, avec deux partages des points, où les Bleus ont toutes les peines à monde à concrétiser leurs occasions, malgré la supériorité technique de leur milieu de terrain, désormais organisé en losange. Il faut attendre le mois d'octobre et la réception de Geispolsheim pour que la machine se remette en route, après un net succès 3-0.
Malgré un bien triste, et soporifique, match nul 0-0 à Schiltigheim, l'automne est radieux. Après être venu facilement à bout de l'Obernai de Sébastien Roi (3-1), le RCS déroule et enchaîne les succès. Oberlauterbach, Hegenheim (au terme d'un match âpre), Sundhoffen, Sarre-Union et Reipertswiller subissent la loi des jeunes pousses strasbourgeoises. Ces six victoires consécutives permettent un gros rapproché sur la tête du classement, d'autant que Vauban, impérial en tout début d'exercice, enchaîne les matchs nuls à domicile. Un seul point sépare les deux équipes à Noël. De quoi revoir les objectifs du Racing à la hausse pour Pascal Droehnlé, satisfait d'avoir su trouvé une cohésion au sein de son groupe.
Durant la trêve, l'équipe enregistre le départ de Modibo Tounkara, auteur de trois buts en neuf matchs, vers Bordeaux, selon l'accord verbal conclu avec François Keller: « je lui avais donné ma parole qu'en cas d'opportunité dans un club pro, on ne le bloquerait pas. » Pour le remplacer, le Racing profite de ses bonnes relations avec Stuttgart pour se faire prêter le jeune Caniggia Elva.
A la reprise, la série victorieuse se poursuit, avec un succès 1-0 contre Bischheim, puis un 3-0 contre Saint-Louis, mais la manière n'est pas aussi brillante que lors de la première partie de saison. C'est tout de même fort d'une série de huit victoires de rang que le Racing se déplace chez le leader Vauban. Un véritable choc qui attire plus de mille spectateurs au stade Emile Stahl, mais les locaux préfèrent refuser le jeu pour se contenter d'un 0-0, laissant leur adversaire dans le rétroviseur. Une stratégie clairement petit bras, même si le Racing continue de patiner en ce début de seconde partie de saison. Tenus en échec contre Erstein et à Geispolsheim, avec un but à la dernière seconde, les Bleus n'affichent plus la même maîtrise et semblent à nouveau maladroits offensivement. Dans le même temps, Vauban reprend à nouveau un petit avantage au classement. Après trois matchs nuls, le RCS retrouve le goût de la victoire contre Schiltigheim, 3-0, dans le sillage de Robin Binder, de retour de blessure et à nouveau buteur.
On croit alors l'équipe repartie en avant, mais elle retombe dans ses travers à Obernai, en s'inclinant pour la deuxième fois de la saison, sur le score de 2-1. Victorieux de Saint-Louis dans le même temps, Vauban conforte son fauteuil de leader. Le déclic a finalement lieu en coupe d'Alsace. Opposé au FC Mulhouse, venu avec son équipe première, en quart de finale, le Racing réalise un très bon match, tenant la dragée haute à une équipe évoluant deux étages plus haut. Revenus deux fois au score, grâce à Caniggia Elva et Okenna Onwuzurumba, ils s'inclinent finalement 3-2 avec les honneurs. De quoi redonner confiance au moment d'affronter le sprint final.
En guise d'illustration de ce retour à la confiance, Oberlauterbach passe à la moulinette en encaissant un cinglant 6-0, avec notamment un triplé de Robin Binder. Dans le même temps, Vauban se remet à piétiner, avec un match nul chez le mal classé Sarre-Union. Une semaine plus tard, le scénario se répète, le Racing gagne 3-1 à Reipertswiller, tandis que son rival est contraint au partage des points contre Obernai. Cette fois-ci, les Bleus prennent enfin la tête du classement, et ne comptent plus la lâcher. Deux succès plus tard, ils s'offrent ainsi la possibilité de concrétiser à une journée de la fin, contre la réserve de Sarre-Union. Sans trop trembler, malgré la réduction du score des visiteurs à 2-0, l'équipe de Pascal Droehnlé l'emporte 3-1, devant un Stadium de Molsheim enfin bien garni, et les encouragements d'une partie du kop meinovien.
