Bastia CA - RCS, côté tribunes

Partis à trois et demi à partir de Strasbourg avec le président Marc Keller, un dirigeant, un actionnaire et un sponsor, arrivés à Bastia vers 11 heures avec un grand soleil et environ 18 degrés, on récupère la voiture de location et on décide d'aller manger au port de plaisance où dorade à la plancha et pizza nous attendent. On vit 2-3 échauffourées de septuagénaires, qui changeront de place plusieurs fois à cause du soleil...

Puis direction Porto-Vecchio, avec ces nombreux radars et les trois camions qui furent difficiles à doubler. Nous voici arrivés à Porto-Vecchio, on squatte l'hôtel Holzer 2 (que l'on vous recommande). 19h arrive, on file vite acheter un panini à 6€50 (que l'on vous recommande pas).

Puis direction le stade Claude Papi, à 5 minutes de l'hôtel, où l’on récupère nos invitations (merci le club). Les joueurs sont à l’échauffement, le temps de rediscuter avec un actionnaire du club, entre 100 et 150 corses garnissent la tribune. Grand silence pendant le match sauf sur les quelques occasions. D'ailleurs, on entendait bien les joueurs, qui s'appellent par leurs prénoms (Eric) soit par leurs nom de famille (Pouye). Le Racing manque beaucoup d'inspiration. Le but bastiais inévitable arrive juste avant la mi-temps.

J'en profite pour aller voir la buvette où Corsica Cola, café, vin, part de pizza sont à la vente. La deuxième mi-temps reprend et on se rend compte que l'on a pas les clés de notre voiture. Ouf, elle était restée sur le contact ! N'Dour et Lienard se font chambrer par certain gars du public, à savoir pourquoi ? Le Racing n'a pas trois grosses occasions, on aurait très bien pu également se prendre un deuxième but !

Fin du match, aucun joueur nous salue sauf Ernest Seka qui nous fera un petit signe de la main, l'air dépité. On se prépare à rentrer à l'hôtel et on voit Ernest revenir trois minutes après pour donner son maillot. On discute deux minutes avec lui, et il nous avouera que tous ses partenaire ont été nuls. On rentre alors à l'hôtel car il commençait à faire froid. Le lendemain, on file à la magnifique plage Santa Giulia puis à Bonifacio pour y gouter le Figatellu (saucisse à base de foie), accompagné de brocciu (fromage) et de frites.

A la table d'à coté arriva un père de famille qui attendait sa fille et son gendre, "un gars bien brave mais c'est pas gagné". Après la montée chaotique avec une poussette au dessus des falaises de Bonifacio, on retourna faire un stop sur un plage proche de Santa Giulia, ou l'on entendit des jeunes Corses: "tu te souviens quand on était venu ici, on s’était battus contre des Français"... Une fois revenu au centre de Porto Vecchio et visite rapide du marché de Noël, je décide d'acheter des clémentines corses recommandées par @ericcantona (MP à Éric pour une recette) et le fameux saucisson corse à 18€.

Le lendemain, départ 9h pour retourner à Bastia, visite de la place, resto, et petit tour au stade Armand Cesari et la stèle commémorant le drame de 1992. La visite de la boutique permet de constater que le Racing a encore beaucoup de travail (d'ailleurs, si la vendeuse me lit, je suis dispo ). Retour enfin à l'aéroport de Strasbourg, qui conclue ce week-end plus que sympa de trois jours, durant lequel seuls les trois points manquaient, vers 18h40.