Le titre de champion d'Alsace récompense ainsi un groupe talentueux, malgré une moyenne d'âge dépassant à peine les 20 ans, et ce, malgré la présence dans l'équipe du mythique Jacques Momha (ah, ce coup franc dans la lulu à Sundhoffen). Quatre ans après, l'équipe réserve retrouve le CFA2, un rang qu'elle avait quitté sur un titre de champion. Parmi l'équipe championne d'Alsace, plusieurs éléments auront l'occasion de se tester avec l'équipe première, à l'image de Gaëtan Weissbeck, Loris Ieraci ou encore Steve Solvet, la révélation défensive de la seconde partie de saison. Preuve s'il en est que le club a encore de la ressource du côté de son centre de formation.
Le départ des quelques cadres qu'étaient Franck Schwoob ou Alexandre Gisselbrecht sont compensés en fonction des opportunités. En premier lieu, l'effectif se renforce grâce au retour de Steven Keller, qui dispose désormais d'un contrat d'avenir au centre de formation, pour épauler son homonyme François. Le directeur du centre ne cache d'ailleurs pas son inquiétude durant la préparation, marquée par quelques lourdes défaites en amical, contre Haguenau (0-4) et Dinsheim (3-6) par exemple, et durant lesquels beaucoup de joueurs sont testés, « une sorte de stage UNFP » dixit Keller. Le recrutement s'est ainsi poursuivi avec les signatures de l'ancien Spinalien Maxime Laprévotte, frère jumeau de Charles-Elie, venu à Strasbourg pour poursuivre ses études, du Réunionnais Leindhy Miranville et de Modibo Tounkara. Au final, l'effectif est peu bouleversé, avec une ossature de joueurs nés en 1995 et 1996.
La saison débute par la réception de la réserve de Mulhouse. Renforcé par Yoann Salmier, Corentin Munch, Loris Ieraci et Gaëtan Weissbeck, qui ont effectué la préparation d'avant saison avec l'équipe une, le Racing offre une très belle prestation, pleine de maitrise, et l'emporte 3-1. Une prestation saluée par Pascal Droehnlé « Pour un premier match, j’ai été surpris de la qualité du jeu et surtout de l’envie. J’ai relevé beaucoup de belles choses, notamment un excellent état d’esprit. J’y attache beaucoup d’importance. » Après un match nul agité sur la pelouse de Saint-Louis, l'équipe concède sa première défaite, 0-2, à domicile contre Vauban, le favori annoncé du championnat, qui a mis les moyens pour accéder au CFA2. Les deux rencontres suivantes, à Bischheim et Erstein, sont également décevantes, avec deux partages des points, où les Bleus ont toutes les peines à monde à concrétiser leurs occasions, malgré la supériorité technique de leur milieu de terrain, désormais organisé en losange. Il faut attendre le mois d'octobre et la réception de Geispolsheim pour que la machine se remette en route, après un net succès 3-0.
Malgré un bien triste, et soporifique, match nul 0-0 à Schiltigheim, l'automne est radieux. Après être venu facilement à bout de l'Obernai de Sébastien Roi (3-1), le RCS déroule et enchaîne les succès. Oberlauterbach, Hegenheim (au terme d'un match âpre), Sundhoffen, Sarre-Union et Reipertswiller subissent la loi des jeunes pousses strasbourgeoises. Ces six victoires consécutives permettent un gros rapproché sur la tête du classement, d'autant que Vauban, impérial en tout début d'exercice, enchaîne les matchs nuls à domicile. Un seul point sépare les deux équipes à Noël. De quoi revoir les objectifs du Racing à la hausse pour Pascal Droehnlé, satisfait d'avoir su trouvé une cohésion au sein de son groupe.
Durant la trêve, l'équipe enregistre le départ de Modibo Tounkara, auteur de trois buts en neuf matchs, vers Bordeaux, selon l'accord verbal conclu avec François Keller: « je lui avais donné ma parole qu'en cas d'opportunité dans un club pro, on ne le bloquerait pas. » Pour le remplacer, le Racing profite de ses bonnes relations avec Stuttgart pour se faire prêter le jeune Caniggia Elva.
A la reprise, la série victorieuse se poursuit, avec un succès 1-0 contre Bischheim, puis un 3-0 contre Saint-Louis, mais la manière n'est pas aussi brillante que lors de la première partie de saison. C'est tout de même fort d'une série de huit victoires de rang que le Racing se déplace chez le leader Vauban. Un véritable choc qui attire plus de mille spectateurs au stade Emile Stahl, mais les locaux préfèrent refuser le jeu pour se contenter d'un 0-0, laissant leur adversaire dans le rétroviseur. Une stratégie clairement petit bras, même si le Racing continue de patiner en ce début de seconde partie de saison. Tenus en échec contre Erstein et à Geispolsheim, avec un but à la dernière seconde, les Bleus n'affichent plus la même maîtrise et semblent à nouveau maladroits offensivement. Dans le même temps, Vauban reprend à nouveau un petit avantage au classement. Après trois matchs nuls, le RCS retrouve le goût de la victoire contre Schiltigheim, 3-0, dans le sillage de Robin Binder, de retour de blessure et à nouveau buteur.
On croit alors l'équipe repartie en avant, mais elle retombe dans ses travers à Obernai, en s'inclinant pour la deuxième fois de la saison, sur le score de 2-1. Victorieux de Saint-Louis dans le même temps, Vauban conforte son fauteuil de leader. Le déclic a finalement lieu en coupe d'Alsace. Opposé au FC Mulhouse, venu avec son équipe première, en quart de finale, le Racing réalise un très bon match, tenant la dragée haute à une équipe évoluant deux étages plus haut. Revenus deux fois au score, grâce à Caniggia Elva et Okenna Onwuzurumba, ils s'inclinent finalement 3-2 avec les honneurs. De quoi redonner confiance au moment d'affronter le sprint final.
En guise d'illustration de ce retour à la confiance, Oberlauterbach passe à la moulinette en encaissant un cinglant 6-0, avec notamment un triplé de Robin Binder. Dans le même temps, Vauban se remet à piétiner, avec un match nul chez le mal classé Sarre-Union. Une semaine plus tard, le scénario se répète, le Racing gagne 3-1 à Reipertswiller, tandis que son rival est contraint au partage des points contre Obernai. Cette fois-ci, les Bleus prennent enfin la tête du classement, et ne comptent plus la lâcher. Deux succès plus tard, ils s'offrent ainsi la possibilité de concrétiser à une journée de la fin, contre la réserve de Sarre-Union. Sans trop trembler, malgré la réduction du score des visiteurs à 2-0, l'équipe de Pascal Droehnlé l'emporte 3-1, devant un Stadium de Molsheim enfin bien garni, et les encouragements d'une partie du kop meinovien.
Le titre de champion d'Alsace récompense ainsi un groupe talentueux, malgré une moyenne d'âge dépassant à peine les 20 ans, et ce, malgré la présence dans l'équipe du mythique Jacques Momha (ah, ce coup franc dans la lulu à Sundhoffen). Quatre ans après, l'équipe réserve retrouve le CFA2, un rang qu'elle avait quitté sur un titre de champion. Parmi l'équipe championne d'Alsace, plusieurs éléments auront l'occasion de se tester avec l'équipe première, à l'image de Gaëtan Weissbeck, Loris Ieraci ou encore Steve Solvet, la révélation défensive de la seconde partie de saison. Preuve s'il en est que le club a encore de la ressource du côté de son centre de formation.
